DÉPASSER L’ORDRE DES PHÉNOMÈNES POUR ENTRER À L’INTÉRIEUR DES CHOSES ET LES CONNAÎTRE VRAIMENT…

  Dire qu’un éclair est une lueur brève et très vive, généralement sinueuse, traduisant une charge électrique ou une décharge disruptive entre deux nuages ou entre un nuage et le sol, lors d’un orage, ne dit rien de ce qu’il est vraiment et de ce à quoi il sert dans l’Économie cosmique et l’Ordre de la Nature.  Donner la composition chimique d’un objet n’en donne pas le symbolise cosmique ni la raison d’être.  L’Étude des phénomènes conduit à la science, mais l’étude de l’Esprit conduit à la Sagesse.  À chacun de découvrir à quel genre de connaissance il tient le plus dans sa présente phase d’expansion, puisque chacun de ces savoirs aurore-boreale-norther-lighttient sa place dans l’ordre de la compréhension du Cosmos: l’une concernant la structure, le squelette ou le substrat, l’autre, l’Essence ou la Réalité vraie.

    Sauf que le phénomène n’est jamais que l’effet sensible ou extérieur d’une cause subtile et interne.  La majorité des gens se sont projetés à l’extérieur à outrance au point qu’ils ont assoupi leurs facultés spirituelles, ce qui peut aller jusqu’au scepticisme et à l’athéisme, la négation de l’existence de l’Absolu.  Quelle position intellectuelle ridicule dans un monde où, à partir des moyens que leur offre la science moderne, les plus grands savants sont parvenus à développer la conviction de l’existence d’une Cause suprême parfaitement ordonnée comme Régent cosmique.  Du reste, plus la science va évoluer, mieux elle confirmera la finalité évolutive de la Création divine.

   À trop centrer son attention sur les phénomènes extérieurs du monde inférieur, l’être incarné se condamne à tourner en rond dans la troisième dimension.  C’est sûrement la raison pour laquelle la plupart d’entre eux aspirent à des manifestations qui pourraient servir de démonstration prodigieuse des lois cosmiques.  Car ils ne peuvent commencer à croire qu’après la production d’actes apparemment étonnants, comme les miracles.

   C’est oublier que le miracle ou le prodige, qui témoignerait d’une dérogation aux principes supérieur et d’un parti pris pour un être particulier, n’existent pas.  C’est oublier encore que, pour un être, il n’y a rien de définitivement crédible à part la preuve qu’il peut se donner lui-même, puisqu’en cas de manifestation étrange, voire magique, il peut toujours douter des intentions ou de la démarche du démonstrateur, soit suspecter qu’il puisse avoir recours à des tours de passe-passe lui échappant.

   Le prodige ou le miracle ne pourraient s’adresser, gracieusement, qu’à des âmes désintéressées, ou se produire en cas d’urgence ou de nécessité.  Il n’en resterait pas moins qu’ils procéderaient de l’application stricte de lois qui échappent à la commune mesure.  L’être en instance d’éveil qui les attendrait pour pousser plus loin son évolution s’exposerait à attendre en vain et à sombrer de nouveau dans sa vision matérialiste et duelle du monde inférieur.

   Si le phénomène est un effet, tenter de comprendre la Réalité cosmique à partir de lui reviendrait à appliquer un cataplasme sur une jambe de bois : personne n’en gagnerait aucun bienfait, personne ne grandirait en savoir à partir de son étude.  Le phénomène ultime, c’est la Réalisatisoleil-noiron dans la Conscience cosmique qui mène à Être pleinement.  Aucun autre phénomène ne mérite l’étude d’un chercheur spirituel.

   La science, qui est justement l’étude des phénomènes, se fonde sur l’observation rationnelle et sur la résolution logique des problèmes.  Pourtant, de plus en plus, la solution à un dilemme scientifique vient au savant comme par hasard, soit par des moyens non rationnels.  Le problème de la science, c’est qu’elle n’accepte que ce qu’elle peut se démontrer de façon empirique (vérifiable de façon concrète, tangible et palpable).  De la sorte, elle maintient chez l’être incarné le désir de voir uniquement ce qu’il veut voir jusqu’à preuve du contraire, retardant sa progression spirituelle.

   Toujours à la remorque de ses découvertes, la science mène le chercheur à n’observer que ce qu’il s’attend à percevoir ou à négliger de voir ce qu’il ne s’attend pas à voir.  Pourtant, l’expérience a démontré que, tout se transformant et tant de paramètres lui échappant, aucune conclusion scientifique n’est éternellement viable.  La théorie de la relativité d’Einstein, qu’on trouvait jusqu’à récemment si géniale, la considérant comme un passe-partout universel, ne tient déjà plus, depuis les découvertes du télescope «Hubble».

   Dans la science, tout est envisagé dans le contexte de ce que le chercheur croit déjà comprendre, ce qui fait que l’objet observé est affecté et déformé par la croyance de l’observateur.  Il lui faut inclure une observation en double aveugle pour réaliser son erreur de perception.  En outre, le taux vibratoire du chercheur lui-même peut modifier les résultats de son expérience et l’amener à proférer des demi-vérités ou des contrevérités.

   C’est ainsi, que contaminés par ses savants, qu’ils adulent et révèrent, la majorité des êtres incarnés cherchent l’illusion de l’intérieur de celle-ci, rarement de l’extérieur, ne parvenant à émettre que des hypothèses plausibles.  La science leur a appris qu’il faut vouloir voir pour croire au lieu de croire pour parvenir à voir.  nuageIl n’y a que celui qui sait que sa conclusion repose sur une illusion qui accepte de la considérer comme telle, même si elle lui paraît réelle, se permettant de l’utiliser telle qu’elle est destinée à l’être : un moyen de faire l’expérience de la Réalité ultime, dans une découverte progressive.

   L’être humain ne parviendra jamais à Être pleinement en poursuivant son étude des phénomènes, des réalités extérieures.  Ce qui laisse entendre que l’instruction et l’éducation n’ont pas l’importance qu’on leur accorde.  Ils n’ont d’importance que dans un monde où on accorde la préséance à l’action, au faire, à l’appropriation de l’avoir, au dominer, au paraître, au jouir, plutôt qu’à l’Être.  L’Être, c’est une propriété de la Cause suprême qui s’exprime à l’intérieur de chacun, ne révélant bien peu d’elle-même par l’enveloppe matérielle qu’elle prend parfois.  La Voie de l’Ascension réside à l’intérieur de chacun.  En effet, l’Échelle évolutive ou la Montagne sacrée désigne le parcours de la montée progressive de la conscience, à travers les centres d’énergie de la colonne vertébrale, jusqu’à l’entrée dans la Conscience cosmique par la Monade spirituelle individuelle.

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