LES LOIS COSMIQUES: LE DÉVELOPPEMENT…

Attention: qui oserait lire au complet s’exposerait à devenir conscient et responsable.  Gens toujours pressés, s’abstenir.

 

   La Loi cosmique désigne la loi de l’Être (de l’Absolu) qui invite toute créature à se donner sans condition à la Lumière divine et à se laisser être, dans le moment présent, sans référence au passé ni à l’avenir, confiant dans le principe de la Providence, de la Justice immanente ou de l’Approvisionnement universel.  Sauf qu’elle n’invite pas un être incarné à tenter d’être ce qu’il croit être, veut être ou paraître, mais ce qu’il est vraiment dans sa Nature essentielle. lois-cosmiques

   Or l’Être absolu est d’abord Amour pur, d’où la loi de l’Amour, qui résume toutes les autres, devient la première émanation de la Loi cosmique.  Celui qui applique correctement en tout temps ce principe omniprésent peut parvenir à s’illuminer en une seule vie.  Surtout, il n’a pas à tenir compte des autres lois qui ne servent qu’à la préciser et à l’expliciter, révélant des implications que, à prime abord, l’entendement n’aurait pu saisir.  La loi de l’Amour, qui est l’Énergie de cohésion du Cosmos, mais qui n’a rien à voir avec la sensibilité, l’affectivité, la possessivité et la sentimentalité, n’étant ni un sentiment ni une émotion, assure le développement ordonné, équilibré et harmonieux du Plan divin.  L’Être est Amour comme l’Amour mène ou ramène à l’Être.

   Bien qu’il soit difficile de mettre en mots une réalité subtile, ce qui en réduit toujours autant la réalité que la portée, les explications qui suivent peuvent aider le mental à saisir l’essence des principes divins et le motiver à les accepter.  La liste qui suit n’est pas exhaustive des lois cosmiques.  On trouvera l’étude des lois qui ne figurent pas dans la présente liste dans un article ou un autre, peut être sous un autre nom, dans la section «Enseignement» de notre site parce que, en raison de leur incidence, pour être bien comprises, elles requièrent un plus long développement.  Du reste, certaines lois données dans la présente liste peuvent également y trouver un complément de développement.     

La loi de l’Actualité : Un peu différente de la loi de la Réalité (ou de la Vérité), cette loi concerne ce qui existe en esprit, mais pas forcément dans la forme matérielle.  Elle ne s’applique pas à ce qui Lois-cosmiquesdétient une dimension, une forme, puisque cela réfère à ce qui est cru.  Ce principe subtil définit ce qui est en soi comme cela est, ce qu’une chose ou un phénomène sont en eux-mêmes.  Cette notion s’oppose à l’interprétation qu’un sujet individuel peut en faire par rapport à ce qu’il perçoit dans sa conscience personnelle.  En d’autres termes, pour chacun, une chose ou un phénomène devient pour lui ce qu’il en pense ou en conçoit.  Alors que l’actualité exprime l’état d’une chose en elle-même, la réalité exprime le niveau d’appréciation ou le degré de conscience qu’un sujet pensant particulier peut avoir d’un phénomène.  De la sorte, par la réalité, un sujet rabaisse l’actualité à sa mesure, à son niveau de compréhension, au lieu de s’élever au niveau de l’actualité.  L’actualité renvoie au principe de l’être ontologique d’une chose tandis que la réalité réfère au principe de l’ordre de la conscience.

La loi de l’Affection : Il semble qu’il n’y ait qu’un auteur qui reconnaisse l’existence de cette loi, que d’autres incluent dans la notion de l’Amour.  Même que cet auteur en donne une explication paradoxale puisqu’il la définit comme un rayon d’amour qui peut éclairer un être particulier et le libérer de ses attaches, jusqu’à engendrer un objet d’adoration, alors que, par définition, l’affection indique tout le contraire, se révélant comme un aspect attractif de la sensibilité qui peut mener à possessivité et de l’accaparement, à une relation collante ou gluante.

 

La loi de l’Affinité chimique : Corollaire de la loi du Magnétisme, il s’agit de la loi de Cohésion, dans le langage des physiciens, pour expliquer les forces d’attraction qui existent entre les substances de nature homogène ou entre les substances qui s’amalgament bien.

 

La Loi de l’Ajustement : Cette loi qui stipule que lorsque deux choses résonnent ensemble, elles s’ajustent et peuvent s’échanger des énergies.  On l’appelle aussi loi de l’Harmonisation.

 

La loi de l’Âme : Contrairement à ce qu’en disent les religions, l’âme n’est pas éternelle.  Elle est  immortelle en ce sens qu’elle perdure tant que l’Esprit n’a pas complété son œuvre de sublimation d’un être incarné.  Mais, dès que cette sublimation se complète dans l’Absolu, l’âme, qui n’est qu’un état tampon entre le véhicule physique et l’Esprit de Vie, disparaît, se dissout dans la Réalité unique.  Sauf qu’elle perdure, de vie en vie, tant qu’un être se réincarne.  L’âme réside dans le Lotus aux mille pétales, de couleur violette, au-dessus du centre coronal, mais elle détient son siège dans le centre frontal et sa porte d’accès dans le cœur.  Il s’agit du Soi divin ou de la Conscience supérieure que l’intellect humain intègre progressivement pour mieux comprendre la Réalité de l’Esprit.  L’âme connaît de façon innée les principes subtils de la Loi cosmique et elle sait que tout est Un, malgré l’apparente diversité et l’infinie multiplicité des formes.  C’est elle, à titre d’aspect individualisé de la Source unique, qui fait de l’être humain un Fils de Dieu et un co-créateur avec Tout-ce-qui-est.     Alors que l’être humain acquiert, en incarnation, la connaissance du monde matériel, l’âme conserve le savoir de la réalité immatérielle par son lien étroit avec la Conscience cosmique et elle révèle cette sagesse par l’intuition.  Elle tend à recréer sut la Terre le Paradis terrestre par la fusion du Ciel et de la Terre.  Elle tend à tout conformer au Plan divin, souvent appelé la Loi cosmique.

La loi de l’Amour : L’Amour est l’Énergie divine qui révèle la Lumière de la Sublime Présence unique, de l’Être suprême.  Elle assure la cohésion du monde en élevant au-delà de la densité et de la dualité, ramenant tout dans l’Unité indissoluble.  C’est le Premier principe cosmique qui assure que tout fonctionne divinement, établissant l’ordre des affinités.  C’est l’Essence de tout ce qui est, la colle des atomes et des électrons de l’Univers.  Par sa nature, l’Amour est impersonnel, inconditionnel, sans attente et sans jugement et il incline au don de soi.  C’est la Source de l’expansion, un gage de croissance menant autant à la richesse, à la prospérité, à l’opulence, à la plénitude qu’à la Réalisation transcendantale.  Note: On a consacré plusieurs articles à cette loi primordiale dans la section «Enseignement», ce qui explique la brièveté du développement de cette Loi des lois.

 

La loi de l’Analogie : Corollaire de la loi des Correspondances, l’Analogie stipule que des êtres ou des réalités peuvent présenter un rapport de ressemblance en raison d’un degré de parenté.  Lorsqu’une même réalité est perçue dans un plan différent ou sous un angle différent, elle ne peut plus être évaluée dans la symétrie ou dans la linéarité, dans la comparaison directe, mais uniquement dans l’analogie.

La loi de l’Appauvrissement : Cette loi rappelle que, en s’écartant de la Source unique, une réalité perd de sa puissance et de son efficacité.  Au fur et à mesure qu’un être s’enfonce à travers les plans, pour se rapprocher de la densité, il est obligé de voiler certains de ses attributs.  Plus la Lumière s’écarte de la Source suprême, plus elle se dilue, engendrant les ombres jusqu’à l’obscurité, bien qu’il ne puisse exister de ténèbres absolues.

 

La loi de l’Approvisionnement universel (ou de la Providence) : Dieu, qui est le Réservoir inépuisable de tous les biens et bienfaits, veille à fournir naturellement à ses créatures tout ce dont elle ont besoin, dans le nécessaire et l’essentiel, pour mener leurs expériences à bien, dans la mesure où celle-ci ne s’y opposent pas, ne lui font pas obstacle.  C’est le manque d’amour, de confiance et de foi qui ferme la porte à ce principe cosmique et semble le démontrer inopérant.  «Regardez les petits oiseaux… regardez les fleurs des champs…  et vous, qui êtes les Enfants de Dieu, vous seriez moins bien pourvus qu’eux?»

 

La loi de l’Archétype : L’Archétype désigne un Modèle premier dans la Pensée de l’Absolu, le Grand Rêveur.  Pour ainsi dire, cette loi sert de prototype pour renvoyer, en écho, la réflexion des autres lois.  En quelque sorte, elle leur sert de squelette ou de structure fondamentale, révélant la Loi de l’Être suprême.  Elle exprime le Projet cosmique comme l’expression de la loi du Triangle : le Principe unique (l’Être-Un)  se polarise, donnant deux aspects polaires, d’égale dignité, qui apparaissent simultanément, l’un électrique (le Père divin, le Pouvoir cosmique ou la Sagesse infinie, mâle) et l’autre, magnétique (la Mère céleste ou l’Intelligence cosmique, femelle).  Dans leur rencontre, ces aspects polaires produisent l’Étincelle de Vie, engendrant le Fils de Dieu ou le Christ.  Pour donner un fondement ferme, solide et stable à l’expérience de ce dernier, la Mère céleste retourne son amour au Père divin, ce qui engendre la Substance dense ou la Nature naturée, le substrat de l’expérience dans la densité et la dualité.  Ainsi l’Archétype se démontre comme la loi du Un, du Deux, puis, du Trois ou la loi de la Trinité.  Dès l’apparition du Quatre, la Chute se produit, la Création se densifie (coagula) et l’aventure de l’expérimentation concrète commence.  Cette apparente division se démontre comme infinie tant que la loi de la Description reste en vigueur.  Les concepts, les personnalités, les nombres, les formes, les situations qui servent de modèles aux autres représentent des archétypes.  Par exemple, la pyramide représente l’archétype d’un système hiérarchique;  le zodiaque représente l’archétype du Développement cyclique et de l’apparition constante d’un Monde nouveau.

 

La loi de l’Argent : L’argent n’a pas de valeur en lui-même.  Il ne représente que le symbole de la valeur d’échange communément admise à une époque particulière.  Cette valeur d’échange peut changer à tout moment, lorsque l’humanité en trouve une qui se démontre plus efficace.  À proprement parler, il n’existe pas de loi de l’Argent.  Il n’existe qu’une loi de l’Abondance qui est gérée par la loi de l’Échange et du Partage.   

 

La loi de l’Association : Lorsque deux réalités, par exemple A et B, détiennent quelque chose en commun, ce lien commun peut servir de moyen d’union ou d’influence mutuelle, en raison de leur similarité.  Plus deux réalités ont de points en commun, plus elles peuvent s’influencer mutuellement.

 

La loi de l’Assomption (de l’identification, du «Comme si») : Peu importe ce qu’une unité de vie d’un royaume quelconque expérimente, ressent ou conçoit qu’il est possible d’assumer comme possible, elle en revêt la condition mentale et émotionnelle et elle fait l’expérience de ce que cette réalité expérimente.  C’est le ressort de l’empathie.   Au contraire, conformément au même principe, il devient possible d’influencer n’importe quelle unité de vie au moyen de ses pensées et de ses sentiments.  Sauf que l’assomption ne se limite pas aux pensées ou aux émotions d’une unité de vie puisqu’une entité peut revêtir le pouvoir et les caractéristique de n’importe qu’elle unité de vie.  Par exemple, assumer les sentiments d’une autre personne, c’est déjà une action grandiose, mais assumer les sentiments d’une plante ou d’un arbre ne peut se produire que dans l’acceptation du principe de l’Unité de toutes choses.  Un être pensant peut présumer qu’il est n’importe qui ou n’importe quoi, y compris la Conscience cosmique.  En donnant foi à la possibilité d’une manifestation, un être lui donne de la force, ce qui lui permet d’en acquérir les vertus ou les vices.  Cette loi détient un lien étroit avec celle de l’Ajustement qui stipule que lorsque deux choses résonnent ensemble, elles s’ajustent et peuvent s’échanger des énergies.

 

La loi de l’Attention (de la Fixation) : Loi du plan mental, ce principe stipule que plus un être cherche d’évidences pour supporter une loi précise, une conclusion ou une perspective générale, plus il en trouve.  Puisque chacun engendre son point de vue du monde à chaque instant, il maintient constamment ce point de vue.  Ce phénomène résulte du fait d’un dialogue interne récurrent comprenant des mots et des symboles à partir desquels un être reproduit constamment ses perceptions. En  réorientant son attention, il change son point de vue.  Bref, un être perçoit ce qu’il souhaite percevoir, il interprète les réalités à partir de ses croyances, il change les faits pour les conformer à ses conceptions.  Le comportement, les réactions, les actions réflexes vis-à-vis du monde dépendent du point de vue général qu’un être entretient, maintient constamment vivant dans son esprit par son attention consciente ou subconsciente.  Ce principe participe de la transmission d’énergie.  Peu importe sur quoi ou vers quoi un être centre son attention, il émet de l’énergie dans cette direction.  En centrant son attention sur un objet à partir d’une certaine pensée ou d’un certain sentiment, il inculque sa pensée ou son ressenti à cet objet et il y ajoute son influence.  L’énergie suit la direction de l’attention du mental.  Au gré de l’évolution, l’âme développe la faculté de manifester concrètement des formes-pensées définies et, par l’intermédiaire de ces produits stables, elle engendre ce dont elle a besoin pour progresser ou pour soumettre les modalités des principes inférieurs du microcosme

 

La loi de l’Attraction (des Polarités ou des Potentialités) : Tout ce qui se retrouve sur la même fréquence s’assemble. Un être attire ce sur quoi il porte son attention. C’est une loi d’affinité, de libre choix. C’est la force de création que tous utilisent à tout moment, consciemment ou inconsciemment : la force de l’esprit créateur (le fameux secret de l’expansion).

 

La loi de l’Attraction : Dans le domaine atomique ou électronique, cette loi s’exprime ainsi : le semblable attire le dissemblable et le semblable repousse le semblable.  Paradoxalement, d’un point de vue psychologique, c’est tout le contraire qui se produit : le semblable attire le semblable et le dissemblable repousse le dissemblable.  Les gens en ont fait la maxime qui veut que «qui s’assemble se ressemble».  Les lois du Magnétisme et de l’Attraction se rapprochent, l’une se démontrant un corollaire de l’autre.  La nature de son magnétisme personnel attire à un être les réalités qui répondent à son rayonnement.  Par exemple, celui qui craint quelque chose vibre de cette peur et il attire ce qu’il redoute dans sa vie.  Cela laisse entendre que celui qui veut connaître la prospérité doit en développer l’état dans sa mentalité consciente et inconsciente de manière à s’attirer la richesse et le succès.  Cela ne peut commencer que par la dissolution des fixations négatives et des complexes qu’il peut porter relativement à la prospérité et qui s’opposent à sa manifestation.  Il gagnerait sûrement à fréquenter des lieux et des gens qui lui inspirent la richesse.  Ce qui est vrai pour le microcosme s’applique pour le Macrocosme.  De ce fait, l’interprétation négative d’un événement, qu’on ne parvient pas à concevoir, non comme une punition, mais comme une leçon de vie, peut se somatiser, engendrer des désordres physiques, même infecter l’atmosphère de la planète et faire des ravages plus loin encore.  En fait, le potentiel de la loi de l’Attraction est tel dans l’Univers qu’il peut affecter toutes les formes de vie.  Ainsi, un intellect réfractaire peut s’attirer des leçons récurrentes jusqu’à ce qu’il comprenne que le cerveau a intérêt à intégrer le rayonnement de l’Intelligence cosmique, histoire d’optimiser son expérience au niveau humain.  C’est à travers les hauts et les bas qu’un être incarné découvre que l’âme peut agir sur la matière, mais qu’il doit se servir de cette faculté co-créatrice à l’avantage du bien commun et de l’accomplissement du Plan cosmique, ce qui peut lui prendre nombre de vies.  La Loi cosmique ne peut être défiée puisque, invincible par naturel, elle vaincra toujours.

 

La loi de l’Autorité : Cette loi stipule que seul un être responsable peut détenir l’autorité et que cette autorité ne doit pas dépasser son degré de responsabilité.  De même, l’auteur d’une action est responsable de son action.  Encore, l’auteur d’une œuvre qui en garde la possession détient l’autorité sur cette œuvre : il peut en disposer comme bon lui semble et il porte la responsabilité de sa production, de son usage et de ses effets.

 

La loi du Bonheur : La Conscience supérieure comprend que le bonheur ne résulte pas de ce qu’un être est, fait, possède, mais de ce qu’il ressent de ce qu’il est, fait ou possède.  Le bonheur est un état d’être qui provient de l’intérieur et qui est d’autant plus vibrant qu’il provient d’un lien solide avec l’Absolu, la Source de toute félicité.  Voir à l’article particulier sur le sujet dans la section «Enseignement».

 

La loi de la Bonne Entente : La bonne entente résulte de la compréhension mutuelle, de l’aptitude à se mettre dans la peau de l’autre et à accepter ses différences qui enrichissent.  Corollaire de la loi de l’Harmonie, celle-ci stipule que les efforts visant à manipuler, à prendre au piège, à exercer de la coercition ou à forcer un autre à se comporter de façon harmonieuse et à se conformer aux normes d’un groupe ne peuvent qu’aggraver le mal et attirer un état de plus grande dysharmonie et de désaccord.  Toutefois, même les ennemis les plus hostiles peuvent vivre dans un degré minimum d’harmonie et d’entente s’il existe chez tous le désir de découvrir comment y arriver.

 

La loi de la Causalité (de Cause à Effet, d’Action et Réaction, de Compensation, de Répercussion, de la Justice immanente) : Cette loi stipule que tout cause produit un effet rigoureusement semblable à elle-même ou que toute action produit une réaction identique.  Autrement dit, un être récolte toujours, tôt ou tard, soit au moment le plus opportun pour bien comprendre la leçon, ce qu’il a semé.  Ainsi un être pense, ressent, parle ou agit, consciemment ou inconsciemment, ainsi lui reviennent les choses, le mal se détruisant par lui-même et le bien se multipliant au centuple.  Tout ce qui est créé donne une réalité.  Chacun est responsable des effets de ce qu’il a créé ou causé.

 

La loi de la Chance : D’après certains auteurs, cette loi représente, par défaut, le résultat du recours à la loi de la Magie sans le faire dans l’amour, la pureté d’intention et l’état harmonieux requis, donc sans véritable conformité avec la loi de l’Unité.  C’est par la loi de la Gratitude qu’un être peut ramener la justice et l’équilibre dans le résultat inconséquent de la loi de la Chance.  Il vaudrait mieux parler de loi du Succès.  À notre avis, la chance n’existant pas, dans un monde divin, où le hasard ne peut exister, cette loi devrait plutôt exprimer le corollaire de la loi de Causalité qui s’appelle le «Choc en retour», le «Coup de fouet psychique» ou, comme le disent les auteurs spirituels étasuniens, l’«Effet de boomerang» qui résulte d’un acte mauvais, infâme, impie ou sacrilège.  Sinon, il s’agit résolument de la loi du Succès qui détient ses modalités propres.

 

La loi du Changement (ou de la Continuité) : Il existe une loi qui gouverne toutes choses et qui n’admet pas d’exception, à savoir que rien ne peur rester immobile : tout évolue ou tout régresse.  Peu importe de quoi il s’agit, tout passe, tout change, tout se transforme, tout finit par évoluer, sinon il y a implosion ou explosion pour rétablir le mouvement.

 

La loi du Chaos : Le Chaos désigne d’abord le Réservoir de la Substance originelle, le Magma des Formes indifférenciées qui attendent leur heure pour se manifester.  Pour le reste, une loi exprime le fait que le chaos surgit du mental, qui, dans son observation des phénomènes du monde, ne parvient pas à accepter les choses comme elles sont, d’où il se crée des obstacles qui se retournent contre lui, jusqu’à ce qu’il prenne sa leçon, à moins qu’il ne sombre dans la confusion et le désespoir et s’élimine de lui-même au terme d’une longue résistance au courant de la vie.

La loi de la Circulation divine : Quelles que soient les ressources, les énergies, les habilités et le temps dont un être dispose, se servant en premier, il doit les mettre au service du bien-être de tous les êtres.  En mettant en circulation ses énergies, un être s’attire un retour multiplié;  à l’inverse, s’en servir uniquement à des fins égoïstes engendre un état d’épuisement de la vitalité.  Accepter de rester une source, plutôt que de devenir une citerne, c’est  une manière de s’associer au principe que l’Énergie divine s’organise de manière à former de la matière et que la matière s’organise pour retourner à l’Essence dans un cycle éternel.

La loi de la Co-création : La loi de la Co-création rappelle que l’être humain détient, par sa pensée, son ressenti, sa parole et son imagination le pouvoir de s’associer à l’Œuvre créatrice de Dieu de manière à contribuer à l’expansion cosmique.  Elle ajoute que deux êtres qui collaborent dans une œuvre de co-création détiennent la force de quatre êtres travaillant en solitaire;  trois, celle de neuf êtres;  quatre, celle de seize êtres.  Ainsi, cent quarante-quatre êtres qui travaillent dans la communion d’intention peuvent changer le monde.

La loi de la Connexion : Toute action qui se passe entre deux organismes psychiques représente une énergie d’échange;  le lien entre ces entités demeure après leur séparation.  Tout transfert d’énergie engendre la formation d’un lien entre le donneur et le receveur, à moins qu’il ne soit délibérément coupé par des moyens métaphysiques.  Ce lien peut se démontrer autant avantageux que désavantageux pour les deux parties.  En Polynésie, on appelle ce lien, le fil d’Aka.  Les opposés comportent une part de l’essence de l’autre, comme le démontre le symbole du Tao.

La loi de la Conscience : La conscience révèle qu’il existe une loi de la Conscience, d’où celle-ci peut observer ce qu’est l’illusion de la séparation, qu’il ne faut pourtant pas confondre avec l’illusion;  d’où celle-ci peut réaliser l’illusion de la tragédie et éviter de se laisser piéger par elle;  d’où celle-ci peut saisir ce qu’est l’illusion de la mort, sans se laisser prendre par elle;  d’où celle-ci peut considérer l’illusion du libre arbitre sans se laisser berner par elle.  Certaines limites de la prise de conscience ne peuvent pas se supprimer, pas plus que la prise de conscience pourrait nier ou rejeter ceux qui tenteraient de se séparer de la Grande Conscience ou du mouvement et de l’illusion du libre arbitre, d’où ils pourraient le faire sans être entravés par l’opposition extérieure.

 

La loi de la Conscience de groupe : Chaque individu détient le pouvoir de changer sa réalité personnelle;  un groupe d’individus détient le pouvoir de transformer une réalité collective en travaillant à une cause commune.  L’union fait la force : ainsi, un groupe qui travaille de concert détient plus de pouvoir qu’un individu.  Un être peut partager sa réalité avec les autres, par exemple, ses expériences, les circonstances et les conditions de sa vie, que les autres peuvent adopter et faire les leurs.  Par exemple, un individu peut échouer dans sa tentative de sauver son peuple de la catastrophe, mais, s’il travaille avec d’autres, il peut éradiquer la menace elle-même.  Tous connaissent l’histoire de Sodome et Gomorrhe où la découverte de seulement dix bonnes âmes aurait pu sauver les villes jumelles.  Plus le nombre de collaborateurs associés à une cause est grand, plus est grande sa puissance.

 

La loi de la Consécration : Peu importe sur quoi un être porte sa pensée, avec une intention, en la concentrant, il lui transmet de l’énergie, si le récepteur ne s’y oppose pas.  La nature de cette énergie peut être bénéfique ou maléfique selon la pensée et les sentiments que le sujet entretient, pouvant se démontrer une bénédiction ou une malédiction.  Mais la mise en mouvement de la loi exige une préparation physique, mentale et spirituelle appropriée de la part du consacrant.  Il doit détenir une connaissance suffisante des rituels et de leur application, la manière de diriger l’énergie, l’aptitude d’appeler à l’aide des entités spirituelles et quoi encore.  La Consécration exalte la nature de la réalité bénie;  elle évoque un sens supérieur du but et de l’être;  elle produit des changements psychologiques positifs chez la personne consacrée ou, s’il s’agit d’une chose, elle lui confère une valeur de signification spirituelle.  Ainsi, tout être qui aspire à accomplir de grandes choses en ce bas monde gagnerait à consacrer ou dédier son œuvre à l’objet de son amour et, ce qui est encore plus approprié, au concept le plus élevé qu’il peut avoir du Dieu qu’il révère.  Le fait de consacrer sa vie à une cause accélère l’évolution de la conscience.  Il s’agit là d’un corollaire de la loi de l’Évolution.

 

La loi de la Conservation de l’énergie : Dans la Nature, rien ne se perd, rien ne se détruit, rien ne se crée, tout se transforme.  Une chose se change simplement en une autre dans un circuit continu, dans une ronde sans fin.  À toutes les époques le potentiel énergétique de l’Univers se maintient.  Puisque la Nature fonctionne de manière à conserver son énergie, ainsi l’homme doit-il reproduire les processus de la Nature de manière à combler son sens d’unité et d’harmonie avec elle.  En bref, on peut dire que le progrès évolutif de l’homme réside dans la conservation de l’énergie.  La substance essentielle ou énergie de l’être incarné doit être conservée, cultivée, transformée, sublimée et maintenue en circulation à travers la structure énergétique du microcosme.   Ce processus alchimique engendre son principe de vie et le régénère, en assurant un déploiement rapide de ses facultés spirituelles.  En raison des ses retours bénéfiques, ce procédé gagne à être appliqué dans tous les domaines, par exemple dans un commerce, une industrie, une ville, un gouvernement, même sur une planète.  Cette loi est reliée à la loi de l’Économie.

 

La loi de la Conservation de soi-même : Toute unité de vie s’efforce de maintenir et d’entretenir son existence au niveau particulier où elle se trouve et elle tente d’accéder à un plus haut niveau, dans la Spirale évolutive, afin d’exprimer une plus haute forme d’elle-même.  Ce qui fait du suicide, par lequel un être cherche à mettre un terme à sa vie, un refus de grandir dans la vie ou une tentative de fuir ses responsabilités : il s’agit d’un acte contre nature.  À un niveau inférieur, le corps d’un organisme s’appelle le soi.  À ce niveau, la conservation du soi pousse à préserver le corps, son instrument, de toute agression et de l’extinction.  Par exemple, bien que nuisibles à l’homme, les virus, par leurs efforts pour se protéger contre ses tentatives de les détruire, ne font qu’obéir à la loi de l’existence.  Fondamentalement, toutes les unités de vie détiennent un droit à l’existence dans la mesure où elles ne s’opposent pas à l’existence d’autres unités de vie et ne perturbent pas l’harmonie de l’Univers.  Dans la perspective spirituelle, donc dans un domaine supérieur, bien que cette loi implique les aspects inférieurs de la préservation du véhicule physique contre toutes les atteintes, elle ajoute la préservation et le maintien de la conscience du Soi réel , de l’Étincelle de Vie ou de la Conscience cosmique dans la conscience du monde inférieur.

 

La loi de la Contagion : Les choses qui sont déjà entrées en contact continuent d’interagir à un niveau subtil après leur séparation physique.  Tout ce qui est entré en contact avec une substance, un objet, un animal ou une personne peut servir de témoin ou de lien éthérique avec la substance, l’objet, l’animal ou la personne et, par ce lien, elle peut l’affecter d’une certaine manière.  C’est ce qui explique le recours traditionnel aux cheveux ou aux rognures d’ongles d’une personne dans l’usage de la poupée vaudoue à laquelle on les a attachés.  De la même manière, le prélèvement d’un objet, d’une forme ou d’un animal peut servir de talisman pour attirer leurs qualités intrinsèques quand un être le porte.  On appelle l’application de cette loi la «magie homéopathique» et elle peut se relier à la loi de la Similarité.

 

La loi des Correspondances (ou de la Réflexion) : Tout est en haut comme en bas, mais de façon inversée; le monde d’en bas (le microcosme) représente une réflexion du monde d’en haut (le Macrocosme).   Comme en haut est le bas;  comme l’intérieur est l’extérieur;  il en est dans le Grand comme dans le petit.  Pour tout ce qui existe dans le monde concret, il existe une analogie sur tous les plans de l’Être.  Ainsi, un être peut reconnaître le plus Grand dans le plus petit et le plus petit dans le Très Grand.  Le monde extérieur est le miroir d’un être.  Sa façon d’être détermine sa manière d’expérimenter le monde extérieur.   En effectuant en lui les changements qui s’imposent, il peut voir tout changer autour de lui.  La partie contient le Tout.  Cette loi cosmique peut servir utilement pour aider à comprendre les dimensions supérieures à partir d’une analyse soigneuse de l’essence du monde physique, en dépit des créations humaines erratiques.  À l’inverse, ce qui existe dans les royaumes spirituels devrait se réfléchir dans le plan physique d’existence, ce qui aboutirait à l’accomplissement du premier mouvement du Tao (servant d’explication au «Big Bang») ou, plus simplement, à la réalisation du Ciel sur Terre.  Ne dit-on pas que l’homme a été créé à l’image de Dieu?  Chaque parcelle de substance universelle contient l’image ou le modèle de tout l’Univers de la même manière qu’un fragment d’une image holographique au laser continue de contenir l’image originale tout entière.  Chaque âme contient l’Image cosmique comme chaque cellule du corps détient le plan originel de tout l’être physique d’un être humain.  Lorsque l’image extérieure s’accorde ou s’établir en résonance avec l’image intérieure, il se produit en elle un changement qui, simultanément, change ou affecte l’expression ou l’état de l’autre.  Le fait de percevoir l’un amène à percevoir l’autre. L’Univers existe à l’intérieur et à l’extérieur de chacun.  Ce qu’un être change en lui-même engendre un changement correspondant dans le monde extérieur.  En élargissant le sujet, on peut dire qu’un objet d’un royaume particulier de la nature détient une correspondance, à  une autre octave, dans un autre royaume du Cosmos.  Par exemple, les énergies de la planète Mars correspondent au rayon rouge, au fer et au rubis.  Enfin, cette loi apprend que ce qu’un être pense, ressent, dit et fait, consciemment ou inconsciemment, engendre des réalités similaires dans son expérience extérieure.  Ainsi, son monde extérieur réfléchit l’état qui prévaut en lui.  En outre, dans ce qu’il vibre, il s’associe à tout ce qui vibre de la même manière, au même moment, dans l’Univers, renforçant son influence pour le meilleur ou pour le pire.  Cette loi se rattache à la loi de l’Analogie qui fait que des choses parentes, mais présentant certaines dissemblances, peuvent correspondre sous certains aspects.  Ce dernier aspect peut expliquer le fonctionnement de certains phénomènes, notamment le fait que la transition d’un être dans un royaume supérieur peut assurer une naissance dans le royaume physique.  Globalement, la loi des Correspondances invite à vivre de façon responsable, en suggérant à un être d’interagir avec les autres et avec tout ce qui existe de telle manière qu’il soit une source de bien-être, d’harmonie et de compréhension, afin que l’amour et la communication manifestent la présence de Dieu dans le sanctuaire biologique de chaque être et de chaque créature.

 

La loi de la Couleur : Corollaire de la loi du Magnétisme, elle explique que  les vibrations peuvent se percevoir de différentes manières, soit comme couleur, son, odeur, goût, etc.  Les différentes manières que les vibrations peuvent se percevoir se révèlent d’un grand intérêt, particulièrement lorsqu’il s’agit de s’en servir comme instrument d’attraction.  Les couleurs représentent des centres d’attraction, surtout si elles sont lumineuses, parce qu’elles peuvent s’apercevoir de loin et qu’elles intriguent la conscience.  Il n’y a évidemment aucune coïncidence, il y a plutôt une intention, dans le fait que les fleurs soient généralement très colorées ou que les femmes choisissent certaines couleurs particulières pour leurs vêtements : la fleur veut attirer des insectes pollinisateurs et la femme, un partenaire sexuel, peut-être même un géniteur.  Correctement appariées, les couleurs peuvent engendrer l’harmonie, mais, mal assorties, elles peuvent produire de l’irritation et repousser.

 

La loi du Courage : Né de la force, qui stimule l’ardeur, le courage se définit comme l’aptitude à affronter le danger, mais, encore mieux, la prise du risque de déterminer une action de nature à désamorcer un conflit et d’écarter le danger.  La peur cesse dès que l’action entre en jeu.  Le degré de courage doit correspondre à la gravité du danger de manière à atténuer le risque et la peur qui peuvent découler de la nécessité de l’affronter.

 

La loi de la Croissance : Corollaire de la loi de l’Expansion, cette loi exprime le fait que toute vie évoluer vers une expression supérieure de la Divinité.  En outre, chacun est responsable de sa propre croissance.

 

La loi de la Crédibilité : Cette loi assure que la crédibilité réside dans l’aptitude d’une entité à gagner, à recevoir ou à accepter le crédit de ce qu’elle fait et à refuser celui de ce qu’elle ne fait pas.  La crédibilité personnelle devient la jauge par laquelle les autres évaluent un être pour déterminer la manière qu’ils vont choisir de se relier à lui ou d’interagir avec lui.

 

La loi des Cycles et du Rythme : Tout est mouvement répétitif, tout revient régulièrement, tout ce qui se répète s’amplifie et s’intègre dans un être, en élevant, à chaque fois, le taux vibratoire.  Il est bon de connaître les propriétés des diverses réalités pour savoir comment en tirer le meilleur parti.  C’est le cas du rythme des saisons, des chansons, de la respiration, de l’Univers, etc.

 

La loi de la Demande : Corollaire de la loi de l’Approvisionnement universel, cette loi représente l’application de la volonté et de la proclamation verbale bien ressentie dans une expression claire, nette, précise et vivante de ce qu’il souhaite voir se réaliser.  La demande, la parole de pouvoir ou la proclamation créatrice peut passer par une prière (requête respectueuse), une affirmation (proclamation de foi), une invocation (appel à l’aide) ou un décret (commandement péremptoire irrévocable), jumelés à la visualisation appropriée.  Dans l’imagination, le tout se déroule à la manière d’un film qui aboutit à sa fin logique, la manifestation exacte de ce qui est scénarisé, correspondant à ce qui est désiré, mais sans chercher les moyens et l’heure de la réalisation.  Si une demande est faite avec amour, de façon bien concentrée, de manière sincère, dans la pureté d’intention, dans l’attitude juste et dans un but sain qui peut servir tous les êtres, les entités subtiles et les intelligences de l’Univers habilités à remplir les demandes vont promptement répondre à cet appel et apporter leur aide au nom du Créateur.  Mais il ne suffit pas à un être de demander pour recevoir, encore faut-il qu’il satisfasse à toutes les exigences de la loi.  Ainsi, avant de demander, il doit penser à donner et à laisser l’énergie circuler librement à travers lui, autant dans les plans subtils que dans le plan de la densité, ce qui peut nécessiter certains pardons ou l’abandon de certaines croyances qui pourraient produire des blocages.  Chacun doit créer son propre compte dans le grand livre de la Banque cosmique.  Il faut demander ce qui comble un désir légitime ou un réel besoin, ce qui répond au nécessaire et à l’essentiel.  Ce qui est de l’ordre du futile, du caprice, de la fantaisie, du surplus, un être doit se le procurer par ses propres moyens dans le plan même où il focalise sa pensée par son labeur.  Il faut savoir que la réponse à une demande matérielle n’apporte pas toujours la manifestation de la chose demandée : elle  peut se présenter sous la forme d’une information qui indique comment se procurer la chose désirée ou où on peut la trouver.

 

La loi de la Densité : Corollaire de la loi de la Durée et de la Manifestation, la densité, qui résulte d’une cristallisation de l’Énergie cosmique, donne la forme.  La densification produit ce qui est plus ou moins ferme, solide, stable, sans être éternel, puisque tout finit par se désagréger dans le monde matériel.

 

La loi de la Description : Cette loi fournit l’instrument requis pour usage à des fins créatives, à la manière du pinceau du peintre, du ciseau du sculpteur ou, mieux, du scénario du réalisateur de cinéma.  La description sert à élaborer une visualisation claire, nette, précise, vivante, logique, concentrée.   Elle crée le moule de pensée à la manière qu’un sculpteur cisèle une image, engendre des formes, assigne une frontière, trace une limite, délimite un espace, et génère les concepts qui écartent ces limites pour tirer de l’enfermement.  Cette loi, associée à la Magie, ne connaît rien à la morale de sorte qu’elle reste au service de n’importe quelle entité pour lui rapporter ce à quoi il aspire.  Tout ce qui est compris dans la description se met à l’œuvre d’engendrer une manifestation conforme à la vision de l’auteur.  Sauf que la nature de la manifestation dépend de l’intensité de la somme des énergies constructrices ou destructives qu’elle implique et de son impact sur la société.

 

La loi du Détachement : Autre nom de la loi du Sacrifice ou du Renoncement, une loi mentale, une émanation de la loi de l’Évolution.  Nul ne peut progresser spirituellement sans établir sa maîtrise sur son mental et ses émotions.  Par mesure de prudence, l’âme qui s’incarne doit parvenir à maîtriser le corps sensible avant d’exprimer sa divinité innée avec ses facultés prodigieuses.  Les diverses émotions et les multiples désirs distraient l’attention de sorte que l’âme, qui reste rivée sur la perfection spirituelle, est entravée dans son rôle d’illumination de l’entendement.  Les vibrations et les énergies indésirables qui émanent des désirs et des sentiments inférieurs cristallisent le véhicule mental compliquant la tâche du Soi supérieur dans son œuvre d’imprégnation des instances inférieures.  Les émotions instables et les pensées errantes représentent un obstacle sur le Sentier de la Réalisation.  Par ses sentiments, un être peut incliner vers la fascination;  par son intellect, vers les illusions.   Alors, le détachement intervient de manière à maîtriser la trame mentale et à discipliner le corps sensible.  Quoi qu’il puisse arriver à un être, celui-ci gagne à garder sa sérénité, autant dans les expériences agréables que désagréables.  Pour y arriver, il doit soumettre sa personnalité à son Individualité pour rester attentif aux inspirations de son âme.  Mais le détachement ne vise qu’à éliminer ce qui devient une nuisance du point de vue évolutif, comme, notamment, l’abus dans le matérialisme, la sensualité et les mondanités puisque tout excès écarte du juste milieu.

 

La loi du Devenir : Le mouvement résulte de la transformation, du changement : changement de position, d’ampleur, d’intensité, de qualité, de nature, de caractéristique, etc.  À proprement parler, l’inertie n’existe pas dans la Création divine : tout involue ou évolue, rien ne stagne.  Ainsi, l’être incarné devrait éviter de se livrer à la léthargie, à l’apathie, à la paresse, aux habitudes, aux routines, au conformisme, au statu quo, qui deviennent contreproductifs.  L’inertie s’oppose à la loi du progrès constant.  Le devenir permanent fait partie de la vie.  Dans le retour cyclique, même la mort n’existe pas puisqu’elle ne représente qu’une transition vers un autre état, un retour au monde subtil d’origine, dans une ronde complète, comme la naissance représente le passage du monde subtil au monde dense.  Mais chaque ronde mène à un plus grand achèvement, à un plus grand raffinement, à une plus grande perfection.  Rien ne reste tel qu’il est.  Tout se transforme, pour devenir ce qu’il n’est pas en actualité, mais qu’il est en réalité.  Les entités douées d’intelligence ont le privilège de pouvoir diriger leur devenir par leur volonté.  Dans son incarnation, un être détient le choix de se comporter comme une pierre stagnante, un animal cruel, un démon tentateur, un dieu incarné ou, simplement, comme un être humain sans idéal.  À chacun de faire son choix et d’en accepter les conséquences.

 

La loi du Dharma : Cette loi peut se décrire comme le principe de l’action juste, mais juste au sens de ce qui est universellement reconnu comme vrai et bon pour tous les êtres qu’elle affecte.  En fait, le Dharma désigne l’Ordre universel, la Tradition cosmique, la Mission éternelle, la Loi unique et profonde, tout intérieure, qui dirige la Nature, l’action et la vie de l’homme et des collectivités.  Il s’agit de la Loi innée de l’Être et de ses œuvres, du Principe fondamental de l’Activité cosmique, du Mouvement juste et spontanément correct des choses.  Il éclaire le Code de conduite morale, le caractère éthique de la Vie elle-même.  C’est le Devoir suprême, la fonction naturelle et éternelle de l’être distinct, qui appelle à suivre les Principes établis par le Créateur et à les servir avec amour et dévotion.  En somme, il figure l’Ordre fondamental des choses, le mouvement universel, la Voie du Ciel.  Le Dharma stipule que l’action d’un individu, d’un groupe, d’une nation, d’une culture n’est juste que si elle sert correctement tous les êtres, répondant à leurs besoins et à leurs aspirations.  Il est régi par la Causalité éthique ou la Justice immanente pour rappeler que ce n’est pas le résultat extérieur d’une action qui compte le plus, mais son caractère intime, selon qu’elle favorise la croissance ou la dégénérescence, avec la responsabilité qui peut en surgir.

 

La loi de la Dîme : Comme moyen d’exprimer sa gratitude des bienfaits reçus, de maintenir l’énergie en circulation dans l’échange et le partage, de produire une nouvelle moisson, tout être doit consacrer dix pour cent de ses revenus bruts à des causes justes, à des instructeurs spirituels avérés, à des personnes en difficulté pour de justes motifs ou à son développement spirituel personnel.  Il s’agit d’un aspect de la loi de l‘Approvisionnement universel qui permet d’ouvrir le cœur et d’augmenter la prospérité et à contrer la pénurie.  En général, la dîme consiste à offrir dix pour cent de ses revenus à un être qui favorise l’expansion de la Lumière divine.  Il peut s’agir d’une institution, d’une organisation ou à un individu qui est la source de son alimentation spirituelle.  Le choix à qui donner lui revient entièrement.  Nul ne peut en décider à sa place, par exemple en le réclamant pour services concrets ou spirituels rendus.  Mais, en principe, c’est dix pour cent de tout ce qui lui échoit, en réalités concrètes ou subtiles, qu’un être doit partager.  Ainsi, il peut être appelé à penser, dans son quotidien, à partager son temps, son énergie, son savoir, ses biens terrestres, etc.  En partageant régulièrement dix pour cent de ce qu’il gagne ou reçoit, un être s’assure d’un approvisionnement d’abondance continu, il accélère même la quantité du juste retour, qui ne peut lui revenir, en général, qu’au moment le plus opportun, alors qu’il en a le plus grand besoin.  Tout ce qu’un être donne dans un amour sincère et la foi, ce qui exclut le don dans le désir de mettre la loi à l’épreuve, lui sert de semence, lui rapportant une moisson multipliée à l’heure décrétée par la Providence.  Ainsi, plus un être donne spontanément, dans les bonnes conditions plus il devient digne de recevoir.  Même que, hors du labeur épuisant, c’est la meilleure manière de prendre de l’expansion.  Un être n’est digne de recevoir que dans la mesure qu’il donne.  Aussi, nul ne peut-il s’assurer d’une prospérité permanente sans respecter la loi de la Dîme.  Car ce que les gens appellent la chance, lorsqu’un être semble favorisé par le sort, n’est rien d’autre que le retour d’un acte spécifique qu’il a posé consciemment ou inconsciemment, rempli d’amour, à un moment ou un autre de son long passé.  La chance n’est rien d’autre que le résultat d’une semence antérieure généreuse.  C’est l’Intelligence cosmique qui, dans sa Sagesse infinie et son Omniscience infaillible, détermine les modalités de manière, de temps et de lieu de ce retour.  Cette loi est étudiée en long et en large dans un article de la section «Enseignement».

 

La loi de la Direction spirituelle : Dans l’Histoire de l’humanité, la majorité des êtres humains a centré son attention sur l’aspect matériel de sa condition.  C’est ainsi que la société humaine a surtout développé les moyens de s’assurer en masse le confort et le bien-être et, supposément pour se protéger et protéger ses acquis, les moyens de destruction massive.  La vie matérialiste et mondaine ne peut que mener à l’affaissement des valeurs, à la rivalité constante entre les êtres humains, à la domination des autres créatures et à la tentative d’asservir la Nature.  Sans la connaissance des principes spirituels de la Loi unique ou Dharma, l’espèce humaine ne peut que croître en rivalité, premier pas vers la haine, et dégénérer.  Car nul ne peut «vivre seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu». Or cette connaissance ne peut ressurgir que d’une quête intérieure méthodique, car c’est à l’intérieur de lui que l’être humain détient tout le Savoir et toutes les facultés dont il a besoin pour diriger correctement sa vie.  Et sa mission, c’est d’unir en lui le Ciel et la Terre pour devenir entier, pour produire sa fusion dans l’Absolu et recréer le Paradis perdu.  Un être qui n’est pas alimenté par la Sagesse de son âme, par l’intuition, ne peut que mener une vie de plaisirs sans but.  Le premier moyen qu’il possède pour s’instruire, c’est l’intériorisation qui, avec le temps, peut se transmuer en médiation afin d’entrer en contact avec la Source suprême.  Dans la prière, il peut faire appel aux Royaumes supérieurs et aux Maîtres réalisés pour obtenir de l’aide.  Surtout, il doit privilégier la Voie de l’Amour qui mène au cœur, le siège de l’âme, le Seuil menant ensuite directement à l’Esprit de Vie.

 

La loi du Discernement : Loi du mental, comme le détachement, le discernement, deuxième pas vers la sagesse, après le sens commun, plus terre-à-terre, amène à établir ce qui est bon ou mauvais pour soi d’un point de vue évolutif, de manière à favoriser ce qui est bon, ce qui fait progresser sur la Voie spirituelle, plutôt que ce qui représente un obstacle et une occasion de régression.  Cette distinction doit s’établir hors de tout critère moral religieux, uniquement dans la perception de ce qui fait son bien et celui de tous, de ce qui élève dans la Lumière divine.  C’est une question de déterminer ce qui est réel et vrai par rapport à ce qui est illusoire et faux pour gagner en clarté mentale et en illumination spirituelle.  Ainsi, il faut savoir que ce qui est Réel est inaltérable et que ce Réalité préside au-delà de la Nature qui, elle, offre des formes transitoires et des expériences éphémères.  De là, s’identifier à ce qui est illusoire et transitoire ne peut que révéler un grand degré d’ignorance et conduire à s’enfoncer dans l’enfermement de la Roue de la Vie.  Un être gagne à se demander qui il est et ce qu’il est, quel est le but de son existence, pour déterminer ce dont il devrait s’occuper en priorité.  Car ce n’est qu’en connaissant le but qu’un être peut déterminer les moyens.  Et ce n’est que par l’Éveil qu’un être put échapper à ses limites apparentes et à son état d’être mortel.

La loi du Don et de la Réception : Corollaire de la loi de l’Échange et du Partage, ce principe spirituel rappelle qu’un être reçoit tout de Dieu, qui lui a tout donné par avance et prévenance et que, en conséquence, il doit savoir donner, pour garder les énergies en circulation, prospérer et évoluer.  Mais il doit établir un juste équilibre entre le fait de donner et celui de recevoir, acceptant de donner autant qu’il reçoit et de recevoir autant qu’il donne.  Nul ne mérite de recevoir s’il ne sait donner;  nul ne peut donner, s’il n’accepte de recevoir.

 

La loi des Droits de l’Âme : Cette loi requiert qu’un être veille à respecter en priorité, dans la vie contingente, les droits de son âme, puisque c’est elle qui régit sa vie et gouverne son corps.  Sauf que ventre affamé n’a pas d’oreilles.  Ainsi, un être doit-il assurer sa survie avant de penser à se donner plus de vie.  Un être doit d’abord se donner comme but de manifester le plan de son âme qu’il a accepté d’exécuter avant de naître, lorsqu’il est passé devant le Tribunal des Maîtres du Karma (du Destin).  L’Histoire du monde démontre que la présence de l’homme sur la Terre n’a bien souvent représenté qu’un système d’abus de pouvoir sur ses semblables et sur les autres créatures.  Les divers gouvernements, fondés sur la peur, se sont emparés de ce constat pour s’arroger des droits étendus visant, supposément, à protéger les populations et à pourvoir au bien commun, soit à répartir les biens et à limiter les crimes et les délits contre la Nature et le monde, en raison d’un excès de matérialisme, d’un débordement des egos, du débridement de la sensualité et des excès d’émotivité.  Se perdant dans la mission qu’il s’était donné, puisque le pouvoir enivre, il a promptement appris à abuser de ses prérogatives.  Il faudrait se demander si, dans la direction de l’humanité, c’est la présence d’un gouvernement fort qui compte ou le développement de la conscience individuelle et collective.  Car un être conscient ne peut qu’être amoureux et respecter tous les êtres.  Un être conscient est en mesure de gérer sa propre vie et de se comporter de manière responsable.   Or, la conscience ne peut se développer qu’à l’écoute de l’âme, soumise aux Lois cosmiques, qui détient une Sagesse nourrie par sa multidimensionnalité.  Tout être détient le droit de penser par lui-même, de se gérer par lui-même, d’établir de lui-même la quote-part qu’il entend offrir aux organisations collectives qui le servent, de jouir de ses biens et de vivre en paix, sans la moindre tutelle (d’échapper au contrôle, à la manipulation et à la soumission).  Les valeurs qu’il doit appliquer pour parvenir à la Perfection, il ne peut que les tirer de son âme.

La loi de la Dualité : Tout concept de force implique forcément l’existence de deux aspects polaires apparemment opposés, mais en tout parfaitement compatibles et complémentaires.  Mais ces deux aspects, qui prévalent plus fortement dans la troisième dimension, le plan de la densité, que dans les plans supérieurs, ne représentent que deux aspects extrêmes d’une même réalité qui oscille des ténèbres à la Lumière.  Le principe de la force se divise en deux concepts qui apparaissent simultanément, l’électricité (yin) et le magnétisme (yang), l’un actif et l’autre passif, dont l’un contient une part de l’essence de l’autre et qui ne peuvent se définir que l’un par rapport à l’autre, comme l’indique le symbole du Tao chinois.  Leur finalité c’est de permettre, par leur lutte apparente pour la suprématie, l’exercice du libre choix qui raffermit la motivation évolutive.  Le plan de la densité permet à l’être incarné de se découvrir progressivement, conformément à son rythme inné, dans sa Réalité totale, et d’établir sa Maîtrise totale sur lui-même.  Dans les plans supérieurs, tout se produit trop vite pour favoriser ce genre de connaissance qui mène au Savoir de Dieu.  Sans compter que le libre-arbitre ne peut y exister.  Apparemment, la dualité tire de l’Unité pour permettre à un être de se reconnaître dans son Individualité propre, en tant qu’Étincelle divine.  En effet, la dualité se définit comme le sens et la perception de l’Univers comme différent de soi.  Il induit la notion du «je» qui se distingue du «tu» ou du «vous», du «moi» et de l’autre (ou de tous les autres).  L’être découvre qu’il y a l’individualité et l’altérité, son univers et celui d’autres entités.  Alors, il cherche à défendre ses intérêts propres.  La dualité donne naissance au principe de la relativité.  Cette dernière naît du mouvement et de la surcharge de puissance que l’Être-Un (l’Absolu) engendre en lui-même et qui conduit à la projection d’une énergie duelle.  L’interaction entre les aspects mâle et femelle de la polarité a engendré toutes choses.   Mais la dualité reste l’illusion temporaire d’une unité de vie lancée dans une expérience concrète de découverte d’elle-même en pleine conscience.  La loi de la Dualité, conséquence de la loi de la Polarité, suggère qu’un être ne peut retrouver sa plénitude qu’en se reformant dans l’Unité, soit en fusionnant le Ciel et la Terre, l’Esprit et la Matière.  C’est en s’épousant intérieurement qu’un être peut produire ce résultat qui s’appelle l’Illumination ou la Réalisation transcendantale.

 

La loi de la Durée : De la manière qu’un être parvient à considérer sa santé et à la percevoir pour ce qu’elle est vraiment, il ne peut que voir se produire des changements positifs, celle-ci ne pouvant que s’améliorer, s’ajustant à sa vision.  Tel un être se perçoit, tel il est.  Tout dépend simplement du temps qu’il peut maintenir une vision intense de sa réalité optimale, ce qui n’est pas facile pour un être perclus de malaises.  Lorsqu’un être cherche à découvrir qui il est vraiment et que, à partir de là, il maintient une image élevée de lui-même, il ne peut que commencer à changer pour le mieux.  Mais la santé radieuse implique autant la vitalité physique que l’intégrité mentale, ce qui ne peut résulter que d’une conformité aux injonctions de l’âme, intermédiaire de l’Esprit de Vie.  Il importe que chacun se voie comme il est puisque, autrement, il ne peut pas savoir où commencer dans sa visualisation d’une nouvelle réalité.  Ce n’est qu’en se connaissant bien, sans porter trop d’attentions aux points négatifs, mais en insistant sur les points positifs, qu’un être peut commencer à s’améliorer dans sa conduite ou dans son état.  Mais ce n’est pas une historie de penser en termes de changement, mais en termes d’être, par référence à sa Réalité originelle éternellement parfaite.  Lorsqu’un être s’adonne à la visualisation, il gagne à imaginer au mieux en se ressentant ce qu’il visualise.  La durée compte dans la visualisation, puisqu’elle permet de bien ciseler un moule de pensée et de ressenti.  Mais, au sens de longévité, elle procède de l’unité de l’Être, de la perception d’un corps intègre, d’un mental sains régi par un Esprit parfait.  La vitalité implique la santé radieuse, soit la santé physique et mentale parfaite par la grâce de l’Esprit de Vie.

 

Loi du Don : L’Univers fonctionne par la circulation, l’échange et le partage des énergies.  Pour avoir, afin de donner, il faut savoir donner, se donner et recevoir.  Pour recevoir, il faut savoir donner comme, pour récolter, il faut savoir semer.  Tout ce qui est donné d’une manière saine, soit dans l’amour et la pureté d’intention, sans attente ni jugement, revient de beaucoup multiplié.

La loi de l’Échange des Biens : La loi de l’Échange de Biens (ce qui inclut les devises) stipule que l’énergie coule comme l’eau ou circule comme l’électricité en un flot qui peut être capté pour servir ailleurs, pour servir d’échange pour d’autres énergies ou pour être accumulés dans des contenants tels des bouteilles, des tasses, des aliments; ou dans des formes telles les billets de banque, les valeurs, les corps, les propriétés, l’argent, les titres, les contrats, des banques, des arrangements;  des propriétés comme des jardins, des terrains, des maisons;  des valeurs subtiles comme la musique, les idées, les mots, l’amitié, le talent;  ou dans tout autre champ de la conscience.  Sauf que l’excès d’énergie dans un contenant, parce qu’on ne parvient pas à l’utiliser, provoque la surchauffe, la friction, la colère, la fièvre, la combustion, des démangeaisons, un comportement impétueux, un court-circuit, une implosion ou une situation explosive.  Il peut fuir, se perdre, devenir lâche ou prendre du mou, se transformer, diffuser, absorber ou subir une déperdition d’énergie.  Il peut encore donner, prendre, emmagasiner ou refuser de l’énergie de la part des autres.  N’empêche que l’énergie en mouvement sert à faire bouger d’autres énergies.  L’Énergie qui circule reste vive;  l’énergie mise en réserve stagne jusqu’à ce qu’elle soit remise en circulation.  En revanche, une petite quantité d’énergie, bien placée, peut se transformer en énergie plus grande jusqu’à nourrir, vêtir ou fournir un toit à une multitude, comme dans la multiplication des pains et des poissons.  Elle peut élever une civilisation entière dans un plan d’énergie supérieure à un moindre coût pour tous.  Quoi qu’il en soit, la loi de l’Échange gouverne toutes les formes de vie qui ne font que prospérer tant qu’elle est appliquée.  Tout organisme vivant survit grâce à l’échange avec son environnement.  Une énergie qui ne va que dans une direction finit par épuiser sa source au terme d’un cycle.  En somme, en essence, l’échange n’est jamais que le fait d’accepter quelque chose pour donner quelque chose en retour comme, dans la respiration, un être capte l’oxygène pour remettre du gaz carbonique utile aux plantes.  Mais il existe divers niveaux d’échange.  Autrement dit, la manière d’échanger fait toute la différence dans le résultat qui peut mener à un tarissement de la source plutôt qu’à son amplification.  Le pire qui puisse arriver, c’est qu’un être prenne sans donner en retour, car, du coup, il commence à menacer sa survie.  Même que celui qui se sert sans rien rendre en retour commet un crime de vol.  Dans un commerce, c’est autant le cas du client qui prendrait un objet du commerce sans le payer que celui du propriétaire qui prendrait de l’argent sans remettre le bien correspondant de son commerce.  C’est la même chose pour le fournisseur de denrées qui ne proposerait pas des denrées de la qualité équivalent au montant réclamé.  Chercher à obtenir quelque chose pour rien peut sembler efficace à court terme, mais cela devient contreproductif à long terme.  Tout échange doit être équitable.  L’économie attire la pénurie.  Dans ce contexte, le meilleur échange, c’est celui qui satisfait toutes les parties et qui n’est pas simplement qualifié de bon, mais de génial.  Plus vite un être apprendra à se livrer à des échanges en tous genres honnêtes, y ajoutant un petit surplus, plus il verra ses activités devenir profitables, prospérer.  Celui que la Vie choie doit penser à remettre en retour, et en nature s’il le peut, s’il compte que son état perdure.

La loi de l’Économie : Cette loi réfère au bon usage de l’énergie, de la force, de la matière et de l’espace.  Il s’agit encore du bon usage des pensées, des mots, des sentiments et des actes.   Il s’agit aussi du bon usage des impressions qui se présentent, des inspirations, des directives intimes.  Pourquoi se servir d’un canon pour éliminer un insecte?  Pourquoi produire beaucoup d’efforts quand tout peut s’obtenir facilement?  Trop de quelque chose n’est pas mieux que trop peu puisque cela peut comporter un effet pervers qui peut se retourner contre soi.  Faire appel à de l’aide, pour la rejeter ensuite, c’est une transgression à la loi de l’Économie.  Mais, demandera-t-on pourquoi réduire son recours à l’énergie quand elle existe à profusion, en surabondance dans l’univers? Tout simplement parce ce qu’elle n’est pas toujours immédiatement disponible ou à sa portée par rapport à sa compréhension, à son ouverture de conscience, à son potentiel de régénération.  Une carence en énergie résulte en ralentissement du mouvement et, du coup, en ralentissement du progrès.  Ainsi, en un certain sens, cette loi est reliée à la survie, à la préservation de soi, au maintien de son intégrité.  Elle amène la matière à suivre la loi de la moindre résistance.  Au sommaire, l’économie renvoie au bon usage de la substance cosmique conformément au Plan divin et en harmonie avec son But suprême ou conformément à sa propre conscience et à son sens des responsabilités.  Dans le domaine de l’économie, la même loi peut s’appliquer par le recyclage, la conservation de l’énergie, le bon usage des ressources naturelles.

 

La loi de l’Efficacité : L’efficacité est la mesure de la vérité.  Tout ce qui donne les résultats escomptés et se démontre efficace représente une valeur qui devient universelle, c’est-à-dire que cela peut s’appliquer à tous les êtres incarnés, peu importe leur race, leur religion, leur sexe, etc.  Tout système qui produit des résultats peut être adopté à son profit dans la mesure du respect de la loi de l’Innocuité.  La meilleure méthode ne peut que bien servir tous les organismes symbiotiques d’un système économique.  Les moyens déterminent la fin, mais la fin ne justifie jamais les moyens.

La loi de l’Égalité : L’Essence de Dieu reste égale, elle ne fluctue jamais.  Dieu aime tous les êtres également et il les soutient tous d’une même bienveillante Providence.  L’homme, conçu à son image et à sa ressemblance, gagne à l’imiter et à accueillir tous les êtres également, sans acception (privilège ou faveur) ni exception.

 

La loi du Ressenti : Bien que le mental soit le moteur de la créativité, son combustible n’en reste pas moins l’énergie des sentiments ou du ressenti.  Certains appellent à tort ce principe la loi des Émotions puisque l’émotivité, qui est un débordement du sentiment, n’est pas recommandable pour celui qui tient à conserver son harmonie et son équilibre.  Lorsque l’esprit se centre sur un objectif, le sentiment, qui résulte du désir, devient l’énergie qui l’amène à la manifestation à une vitesse déterminée par sa force.  Un sentiment de faible intensité apporte peu ou prou de résultat;  un sentiment puissant accélère une manifestation et assure des résultats plus certains.  Le sentiment représente la partie de la structure physiologique de l’être humain qui implique la sensibilité.  L’affect dérive en désir et le désir puissant en motivation, mettant la volonté en mouvement, l’amenant à faire un choix.  Dans une proclamation, le sentiment ajoute l’énergie de vitalité.

 

La loi de l’Enseignement spirituel (ou des Écoles mystiques) : Cette loi s’applique au progrès évolutif d’un aspirant, d’un disciple ou d’un initié sur la Voie spirituelle.  Ainsi, cette loi ne s’applique qu’à un être humain dont la conscience a atteint un degré particulier d’expansion pour en avoir la compréhension.  Lorsque cette expansion se produit, il peut se porter vers la spiritualité.  Il peut être attiré par le Soi supérieur;  par son Maître spirituel ou son représentant;  par celui qu’il cherche à suivre;  par l’esprit de service;  par d’autres âmes qui partagent des idéaux ou des objectifs spirituels;  par des informations sur les organisations spirituelles qui enseignent la Sagesse des Âges.  Chose certaine, il n’a plus envie de cheminer seul, il veut gagner du temps en recevant un enseignement gradué et continu qu’il sent bien de la part d’entités authentiques et avérées.

 

La loi de l’Enthousiasme : L’enthousiasme évoque un transport divin qui rend heureux et inépuisable.  Lorsqu’un être commence à stagner, il se comporte comme un robot parce qu’il a perdu le goût de vivre.  C’est notamment ce qui se produit après qu’un être s’est livré à toutes les sensations, à tous les plaisirs  et à toutes les passions et que plus rien ne se passe parce qu’il est désabusé.  Perdant de la puissance de protection, par l’affaiblissement de son champ magnétique (aura), il peut s’exposer à des dangers parce qu’il s’étiole rapidement.  Une aura dont l’énergie s’affaiblit expose à la faiblesse, à la maladie et aux accidents de toutes sortes.  Sans compter que les Maîtres de la Destinée peuvent décider de le retirer du plan de conscience où il se trouve puisqu’il n’accomplit plus de progrès du point de vue évolutif.  Mais, s’il s’adonne à des actes qui peuvent lui faire découvrir de nouveaux aspects de lui-même, le feu sacré le reprend, il se délivre de ses comportements désuets et il recherche à pousser plus loin ses découvertes.  En fait, l’action, dans un secteur apprécié, amplifie l’enthousiasme.  L’enthousiasme provient de l’Esprit qui habite un être et qui renforce le facteur de la force de vie.  Il faut savoir que, derrière tout désir, se cache l’Esprit qui veut mener un être vers une expérience de sorte qu’il sache de quoi elle retourne.  Cette loi permet à des entités d’être remplies de l’Esprit qui, en retour, peut servir l’être incarné, le choisissant pour accomplir de grandes tâches favorisant l’expansion de son Règne.  À l’inverse, ceux qui mésusent du feu sacré, l’asservissant à des fins jouissives ou destructives, se préparent à récolter des tourbillons de dévastation à plusieurs égards et dans plusieurs dimensions.

 

La loi de l’Équilibre : La loi de l’Équilibre invite simplement à suivre la Voie du Juste Milieu pour éviter de tomber à gauche ou à droite, à savoir de sombrer dans le matérialisme outrancier et la sensualité exagérée ou d’être porté à la fuite dans l’Esprit et à la désincarnation.  Trop, c’est comme pas assez.  Le but de l’homme est de fusionner le Ciel et la Terre pour retrouver le Paradis terrestre, non de fuir l’un pour tout donner à l’autre.  En toute occurrence et dans toute quête, un peu de tout sans abus, telle est la loi.

 

La loi de l’Essence : La Loi de l’Essence stipule que seul l’Absolu est.  De là, l’Essence est ce qui est.  Ainsi, en lui  est, ce qui est et n’est pas, ce qui n’est pas.  En outre, nulle opinion et nulle croyance ne peut modifier ce qui est parce que ce qui est, est cela qu’il est, le temps qu’il l’est.  Cette loi stipule que les actions et les motifs qui sont les plus élevés et les meilleurs, qui incluent et embrassent le plus, se démontrent les plus appropriés et essentiels.  Ce sont eux qui conduisent au Portail de l’Essence de l’autre côté duquel vibre la Réalité vraie et où les choses sont exactement ce qu’elles sont, pendant qu’elles le sont.  En effet, l’Essence désigne le changement constant qui fut, est et sera.  L’Essence est l’Êtreté de ce qui se produit à tout moment, peu importe sa durée à ce moment.  La conscience de ce qui est induit dans la Béatitude et dans l’union totale avec l’Absolu.

 

La loi de l’Étiquetage : L’étiquetage d’un produit exclut toute information à son sujet.  En effet, cela ne pourrait que brouiller les cartes et obscurcir sa réalité, d’autant plus que ces informations peuvent être fausses et présenter un danger.  L’étiquetage ne sert pas à définir une chose ni à en expliquer la nature, ce qui pourrait semer la confusion.  Toute information pourrait produire une compréhension relative, mais, du coup, elle risque de mettre un terme à toute velléité de recherche à son sujet, histoire de recueillir plus d’informations.  Dans la vie courante, l’étiquetage est relié à l’opinion, faite de pensées arrêtées, qui reflète rarement la vérité.  Si une opinion reflétait la vérité, il s’agirait plutôt d’un fait ou d’un constat, pas d’une opinion.  Par exemple, si un être avoue qu’il étudie la magie, il fera remonter à l’esprit de son interlocuteur tout le bagage de préjugés et de croyances que ce dernier détient à ce propos, ce qui pourrait donner une autre tournure à leur relation.  Selon son bagage de notions, l’un pourrait penser qu’il est un magicien de scène; l’autre, un sataniste;  un autre encore, un étudiant de l’histoire de cet art.  Lorsqu’un être érige une réalité en symbole, il impose la structure profonde du système symbolique de référence selon la manière qu’il perçoit cette réalité symbolisée.  Et c’est là que surgit le danger d’adapter ses attitudes et ses réactions d’après les croyances personnelles relatives au sujet concerné, ce qui peut nuire grandement à l’intégrité de cette réalité, si elles se conforment au mensonge de l’étiquette, et ce qui peut alourdir le fardeau karmique.  Par exemple, le fait de dire qu’un être ne vaut rien, qu’il s’agisse ou non d’un constat, peut affecter d’abord le psychisme de celui qui se prononce, mais aussi celui de la personne concernée, surtout si elle n’est pas spirituellement centrée.  Pour dire vrai, l’étiquette «sans valeur» accolée à cet être ne reflète pas la réalité puisque toute créature reste valable aux yeux du Créateur.  Les gens sont portés à croire qu’ils comprennent une réalité dès qu’ils détiennent un mot pour l’identifier, dès qu’ils procèdent à une nominalisation.  Ce procédé permet aux gens de recourir à des concepts très mal définis et de poursuivre le dialogue à son sujet comme s’il s’agissait d’un fait avéré.  Le problème, c’est que, très souvent, les gens qui utilisent un mot n’en savent même pas la définition ou n’en ont pas la même définition.  Par exemple, tout le monde parle de l’électricité alors qu’il n’y a qu’une infime minorité d’êtres qui sait de quoi il s’agit.  La nominalisation représente un outil important, mais un être doit prendre conscience du moment où il en fait un bon ou un mauvais usage ou de celui où il risque de gagner du pouvoir sur lui et de l’asservir à la signification qu’il lui prête.

 

La loi de l’Être nouveau : La loi de l’Être nouveau désigne l’Être éveillé qui vit d’Amour.  Celui-ci amoindrit les forces polaires et il réconcilie les opposés apparents.  Il s’établit dans la sérénité, ramenant la paix entre le «oui» et le «non», le vrai et le faux, le bien et le mal.  Même qu’il est en mesure de réconcilier les concepts de Dieu et de Satan dans une résolution harmonieuse, les soumettant entièrement à la loi de l’Un.  Cette loi reconnaît le retour justifié de Lucifer à la Divinité ou à la Source de tout être.  Autrement dit, il réalise qu’il n’existe pas dans le monde une Force du Bien égale à une Force du Mal, qu’il n’existe même pas de Force du Mal, mais qu’il ne subsiste qu’un écho, soit le souvenir et la peur du mal, des résidus qui continuent de perdre de leur réalité dans la conscience.  Les tenants de la loi de l’Être nouveau sont des êtres qui peuvent transcender la Matière ou toute situation qui semble détenir de l’importance et qui peuvent accéder à un nouvel état d’être qui comprend une plus grande liberté et qui comporte des énergies de nature à engendrer le Nouveau Monde de l’Être nouveau : les États unis de la Conscience.

La loi de l’Évolution : L’évolution résulte de la loi du Devenir, dans son sens positif, c’est-à-dire, en rapprochant de Dieu, en ramenant à lui.  Celui qui n’évolue pas conformément au courant évolutif du Cosmos régresse vers une forme inférieure.  Le mésusage de ses énergies microcosmiques provoque de grands torts à son courant de vie.  L’évolution agrandit la conscience et développe les qualités spirituelles d’une entité de vie.  La matière évolue jusqu’à l’acquisition de la conscience et, de là, elle se transforme en plante, puis en animal, puis en réalité humanoïde.  Mais, au-delà de la conscience humaine, il existe bien d’autres stades subtils de conscience qui restent accessible tout au long de l’évolution.  Une entité peut par la suite devenir une réalité planétaire, systémique, galactique.  Tout finit par se spiritualiser et, ultimement, par retourner à l’Absolu.  C’est ainsi que la Conscience cosmique se déploie.  Abandonné à la Nature, une unité de vie peut mettre des éons de temps  pour accéder à un plan supérieur de conscience.  Ce n’est qu’à partir du stade de la conscience humaine qu’il devient possible pour une entité de collaborer avec les forces évolutives et d’accélérer son développement.  L’homme détient la faculté de choix.  Ainsi, s’il choisit de travailler avec les lois de l’Évolution, il accélère son évolution personnelle et sa croissance spirituelle;  s’il préfère ignorer les potentialités de cette même loi, il peut se perpétuer dans la lignée humaine pendant des éons.  S’il privilégie le choix positif, celui de collaborer avec la loi de l’Évolution, il peut même réaliser en une seule vie ce qu’il mettrait normalement des éons de temps à réaliser : la sortie de la Roue des réincarnations.  Par les soins qu’il accorde à son âme, un être humain peut avancer à grands pas sur le Sentier de l’Évolution, passant de sa réalité humaine à une réalité divine.  Il s’agit de la Voie droite et directe, du Sentier étroit, qui conduit au sommet de la Montagne sacrée et fait fusionner dans la Divinité.

 

La loi de l’Exclusion : Il s’agit d’une loi d’élimination en ce sens qu’elle amène un être à se décrire comme ceci, mais pas comme cela, puis encore et encore comme ceci, mais pas comme cela, jusqu’à ce qu’il ne représente presque plus rien dans un univers de forces écrasantes.  Il faut se méfier de son influence parce qu’en amenant à réduire constamment sa valeur, elle peut mener à se perdre dans l’oubli de l’Abîme sans fin.  Il vaut mieux se percevoir comme une partie du Tout qui contient toutes ses propriétés.  L’exclusion participe à la division et écarte de la Source de tout.

 

La loi de l’Exemplarité : La loi de l’Exemplarité stipule que toute personne, tout concept ou toute chose placée dans une position importante peut servir de modèle pour ceux qu’ils attirent à eux.  Ils leur ouvrent la voie.  Tout être peut en influencer un autre en bien ou en mal, ce qui l’appelle à la responsabilité, en raison des conséquences karmiques.

La loi de l’Expansion : La loi de l’Expansion représente cette inclusion qui résulte de l’expansion de la définition ou de la description d’une partie ou d’une situation pour inclure quelque chose d’autre.  Cette loi se perpétue tant et aussi longtemps qu’une réalité peut inclure davantage par une nouvelle définition jusqu’à la réalisation de l’Absolu.  La compréhension de cette loi amène un être à comprendre qu’il est plus qu’un corps, qu’un nom, qu’une entité sociale, qu’une longue vie d’action, plus qu’un centre de la société, plus qu’un observateur et un observé, plus qu’un symbole pour l’humanité, plus que sa conscience de la terre et du système solaire, plus que son confinement dans une forme : il est tout ce qui est et tout ce qui peut être;  il est ce qui est et ce qu’il peut inclure dans sa description de lui-même.

La loi de la Fiabilité : Cette loi stipule qu’un être est tenu responsable de l’usage ou de l’abus des droits qu’il détient.  Même lorsque qu’il peut être établi clairement qu’une autre personne est dans son tort, le fait de charger cette personne de ses méfaits, la prenant pour un bouc émissaire, représente rarement la solution appropriée.  En effet, la raison principale de trouver la cause d’un méfait vise à prévenir la répétition de cet acte mauvais.  Or, tout ce qui arrive à un être, il se l’attire lui-même par ce qu’il porte.  C’est donc en lui qu’il doit chercher la cause de ce qui lui arrive pour intervenir à ce niveau.  Si l’autre ne procède pas à une analyse semblable pour accéder à plus de Lumière, cela le regarde, le premier n’a pas à tenter de le rendre conscient de sa responsabilité.  Mais il ne gagne pas à en prendre prétexte pour se désengager de sa propre responsabilité.  C’est à tort que chacun attend toujours que l’autre passe à l’acte pour faire de même.

La loi de la Friction : Cette loi gouverne l’aspect calorifique de tout atome, la radiation d’un atome, avec les effets de cette radiation sur n’importe quel autre atome.  Fondamentalement, la friction se produit lorsque deux particules, deux substances, deux corps interagissent ou se frappent.  Dans un procédé magique, à ce moment, il se produit une énergie cinétique qui peut être harnachée, soit qu’un être peut utilisée pour donner de la force à la création d’un moule de pensée

 

La loi de la Génération : Dans le présent contexte, la génération est considérée en tant que mécanisme harmonisateur et qu’expression des aspects créatifs masculins et féminins qui s’inscrivent dans la manifestation de l’énergie.  Cette loi concerne le besoin d’harmoniser les deux aspects de l’Énergie divine pour générer une dynamique de beauté et d’amour inconditionnel.  Ces aspects apparemment opposés convergent dans l’expression de l’Être divin individuel en tant que partie du jeu créatif divin qui appelle à participer à l’aventure de l’évolution.  La clé pour s’ajuster à cette loi se retrouve dans l’assertion : unifie tes énergies yin et yang afin qu’un torrent de douceur, de créativité consciente et de loyauté spirituelle  créent le respect, la flexibilité et la solidarité dans tes interactions.  Chaque être est une expression de son Essence divine qui cherche son expression yin et yang en fonction de son programme évolutif et de l’amour qui a besoin de s’exprimer à travers lui.  Dieu émane la féminité, une énergie en spirale, lorsqu’un être traite les autres avec délicatesse et qu’il sent et devine ce qu’ils disent; il exprime  la masculinité, une énergie en ligne droite, lorsqu’il agit avec force, mais en cherchant une convergence et une attitude complaisante et harmonieuse avec les autres.  Chacun fait partie de tous, et le Tout se manifeste en chacun comme un Noyau d’amour, de compassion et de compréhension.

La loi du Genre : Corollaire de la loi de la Polarité, cette loi précise que le genre se retrouve dans tout, se reliant à une forme et à ses caractéristiques.  À l’inverse, la polarité se relie à la fréquence d’une structure énergétique.  Tout ce qui existe comporte les Principes masculin et féminin, l’un en expression, l’autre en potentialité.  Le genre se manifeste à travers tous les plans.  Même la psychologie reconnaît en l’être humain l’«anima», l’aspect femelle, et l’«animus», l’aspect mâle : le premier domine chez la femme, le deuxième, chez l’homme, tandis que, chez les deux, l’opposé apparent sommeille dans leur subconscient.

 

La loi de la Grâce (ou de la Clémence) : Celui que les conséquences karmiques négatives oppresse ou surcharge peut invoquer la Grâce de Dieu pour obtenir l’éclairage dont il a besoin pour mieux comprendre son fardeau et pour découvrir la manière de le dissoudre.  Dieu peut temporairement suspendre un tel poids pour lui accorder le temps de retrouver sa force d’âme.  Les Maîtres du Karma peuvent toujours retarder la liquidation de la dette karmique d’un être incarné, la reportant à un moment où il pourra plus convenablement s’en occuper.  Dans certains cas, la loi de la Grâce peut même neutraliser le karma négatif dans la mesure où le résultat recherché, qui est la compréhension de la leçon à tirer d’une expérience négative, a été atteint.  Puisque le karma vise à faire comprendre les principes en action dans une expérience, il s’abolit dès qu’un être a tiré cette leçon, qu’il se démontre sincèrement contrit, qu’il est prêt à compenser pour le tort qu’il a causé.  Il peut encore s’abolir dans le cas où cet être a fait appel à la loi de la Grâce par la prière ou par un autre moyen.  Assez récemment, au nom de l’Absolu, les Maîtres du Karma ont présenté à l’humanité une dispense particulière, sous la forme de l’enseignement de l’usage de la Flamme violette de la Transformation.  Il existe des visualisations, des invocations et des décrets pour y parvenir.  Un être peut encore demander qu’il lui soit présenté une plus grande part de son passif karmique afin de l’épuiser plus rapidement.  Cela lui sera accordé si son but est de supprimer ce qui le ralentit sur la voie pour parvenir à évoluer plus rapidement.  En passant, ceux qui cheminent consciemment sur le Sentier évolutif peuvent, suite à un appel de leur âme, exprimer un consentement tacite au fait que, en développant plus de force, ils expurgent une plus grande part de leur fardeau karmique, pour le liquider plus rapidement.  Du temps où la compassion était encore permise, certains sont allés jusqu’à accepter d’expurger une part de la dette karmique de leurs semblables pour les aider à s’élever dans la Lumière.   Cela se passe à l’intérieur de la direction spirituelle, soit sous le regard tutélaire du Maître spirituel et des Maîtres du Karma, qui veillent à ce que tout se passe bien, sans surcharge.   C’est ce qui explique qu’un être qui vient de se lancer sur la voie du mysticisme, de l’ésotérisme, de la métaphysique ou de la spiritualité en vient parfois à se demander comment il se fait que, alors qu’il cherche la Lumière, les situations de sa vie se compliquent au lieu de s’améliorer.  C’est notamment ce qui est arrivé à Paul de Tarse, après sa vision de Jésus ressuscité, quand il s’écrie approximativement : «Je ne sais pas ce qui m’arrive, mais, depuis que j’ai rencontré le Christ, tout ce que je veux ne m’arrive pas et tout ce que je ne veux pas m’arrive.»  Les religions interprètent ce phénomène comme une épreuve du Ciel pour mesure la force ou la foi du fidèle, ce qui n’est pas tout à fait l’explication à donner.

La loi de la Gratitude : La loi de la Gratitude réfère au sentiment de satisfaction sincère qui découle du fait de savoir que l’énergie partagée est retournée selon sa nature.  L’énergie se déplace dans une spire qui part de son émetteur pour circuler en cercle dans le Cosmos, selon son intensité, avant de lui revenir multipliée.  Dans les situations agréables ou désagréables, un être a toujours toutes les raisons de se réjouir puisque, dans l’Ordre divin, il vit toujours ce qui lui est le plus utile pour favoriser son réveil spirituel.

 

La loi de l’Harmonie et de la Rectification : Tout ce qui n’est pas conforme aux lois de l’Univers se rétablit naturellement à un moment donné.  Par la loi de la Justice immanente ou du Juste Milieu, tout finit par réintégrer l’Ordre cosmique, n’affectant entre temps que ceux qui sont sur la même longueur d’onde.

 

La loi de l’Harmonie : Toute unité de vie doit rester en harmonie avec ce qui l’entoure, avec elle-même et avec l’Univers entier afin d’évoluer sereinement et de maintenir son intégrité à tous les niveaux où elle intervient.  L’harmonie est le résultat direct des relations justes et droites, ce qui devrait provenir de l’attitude et du comportement adéquats envers l’environnement, envers autrui et envers son Soi supérieur.  Elle résulte de la soumission de la volonté aux lois cosmiques, au Plan de Dieu en déploiement, à l’Intelligence cosmique qui coopère avec les lois cosmiques dans l’Œuvre de manifester la Volonté du Créateur.  La douleur, la souffrance, les maux, les malaises, la maladie résultent d’un manque d’harmonie dans un domaine ou dans un autre.  Le maintien de l’harmonie à l’intérieur des composés et des relations microcosmiques avec l’Univers représente le but fondamental de la vie.  Elle provient d’un mode de vie simple et naturel, sans excès ni carences.  L’excès autant que le manque d’une réalité peut engendrer des problèmes.  Chacun gagne à trouve l’équilibre en tout et à tous égards.  L’harmonie est gage de paix, de contentement et d’ouverture de la conscience spirituelle.  Elle ressort d’un ajustement et d‘une conformité avec les lois qui gouvernent son être.  C’est aussi une loi qui assure l’équilibre, qui rend maître de soi et met en connivence avec la Nature, généralement équilibrée, et qui mène à la conquête des états d’agitation qui peuvent survenir dans n’importe quelle dimension de la Réalité divine.  Tout comporte un aspect polaire Yin et un autre Yang.  S’il existe un haut, il doit exister un bas;  pour l’extérieur, il y a l’intérieur;  à l’inverse du vide, il y a le plein;  s’il y a le nombre, il y a l’unité;  ce qui se passe au nord ou à l’ouest ne peut que finir par se produire au sud et à l’est;  à l’inverse du loin, il y a le près;  à l’Inverse de la droite, il y a la gauche;  etc.  Cette loi invite à lire les signes de la Nature pour comprendre les situations, les états, les circonstances.  Cette loi est associée à celle de la Synchronicité

La loi de l’Honnêteté : La loi de l’Honnêteté amène à voir les choses comme elles sont, sans tenter de modifier ce qui est vu ou perçu dans l’intention de trouver son avantage ou d’échapper à la peur.  L’être honnête se montre comme il est, sans en ajouter ni en soustraire, et il se conforme au sens des valeurs, aux normes de la probité, de l’intégrité et de la loyauté.  Il est irréprochable dans ses mœurs et sa conduite, non pour être bien vu, mais par amour pour la Loi.

 

La loi de l’Identification : Cette loi rappelle que, chez un être ou dans une réalité, il existe une tendance à se conformer ou à se rapprocher de ce qui est identifié, peu importe sa nature positive ou négative, selon le degré et l’intensité de cette identification.

La loi de l’Immédiateté : Le passé, le présent et l’avenir, reliés au déroulement dans le temps, représentent des illusions de l’esprit conscient puisqu’ils n’existent pas dans la Réalité divine où il n’existe pas de point ou de cadre de référence au temps.  Ils expriment le déroulement apparent du temps pour celui qui, fixant son attention sur une réalité d‘un plan de conscience particulier, étudie image par image le Grand Film de sa vie.  Pourtant, toute sa vie s’est entièrement déployée en un instant dans le «Big Bang» originel.  Sauf que, comme un rêveur hypnotisé par son rêve, il veut en repasser toutes les images pour mieux prendre conscience de son Destin, au lieu de prendre du recul et de tout concevoir dans l’Unité des plans multidimensionnels.  Dans l’Univers, tout se passe ici et maintenant, dans le Grand Moment éternel, où se mélangent la douleur et la joie, la faiblesse et la force, l’inquiétude et la paix, etc.  Tout ne peut être vécu que dans l’immédiateté, pas à une autre date incertaine.  Nul ne détient d’emprise sur le passé ou l’avenir.  Le passé n’est plus, l’avenir n’est pas encore, il ne reste que le présent pour être et agir.  Il n’y a que dans le présent qu’un être peut amorcer un changement.  Un être ne détient de pouvoir que dans le présent.  Pourquoi se désoler du passé ou s’inquiéter de l’avenir qui ne se déroulera probablement pas selon ses prévisions?       Pourquoi projeter dans l’avenir le souvenir des traumatismes passés?  Un être ne devrait-il pas constamment se centrer sur le moment présent qui recèle une infinité de bonnes occasions, des possibilités infinies de croissance, de progrès, d’expansion, de compréhension?  Les Sages du passé ont recommandé de vivre un jour à la fois en évitant de se projeter dans le passé ou dans l’avenir, car, dans toute projection de ce genre, un être s’expose à passer à côté des expériences merveilleuses qui le sollicitent dans l’immédiat.

 

La loi de l’Immortalité : L’Être cosmique est éternel et immortel.  De même, tout être qui contient, dans son Noyau intime, l’Essence de l’Être cosmique ne peut qu’être comme lui, éternel et immortel, même si sa forme extérieure peut changer.  L’énergie est immortelle, ne pouvant être détruite, ne pouvant que se transformer.  Les formes, qui se composent d’énergie, peuvent donner l’impression de mourir ou de disparaître, mais, d’un point de vue scientifique, il ne se produit là qu’une mutation atomique.  Il n’y a qu’une transition d’une dimension à une autre.  Tout ce qui est réel est éternel et immortel, il n’y a que les illusions qui se dissolvent.  L’être humain représente un mélange de la Réalité et de l’irréalité, de la Vérité et de Maya (l’Illusion).  Il y a en lui une part éternelle et une part éphémère, ne part immortelle et une part transitoire, une part qui ne change jamais et une part qui change constamment.  Il s’agit pour lui de savoir s’il convient davantage de centrer son attention sur ce qui ne change pas en lui ou sur ce qui change constamment, ce qui entraîne un déplacement de la conscience de la Vérité vers l’Illusion.  Et c’est en cela que naît l’état de confusion par rapport à son identité, à savoir s’il est son ego ou son Soi supérieur.  Comme certains avatars l’ont démontré, l’immortalité physique est une possibilité.  Même que, depuis peu, depuis que Dieu a repris les rênes de la planète et du système solaire, il en a fait une Dispensation, un présent de Grâce, pour tous ceux qui veulent choisir de passer de ce monde à un autre sans passer par la mort.  Dès le moment de leur accord et de leur don inconditionnel à sa Lumière, leur être commence à se transformer, pouvant passer d’une base carbonées à une base siliciée (cristalline), en raison de modifications dans leur ADN et de leurs cellules physiques.  Sauf que l’immortalité physique n’implique pas d’habiter un corps physique et de vivre éternellement dans le monde matériel.  Cela signifie plutôt qu’un être découvre la manière d’élever ses vibrations pour passer à volonté d’un plan à un autre, réintégrant son éternelle jeunesse, avec possibilité de déterminer celui où il préfère se fixer pour un temps.

 

La loi de l’Incertitude : Cette loi rappelle que, dans le cours de l’expérience à travers les plans de la Conscience divine, la Vie ne garantit rien à personne.  En effet, bien que des lois rigides gouvernent la Création et que chacun puisse se fier à l’intégrité de celles-ci, en raison de l’obscurcissement de la conscience, il peut toujours arriver un moment où des aspects inédits des lois peuvent intervenir dans la vie d’un être et que, mal préparé, il ne parvienne pas à les appliquer en raison de son état mental, émotionnel ou physique.  Dans le domaine relatif, rien ne peut être pris pour certain et définitif.  Tout comporte sa part d’inconnu.  Dans la production des diverses conditions et circonstances, il entre un grand nombre de facteurs qu’un être peut ignorer.  Il n’est jamais sûr qu’un ensemble de causes puissent produire un effet unique en tout temps.  Pour ce qui concerne la loi, il y a une constance, mais dans le déroulement des faits et dans le comportement humain, il reste toujours des impondérables.  À preuve, nul ne peut prédire quoi que ce soit avec certitude, même à brève échéance.  Cette loi détient, comme corollaire, la loi des Probabilités.  Cette dernière stipule que, dans le domaine contingent, Dieu propose, mais que l’homme, doté de liberté, dispose, dans la mesure où la Nature le lui permet, ou inversement.  Ainsi la précision d’un verdict ne peut croître qu’avec la quantité d’informations recueillies, avec le degré de compréhension des lois  dans des conditions, des situations et des circonstances précises et avec la sûreté du pronostic.  L’analyse et l’évaluation d’une situation particulière peut encore impliquer la loi des Moyennes.

 

La loi de l’Incomplétude : Cette loi révèle que la Création ressemble à une réalisation incomplète, inachevée.  Puisque tout semble en éternel mouvement, rien n’est jamais complet, comblé, accompli.  La Perfection réalisée impliquerait le terme du mouvement, l’incapacité de changement, le terme définitif de l’expérience.  Dans l’ordre de la conscience, chaque moment comprend en lui-même tout ce qui représente l’essentiel de ce moment, mais chaque moment n’en contient pas moins sa part de vacuité, d’absence, d’incomplétude, la part qui échappe à la conscience.  C’est ce qui permet au moment suivant de se présenter pour apparemment apporter un achèvement plus grand à un projet global.  Chaque moment comporte sa part d’éléments présents, complets, totaux et sa part de manque, d’inachèvement, de carence.  Celui qui comprend cette loi voit son avidité obsessionnelle de créer s’atténuer, il cesse de se hâter, pouvant se permettre d’être davantage dans l’immédiat, réalisant qu’il n’existe pas de raccourci évolutif.

 

La loi de l’Individualité : Chaque création est unique.  Le tout collectif que forme l’humanité comporte des individus distincts les uns des autres, ce qui devient évident dans l’étude des empreintes digitales et des signatures vocales.  Chaque être apporte un aspect inédit à la société terrestre et à l’ensemble de la Création, grâce à l’unicité de son énergie universelle.   À l’Origine, l’Esprit s’est divisé en Étincelles d’Essence qui ont  revêtu une âme, un mental et un corps individuel.  Dans chaque être incarné, l’âme détient son propre but mental rationnel  et, à ce titre, elle détient le droit inné à une expression individualisée en rapport avec les principes, les conduites, les programmes et les pratiques humaines.  Les tentatives pour forcer certaines âmes à simuler de se conformer à divers moules restrictifs conçus par des organisations ou des gouvernements, dans un effort de standardisation et de dogmatisation, tels que le socialisme, le communisme, le fascisme, même le capitalisme, ou un système religieux, représentent des transgressions à la Loi cosmique.  En effet, ces systèmes politiques et religieux placent dans un état d’asservissement, dans un véritable esclavage, du fait qu’ils imposent des limites à une âme libre de choisir le genre de groupe auquel elle veut se joindre et qu’ils la privent de sa précieuse unicité.  Aussi ne peuvent-ils être appelés qu’à s’effondrer s’ils ne changent pas leur tir.  Du reste, chacun détient le droit de s’autogouverner dans la mesure de sa maîtrise personnelle.

La loi de l’Inertie : L’inertie désigne le manque absolu d’activité, la résistance passive ou la répulsion à l’effort.  D’abord énoncée par Newton, la loi de l’inertie se comprend ainsi : «Tout corps persévère dans l’état de repos ou de mouvement uniforme en ligne droite dans lequel il se trouve, à moins que quelque force n’agisse sur lui et ne le contraigne à changer d’état.»  Dans la formulation moderne de la loi, on parle de mouvement rectiligne uniforme, et on remplace la notion de force (unique) par celle, plus générale, de résultante des forces appliquées sur le corps. Autrement dit, s’il n’y a pas de force qui s’exerce sur un corps (corps isolé), ou si la somme des forces (ou force résultante) s’exerçant sur lui est égale au vecteur nul (corps pseudo-isolé), la direction et la norme de sa vitesse ne changent pas ou, ce qui revient au même, son accélération se révèle nulle. Cette première loi infirme la conception héritée d’Aristote selon laquelle, pour maintenir la vitesse d’un mobile constante, il était nécessaire de lui appliquer une force continue.  La loi de l’inertie stipule que, à chaque action correspond toujours une réaction proportionnelle et contraire.  Ainsi, les actions ou relations mutuelles de deux corps, quels qu’ils soient, sont toujours égales et dirigées en sens opposé.  Voilà comment l’action et la réaction se démontrent exactement proportionnelles.  Dans tout phénomène, il est impossible qu’il n’y ait qu’une seule force : il doit y avoir, et il y a toujours, une paire de forces égales et opposées, qui finissent par se neutraliser.  Naturellement, dans le Cosmos, tout est en mouvement.  Au point que l’on peut affirmer que rien ne stagne, que tout régresse ou progresse, que tout avance ou recule.  Mais lorsque deux énergies opposées, de même force, se rencontrent, elles s’annulent, engendrant l’inertie temporaire.   C’est ce qui se produit lorsqu’un acrobate se lance dans un cerceau : s’il arrête de se propulser, il finit par tomber au sol.  Cette inertie durera tant que l’une des deux énergies ne prendra pas d’ascendant sur l’autre, par un nouvel influx, ou qu’une troisième force n’interviendra pas.

 

La loi de l’Infinité : Le Cosmos est infini et éternel.  C’est le mental inférieur, limité et concret, qui, dans son effort pour tout appréhender, pense dans un contexte étroit de séparation apparente, conçoit des limites.   Bien qu’il s’agisse d’une illusion, c’est la représentation d’un point de vue utile de la Réalité, dans certaines situations, puisqu’il permet d’interagir avec le monde de diverses manières dans une sphère circonscrite et sécurisante.  En revanche, sur le Sentier spirituel de la Réalisation, il s’agit d’un frein à l’évolution, d’un obstacle à l’Illumination.  Dans la réalité, rien n’a de limites.  Tout peut croître.  Une cime atteinte, il en existe toujours un autre à atteindre.  Dans l’Échelle évolutive, il se présente toujours un nouveau barreau, peu importe à quel point de la Conscience cosmique un être s’est élevé.  Un ciel atteint, il lui faut en chercher un autre.  De la pierre aux divinités, tout évolue.  Car même les divinités galactiques œuvrent à récupérer et à organiser les aspects qui les constituent.  Il n’existe pas de limites à ce qu’un être peut réaliser à part les limites qu’il s’impose consciemment ou qu’il entretient inconsciemment.  Un être engendre la limite en recourant à son mental créatif dans un sens étroit, étriqué, négatif.  Un être ne peut sortir de sa prison qu’en se reliant à son Mental abstrait, à son Intelligence spirituelle, en puisant dans les facultés supérieures de son âme.

 

La loi de l’Information : Chez un être incarné, il existe toujours cette tendance à se porter vers ce à quoi il s’identifie, sans égard à sa nature négative ou positive ou au degré et à l’intensité de son identification.  Aussi gagne-t-il à s’identifier au meilleur ce que à quoi il peut aspirer : à l’Absolu.  C’est la seule Source amoureuse, omniprésente, omnisciente, omnipotente, omniagente et parfaite qui peut bien l’informer, selon le plan de conscience qu’il a atteint.  Cette Source s’exprime par des Archétypes, qui deviennent, dans leur descente, des symboles, des intuitions, des ressentis ou des faits d’expérience.  Ainsi, tout, dans l’univers d’un être, lui parle de lui-même, s’il sait regarder, écouter et décrypter les messages.

La loi de l’Innocuité : Cette loi, qui relève de la croissance de la conscience ou de l’expansion de l’âme, invite un  être, pour des raisons d’amour et de compassion, à s’abstenir d’agir, de frapper, de tuer, soit de nuire à un autre être soit, en interrompant, en entravant ou en compromettant sa progression évolutive.  Elle stipule qu’il faut toujours faire le choix de ne rien faire qui puisse entraver l’évolution d’autrui;  de refuser d’intervenir délibérément de manière qu’un autre puisse plonger dans la douleur, le trouble, l’inquiétude, l’angoisse ou la confusion ou s’attrister;  de refuser de tuer, de porter atteinte à l’intégrité d’un corps;  d’omettre de se rendre pleinement compte du résultat de ses actes;  de trouver une fin constructive à tout ce qui est entrepris, autant dans sa vie personnelle que dans celle d’autrui;  de tout faire dans la perspective de l’amélioration du bien commun.  En fait, essentiellement, cette loi amène à éviter de restreindre le libre arbitre d’autrui, d’accélérer ou de réduire son rythme évolutif, de forcer ses prises de conscience, de réduire ou de supprimer le mouvement naturel de la vie chez tous les êtres, sans exception.

 

La loi de l’Intégration : L’Unité de Dieu se maintient constamment par l’intégration de l’activité de toute forme de vie.

 

La loi de l’Intelligence : Tout modèle énergétique d’une complexité suffisante se comporte intelligemment si elle est traitée comme une entité.  Plus une entité est complexe, plus elle détient d’intelligence.  À l’infini, l’Univers se compose de structures énergétiques à l’intérieur d’une modèle de structure énergétique plus grand.  Les électrons composent les atomes;  les atomes se regroupent en molécule;  les molécules donnent des cellules;  les cellules forment un corps, une forme physique, un organisme vivant plus grand.  Mais le développement ne s’arrête pas là puisque l’être humain, l’un de ces organismes vivants, n’est qu’une infime partie d’une Réalité plus grande, infinie.  Ce qu’il importe de retenir de tout cela, c’est que, à tous les paliers, un être peut reconnaître qu’une forme intelligente se manifeste.  Ainsi, un modèle plus complexe que celui de l’être humain pourrait être dit plus intelligent que lui.  Tout faisant partie de l’Absolu et de la Nature, qui est son Corps cosmique, tout ce qu’un être peut toucher, sentir, voir ou avec lequel il peut interagir, détient l’intelligence de son espèce.   Dans sa suffisance, l’être humain peut se prétendre le chef d’œuvre de la Création, cela n’empêche pas qu’il n’existe pas encore de prototype de vie qui puisse être considéré comme le point culminant de la Création et qu’il n’en existera jamais du seul fait que l’Évolution se poursuivra sans fin, n’atteignant jamais son but ultime.  Si avancée que soit sa compréhension de la Réalité cosmique, plus elle s’affine, plus son Centre d’émanation lui échappe.

 

La loi des Interfaces : Le pouvoir réside dans l’interface des choses.  Les interfaces désignent les interstices entres les réalités qui ne participent pas complètement ni de l’une ni de l’autre.  Dans la Tradition mystique, on identifie les grottes, les cavernes, les tours, les montagnes, les plages, les puits, les croisées de chemin et les falaises.  Mais on peut leur ajouter les moments cruciaux de changement de la journée : l’aube, midi, le crépuscule, le lever et le coucher du soleil, minuit.  Aussi les solstices et les équinoxes, entre les saisons.  De différentes manières, toutes ces interfaces détiennent leur importance parce qu’elles représentent différentes modalités d’expression entre les plans de conscience qui permettent de renforcer les énergies cosmiques, ce qui peut aider à élever la conscience.  S’y rencontrent notamment les énergies de la troisième et de la quatrième dimension.  Les interfaces ajoutent de la puissance aux rituels magiques et aux pratiques spirituelles.  Mais il existe aussi des points géographiques qui peuvent servir de point de rencontre et de renforcement des énergies subtiles : ils peuvent se localiser n’importe où, même dans la salle de séjour de sa maison ou ailleurs.  Il s’agit des points d’intersection des lignes du Dragon, des points qui peuvent émettre des idées négatives ou positives et qui peuvent se déplacer selon les perturbations physiques locales ou les mouvements géo-terrestres.  Ils correspondent aux «lignes de prairie» ou «Ley lines» de l’occultisme occidental et aux canaux des méridiens du corps humain.  Il s’agit des critères de «bon» et «mauvais Chi» d’après le Feng Shui.  Ces points attirent des esprits de même nature, soit qui participent du même taux vibratoire.

 

La loi de l’Intimité : Cette loi stipule que chaque être a droit à sa vie privée et à son jardin secret, des espaces sacrés, d’où il peut établir des frontières à la limite de son champ magnétique et de sa sphère d’action.  Ainsi, un être ne peut se permettre sans sanction de tenter d’espionner un autre être par des moyens physiques ou subtils, ce qui inclut la curiosité malsaine qui amène à poser des questions indues.  Personne n’a le droit de demander de comptes à un autre sur sa vie personnelle, sauf dans les cas de délits ou de crimes ou de contrats formels.

 

La loi du «Je Suis« : Tout le monde peut dire «Je Suis» vivant, «Je Suis la vie».  Ce «Je» avec une majuscule est très important puisqu’il désigne le «Moi supérieur», la Sublime Présence divine, la Source de ses créations.  C’est la Puissance du Verbe en action qu’on appelle le «Yod» de la volonté.

 

La loi de la Joie : La joie exprime le sentiment de plénitude qui s’exprime par la gaieté et la bonne humeur de celui qui puise à la Bonne Source.  Cette loi stipule que l’expression de la joie exprime une conscience sereine, contente, satisfaite et heureuse, une conscience qui reflète le goût de vivre.   Un Observateur silencieux observe la Création et il dissout le Soi supérieur et le soi inférieur, transformant ainsi tout en des fragments innombrables de la Réalité divine ou du Soi de cette conscience.  Cet acte d’admission ou ce procédé de soumission qui permet de devenir un avec Dieu, voilà ce qui rapporte à un être ce juste retour d’une joie profonde, de sentiments heureux, de bonheur intense, de paix intime.  Une entité doit considérer cette prise de conscience comme un observateur qui ne porte pas de jugement et n’exprime pas d’attente, mais qui accepte les choses comme elles se présentent, sachant que, pour le meilleur ou pour le pire, elles se produisent dans l’Ordre divin afin de mieux l’instruire.   C’est ainsi que, d’une réalisation à une autre, il entre dans la Félicité éternelle du Divin Créateur.

 

La loi de la Justesse et du Juste Milieu : C’est ce qui permet d’exprimer l’équilibre en toutes choses et d’atteindre la pureté de l’être.  Un peu de tout sans abus.  Mesure, modération, tempérance, pondération.  Tout ce qui est agression, haine, mensonge, trahison, traitrise, fausseté, excès, abus, bref, tout ce qui est négatif et régressif, est contraire à cette loi.

 

La loi de la Justice : La loi de la Justice est reliée à une balance à deux plateaux qui doivent porter un même poids pour s’équilibrer.  Les deux aspects de la polarité doivent vibrer à une même intensité   Ainsi, lorsqu’il y a une transgression à ce principe, plus la transgression est grande, plus le poids compensatoire doit être grand.  Ce principe est associé à la loi de la Causalité (ou Karma).   Avec le temps, tout retrouve son équilibre, tout retourne à l’équilibre.  Si une entité porte un lourd poids karmique, elle peut diminuer ce fardeau en allégeant le poids d’un autre être qui a subi les contrecoups de cette transgression de la loi de la Causalité ou en allégeant le poids d’une entité qui porte un poids karmique égal au sien.   C’est une simple question de poids et de mesure.

La loi du Karma : Ce mot désignant le «fruit des œuvres», on comprend qu’il s’agit de la loi de l’Action et de la Réaction, de la Semence et de la Récolte, telle qu’exprimée par la loi de la Causalité.  Sauf que, dans la perspective hindoue et bouddhiste, cette loi ajoute l’aspect inique que ce qu’un être n’a pu expurger dans une vie, il doit le purifier au purgatoire ou en enfer ou dans une autre vie.  Ainsi, d’une vie à une autre, un être porterait le fruit de ses œuvres non consommées jusqu’à l’extinction des conséquences, ce qui, dans les conditions terrestres qui ont prévalu jusqu’à récemment, ne pouvait que mener à un alourdissement karmique qui devenait pratiquement impossible à liquider.  Dans l’enfermement engendré par les Archontes, cette loi a prévalu sur la Terre, le temps que Dieu s’en est retiré de la sphère terrestre, lorsque les Maîtres du Monde ont décidé qu’ils pouvaient le gérer sans lui.  Alors, Dieu a accepté de se retirer dans les coulisses du monde, le temps de leur laisser réaliser leur manque de sagesse.  Ce sont eux qui ont ajouté cette clause artificielle, infamante et arbitraire à la loi de la Causalité.  Car, en principe, un être peut comprendre les conséquences de ses hauts faits et ses méfaits, entre deux épisodes de vie en incarnation, de sorte qu’il peut toujours se présenter au monde parfaitement vierge.  Au début de chaque vie, il commence un nouveau chapitre de son Livre de Vie.  Depuis que Dieu a repris les rênes de la planète, dans la deuxième partie du vingtième siècle après J.-C., cette clause particulière a été complètement abolie.  Ainsi, dans l’ordre de la densité et de la dualité de la troisième dimension, il ne reste que la loi simple de la Causalité qui s’applique, puisqu’elle ne peut y être annulée sans complètement modifier les règles du jeu de cette dimension, ce qui compliquerait tout apprentissage de la Sagesse divine.

 

La loi du Levier : Cette loi laisse entendre que l’avenir n’est jamais fixé, déterminé.  En effet, le futur dépend de ce qui se produit dans le présent.  De là, un changement de conscience dans l’immédiat ne peut que transformer l’expérience future.  Une petite quantité d’énergie appliquée à changer le cours des événements, dans le présent (le seul moment opportun), peut déplacer des montagnes dans l’avenir.

 

La loi de la Liberté : L’humanité a reçu le présent de la liberté de choix.  Ainsi, chaque entité doit faire des choix conformes à la Loi cosmique si elle veut obtenir une moisson spirituelle.  Nul n’a intérêt à faire mésusage de sa liberté de choix puisque cela ne peut que produire des conséquences négatives et le faire régresser.  De même que l’Être cosmique n’impose sa volonté à personne, de même l’être humain gagne à éviter d’imposer la sienne à autrui.  Chaque créature jouit de la liberté.  Il s’agit d’un instinct implanté dans toute unité de vie.  Nul être n’aime vivre en captivité ou l’enfermement.  La tyrannie et l’oppression représentent des formes de crime contre la liberté.  À n’importe quel niveau, dans n’importe quel domaine, le contrôle et la manipulation d’autrui finit par produire des effets destructeurs dans la vie de son auteur.  La loi de la Liberté stipule que tout être est libre d’exprimer sa nature primordiale et innée dans la mesure qu’il ne fait aucun mal à personne et qu’il ne nuit à rien.  À l’inverse, toute chose ou tout être qui interférerait dans cette expression violerait la loi de la Liberté et il en serait tenu karmiquement responsable.  Certains croient que les anges sont dépourvus de la liberté de choix telle que l’être humain la détient, ce qui en ferait des automates capables de reproduire uniquement le programme que le Créateur leur a assigné.  Cela n’est pas tout à fait exact.  Certaines catégories angéliques ont évolué à ce point qu’elles peuvent transcender leur volonté propre et exécuter celle de l’Être cosmique pour le bien de tous, sauf qu’elles ne connaissent rien de l’égoïsme.  Un être grandit en spiritualité dans la mesure qu’il se libère des restrictions mortelles qu’il s’est imposées.  Tout être est libre de croire, penser, de parler et d’agir comme un mortel et de suivre sa volonté.  Toutefois, une âme courageuse parvient à de se dégager de ces obstacles mentaux.  Tout être qui se libère d’une condition inférieure peut accéder à un état supérieur.  De ce fait, tout être incarné devrait considérer la liberté comme un don précieux et il devrait la traiter comme un trésor.  C’est par cette loi qu’un être parvient à former son caractère à partir des choix qu’il fait dans la vie de ce bas monde.  Faire de bons et de mauvais choix relève de l’apprentissage.  Empêcher un être de faire des erreurs ne peut que retarder sa progression.  Mais chacun doit reconnaître ses propres erreurs au lieu de projeter ses torts sur autrui.  Dans tout ce qui lui arrive, il doit reconnaître la part de responsabilité personnelle.  L’application de la loi de la Liberté assure le progrès de tous, à tous égards, dans tous les domaines et sous toutes les formes.

 

La loi du Libre Arbitre : Chacun a le droit de faire ce qu’il désire comme expérience en toutes connaissances de ses responsabilités.  Cette loi stipule que la Volonté divine confère à chaque entité le droit de mener et de poursuivre sa vie et de préserver la qualité de cette vie telle qu’elle lui a été offerte dans la mesure où il ne transgresse pas le droit d’autrui de jouir des mêmes privilèges.  Le droit que s’arroge une entité de limiter les droits d’autrui ne provient pas de Dieu, d’où il représente un abus de pouvoir et attire une dette karmique.

La loi de la Lumière : L’espace n’est pas vide, il est habité par l’Éther.  L’Univers procure des particules importantes de Lumière, en provenance du Soleil, qui représentent une véritable substance, avec un poids et une pression, visant à assurer la vie des êtres vivants.  Mais la Lumière peut faire bien plus que cela.  Par exemple, elle fournit à l’homme les moyens d’éliminer toutes les ténèbres de l’Univers par le truchement de l’unicité du Champ d’Énergie unifié.  La Lumière parvient toujours à faire reculer les ombres en révélant des informations jusque là inaccessibles.  C’est cette force qui rend l’être humain puissant.  Ce qu’on appelle la Technologie de la Lumière consiste en la centration intentionnelle et puissante de cette énergie sur une cible spécifique.  Un être peut la diriger vers n’importe quelle situation négative pour faire progresser l’illumination.  Un être peut concentrer la Lumière d’information sur un esprit sombre dans une situation de pouvoir importante en n’importe quel point de la Terre et parvenir à changer sa mentalité.  Certaines entités appliquent ce processus technologique pour aider un esprit ouvert à améliorer son état d’être et à accroître le bien-être de tous.  La Lumière peut s’appliquer à tout état de conscience pour le transformer.  La Sagesse immémoriale précise : «La Noirceur représente un manque d’information qui résulte de la mise en esclavage par la peur, alors que la peur s’exprime par une disharmonie dans le monde physique.»  Pour ce qui a trait au gouvernement humain, les esprits timorés, mal informés, vivent dans la dépendance et ils sont très portés à chercher le pouvoir terrestre, alors que les esprits bien informés, ceux qui vivent en harmonie avec la Lumière, par exemple avec la Loi cosmique, n’ont pas à chercher de pouvoir puisqu’ils se donnent eux-mêmes leur propre force, deviennent autosuffisants, se gouvernent par eux-mêmes.  L’Illumination libère les esclaves.  La peur des Forces noires et des Esprits mauvais a mené plusieurs êtres à se départir de leur pouvoir.  Mais, comme le dit l’«Apocalypse» : «Si vous ne faites pas l’expérience des Ténèbres, comment pouvez-vous comprendre la Lumière?»

Autrement dit, s’il n’existait que la Lumière, comment un être pourrait-il se tourner vers la Réalité sacrée puisqu’il n’y a qu’à travers les Ténèbres qu’il ne peut la discerner?  Le Créateur lui-même n’a-t-il pas tiré le monde du Chaos?  Aussi sûrement que la lumière du jour suit les ténèbres de la nuit, aussi sûrement les ténèbres des derniers âges ne pourront qu’être suivies par la beauté d’un Âge d’Illumination où les gouvernements de la planète auront recours à la Technologie de la Lumière pour établir la paix.

La loi de la Magie : Cette loi assure le changement. Le changement physique passe par un changement de conscience.  La conscience change par une réponse à une anticipation.  L’anticipation résulte d’une visualisation et d’une préparation.  Cette dernière peut aussi bien s’appuyer sur un désir confiant que sur une peur, sur des faussetés que sur des faits avérés.  La préparation du changement change la conscience et assure des changements physiques.  La qualité et la quantité de la description et de la visualisation, l’intensité et la constance des attitudes et des actes, l’unification des énergies collectives éparpillées des autres, tout cela se combine et influence la direction et le cours des changements.  Jusqu’à un certain point, pour le meilleur ou pour le pire, toute entité est à la fois victime et Maîtresse de la loi de la Magie, une extension de la loi de l’Unité, dans son apprentissage des lois de la Vie.

 

La loi du Magnétisme : Dans l’Univers, tout objet physique ou subtil vibre : cette vibration ou cette oscillation des particules électroniques qui le composent engendre le champ magnétique ou l’aura qui l’entoure.  Tout objet organique ou subtil est entouré d’une aura bien que, par leur qualité, leur fréquence et leur nature, ils peuvent différer à bien des égards et dans des conditions environnementales différentes.  Tout champ magnétique s’accompagne de qualités duelles désignées comme la «polarité».  Normalement, la polarité réfère aux pôles négatif et positif bien que, dans son sens spécifique, elle renvoie à la «fréquence» d’un objet.  Ces pôles obéissent à la loi de l’Attraction, de laquelle découle la loi de Magnétisme.  Le champ magnétique s’exprime par un rayonnement de nature influençable : il affecte tout objet qui entre dans sa sphère d’influence.   Un objet très proche d’autres objets exerce sur eux une influence subtile, ce qui peut se révéler par des effets tangibles.  Il s’agit de l’«induction»  dont se rapproche la loi de la Thermodynamique.  Certains éléments radioactifs, tels l’uranium et le plutonium, placés à proximité de matière organique, peuvent produire une mutation cellulaire.  L’être humain détient un champ magnétique comme toute autre chose et, inconsciemment, il affecte tout ce qu’il touche et tout ce qui l’approche.  Celui qui connaît cette loi applique délibérément ce principe pour exercer une influence bénéfique sur son environnement.  De l’électron à la plus grande étoile, de l’amibe à l’être humain, tout possède un champ aurique.

 

La loi de la Manifestation (ou de la Création) : Dieu crée (émane, manifeste ou engendre) à partir de principes et de procédés ordonnés.  L’être humain peut cocréer avec Dieu.  La loi de la Manifestation divine exige de l’aspirant à la co-création qu’il croie en ce principe que l’Univers va lui fournir tout ce dont il a besoin pour croître et porter fruit.  Peu importe l’évaluation qu’un être fait de lui-même, l’Univers la considère comme juste.   Sauf que le co-créateur doit croire dur comme fer qu’il détient le droit de recevoir en retour la manifestation de l’évaluation qu’il fait de lui-même et qu’il juge équitable.  S’il ressent que sa requête est valable et s’il accepte qu’elle lui soit accordée au moment même où il en fait la demande, son vœu se réalisera tel quel.  Une requête valable, c’est une demande exprimée dans une proclamation exprimée, soit par une prière, par une visualisation, un rituel ou une autre méthode appropriée, mais qui ne comporte rien de nuisible pour autrui et qui favorise le bien commun.  On appelle cela une relation de gagnant-gagnant.  Toute demande qui cause du mal à autrui, soit dans la démarche de la requête ou dans le processus de manifestation, appelle une répercussion karmique négative, ne participant pas à l’Ordre divin.

 

La loi de la Manifestation ou Précipitation : Tout est déjà dans l’invisible et peut apparaître dans le visible par l’abaissement de la fréquence vibratoire. Ce qu’on imagine vraiment dans la pensée peut se manifester si l’attention est maintenue assez longtemps.

 

La loi de la Matière (de la Forme ou de la Substance) : Cette loi s’apparente à l’oignon : une couche intérieure se retrouve entourée d’une autre couche, recouverte d’une autre couche, incluse dans une autre couche, insérée dans une autre couche, elle-même contenue dans une autre couche.  La Matière représente la densification de l’Essence ou Énergie cosmique par éloignement de la Source centrale, soit de l’Absolu.  Ainsi, d’après la nomenclature habituelle, en spiritualité, la Monade se recouvre apparemment et successivement d’une couche atmique, d’une couche intuitive, d’une couche causale, d’une couche mentale, d’une couche astrale, d’une couche éthérique et, enfin, dune couche physique.  En effet, cette substance, qui ressemble à un oignon, flotte à l’intérieur des plus de pellicules internes qu’il n’y paraît dans la réalité.  Les influences de toute nature visant à changer une substance doivent pénétrer chaque couche, une à la fois, jusqu’à ce que toute l’entité (l’oignon) en ait été touchée et pénétrée.  Dès lors, cette substance aura changé considérablement, présentant les effets densifiants ou raréfiants de ces influences.

 

La loi du Mentalisme : Aussi appelée la loi de l’Esprit, de l’Intelligence ou du Mental, ce principe rappelle que Tout est Esprit.  Tout ce qui existe se retrouve tel dans l’Esprit cosmique.  En lui, toutes les pensées représentent des modèles d’énergie structurés à partir de l’Essence de Dieu.  Un être pensant ne forme pas les idées, il les attire conformément à son taux vibratoire du moment.  Toutes les pensées sont des réalités transmutables.  L’homme, comme toute autre réalité, représente une idée de l’Esprit cosmique.  Si ce dernier cessait de penser, tout s’évanouirait, tout disparaîtrait, y compris l’homme.  Dans l’Univers, tout est engendré par la pensée.  En spiritualité, il est dit que «les pensées sont des choses».  Dans un pur paradoxe, bien que l’homme soit une pensée de l’Esprit cosmique, il peut lui-même émettre des pensées, même que tout ce qui existe dans son univers résulte de ses propres pensées.  C’est par la pensée que l’homme engendre sa propre réalité.  Lorsqu’il opère à partir du plan humain, il produit des créations humaines grâce à la puissance de sa pensée, mais ces pensées détiennent une portée limitée.  Toutefois, au fur et à mesure qu’il progresse et qu’il ouvre sa conscience, s’ajustant à l’Esprit cosmique, il parvient à engendrer des créations de portée cosmique.  L’homme est destiné à devenir un co-créateur avec Dieu puisque son Être vrai procède de Dieu.  Le progrès ne dépend pas du temps et de l’espace, mais du degré d’identification, dans l’Unité, à la Source cosmique.  Fondamentalement, tout est énergie.  De même, la pensée est constituée d’une énergie à l’intérieur d’un modèle structurel.  Ainsi, lorsque l’esprit exerce son action sur la matière, dans la réalité, c’est l’énergie qui opère sur elle-même.  Puisque l’énergie est fluide et cinétique et qu’elle n’est pas limitée par l’espace et le temps (des illusions mentales), elle prend la direction de l’attention mentale.  La loi du Mental représente l’une des clefs de la Manifestation.

 

La loi du Modèle : «L’information peut être considérée comme une mesure de l’imprévisibilité d’un message.  Plus un message reste imprévisible, plus il contient d’information.»   Dans les divers systèmes, l’état le plus prévisible est l’état de repos (dispersion de l’énergie disponible). Puisque les systèmes tendent vers l’entropie, l’état le moins prévisible est celui d’un travail potentiel.  Ainsi, on peut concevoir le degré d’ordre d’un système comme la somme de l’énergie qu’il contient.  Autrement dit, le modèle informe.  L’information représente une énergie.  Plus un être détient d’énergie, moins il a besoin de dépenser d’énergie selon la justesse de l’information.  C’est ce qui fait comprendre que le Savoir est Pouvoir.  Certains ont défini la vie comme une entropie négative du fait qu’elle évolue, soit qu’elle développe des modèles de plus en plus complexes.  En ce sens, l’Univers devient plus intelligent avec les jours puisque, plus la complexité augmente, plus l’intelligence ne se développe.

 

La loi de la Mort : Corollaire de la loi du Sacrifice, cette loi stipule que tout ce qui ne sert plus, donc qui se démontre inutile, stérile, inopérant, désuet, anachronique, obsolète, doit disparaître ou se transformer.

 

La loi des Mots de pouvoir (ou des Mantras) : Il existe des mots (symboles) qui peuvent changer la réalité intérieure aussi bien que la réalité extérieure lorsqu’un être s’en sert ou les perçoit.  Il n’a pas nécessairement à en comprendre le sens consciemment pour en obtenir les effets.   Il s’agit des mantras, ces mots de pouvoir qui détiennent une valeur vibratoire en raison du modèle d’énergie structurel qu’ils forment lors de leur prononciation et de la manière dont ces vibrations et ces modèles énergétiques affectent le champ biologique, les organes internes et l’environnement.  La valeur vibratoire n’est qu’un aspect du pouvoir des mantras.  D’un autre point de vue, ces mots ont accumulé du pouvoir en raison de l’usage qui en a été fait et de l’attention dont ils ont été l’objet sur des milliers d’années.  Ainsi, à cause de l’usage constant qui en a été fait, ils ont acquis une certaine conscience et un certain degré d’existence dans les dimensions supérieures.  De là, ceux qui s’en servent sont mis en contact avec le pouvoir originel intrinsèque par l’esprit d’entités qui s’en sont eux-mêmes servis au cours des âges.  Au gré de l’usage qui en est fait, les mantras prennent de plus en plus de pouvoir.  Une notion importante qui les concerne, c’est qu’ils détiennent un lien ou une résonance primordiale intrinsèque, avec la force ou le concept qui les représente, qui dépasse de beaucoup l’intention humaine.  Même que certains alphabets, qui servent à les transcrire, détiennent eux-mêmes un pouvoir d’évocation du fait qu’ils sont reliés à des entités de la Nature.

 

La loi de la Motivation : La motivation résulte de la force du désir : elle peut se transformer en volonté d’agir ou en aspiration à se réaliser.  Ceux qui comprennent la loi de la Motivation et qui interviennent de manière que l’objectif qu’ils visent et les moyens qu’ils emploient pour l’atteindre s’harmonisent ne peuvent que s’en réjouir.  En effet, ils ne peuvent que découvrir que, s’ils s’y prennent dans un état de reconnaissance sincère, ils renforcent et accélèrent les manifestations qu’ils souhaitent.

La loi du Mouvement : Dans le monde physique comme dans les multiples univers, tout bouge.  Peu importe la perspective par laquelle un être aborde la Réalité cosmique, il n’existe nulle part d’état complètement statique, sauf, peut-être, dans le Noyau interne de l’Absolu, bien que cela ne soit pas présentement démontrable.  Il y a du mouvement dans l’atome, dans le système solaire, dans toute galaxie et dans l’infinité des univers.  Le mouvement est ce qui donne la vie.  Mieux, il est la vie elle-même.  Tout ce qui bouge est vivant.  De même que la Nature a horreur du vide, ainsi a-t-elle horreur de l’état statique.  Ce qui fait que rien ne peut être considéré comme mort.  S’opposer au mouvement, vivre dans l’inertie, résulte en stagnation évolutive : cela représente une résistance au développement de la Nature et de la Volonté vraie.  Le mouvement ne suit pas toujours la ligne droite, il peut se produire en courbes, en spirales ou en boucles.  Par exemple, apparemment, la perception du temps s’exprime de façon linéaire ou dans un déroulement chronologique, ce qui permet de le diviser en passé, en présent et en avenir.  Pourtant, le temps se comporte parfois d’une manière qui présente un défi à la compréhension humaine.  Car, si le temps se déroule de façon linéaire, comment un être sensitif pourrait-il percevoir des aspects du futur?  Qu’est-ce qui expliquerait la précognition?  Cela résulte-t-il du fait que le futur ne serait qu’une ombre d’un passé lointain ou un fait d’immédiateté dans une autre réalité?  S’il fallait répondre que oui, cela supprimerait toute validité à la notion de linéarité du temps.  Même que cette anomalie démontrerait que le temps n’existe pas vraiment, qu’il n’est qu’une illusion.  Autrement dit, il n’existerait pas dans la Nature, mais dans la perception consciente de l’être humain.  Il resterait tellement à dire à propos de cette notion complexe que, dans le cadre d’une étude succincte des lois de la Vie, il vaut mieux y mettre un terme pour le moment.

 

La loi de la Nécessité : Pour exister et se maintenir, la Nature détient ses exigences, ce qui fonde la loi de la Nécessité.  La Nature a horreur du vide : elle le remplit toujours de ce qu’elle détient à sa portée du mieux qu’elle le peut.  Le fait qu’un être renonce à sa volonté personnelle pour accomplir celle du Créateur, qui vise un but bien plus élevé, cela pourrait représenter la mise en œuvre de ladite loi.

La loi des Nombres (ou de la Numérologie) : Tout se fonde sur les nombres, toute création résulte des nombres qui continuent de la régir.  Les Ondes ou les Vibrations cosmiques ne représentent rien d’autre que des modèles énergétiques numériques, ce qui permet leur mesure en fréquences et en nombres.  La fréquence d’une chose détermine sa manifestation ou son expression.  Si sa fréquence change, sa réalité elle-même se transforme.  Les mathématiques représentent un langage universel et interdimensionnel.  Il importe de noter que les signes qui représentent les nombres ne sont pas les mêmes que les nombres eux-mêmes.  Les uns représentent des signes alors que les autres sont des principes.  Ainsi, on peut considérer les nombres comme des phénomènes cosmiques.  Chaque nombre provient du Cosmos et représente, en lui-même, une loi.  Chaque nombre comporte un sens philosophique qui peut s’appliquer dans presque tous les domaines de l’intervention humaine.  Aussi, le chercheur spirituel les considère-t-il dans leur signification occulte.  Bien que la plupart considèrent la numérologie comme un art occulte consistant à dire la bonne aventure, la pouvoir réel et l’aspect ésotérique des nombres échappe à la majorité des ésotéristes (chercheurs spirituels).  Elle mériterait une étude plus approfondie de la valeur profonde des nombres.

 

La loi des Noms magiques : Il a été dit que, dans tout système magique du symbolisme, «le nom est la chose nommée» ce qui signifie que, dans un certain sens, il existe une correspondance analogique entre un nom et la chose qu’elle représente.   Le partage d’une structure ou  d’une certaine résonance engendre un lien.   Évidemment, personne ne pourrait commander à une réalité d’accomplir ce qui ne correspond pas à sa nature.  Mais le fait de connaître le nom véritable d’une réalité amène à en connaître la nature.  N’empêche que le nom véritable se relie à la valeur vibratoire d’une réalité puisqu’il représente la fréquence du Soi de son âme.  Ici, il faut signaler que le nom usuel que les gens donnent aux objets et aux êtres qui les entourent ne correspond pas à son véritable nom : il ne représente qu’une étiquette pratique pour l’identifier ou le désigner dans le monde contingent.

 

La loi de la Non-ingérence : Cette loi se confond souvent avec la loi de l’Innocuité ou avec celle de l’Intimité.  Personne ne peut s’interposer à l’expression du libre arbitre d’un autre être sans s’unir à lui dans son destin karmique.   Même s’il détenait de beaucoup la possibilité d’y arriver, aucun maître ne peut faire quoi que ce soit à la place d’un disciple en vertu de la loi du libre-arbitre humain.

La loi du Non-Jugement : L’action de préjuger, soit de juger avant de pouvoir constater, a toujours engendré plus de problèmes, sur le plan terrestre, que n’importe quelle autre action.  Sur ce plan, l’action de discerner, sans préjuger, engendre davantage de clarté puisqu’elle implique la perception de la réalité.   Dans sa vie, chaque être incarné ne pourrait que découvrir les avantages de l’application de ce principe s’il acceptait d’agir de la manière candide d’un enfant qui ne tire pas une opinion d’un fait passé pour l’appliquer à un fait présent, ce qui lui permet de jeter un regard toujours neuf sur sa réalité et de faire preuve d’un discernement profond par rapport à ce qui se passe ou à ce qui lui arrive.  Dégagé de toute polarité, il se contente d’observer ce qui est au lieu de colorer un fait de ses appréhensions.  À partir de l’âge de raison, les gens sont portés à appliquer à une circonstance ou à une situation leurs idées acquises, leurs idées toutes faites, leurs préconceptions, des idées bien arrêtées;  ils croient détenir la réponse à une question avant même qu’elle soit posée.  Même qu’ils détiennent un avis avant même d’avoir pris connaissance d’une circonstance dans son entièreté.  Trop de gens croient savoir ce qu’un autre devrait faire de sa vie alors qu’ils ne connaissent même pas son vécu réel.  Dans ce contexte, la question se pose à savoir comment un être peut faire preuve de discernement s’il croit détenir par avance une idée juste du cas qui lui est soumis.  Considérant la vitesse à laquelle le monde change, n’est-il pas raisonnable de penser qu’il conviendrait de mieux maîtriser son mental avant de se prononcer sur les circonstances, les situations, les événements?  Surtout en ce début de millénaire où tous les paradigmes, jusqu’à la trame terrestre, ont changé?  Bien qu’on dise que la première impression est la meilleure, cette croyance se démontre rarement exacte à long terme.  Surtout que, souvent, l’âme aime brouiller les cartes pour amener un être, à sa courte honte, à plus d’ouverture, de souplesse et de discernement.  Toutes ces considérations amènent à croire qu’il vaut mieux ne jamais juger les autres.  Tout être doit se limiter à faire des constats de réalité en établissant clairement ce qui se passe à un moment précis, ce qu’un autre fait, ce qu’un autre est, parce que, pour se prononcer avec justesse, il lui faut éviter toute assomption préalable à l’égard d’une réalité.  Et il ne vaut pas mieux se juger que de juger les autres puisque chacun se connaît si mal.  À l’opinion et au jugement, il faut préférer le discernement, qui procède du non-jugement, ne serait-ce que parce qu’il garde les diverses relations plus harmonieuses et qu’il garde les débats ouverts.  De toute manière, personne n’a quoi que ce soit à voir dans les affaires des autres.  Si chacun se mêlait de ses affaires et le faisait bien, le monde entier s’en porterait mieux.

La loi de l’Obéissance : Plus un être se soumet et s’ajuste à la manière de la Nature, aux lois cosmiques et à la Volonté divine, plus vite il progresse, plus vite il se rapproche de la Lumière.   Un être gagne à soumettre les principes inférieurs de son être aux aspects supérieurs de son monde microcosmique.   La personnalité doit suivre la direction de la Triade spirituelle du microcosme;  les instincts et les pulsions doivent se soumettre aux dictats de la raison et du cœur.  Un être doit mettre sa force mentale au service de l’énergie d’amour qui émane de sa Nature supérieure.  En principe, l’inférieur doit servir le supérieur de la même manière que le supérieur assiste l’inférieur.  Cela s’applique autant dans la relation du Maître et du disciple, des Royaumes angéliques et du Royaume humain, de la Hiérarchie spirituelle et de l’humanité.  Il faudrait encore retenir que, même si le supérieur assiste l’inférieur, il n’est pas son serviteur, il est le serviteur de Dieu à travers lui.  Plus un être est grand, plus il se présente comme le serviteur des serviteurs.  L’Intelligence spirituelle ne vise pas à servir l’ego, mais à mener à la Réalisation et à produire le plus grand bien pour tous.

La loi de l’Ordre : Tout se produit toujours à son rythme, au bon moment, au bon endroit, par les bons moyens.  Cette loi, la première loi du Ciel, prévaut même lorsque l’intellect qui observe semble voir le chaos, ne pouvant saisir ce qui se passe au-delà des apparences.  Généralement, le chaos ne représente qu’une phase de nettoyage et de purification permettant de faire table rase d’un passé révolu pour faire place à une réalité nouvelle.  Dieu est Ordre parfait.  L’Esprit ne conçoit que des lois divines qui sont source d’ordre.

 

La loi de la Paix : La paix n’est pas l’absence de conflit ou de guerre, mais un état d’esprit de sérénité.  La paix représente un état intérieur relié à l’abandon complet.  Il ne s’agit pas de s’abandonner à ce qui divise ou polarise puisqu’il ne pourrait qu’en suivre un plus grand conflit.  Tout compromis avec les forces qui divisent au lieu d’unifier, qui oppressent au lieu de libérer, qui blessent au lieu d’aider, renforce un conflit.  Ainsi, c’est à ce qui apporte l’unité totale, en réconciliant les opposés, qu’un être doit s’abandonner.  Un être peut maintenir la paix intérieure même lorsqu’un conflit fait rage, surtout si ce conflit se démontre essentiel au rétablissement de l’harmonie et au plus grand bien de tous.  En fait, la paix résulte de l’état d’amour et de pureté d’intention de celui qui est centré sur l’Absolu et qui reste blanc comme neige, sans mouvement sensible, de sorte que tout passe à travers lui sans l’affecter, parce qu’il n’offre pas de résistance, qu’il ne donne pas prise aux vibrations adverses.  La paix intérieure conditionne la paix extérieure.  Elle se développe par étapes et par degrés amenant les vibrations contraires à fusionner dans un «peut-être», gage d’une prévisible conciliation et d’une probable collaboration.  Elle permet que les «je» deviennent un «nous».  Celui qui détient la paix intérieure peut témoigner de l’harmonie même au milieu d’un conflit.  Même qu’il peut, par une réponse douce et ferme amener une langue fielleuse ou acérée au repos.

La loi du Paradoxe : Le paradoxe évoque une contradiction apparente.  Aucune vision du monde ni aucune structure de croyance ne peut embrasser le monde entier.  Aucune vision du monde ne peut se démontrer valide à travers le monde entier.  Deux modèles ou deux lois peuvent apparemment se retrouver en conflit tout en restant vrais ou faux dans leur contexte propre.   Deux personnes peuvent faire l’expérience d’un même événement et percevoir les événements différemment.   Ce qui est réel pour l’un peut paraître irréel pour l’autre.  Les récepteurs nerveux des sens restent limités dans le registre de fréquences de leurs perceptions.  L’esprit détient des facultés limitées.  Certaines réalités dépassent l’entendement.  L’interprétation des expériences peut se démontrer fausse.  La rationalité est circonscrite par l’intellect.  Le monde extérieur est comme il est, non comme un être croit qu’il est.  Le monde ne se laisse pas limiter par les limites de la vision qu’un être a du monde.  Le truc pour concilier des contradictions apparentes consiste à passer d’un modèle à un autre dès que cela devient approprié.

 

La loi du Pardon : Dérivée de la loi de la Grâce, la loi du Pardon stipule que celui qui sait pardonner ses erreurs à un autre mérite que la loi de la Grâce s’applique à son cas, entraînant le pardon des fautes qu’il a commises à l’endroit d’autrui.  Mais, même en ce cas, un être doit sincèrement formuler une prière et requérir l’esprit de miséricorde pour purifier son esprit de tout complexe, par exemple du sentiment de culpabilité, du regret ou du remords.  Il faut pardonner «soixante-dix-sept-fois sept fois», donc toujours, et pardonner jusqu’à l’oubli, ce qui ne nie en rien la sagesse d’assurer sa sécurité.  Celui qui dit pardonner, mais ne pas oublier, n’a pardonné qu’à moitié.

 

La loi de la Patience : Cette loi stipule que chaque chose arrive à son heure et en sa saison pour permettre que toute action engendre l’effet visé.  De là, chacun gagne à maîtriser sa hâte et à attendre le moment le plus opportun d’une réalisation.

La loi de la Pénétration : Cette loi stipule que tout ce qu’un être considère avec grande attention, avec une grande qualité de conscience, pénètre au cœur de cette réalité et la fait ressurgir dans toute la conscience.

La loi de la Pensée : L’énergie suit la pensée.  Ceux qui désirent remplir une réalité d’énergie n’ont qu’à diriger leur pensée vers la cible qui a besoin d’être stimulée, activée, vivifiée.

La loi de la Perfection : Il n’y a que Dieu et ses lois cosmiques qui soient parfaits.  La perfection de chacun est semblable à celle de Dieu.  L’erreur est une incompréhension passagère qui porte sa part de Lumière.  Dans l’ordre de l’apprentissage terrestre, l’être incarné avance au gré de la perfection de chaque moment jusqu’à ce qu’il réalise sa propre Sublime Perfection.

 

La loi de la Personnification : Tout concept, toute force, tout objet, tout phénomène peut être considéré comme vivant, comme détenant une personnalité, comme étant une entité.  En corollaire, on retrouve les lois de l’Invocation et de l’Évocation qui stipulent : tout concept, toute force, toute objet, tout phénomène qui se manifestent comme entité peuvent et doivent être traités comme des êtres réels.   Chacun peut considérer ces êtres, des modèles d’énergie consciente, comme des objectivations de son propre être.  Toutefois, il est inutile, voire dangereux, de recourir à cette attitude au moment où il transige avec eux.  Autrement dit, un être doit éviter de se laisser tromper du fait qu’une réalité n’est jamais que la personnification d’un modèle d’énergie, ce qui est le cas pour lui-même.  N’empêche qu’on n’insiste jamais trop pour dire que l’Univers est un organisme vivant composé de modèles d’énergie de structures et de fréquences différentes.  Chaque modèle d’énergie détient sa propre intelligence qui correspond à son degré de conscience.  En cela, les êtres humains, comme les autres réalités, se composent d’énergies diverses.  L’interaction ou le contact avec d’autres énergies peut se démontrer bénéfique ou nuisible, pas en raison de leur nature bonne ou mauvaise, mais parce qu’elles se révèlent en harmonie ou en disharmonie avec son système ou sa structure d’énergie personnels.

 

La loi de la Perspective (ou du Point de vue) : En fait, le monde, tel qu’un être le perçoit, représente l’interface ou le mélange du monde nouménal (le Tao), l’Actualité objective inconnaissable, et de lui-même (en tant que sujet).  Chacun, dans sa conception et son interprétation de la réalité extérieure, avec ses croyances à son endroit, joue un rôle important dans la détermination de la réalité dont il fait l’expérience.  Le fait de changer sa vision du monde ne change pas l’actualité du monde éternel, mais change sa perception du monde, celle de la réalité qu’il perçoit.  Il importe qu’un être le sache parce qu’il s’agit du monde qu’il touche, qu’il voit, sur lequel il agit.  C’est ainsi qu’il engendre sa propre réalité, à savoir que le monde devient ce qu’il croit qu’il est.  Un être ne peut changer sa réalité qu’en changeant ce qu’il en pense et en ressent.  Même chose pour un groupe qui ne peut changer que dans la mesure où tous ses membres changent leurs pensées et leurs sentiments.  De tout cela, il faut déduire que tout système qui forme dans l’esprit d’un être une certaine vision du monde agit de façon arbitraire puisqu’il se fonde sur son interprétation.  Dans la vie, un individu peut régler la plupart de ses problèmes simplement en changeant sa conception du monde, ce qui inclut sa conduite, ses attitudes, ses perspectives, ses sentiments et ses croyances.  Cela procède de ce qui s’appelle l’«alchimie mentale».  Le fait de changer sa conception du monde apporte des changements réels dans le champ de ses propres expériences.  Puisqu’il existe un nombre infini de manières de concevoir le monde, il existe un nombre infini de mondes qu’un être peut concevoir dans sa conscience.   Dans leurs fondements, les luttes, les souffrances et les efforts représentent l’expression de la réalité que chacun s’engendre jour après jour.  Un être peut tenter d’éluder un problème en changeant d’environnement, mais, s’il n’a pas changé sa perception intérieure, ce qu’il fuit ne pourra que réapparaître avec le temps tant qu’il ne le transcendera ou ne le transmutera pas.  Celui-ci ne peut connaître l’état sous-jacent réel de l’Univers tant qu’il entretient une conception duelle du monde, tant qu’il maintient en lui la vision d’un soi séparé.  Un être peut devenir un avec l’Univers, mais il ne peut pas tenter de se mettre en retrait, pour l’observer, puisqu’il en fait partie.  Du reste, il ne peut pas considérer un phénomène sans le changer à partir de son mode de perception.  À part l’Absolu, il n’existe pas d’observateur indépendant.  Chacun participe à la création du monde par les perceptions qu’il en retire, ce qui est plus qu’évident, en laboratoire, dans les expériences relatives au comportement des particules subatomiques.  En effet, les physiciens ont découvert que, dans une observation, leur propre énergie mentale agit sur ces particules, transformant grandement leur comportement, les amenant à agir de manière erratique ou imprévisible.

 

La loi de la Polarité : Cette loi stipule que tout est double, que tout détient des polarités, que tout comporte sa paire d’opposés apparents, identiques en nature, mais différents en degrés.  Le semblable et le dissemblables sont pareils.  Les extrêmes se rencontrent.  Toutes les vérités apparentes sont des portions de vérité, des vérités partielles.  Tous les paradoxes sont conciliables.  On peut retrouver la polarité partout : toute forme d’énergie détient son aspect positif et son aspect négatif.  Tout changement dans l’état mental, émotionnel ou physique implique un changement de polarité.  Dans le présent contexte, les mots «positif» et «négatif» ne prennent aucune valeur religieuse ou morale, ils ne représentent que les deux aspects de l’énergie, des considérations électromagnétiques, soit l’électricité et le magnétisme.  Encore que les adjectifs «positif» et «négatif», pris dans un sens relatif, peuvent changer selon le point de vue.  Ainsi, une réalité prise d’un point de vue peut être considérée comme positive alors que, d’un autre point de vue, elle sera qualifiée de négative.  On peut illustrer ce fait par la difficulté d’établir, dans une conception particulière, où commence le «froid» et où finit le «chaud», deux opposés apparents qui ne sont, dans la réalité, que deux aspects d’une seule met même réalité qu’est la température d’un objet.  Ces critères sont tellement subjectifs qu’il existe plusieurs types de thermomètres pour la mesurer.  Les mêmes considérations pourraient s’appliquer dans l’ordre de l’univers mental et du royaume des désirs.  L’aspect polaire positif est actif, électrique, pénétrant, conquérant, vif;  l’aspect polaire négatif, magnétique, réceptif, accueillant, passif.   L’Être divin ou la Nature divine s’exprime par les aspects polaires positif et négatif.  Un être gagne à toujours chercher à transmuter les opposés, en produisant un état et une attitude intérieure d’harmonisation, ce qui permet de transcender la dualité qui enchaîne aux effets positifs et négatifs.  Il doit se situer dans l’Etre unique ou dans la Conscience divine, d’où le service impersonnel est la vibration et l’expression la plus élevée de l’Amour et de l’union avec le Cosmos et Dieu.

 

La loi du Pouvoir : Puisque tout est énergie, tout détient du pouvoir, soit la faculté de produire une influence, d’engendrer, de manifester, de soutenir, de détruire, d’unir, de séparer.  Bien que tout détienne un pouvoir, aucun pouvoir extérieur ne peut produire d’effet sur un être, au point de le contrôler, à moins qu’il le permette par consentement direct ou tacite ou par une brèche engendrée par ses énergies négatives, notamment par la peur.  Un être peut obtenir du pouvoir ou de l’énergie d’une source extérieure et il peut les partager.  Toutefois, fondamentalement, tout le pouvoir d’un être lui provient de l’intérieur.   Le pouvoir résulte de l’énergie, de la force, de l’intelligence et de la conscience.  Plus un être augmente le degré ou la ration de l’un des ces quatre principes, plus il devient puissant.

 

La loi du Pragmatisme : Cette loi stipule que tout ce qui est opérant est vrai, du moins dans un sens relatif.  Une conception du monde n’est valide que dans la mesure où elle permet à ceux qui la portent d’atteindre leur but, peu importe le but dont il s’agit.  Plus une conception de ce genre supporte avec succès la finalité de celui qui la porte, plus elle peut être dite valide.  Dès qu’une conception du monde se démontre pratique et universellement applicable, elle acquiert le consensus collectif de l’humanité.  Alors, elle devient une entité vivante dans le monde mental et elle influence les hommes pour le meilleur ou pour le pire.

 

La loi du Principe suprême : Cette loi donne aux êtres humains les règles fondamentales du Cosmos.  Par exemple, on peut observer que toutes les formes de vie veillent à se protéger du mal, ce qui relève du principe de l’autoconservation innée.  Les êtres humains considèrent ce principe comme une valeur morale permettant de discerner le bien du mal, au moins pour eux-mêmes, d’où, à leur tour, ils considèrent le meurtre comme illégal.  Tel est la mesure d’intégration de l’intellect, doté de cinq sens, par la sagesse de l’âme, avec la conscience qu’elle fournit.  De même, la loi du Principe a amené l’humanité à interdire le recours à la force physique d’un être humain contre un autre, comme cela se produit dans les cas du viol, du vol.  Les lois cosmiques se complètent pour écarter l’idée qu’un acte mauvais peut être considéré comme acceptable dans la mesure où il produit de bons résultats.  L’idée que les buts moraux justifient le recours à des moyens de coercition, une approche pragmatique, représente une opinion malheureuse qui émane d’un intellect qui tire ses informations de cinq sens, non de la sagesse de son âme.  Par bonheur, l’évolution de la conscience humaine et la Conscience elle-même assurent le changement.  Ainsi, pour résumer, on peut dire que la loi du Principe assure l’emploi de moyens moraux pour atteindre des objectifs moraux ou des moyens justes pour atteindre des objectifs justes.

 

La loi de la Projection : Cette loi stipule que la conscience emmagasine le film que les événements de sa propre vie projettent, décrivent et engendrent  et qu’ils ne peuvent être changés que de l’intérieur.  Les conversations intimes, les attitudes et la relation qui se produisent à l’intérieur de sa propre conscience se réfléchissent en expériences sur l’écran extérieur de la vie.  Ainsi, chacun représente à la fois la caméra et le projecteur de sa vie.  Ceux qui aspirent à assister à une première mondiale d’expériences nouvelles et joyeuses, au lieu de la reprise de films usés, de romans savons, de tragédies comportant de la maladie, de la limitation et de l’hostilité, doivent refuser de permettre que de tels films, de tels concepts ou de telles images pénètrent dans leur théâtre ou qu’ils s’accumulent dans leur banque mémorielle.  Ceux qui apprécient mettre en film de tels navets déprimants remplissent leur caméra de matériaux qui, tôt ou tard, feront partie de leur vie extérieure.  En revanche, ceux qui ne laissent entrer dans leur studio que des pensées, des idées, des mots, des images et des expériences élevés, clairs, nobles, créeront et projetteront immanquablement, comme un joyau artistique, des films qui dépeignent une vie de joie.

La loi de la Prospérité : Cette loi stipule qu’un être prospère en directe proportion de la joie et de la gratitude qu’il ressent à constater l’amélioration de sa prospérité et de celle d’autrui.  À l’inverse, il se refuse la prospérité dans la mesure exacte qu’il se sent coupable de s’enrichir, qu’il envie les progrès d’autrui ou qu’il éprouve de l’hostilité lorsqu’il constate que d’autres prospèrent.  La loi stipule encore que lorsqu’un être prospère, tous peuvent prospérer.  Cette loi favorise ceux qui entretiennent des images, des sentiments, des monologues, des attitudes et des actions associées à la beauté, à la joie, à l’amour et à la croissance, mais elle dessert ceux qui entretiennent des images, des sentiments, des monologues, des attitudes et des actions associées à la laideur, à l’apitoiement sur soi, aux jérémiades, à l’envie et à l’hostilité à l’égard d’eux-mêmes ou à l’égard d’une autre personne, d’un groupe, d’une race ou d’une classe.  Ceux qui se pensent, se disent, se ressentent pauvres ou dans le besoin ou qui agissent comme s’ils l’étaient doivent déployer trois fois plus d’énergie que les gens constructifs, qui entretiennent des pensées et des sentiments d’aisance et de prospérité,  pour assurer leur survie.  Toute conduite qui se complaît dans la dépression conduit sur la voie de la dépression physique, mentale, spirituelle, sociale et financière.  À l’inverse, ceux qui entretiennent une attitude de prospérité, même dans un état de pauvreté, se démontrent étrangers à ce dernier état, d’où ils ne peuvent qu’échapper à leur présent état pour entrer dans une ère de prospérité.

La loi de la Radiation : Corollaire de la loi du Magnétisme, cette loi rappelle que toute substance émet de l’énergie à un degré plus ou moins grand.  Puisque rien dans l’Univers n’est vraiment immobile, l’énergie présente dans chaque être ou substance reste en constant mouvement qui l’amène à se composer ou à se décomposer.  Il s’agit là de l’acte de la construction ou de la destruction.  Les substances radioactives démontrent une énergie en état de dispersion, le point d’attraction devenant l’espace lui-même.   Le mental humain peut diriger le rayonnement de diverses sources, de qualités différentes, de nature différente à des fins spirituelles.

 

La loi de la Réalité : Il s’agit d’une loi qui se mesure par des formules empiriques, qui est configurée par rapport à la dimension.  Si un objet peut être vu, entendu, senti, mesuré, il est dit détenir une réalité.  Il s’agit d’une idée mesurable, de quelque chose qui se trouve dans la dimension du temps, dans celle de l’énergie et dans celle de la forme.

La loi de la Réconciliation : Cette loi est celle qui découvre dans des qualités différentes des similitudes qui unifient, permettant à ces différences de se retrouver et de s’apprécier.   Il s’agit d’accepter les qualités qui unifient et d’atténuer les différences de sorte que les différentes qualités qui opposent cèdent le pas à celles qui assurent le rapprochement.  La volonté de la réconciliation amène à découvrir des dénominateurs communs dans des choses qui, normalement, seraient portées à se repousser.  Pour y parvenir, il faut mettre de l’emphase, même de l’exagération, sur ces dénominateurs communs de manière à ce que les différences s’estompent ou qu’elles s’ajustent parfaitement.  La réconciliation permet à des réalités qui se trouvent généralement dans une situation de conflit de s’harmoniser mutuellement dans leurs relations.

La loi de la Réflexion : La loi du Macrocosme et du Microcosme représente la première loi de l’Infinité.  Cette loi révèle que le tout est, plus ou moins, la somme de ses parties, selon l’ordre de ces parties.  À l’intérieur de tout être vivant, comme dans tout ce qui est, on trouve une partie du tout.  Le tout représente le regroupement de chacune de ses parties dans un certain ordre.  Pour comprendre ce propos, on peut méditer sur la mer par rapport à une goutte de rosée apparue sur le pétale d’une fleur.

La loi des Registres (ou des Archives) : Rien de ce qui se produit dans l’Univers ne se perd : tout s’imprime de façon indélébile dans les Archives akashiques.  Tout ce qu’un être pense, dit, ressent et fait, consciemment ou inconsciemment, secrètement ou ouvertement, s’inscrit dans l’Éther, la Substance de l’Espace.  Cette loi représente l’opération subconsciente de l’Esprit cosmique;  elle agit automatiquement sans recours à une intelligence angélique pour la diriger.  Cependant, dans certains cas, notamment lors d’événements solaires, planétaires ou humains d’importance, des Gardiens des Royaumes spirituels s’occupent de ces Registres, veillant à les conserver et à les organiser dans des dépôts ou des bibliothèques, appelés la Salle des Registres.  Certains mystiques peuvent lire directement dans ces Archives, mais la plupart des voyants ne captent que leur réflexion déformée dans les plans inférieurs de Maya (l’Illusion).

 

La loi de la Réincarnation : Du point de vue évolutif, il importe peu qu’un être croie ou non en la réincarnation.  Une loi continue de s’appliquer en dépit de l’opinion humaine.  Sauf qu’un être peut légitimement douter d’une loi que des Entités divines ont révélée et dont des mystiques ont  vérifié, par la suite, la validité par des moyens qui ne sont pas à sa portée.  Cette loi trouve ses principaux détracteurs dans les rangs des religions officielles qui s’appuient, pour la nier, sur des textes scripturaires de leur Tradition.  La vérité, c’est que Dieu ne peut se contredire et que la Vérité est immuable.  Puisque, dans le monde, il y a plus de gens qui croient en la réincarnation que de gens qui n’y croient pas, cette conception n’est probablement pas aussi farfelue que certains voudraient la faire croire.  Pour en revenir à la réincarnation, bien que les diverses religions puissent donner une interprétation différente de sa manière de s’appliquer ou de la partie d’une unité de vie du microcosme qui se réincarne, ce principe n’en traite pas moins des incarnations successives d’une Étincelle divine dans le monde physique à des fins évolutives : croissance spirituelle, discipline, apprentissage, souvenir.  Un être se réincarne tant qu’il n’a pas acquis une Lumière spirituelle suffisante pour se tirer de l’enfermement de la matérialité et de la dualité.  La plupart du temps, dans ce processus, l’âme contracte des dettes karmiques qui la lient à la loi, ce qui lui impose de prolonger inutilement son séjour dans le monde  matériel.  Cet asservissement représente l’un des facteurs qui, chez un être incarné, provoque l’oubli du véritable but de son existence.  Certaines incompréhensions, certains mystères, certains conflits et certains problèmes qui entourent le vécu d’un être incarné peuvent facilement trouver leur explication logique dans la loi de la Réincarnation et celle du Karma (de la Causalité).

 

La loi des Relations : Cette loi stipule que toutes les parties ou partenaires se retrouvent dans des relations plus ou moins étroites.  Dans une relation étroite, les rouages gagnent à bien fonctionner : tous les centres, les axes, les engrenages, les crochets et les leviers doivent être correctement ajustés par rapport à leur fonction propre, par rapport à l’arrangement ou à l’entente issue de la raison qui a justifié l’établissement de la relation. Leurs forces agissantes doivent provenir d’une source d’énergie commune et compatible.  Tout nouvel arrangement, toute innovation, toute activité d’une partie ou d’un partenaire de la relation doivent être notés, reconnus et discutés.  Ceux-ci doivent procéder à une entente chaque fois qu’il est question de permettre un changement, de modifier ou de réaménager la relation.  Dans le cas d’une impossibilité à s’entendre, l’une des parties ou l’un des partenaires peut procéder de façon unilatérale.  Car nul ne peur rester lié à une entente qu’il ne sent plus bien, surtout si elle devient régressive.  Chaque partie ou partenaire affligé d’un excès de pression, de douleur ou de friction dans l’arrangement doit apprendre à exprimer son dépit et à se plaindre jusqu’à ce que toutes les parties prenantes de la relation obtiennent satisfaction.  Autrement dit, chaque partie doit trouver le temps de lubrifier régulièrement les rouages de la relation pour maintenir une communication harmonieuse.  Sans cette aptitude à communiquer sereinement, même la meilleure relation ne peut que connaître la friction, des grincements, ternir, salir, surchauffer, pouvant conduire à une rupture orageuse.

 

Loi de la Relativité : Cette loi représente la relation de toutes choses comprise à partir du point de vue particulier d’où elle est perçue.  Par exemple, au gré d’une expérience, la conscience augmente et le désir de mieux comprendre s’accroît.  Alors, l’entité ou la force commence son exploration de la nature de forces qui se trouvent hors de son contrôle ou qui échappent à sa compréhension.  En l’occurrence, la qualité de la raison, l’approche rationnelle, commence à se développer.  Et, dans ce déroulement se présente cet aspect de la conscience qui désire mettre les choses en ordre – soit à les classer, à les considérer dans une rétrospective, à les saisir dans l’ordre de la cause à effet, dans celui des polarités, dans celui de leurs relations mutuelles, dans celui de leur position relative et de leur relation.  Dès lors, la conscience commence à observer d’un point de vue particulier, un point de vue qui suscite une observation, qui requiert la compréhension de la nature particulière des forces extérieures à ce point de vue spécifique.  C’est ce qui devient le fondement de la loi de la Relativité qui, en termes simples, représente la relation de toute chose comprise à partir du point de vue particulier par lequel elle est perçue.  Dès que le point de vue change, la relation de ces choses devient également différente, démontrant sa relativité.  Par exemple, le sujet placé près de la voie ferrée qui observe un train qui avance à une vitesse déterminée percevra son déplacement autrement qu’un autre qui se trouve dans une locomotive qui le rencontre ou que le conducteur d’une voiture qui file à toute vitesse dans le même sens que le train sur une route contigüe à la voie ferrée.  Encore, le point de vue relatif d’un sujet qui observe de face un éléphant qui s’avance vers lui  diffère grandement de celui qui le regarderait aller d’un avion, d’en arrière ou d’en dessous de lui.  Bien qu’exact, chaque point de vue est relatif, d’où la description que les témoins peuvent donner d’une scène ou d’un phénomène ne peut que varier considérablement.

 

La loi du Remerciement (de la Grâce et de la Bénédiction) : Tout ce qui est remercié et béni augmente en vibration et sert de protection.  La vibration de la reconnaissance sincère accélère le déroulement d’une manifestation et lui ajoute des bienfaits inattendus.

 

La loi de la Représentation : Cette loi stipule que toute action imitée développe l’attitude de cette action selon le degré et l’impact de l’énergie impliquée dans cette représentation.  En outre, dans la répétition, cette attitude peut progressivement se substituer au mode antérieur de vie de l’être qui transmet et exprime les qualités de cette action, avec tous les sentiments, comportements, modèles d’expression qu’elle inclut.  Les mimiques, les rôles et les caractéristiques récurrentes peuvent finir par dominer celui qui les reproduit, devenant chez lui une habitude et s’emparant, pour ainsi dire, de son être ou de sa personnalité.  Avec le temps, comme semence de rôle, le modèle ou les caractéristiques du comportement imité peuvent se renforcer par eux-mêmes jusqu’à devenir un modèle de croyances.  Dès lors, un individu peut-être porté à faire graviter sa vie entière autour d’eux et à en faire sa ligne de conduite, alors que, au début, il ne s’agissait que d‘un jeu, d’une imitation, de la reproduction d’un acte ou d’un caractère qui ne servait qu’à illustrer une image ou un comportement.

 

La loi de la Répulsion : On gagne à relier cette loi à celle de l’Attraction puisqu’elle produit simplement son effet inverse.  Dans la loi de l’Attraction, on retrouve une particule qui attire;  dans celle de la Répulsion, une particule qui repousse.  Pour la répulsion, on pourrait dire que le point d’attraction constitue l’espace lui-même, ce qui résulte en une désintégration.  Autrement dit, la désintégration résulte de l’action de la loi de la Répulsion.  Cette loi particulière régit les relations entre les atomes, ce qui résulte du fait que, non attachés, ils sont entièrement libres les uns des autres. C’est encore elle qui les garde en rotation à un point fixe du globe ou de la sphère de polarité inverse.  Par exemple, du fait que la loi de la Répulsion s’oppose à celle de l’Attraction, la Lune se maintient à une distance plus ou moins constante de la Terre.

 

La loi de la Résonance : Corollaire de la loi de l’Attraction, cette loi stipule que les semblables s’attirent et se renforcent mutuellement.  Dans le domaine contingent, le comportement personnel détermine l’état d’une personne et les modalités de sa vie.  Un esprit négatif attire plus de négativité; l’ombre, plus d’ombre; l’agression, plus d’agressions;  la haine, plus de haine;  la peine, plus de chagrin;  la dépendance, une plus grande dépendance.  Alors, si un être n’intervient pas pour mettre un terme à son comportement, pour reconsidérer son cas et renverser la vapeur, il en devient l’esclave.  Dès lors, il ne peut que s’enfoncer davantage dans la déprime, la confusion, le désespoir, la spirale vers le bas pouvant l’entraîner dans la volonté d’annihilation.  À l’inverse, celui qui cherche la Lumière s’attire toujours plus de Lumière, vibre toujours plus davantage, s’attirant plus d’amour, de sérénité, de plénitude, de bonheur, s’engendrant une plus grande qualité d’être et une plus belle vie.

La loi du Respect : Cette loi invite à y regarder deux fois ou à sonder deux fois plus profondément une réalité avant de se prononcer.  En effet, le respect porte à regarder derrière la surface, à dépasser les apparences, à rejeter les notions superficielles de manière à découvrir le sens profond, un autre fondement de découverte.  Sans le respect, nul ne peut lire le Livre de l’Amour, découvrir l’Arbre de Vie, contempler les milliers d’arcs-en-ciel du Royaume de l’Essence.  Considérés avec respect, les Mystères de l’Univers se révèlent, se faisant connaître couches par couches, comme s’épanouissent les multiples pétales d’un lotus.  Le respect consiste à considérer une réalité avec les égards qui lui sont dus, sans jamais lui porter atteinte, non pour elle-même, mais parce qu’on reconnaît Dieu qui agit en elle.  Il consiste à traiter autrui comme on aimerait être traité.

 

La loi de la Responsabilité : Cette loi stipule que chacun doit savoir répondre de ses choix, dans ses pensées, ses paroles, ses ressentis et ses actes, autant conscients qu’inconscients.  Dieu n’est pas responsable de l’ignorance de l’homme.  Elle ajoute que si une ou plusieurs entités œuvrent de manière responsable, à savoir qu’elles veillent aux besoins de plusieurs, celles-ci reçoivent d’eux tous des énergies.  L’aptitude à répondre aux besoins des autres permet que l’énergie de ces entités responsables provienne de tous ceux qui attendent cette réponse.  Cette loi, reliée à celle de la Co-création, en diffère toutefois en cela qu’elle précise qu’une entité grandement responsable détient l’énergie de 144 personnes qui n’utilisent leurs énergies que dans leur propre intérêt.

 

La loi de la Ressemblance à Dieu : La Présence et le Pouvoir divins habitent tout être humain sous la forme d’une âme incarnée.  La Bible ne précise-t-elle pas mieux que tout autre livre sacré : «Et Dieu créa l’homme à son image» (Genèse 1, 27) et le Nouveau Testament de renchérir : «Le Royaume de Dieu est en vous»? (Luc 17, 21), ou encore : «J’ai dit que vous étiez des dieux» (Jean 10, 34).  Et on pourrait ajouter des centaines de versets concomitants empruntés aux livres sacrés des différentes religions et spiritualités.  La ressemblance de l’homme avec Dieu requiert l’intégration de l’intellect, dominé par la pulsion de survie, avec la sagesse universelle de l’âme.  Ainsi intégré, le mental s’illumine et il équilibre l’information qui lui provient des cinq sens avec le Savoir multidimensionnel de l’âme.   Le processus évolutif irrépressible de dévoilement assure que c’est ainsi que l’être humain atteindra la perfection.  Un avantage immédiat consiste dans le fait que, se tirant de l’égoïsme, un être devient apte à exprimer un amour inconditionnel, à accorder le pardon des fautes, à offrir sa compassion à toute forme de vie, ce qui revient ensuite par la loi de Causalité.  En définitive, la loi de la Ressemblance à Dieu est un gage de responsabilisation par laquelle l’être incarné gagne en puissance et en expansion.

La loi de la Résurrection : Cette loi aide l’être incarné à transcender ses limitations et ses barrières mortelles et à développer des états supérieurs de conscience.  Elle ouvre les horizons donnant l’espoir de pouvoir habiter des véhicules plus glorieux et d’améliorer ses relations avec les entités divines.  Cette loi assure des dispensations cosmiques, notamment la révélation de techniques et de principes qui ne peuvent, si un être s’en sert bien, que l’aider à évoluer plus rapidement.  Il faut préciser que, dans le présent contexte, la résurrection ne réfère pas à la sortie du tombeau au son de la trompette sonnant l’appel du dernier jour ou de la fin du monde, comme certaines religions tentent de le faire croire.  À moins qu’elles entendent par là que l’homme peut surgir du tombeau de la conscience limitée pour accéder à la Lumière dans la Conscience divine par l’Éveil spirituel.  En ésotérisme, la résurrection réfère à l’expansion de la conscience, à la transcendance spirituelle de l’état de la conscience.  Jour après jour, un être détient le choix de mourir un peu plus ou de vivre un peu plus, jusqu’à ce qu’il ressuscite en conscience.

 

La loi du Retour : tout ce qui est semé doit être récolté d’une manière amplifiée par le semeur. Qui sème le vent récolte la tempête.

 

La loi du Retour au centuple : Cette loi explique un Principe universel, à savoir que tout présent ou toute obole consacré librement et sans attente à un usage spirituel attire au donneur un retour égal ou supérieur à dix fois sa perte apparente.  Elle répond au principe que, dès qu’un vide est engendré, il ne peut qu’être plus ou moins rapidement rempli.  Toute graine saine plantée en bonne terre rapporte beaucoup plus que son poids et sa valeur originelle.

La loi de ((Ricorsi)) de Vico : Cette loi évoque un retour à l’origine d’une réalité, donc un retour cyclique.  Le mot «Ricorsi» évoque la pure forme de la réflexion : il s’agit du retour de l’esprit sur lui-même.

 

La loi du Rythme : Cette loi porte aussi le nom de loi des Cycles.  Tout se meut en cycles et à un certain rythme.  Tout est dans un état constant de mouvement : tout procède comme la marée, avec ses flux et reflux, ses montées et ses descentes.  Comme pour le mouvement du pendule, l’oscillation se retrouve en toute chose : la mesure de la course vers la droite est identique à celle vers la gauche.  Le rythme compense.  Tout connaît des phases d’action et de repos, d’activité et de passivité, son zénith et son nadir.  La Nature suit les saisons signalées par les équinoxes et les solstices.  Certaines choses fonctionnent mieux dans un cycle particulier.  Dans l’Ecclésiaste (3, 1-4), le roi Salomon s’exprime ainsi : «Il y a le moment pour tout, et un temps pour tout faire sous le ciel : Un temps pour enfanter, et un temps pour mourir;   un temps pour planter, et un temps our arracher e plant.  Un temps pour tuer, et un temps pour guérir;  un temps pour détruire, et un temps pour bâtir…»  Même la science le confirme dans l’observation du cycle menstruel des femelles des mammifères ou dans la biorythme qui gouverne le rendement physique, émotionnel ou mental d’un être humain, etc.  À travers les âges, tout s’est produit de manière cyclique : les tremblements de terre, les guerres, la montée et la chute des empires ou des nations.  Certains savants les relient même à des éruptions et à des taches solaires.  C’est ce qui fait dire que «l’histoire se répète» ou qu’«il n’y a rien de nouveau sous le soleil.  Chacun devrait savoir se déplacer au rythme de son Être divin, cherchant toujours l’expression des valeurs spirituelles universelles qui effacent les noyaux chaotiques d’énergie produits par ses corps inférieurs.  Nul n’est son mental, ni l’émotion produite par son mental, ni le corps physique que son Etre Divin a choisi, mais la conscience de lumière immortelle.  Aussi chacun gagne-t-il à toujours agir à partir de la conscience de l’Être divin qui utilise le rythme de l’évolution pour transcender la matière et vibrer en synergie avec l’Amour.

 

La loi du Sacrifice (du Renoncement, de l’Abnégation ou du Lâcher prise) : Le sacrifice invite à renoncer à ce qui fait obstacle à son évolution, non à ce qui sert bien cette fin.  Ainsi, l’unité de vie qui compte progresser spirituellement gagnerait à renoncer à certaines fausses croyances relatives à son existence dans la vie.  L’être humain gagnerait à dissoudre son ego qui lui complique la vie avec ses multiples désirs insatiables, ses émotions perturbantes, ses pensées délétères, ses habitudes stériles et ses traits grimaçants qui empêchent le Principe christique de faire son expansion en lui.  Normalement, pour accéder à un plan de conscience supérieur, il faut renoncer à un plan de conscience inférieur.  Par exemple, celui qui veut prendre conscience de sa divinité doit abandonner ses conceptions humaines et mortelles et abandonner ses efforts pour comprendre la vie afin d’obtenir une compréhension spirituelle plus large et une vision supérieure des choses.  Il importe encore d’accepter d’abandonner l’égocentrisme et la suffisance au profit du bien et du bien-être de l’ensemble.  Il convient de s’ouvrir au service de Dieu à travers les autres au lieu de rester au service de son petit moi puisque c’est la clef qui ouvre la Porte du Ciel.  Le fait d’abandonner sa volonté égoïste pour accepter la Volonté de Dieu, exprimée par le Soi supérieur, représente aussi un sacrifice, bien que cela puisse s’accomplir dans la joie, dans une perspective agrandie.  Le désintéressement, le sacrifie, le service et l’abandon représentent les quatre clés qui assurent la Réalisation spirituelle, car ils favorisent la croissance spirituelle.  Tout sacrifice utile et sincère est un acte qui magnifie l’âme et qui pave la voie vers une plus grande gloire et des accomplissements supérieurs dans l’Univers infini de Dieu.  La loi du Sacrifice est reliée à la loi de la Soumission par laquelle un être accepte simplement que l’Intelligence cosmique accomplisse son œuvre à travers sa conscience sans interférences égoïstes et sans égard aux résultats.

 

La loi du Secret : À certaines époques, l’ésotérisme est obligé de se cacher des instances exotériques (pas toujours); – car en savoir plus excite la jalousie et l’hostilité.  L’ésotérisme dérange ; et l’on n’aime pas être dérangé dans son sommeil. Il s’agit donc là d’une attitude de prudence.  De plus, le respect révérenciel que l’on doit à la chose transmise exige qu’on n’en dise rien afin de ne pas la profaner, l’alourdir d’erreurs et de bavardages.  Le mental ne peut qu’approcher la Vérité, il ne peut ni l’appréhender ni la définir.  Les mots trahissent la Vérité.

 

La loi de la Sécurité : Un être peut se considérer en sécurité dans la mesure où il respecte les lois, où il propage l’Amour, où il fait preuve de discernement et de sagesse et où il se libère de ses dettes karmiques.  Cette loi vise à fournir des fondations solides sur lesquelles un être peut s’appuyer sans crainte.  Un être doit savoir choisir une forme d’expression qui lui permet de donner son meilleur rendement sans s’immiscer dans l’expression des autres et sans menacer leur sécurité parce qu’ils détiennent les mêmes droits que lui.

La loi de la Séparation et de la Division : Il s’agit d’une loi de génération.   La vie de toute plante, animal et être humain se divise, se sépare et se diversifie dans son processus d’expansion.  Il en va de même dans la vie des groupes et des corporations.  Un des buts évidents de ce processus consiste à manifester ou à engendrer une nouvelle forme de vie revêtue d’une plus grande importance et dotée d’une plus grande complexité.  Plus une forme de vie est complexe, plus s’accroît la possibilité qu’elle soit habitée par une intelligence supérieure ou par un système énergétique plus important.   Normalement, cette loi s’applique spontanément dans la Nature.  Jusqu’à un certain point, l’homme peut personnellement diriger cette loi.  En tout cas, elle peut s’observer chez les cellules qui se divisent et se multiplient par la direction d’une intelligence inconnue.  Les cellules se divisent pour la même raison que l’Unité a engendré la multiplicité.  Ce dernier propos n’en éclairera peut-être pas beaucoup certains alors que, pourtant, elle révèle une part des secrets de la Création.

 

La loi du Sept (ou du Septénaire) : Pour une raison encore incomprise, le système solaire est structuré d’après la loi du Septénaire.  Ce fait devient évident dans le registre des couleurs représenté par les sept couleurs de l’arc-en-ciel  et par la gamme de sept notes.  En ésotérisme, on parle également des Sept Rayons sacrés, des Sept Planètes sacrées, des Sept Jours de la Création.   Le Septénaire représente la Trinité (3 = triangle = Projet cosmique) qui se manifeste concrètement (4 = carré = Création matérielle).  Elle exprime le Un dans les plans inférieurs et elle rappelle que le flux, l’afflux et le reflux de l’énergie reste en état de constante création.  Certains considèrent la loi du Septénaire comme une loi exotérique puisque, en ésotérisme, on fonctionne surtout avec le nombre 12.  C’est notamment le cas des 5 notes supplémentaires de l’octave et des cinq Rayons secrets des sept Rayons cosmiques.

 

Loi du Service : Chacun sur terre doit participer à la vie et rendre service à ses frères qui sont une partie de lui-même. Mais nul ne doit autant servir son frère que Dieu à travers lui.  Un être doit assister son frère parce qu’il voit Dieu en lui.   Tout service rendu est retourné un jour.

 

La loi de la Sexualité : Corollaire de la loi du Magnétisme, cette loi s’applique d’abord sur le plan physique.  Elle se résume par l’attraction qui existe entre les aspects mâle (électricité) et la femelle (magnétisme) de la vie.  Dans une perspective supérieure, elle donne la sensibilité, le désir et la volonté de répondre à l’attraction de l’Étincelle divine et cosmique de Dieu, présente à l’intérieur du microcosme.  Elle appelle encore à se servir des énergies et des forces disponibles pour mener l’âme en déploiement vers ses Parents divins.

 

La loi du Silence : Cette loi permet à une entité de trouver l’espace, le temps et l’état de sérénité pour se reposer, récupérer, se remettre des bruits et des commérages extérieurs.  Le silence, qui se troue à l’intérieur de l’âme, ne désigne pas seulement l’absence de sons, mais aussi celle de mouvement, d’émotion, de sentiment.  Il contient le chaos, le vide plein, qui peut exister à tout moment lorsqu’il est ressenti dans des états de non-résistance.

 

La loi de la Similitude : «La cause et l’effet sont identiques et ils sont mutuellement en résonance.»  Dans certains rituels des Premières Nations d’Amérique, pour produire un arc-en-ciel, un individu verse de l‘eau goutte à goutte sur le sol ou, pour prendre un envol spirituel, il porte des plumes et il gazouille comme un oiseau.  Dans la Tradition vaudoue ou dans la magie sympathique, on se sert d’une poupée ou d’un pantin ressemblant à une personne pour établir un lien avec cette personne.  La similitude établit un lien avec une autre vibration.

 

La loi du Subconscient : Cette loi stipule que l’esprit subconscient ne parvient pas à distinguer un fait d’une fiction.  Convaincu de la véracité d’une assertion fausse, il se met à agir comme si elle était vraie.  Ainsi, s’il est certain qu’une braise chaude est froide, il ne ressentira pas une brûlure.  Si un être est convaincu d’être un échec, il va constamment être conduit vers l’échec.  Si le subconscient reçoit des données conflictuelles, il va produire un résultat chaotique.  S’il est convaincu qu’un être peut accomplir de grandes choses, même accomplir l’impossible, il va l’assister dans sa démonstration.  Il s’agit vraiment du Génie de la bouteille d’Aladin qui accorde les vœux selon la commande qu’un être lui passe à travers le monologue intime qu’il tient avec lui-même.

 

La loi de la Substitution : Cette loi stipule qu’une partie peut représenter l’entité (mot pris ici au sens d’ensemble exhaustif qui constitue une réalité).  Ainsi, un génie peut être représenté par une espèce, une cause, par un effet, ou, inversement.  Tout élément simple d’un concept peut représenter tout le concept et inversement.  L’article, le concept ou l’événement servant à la substitution peuvent toucher ce à quoi ils ont été substitués.  L’action prise sur le substitut peut produire un effet sur l’autre.  Pour éclairer le propos, disons que, dans un rituel magique, un objet emprunté à une personne peut remplacer la personne.

La loi de la Suggestion : Cette loi stipule qu’une déclaration produit un effet associable à la loi de la Description.  Une affirmation faite à un certain niveau de conscience, à un certain moment d’expression, dans une certaine situation d’expérience, peut comporter une puissante suggestion par l’effet qu’elle produit sur le psychisme personnel ou sur celui d’une autre entité.  Par exemple, cette compréhension suggère qu’un guérisseur fournit une suggestion dans le cas d’une guérison qu’il produit à l’intention d’un être incarné.  Ainsi, au terme de sa session de thérapie, il peut    ajouter une affirmation du genre : «Ce traitement va vous servir pour tant de nombre de mois après quoi d’autres forces de votre psychisme vont prendre la relève et compléter la guérison.»  Voilà ce qu’on appelle une déclaration qui peut produire une puissante suggestion.

 

La loi de la Synchronicité : C’est le docteur Carl Jung qui a inventé ce mot pour circonscrire les coïncidences remplies de sens, reliées par des modèles ou des significations plutôt que par les circonstances de temps, qui ne peuvent pas s’expliquer par la loi de la Causalité.  Certains auteurs l’interprètent comme l’expression du déploiement et du dialogue intime d’un être avec la Conscience de l’Univers.  Le dialogue est si manifeste que ce dernier se fait réceptif ou se montre au fait de la réalité.  En général, la communication entre un être et la Conscience de l’Univers se présente sous la forme de symboles ou, apparemment, de faits symboliques sans lien avec une éventualité du genre. Ces coïncidences symboliques représentent un code opérationnel que l’Intelligence supérieure transmet à l’esprit humain.  Elles comportent un message crypté spécial qui doit se résoudre dans l’harmonieuse collaboration des deux hémisphères du cerveau et par le biais d’un ajustement à l’âme.  En fait, toutes les formes de la divination se fondent sur la loi de la Synchronicité.  Dans l’expérience et la compréhension d’un être, l’Être cosmique ne produit pas un phénomène du genre pour une simple raison, mais pour plusieurs motifs.  En fait, il s’agit d’une expression de la loi de l’Économie cosmique dans la vie d’un être particulier.  Au sens figuré, l’Esprit cosmique fait d’une pierre, pas deux, mais plusieurs coups.  Comme le hasard ne peut exister sans un Système divin, tout s’attire par la loi de Résonance au moment le plus opportun.  Telle est la Divine Concordance de la vie.

 

La loi de la Synthèse : Cette loi, qui découle de la loi de la Trinité, stipule que deux forces opposées ou de deux concepts contraires peuvent s’unir en une seule unité contenant les deux réalités différentes.   Ainsi procède notamment la loi de la Création (ou Émanation) : en unifiant deux énergies différentes (électrique et magnétique), il y a production d’une nouvelle entité qui détient quelque chose des deux forces tout en s’en distinguant.  Par exemple, en laboratoire, l’union de l’hydrogène et de l’oxygène produit de l’eau (H₂0).

La loi du Tao (Dao) : Cette loi présente le temps comme un écran sur lequel toutes les choses sont projetées, chaque mouvement s’effectuant dans l’immédiateté.  Celui qui s’ajuste au Tao se voit vivifié et se sent plus vivant.  Le Tao représente la force fondamentale qui coule en toutes choses dans l’univers, vivantes ou inertes. C’est l’essence même de la réalité qui est, par nature, ineffable et indescriptible. Il peut être considéré comme la matrice préalable au sein de l’univers au passage du «qi» ou souffle originel, précédant la parité binaire du yin-yang.

 

La loi du Thermo-dynamisme : Cette loi stipule qu’un corps d’une chaleur supérieure ou d’une énergie plus puissante peut transférer sa chaleur ou son énergie à un autre corps moins chaud ou moins bien énergisé.  À l’inverse, un corps d’une chaleur ou d’une énergie moindre ne peut pas rendre la pareille à un corps plus chaud et plus rempli d’énergie, à moins de réussir à s’ajouter assez de chaleur ou d’énergie pour y parvenir.

 

La loi de la Tolérance (Acceptation) : Cette loi se fonde sur l’aptitude à voir la divinité dans tous les autres, même s’ils portent un masque ou l’armure satanique et s’adonnent à des activités peu nobles ou louables;  même s’ils se cachent derrière le mur de l’ignorance, du sommeil, de la stupidité;  même s’ils s’adonnent à la luxure, au lucre, aux jeux de pouvoir.  La loi de la Tolérance amène à dépasser les apparences pour capter la Réalité de l’autre côté du voile de l’Illusion.  Elle reconnaît dans la différence la variété des visages divins qui enrichit.  Elle amène à parler à la Cellule divine qui se loge derrière les murs et les barrières, derrière les couches extérieures, et qui n’attend que la libération de son lieu profond d’emprisonnement, tout au fond de l’être.  Comme tous les êtres sont d’origine divine, ils doivent apprendre à se rencontrer et à se parler dans l’amour et le respect comme s’ils s’adressaient à des dieux.

 

Loi du Tout et de l’Unité : Nous sommes tous issus de la même Source divine et unis par notre structure subatomique.  Voir à loi de l’Un et de l’Unité.

 

La loi de la Transcendance : Il s’agit d’établir la supériorité de l’Esprit sur la Matière. Pour comprendre, il faut savoir que l’expérience terrestre représente une excroissance d’événements qui se déroulent dans les Royaumes immatériels.  Celle-ci se produit dans l’ordre suivant : Origine spirituelle;  facultés mentales;  identité de l’âme;  corps ou véhicule physique. Autrement présenté, l’Énergie de l’Esprit représente la force vitale ou d’animation d’une vie dans l’Univers et elle donne naissance à la Faculté mentale universelle qui engendre l’identité de l’âme appelée à s’incarner dans un corps.  Le Mental né de l’Esprit, une réalité distincte du cerveau matériel orienté vers la survie d’un corps incarné, ne connaît pas de limites;  il détient tout le Savoir de l’Univers et, partout, il domine toute matière.  L’âme connaît son aptitude à conférer de la puissance à l’homme.  L’être humain qui désire transformer la réalité matérielle ne peut réussir que dans la mesure qu’il découvre la manière et les moyens de diriger l’énergie.  Une telle éventualité ne devient possible que si l’intellect humain accepte la Réalité spirituelle supérieure de l’Esprit.  Alors, quoi qu’un être humain puisse concevoir, il peut le réaliser dans la mesure qu’il y croit.  Ainsi, les barrières que l’humanité a placées entre elle et la réalité des pouvoirs universels, par son intellect humain fondé sur le cerveau et limité par ses cinq sens, ne peuvent que disparaître d’une façon ou d’une autre.  Car la Loi cosmique stipule que l’Esprit domine toujours la matière et que, tôt ou tard, celui-ci, qui est toujours en relation étroite avec ses propres créations à travers l’ensemble du Champ d’Énergie universel, pénétrera tous les plans de conscience.  D’un point de vue technique, le mental contrôle l’énergie par le biais de manipulations des potentialités métamorphiques innées du principe de Cause à Effet du plan matériel.  Avec l’Esprit à la Direction, le Mental en coordination et la matière en subordonné, l’homme peut cocréer le Ciel sur Terre.

 

La loi de la Transmutation : Par ses énergies, l’homme détient ce privilège de pouvoir transmuter son environnement, sa réalité, son être en quelque chose de plus glorieux.  La clé de presque tout ce qu’un être peut accomplir réside dans son aptitude à transmuter ses pensées et ses sentiments, ce qui, du coup, transmute ses paroles et ses actes.  La clé de tout réside dans la conscience et dans son pouvoir d’interagir avec l’environnement par le biais de moyens physiques et subtils.  On retrouve la principale force de transmutation dans le feu, qu’il s’agisse de sa réalité cosmique, mentale ou physique.  Or le feu est associé à l’Amour ardent.  La transmutation représente un processus alchimique.  La  croissance spirituelle d’un être incarné dépend du degré d’aptitude qu’il détient à transmuter ses principes microcosmiques en une expression suffisamment glorieuse pour que le Seigneur de l’Univers puisse l’habiter, ce qui dépend de la direction de sa volonté.  Toute forme de vie change, se transforme, se transmute dans une nouvelle forme ou expression.

 

La loi de la Trinité : Par l’interaction dans l’Unité des trois premiers nombres, cette loi exprime le projet de la Création qui se concrétise dans le quatre.  Il existe des triades et des trinités dans nombre de religions, de philosophies et de cultures.  Dans l’Hindouisme, on parle de la «Trimurti», la triade de Brahma, Vishnu et Shiva.  Dans le Christianisme, on personnifie la Trinité par le Père, le Fils et le Saint Esprit.  En spiritualité, on donne le Père divin (la Sagesse universelle), le Fils (l’Âme universelle) et la Mère céleste (l’Intelligence universelle).  La Trinité réfère aux trois hypostases de la Création et elle détermine l’aspect trinitaire de toute unité de vie, de l’homme au Créateur.  Par exemple, on peut concevoir Dieu en termes de Lumière, de Vie et d’Amour ou d’Être, de Conscience et de Béatitude.  On peut encore concevoir l’énergie ou la substance dans les trois qualités de stabilité, d’ordre et de mouvement constant.  En sanscrit, les «gunas» expriment des qualités en termes de «tamas», «sattva» et «raja».  La Trinité symbolise les trois fonctions et qualités de toute énergie créatrice dans l’Univers.  Ces énergies donnent naissance à la loi de la Formation (Création), à celle de la Préservation (Maintien) et à celle de la Désintégration (Transformation), ce qui s’applique à tous les phénomènes, manifestations, conditions, circonstances et expériences.  Dans la perspective de la Création, la loi de la Trinité s’exprime ainsi : pour qu’une manifestation se produise, sur n’importe quel plan, il doit exister deux parties compatibles et complémentaires qui fusionnent dans l’Unité parfaite.   Il résulte de cette union une nouvelle création identique aux principes qui l’ont engendré, mais différent d’eux dans sa manifestation extérieure.  Par exemple, l’union d’un homme et d’une femme engendre un être qui contient les gènes (ou essences) de chacun d’eux, mais il se démontre physiquement différent d’eux dans son apparence et il est habité par une âme distincte.  Autre exemple, dans le plan mental, il existe une idée, une thèse et une antithèse, qui peuvent se réconcilier dans une synthèse, une nouvelle idée dynamique.  Toute manifestation résulte de deux causes : une, primaire;  l’autre, secondaire;  et la troisième, active.  La première est active, positive, électrique;  l’autre, passive, négative, magnétique;  en contact, elles donnent une étincelle de courant.  En occultisme ou en ésotérisme, on exprime ce principe par le triangle : l’angle supérieur représente les principes masculin et féminin issus de la Source unique;  la base, la manifestation.

 

La loi de l’Unité et de la Diversité : L’ensemble de la Création est formée de la somme totale des parties individuelles.  Dans le puzzle illustré de l’humanité, les pièces individuelles s’insèrent en des endroits particuliers, de sorte qu’aucune force ne peut les amener à s’insérer ailleurs dans une tentative de compléter l’image prématurément.  Sur Terre, il faut respecter l’Unité et la Diversité, l’Unité dans la Diversité, s’assurer que tous y gagnent.  Refuser la diversité des choix, c’est renier le droit à la liberté;  là où le droit à la liberté est nié, s’installent des énergies disharmonieuses qui se répercutent à travers le monde.  Ainsi, tous les programmes et toutes les lignes de conduite des organisations, jusqu’aux gouvernements, doivent compter sur la participation libre des citoyens, sans jamais penser au recours à la force.

La loi de l’Un (ou de l’Unité) : Tout est un.  Dieu ne fait qu’un avec les êtres humains et toute vie.  Telle est la loi de l’Un; tout prévaut à l’intérieur de cette loi.  Toute âme représente une cellule du corps de la Conscience cosmique.  Toute entité qui se conforme à cette loi n’a pas besoin de lutter ou de s’établir dans la concurrence.  En effet, dans un corps harmonieux, celui-ci ne se combat pas, pas plus qu’aucune de ses parties n’en combat une autre.  La compréhension de la loi de l’Un permet de vivre en paix en ramenant ces faits à la conscience.  Il s’agit d’une loi immuable et universelle : ceux qui l’appliquent réalisent que tout est Un et que tout ce qui paraît séparé ne représente qu’une illusion.  L’Univers représente une totalité.  L’entité qui réalise cette totalité peut évoluer dans l’harmonie universelle.  Directement ou indirectement, à travers le temps et l’espace, tout est relié.  Tout est relié au Tout et à toutes ses parties par son noyau intime.  En fait, toutes les manifestations ou formes ne représentent que des apparences suscitées par Maya (l’Illusion).  Derrière toutes les manifestations, il n’y a que l’Essence.  C’est le fondement du concept mystique de la religion musulmane qui s’exprime succinctement comme : «La ilaha illahlah» qui signifie : «Il n’y a pas d’autre dieu que Dieu».  En métaphysique, il faudrait bien comprendre ce fait que, essentiellement, toute manifestation de l’Univers est une expression de Dieu ou de l’Être divin.  Autrement dit, la réalité de l’Univers manifesté et non manifesté, dans sa totalité, est, en fait, une expression de parties non séparées du Tout généralement appelé Dieu.  Lao Tzeu appelait ce Un le «Tao»;  les Hindous l’ont appelé le «Brahman».  Presque toutes les religions, dans leur forme primitive, reconnaissent cette vérité d’une Essence unique dans tout et de l’Unité de l’Être.  Dans l’Univers, toute manifestation peut se réduire à son commun dénominateur : l’énergie.  Tout se compose d’énergie vibrant à des fréquences différentes.  L’énergie détient des caractéristiques attribuées à Dieu : l’omniprésence, l’omnipotence, l’omniscience et l’omniagence.  Ceci pourrait révéler que l’énergie est identique à Dieu ou, tout au moins, qu’elle représente une part de son expression.  Si l’énergie est Dieu ou si elle provient de Dieu, la science a inconsciemment découvert l’existence du Parent divin de tous qu’elle prétend ne pas connaître.  Il est vrai que, parce qu’elle est difficile à mettre en mots, cette loi de l’Un gagnerait à être saisie intuitivement plus que par l’analyse et la réflexion.  Ce qu’il importe de retenir, c’est que la loi de l’Un peut aussi s’appeler sans difficulté la loi de l’Unité.  Cette dernière expression exprime le mélange de la conscience individuelle à l’Esprit et à la Vie dans tout espace et toutes les dimensions.  Elle invite à devenir un avec ce qu’un être est déjà, soit à découvrir ce qu’il est de toute éternité, dans un sens qualificatif plutôt que dans un sens quantitatif : Dieu.  Il s’agit là de la grandeur extrême de l’évolution, de la compréhension, de la réalisation, de la prise de conscience de la Conscience christique et de la Conscience divine.  En général, les religions exotériques ont sombré dans la confusion par rapport à l’expression de cette loi.  Elles ont redouté, attaqué, torturé et exécutés les partisans de la loi de l’Un ou de l’Unité.  Elles n’ont pu empêcher que cette vérité sacrée reste vivante dans le cœur des vrais représentants de Dieu.  Appliquée à un autre niveau de l’Échelle évolutive, la loi de l’Unité s’exprime par la loi de l’Assomption ou de l’Identification, dont il est parlé dans un article qui précède.  Puisque tout est un et se tient, nul n’est une île en lui-même.  Tout est inter-relié et interdépendant.  Les êtres humains reçoivent l’influence des êtres de la Nature des règnes inférieurs et supérieurs et, à l’inverser, les êtres humains influent sur tous les autres règnes du Cosmos.  Ce qu’un être pense affecte les autres au plan mental;  ce qu’un être ressent les affecte au plan émotionnel ou sensible;  ce qu’un être fait sur le plan physique affecte les autres sur le plan matériel.  L’Unité convie les unités de vie à établir une relation d’amour et de justice avec les autres entités.  L’aptitude à vivre en harmonie et à collaborer favorise l’expansion, le progrès, la croissance, l’évolution.

 

La loi de l’Univers : Les entités développent les talents qu’elles détiennent.  Les entités évoluent par l’usage de ce qu’elles détiennent ou possèdent.  Si certaines entités cherchent sincèrement à faire l’expérience d’états miraculeux ou de réalités prodigieuses, elles doivent consacrer leurs énergies, leur temps et leur vie entière à cette fin.  Dans sa solidarité, l’Univers détient tout ce qu’une entité peut désirer vivre ou obtenir.

 

La loi de la Valeur d’échange : Corollaire de la loi de l’Échange, cette loi concerne l’argent, le présent symbole de la valeur d’échange.  L’argent n’est rien d’autre qu’un symbole artificiel, inventé de toute pièce, retenu comme moyen de substitution pour emmagasiner les énergies empruntées, gagnées, possédées, réclamées ou échangées.  Pour que l’argent soit considéré comme valable, il doit être reconnu comme un symbole acceptable par les autres membres de la société qui sont consentants à participer à des échanges de biens ou d’énergies (par exemple, des services) correspondant à ce symbole.  À partir de là, toute autre société peut déterminer sa propre monnaie et l’usage qui peut en être fait.

 

La loi de la Vérité : Lorsqu’un être découvre la vérité, il doit comprendre qu’il ne peut s’y attacher puisque celle-ci se déploie au gré de ses expériences.  En outre, la vérité de l’un n’est pas la vérité de l’autre.  Lorsqu’il passe d’un moment à un autre, il tente d’appliquer la vérité du moment antérieur au nouveau moment, ce qui lui porte préjudice.  En effet, s’il tient à la vérité du moment antérieur, il ne peut pas vraiment percevoir la vérité du nouveau moment.  La loi de la Vibration stipule que toute vibration qui est émise pour le bien et le service grandit en intensité dans son parcours dans l’espace jusqu’à ce qu’elle revienne à son point d’origine.  À l’inverse, la vibration émise à des fins égoïstes, comme la vibration d’avidité, de pouvoir, de possession, s’attire des vibrations qui décroissent en fréquence, obligeant à sans cesse produire des correctifs, comme un être dépendant, de manière à maintenir son énergie, jusqu’à ce qu’un être s’élimine par dévitalisation complète.  Le taux vibratoire du magnétisme, qui sert à attirer une énergie, décroît sans cesse, alors que celui du rayonnement, qui représente un don d’énergie, s’accroît sans cesse.  Rien n’est au repos dans l’Univers.  Au contraire, tout y bouge, tout se meut, tout change.  Tout vibre conformément à sa propre fréquence.  Même les objets inanimés du royaume de la forme vibrent intensément au niveau moléculaire et atomique.  C’est justement parce que les choses vibrent que l’être humain peur en capter l’image dans sa conscience.  Par exemple, les sons et les couleurs n’existent pas en nature, ils n’existent qu’en vibrations, ils ne représentent que des énergies vibrant à un certain degré, d’où ils ne prennent de réalité que dans la conscience.  C’est la même chose pour ce qu’un être incarné voit, ressent, sent et goûte.  Sans la conscience pour capter les vibrations, les sons, les couleurs, la lumière, les parfums et les saveurs n’existent pas.  Toute unité de vie d’un royaume ou d’un autre perçoit les ondes vibratoires de manière différente.  Par exemple, l’être humain perçoit une certaine vibration comme donnant la couleur rouge alors qu’un animal particulier peut la percevoir comme une teinte de gris.  Même chez les êtres humains, les daltoniens ne perçoivent pas les couleurs comme leurs semblables.  Comme quoi ce sont les vibrations qui engendrent les réalités dans la conscience même si ce qui produit cette vibration peut ne pas correspondre à ce qu’un être perçoit.  C’est la raison pour laquelle, en métaphysique, on distingue ce qui est actuel de ce qui est réel.  L’actualité est reliée à l’essence de la Réalité cosmique, de l’État absolu de l’Être unique.  En revanche, la réalité désigne ce qu’un être réalise, l’image qu’il forme dans sa conscience de l’actualité.  Ainsi, au sens philosophique, l’actualité représente la Vérité éternelle qui ne peut changer.  La Vérité est.  Quant à la réalité, elle est reliée aux formes, au monde de l’Illusion, à l’impression qu’une chose, dans son état actuel, produit par ses vibrations.  L’État absolu est immuable.  Les réalités sont transmutables.  En changent la vibration d’une chose, un être modifie sa manifestation.  Du reste, c’est le fondement de l’Alchimie qui, par certains processus, change les métaux fondamentaux en or ou l’eau, en vin.  Les diverses manifestations de la matière et de l’esprit résultent de différences dans le taux vibratoire.  La matière est de l’Esprit densifié ou de l’Essence cristallisée.  De l’Esprit pur à la matière brute, tout est énergie en pulsions vibratoires.  Les vibrations se mesurent en nombre, en fréquence.  Toute fréquence qui émane d’un objet ou d’une substance détient un aspect polaire positif ou négatif, selon qu’ils vibrent à un nombre pair ou impair.  C’est précisément ce qui détermine sa disposition à attirer ou à repousser les autres objets ou substances de polarité contraire.  En outre, l’octave dans lequel vibre un objet détermine largement la possibilité qu’il puisse être attiré ou repoussé par un autre objet.  Toute particule d’énergie vibre d’un certain mouvement, d’une certaine vitesse et d’une certaine fréquence.  La combinaison de ces facteurs détermine la substance d’un objet donné autant dans le monde concret que dans le monde subtil.

La loi de la Vérité relative : Toute assertion se démontre vraie dans un sens et fausse dans un autre, mais cela n’a aucune importance du point de vue du Tao.  L’assertion n’est qu’une manière d’exprimer un point de vue personnel, plus ou moins subjectif.  En ce bas-monde, rien n’est complètement vrai, mais tout est permis.  Dans le Cosmos, il existe deux types de vérité : celle de l’Absolu et la vérité relative de l’être en expérimentation.  Mais toute vérité mène ultimement à la Vérité.  La vérité absolue ne change pas, elle est éternelle.  Ce que cette vérité est dans son actualité ne peut s’exprimer dans des affirmations positives, mais dans des déclarations négatives.  Le célèbre adage yoguique lui convient mieux : «Neti, neti…» qui signifie «Pas ceci et pas cela…»  Par lui, une réalité devient ce qui n’est pas dit qu’elle n’est pas.  Elle n’est pas cela, pas cela et pas cela encore, mais ce qui reste et n’est pas dit.  Les affirmations positives ne servent qu’à circonscrire et à limiter la nature de la Vérité absolue.  Par exemple, quelqu’un peut dire que la Vérité absolue est pure.  Mais, immédiatement surgit la question : «À quel degré de pureté?»  C’est le début d’une enquête qui ne fait que ramener dans un monde conceptuel limité, dans un monde de relativité avec lequel la majorité des gens se sentent pourtant à l’aise.  Le mental humain, mortel, aime tellement susciter des questions pour distraite un être de son but véritable, ce qui retarde son abdication ultime.  Quant à la vérité relative, elle présente nombre de facettes et elle change constamment.  En un sens, elle est illusoire tandis que, dans l’autre, elle n’est réelle que pour ceux qui en détiennent la conscience suffisante ou qui lui portent foi.  Par exemple, certaines formes de la Magie noire, transmises par suggestion, se fondent sur le principe de la peur.   Celui qui accepte cette suggestion, parce qu’il y croit, donne du pouvoir sur lui, d’où il peut subir l’effet négatif proclamé.  En revanche, celui qui sait la prendre pour ce qu’elle est, n’y reconnaissant que l’illusion d’un jeu de pouvoir, ne pourra en être affecté d’aucune manière.  Même que l’énergie émise pourrait se retourner contre son auteur.

 

La loi de la Vérité vivante : La vérité désigne ce qui est conforme à un fait, mais il faut tenir compte du fait que tout est en parfait changement pour permettre à cette définition de s’adapter à la réalité mouvante d’une réalité.  Car, s’il n’y a que le changement qui demeure un fait, il devient ainsi une vérité vivante.  L’intellect rassemble les faits pour obtenir, au moins, une connaissance limitée, alors que la vérité reste une expérience vivante qui transcende les dimensions du temps et de la matière.  La sagesse immémoriale explique la distinction : «La connaissance traite des faits transitoires, la vérité traite des valeurs de réalité.»  De la même manière que la présumée «vérité» scientifique a changé avec l’apparition du microscope et du télescope, de même la prétendue «vérité» intellectuelle des cinq sens change au contact de l’âme, l’intermédiaire de l’Esprit, dans la mesure où elle se laisse pénétrer par sa sagesse multidimensionnelle.  À partir du moment où la vérité intellectuelle s’unit à l’âme, le sentier s’éclaire : «L’Esprit de vérité vous guide vers la Vérité, survivant aux défis de la route.»  Un intellect non intégré peut croire pourvoir connaître une vérité absolue statique, mais la sagesse de l’âme rappelle que toute vérité change par le pouvoir de la Source de tout ce qui est et que, en conséquence, il existe une Vérité vivante, constamment changeante, soumise à la Source.  Ainsi, le changement représente autant une vérité spirituelle qu’une loi scientifique du Cosmos.   Avec le temps, la Vérité vivante peut rendre les mots écrits et les conclusions finales invalides du fait qu’ils sont figés dans le temps.  Même si, plus tard, on traduisait ces textes encore et encore, en évitant les mauvaises interprétations et les autres erreurs  humaines, pour s’assurer de ne rien déformer délibérément, la vérité qu’ils portent ne pourrait pas tenir.  Du reste, rien de ce qui provient de l’esprit humain ne peut être considéré comme infaillible.  Si on aborde le sujet d’un esprit ouvert, on pourra constater que même Jésus n’a pas désiré laisser de registres écrits, surtout pas des crédos et des lois théologiques.  Il invitait plutôt les gens à recevoir l’Esprit saint à l’intérieur d’eux-mêmes pour découvrir le Royaume du ciel dans sa vérité inaltérée.  La Vérité vivante représente une expérience individuelle dynamique puisqu’elle se déploie sans cesse, croissant toujours, prenant de l’expansion, se laissant percevoir différemment par chaque intellect.  Pour faire appel à elle, un être n’a qu’à s’adresser à l’Univers.  Il a été dit : «La vérité vous rendra libre.»  Ce qui est révélé, comme ce qui est découvert, représente la Vérité vivante tel qu’un individu peut la saisir, au mieux, à son époque.  Dans tous les cas, dans les affaires humaines, le fait de vivre en harmonie avec ce constat d’une Vérité vivante et avec les autres lois cosmiques, particulièrement pour ce qui concerne les documents des institutions majeures, surtout religieuses, devrait les amener à s’ouvrir à une nouvelle compréhension.

 

La loi de la Vertu (de l’Éthique ou de la Moralité) : Cette loi assure que les vertus les plus élevées finiront par prévaloir dans le monde, dans la descente du Ciel sur Terre.  Définie comme la norme de l’aspect bien ou mal d’une action, la moralité se réfléchit à travers la conscience humaine.  La conscience représenter le réceptacle interne dans lequel l’âme déverse la sagesse immémoriale de l’Esprit, que l’intellect s’en rende compte ou pas.  La conscience individuelle peut faire la différence entre le bien et le mal pour ce qui a trait à sa conduite, jumelant cette faculté au sentiment que le sujet devrait se conformer à ce qu’il en sait.  Il s’agit d’un sentiment intime important visant à assurer la survie humaine et à dépasser les perceptions des cinq sens physiques.  Lorsqu’un être incarné se réfère peut à sa conscience, cela s’explique habituellement par des considérations intellectuelles.  Son mental domine sa conscience parce qu’il favorise d’abord l’obtention de résultats pratiques et observables.  Il est matérialiste.  Sauf que, en raison d’un manque de conscience, l’intellect non intégré au sens moral peut arguer que la fin justifie les moyens.  Cela explique que, par un raisonnement sans fondement du genre, certains fondent à tort la légitimité des guerres, des génocides, des dictatures et de toutes les autres formes de contrainte et de violence, alors que les lois cosmiques les interdisent.  Lorsqu’un être respecte sa propre conscience, le sens de la justice prend toute son évidence dans son application universelle.  Les moyens moraux servent des fins morales.  Les moyens mauvais en viennent à faire partie des bonnes intentions, les corrompant.  Ainsi, jamais la fin ne peut justifier les moyens pour la simple raison que le recours aux moyens détermine la nature de la fin poursuivie.  Le fait d’accomplir le mal dans une tentative de mettre un terme à des méfaits ne fait que déplacer le problème.  Cela revient à tenter d’aboutir à des fins morales puisque l’hypocrisie entre en conflit avec le principe du recours à des moyens moraux.  La possibilité d’agir n’a jamais établi le droit.  Les lois morales humaines sont édictées comme fondement de la justice, on pour tenter de forcer la conduite morale.  On ne peut jamais faire la promotion de la moralité par la loi ou la force.  Une société peut s’efforcer de convaincre les esprits, mais elle ne peut jamais se permettre d’oser les forcer.  Les lois humaines ne peuvent imposer la moralité puisque les gens dont les schèmes intellectuels ne sont pas intégrés à la conscience éviteront de l’appliquer.  À l’inverse, le pouvoir de persuasion prend toute son efficacité par le contact personnel et par l’exemple qui touchent le cœur.  Aimer et laisser aimer devient un moyen en parfaite harmonie avec la loi de la Moralité et avec toutes les autres lois.  Malgré des rechutes cycliques, les êtres humains ne cessent d’évoluer et de faire des choix plus vertueux en tant qu’âmes incarnées dotées d’une sagesse multidimensionnelle et ils intègrent progressivement à la conscience l’intellect centré sur la survie des cinq sens.  La barbarie cède le pas à des pratiques moins primitives, l’asservissement, à l’égalité, la cruauté, à des traitements plus humains.  Dans l’état pacifique de l’objecteur de conscience, une conscience individuelle s’oppose au meurtre tel qu’il est appliqué en temps de guerre dans l’attaque des ennemis présumés avec des armes.  En cas de crimes, elle cherche des moyens moins violents pour remplacer la peine de mort, même qu’elle préconise la réhabilitation par une réflexion morale à l’application de peines.   Pourquoi tuer des gens qui ont tué des gens pour démontrer que le meurtre est mauvais?  Conformément aux lois cosmiques, l’élimination par la force d’un corps habité par une âme engendre une nouvelle vague de causalité négative pour ceux qui sont impliquées dans cet acte.  Dans le contexte de la loi de la Moralité, le péché représente une transgression délibérée et le mal, une transgression inconsciente de la part d’un intellect qui n’est pas intégré.  L’idée d’un «péché originel», qui ne détient aucun fondement cosmique, a représenté un enseignement visant le contrôle et la manipulation des esprits de manière à diluer le pouvoir intime des êtres incarnés, incluant la conscience, de manière à prévaloir sur elle.  Heureusement, les actes de nature à leur restituer leur pouvoir, comme le fait d’exprimer l’amour inconditionnel, la compassion et le pardon, avec les efforts pour ancrer les valeurs suprêmes au fondement de la conduite humaine, assure le triomphe lent sur les diverses oppositions.  C’est ainsi que la conscience s’est grandement ouverte dans le monde.  Le 20 octobre 1996, l’Esprit de Vie s’est adressé à toutes les âmes en incarnation en leur disant notamment : «Refusez votre appui à ce qui est mal et peccamineux.»  Comme pour les «commandements» antérieurs, tels qu’on les retrouve dans la Bible, cette recommandation rappelait que le fait de d’Infliger la mort, des blessures ou de la douleur à autrui ne représentait pas seulement un cas de conscience pour un individu, mais pour la collectivité et les gouvernements.  Conformément à la Règle d’Or, chacun est appelé à traiter les autres comme il aimerait être traité.  Il faut comprendre que le recours à la force, pour prendre une vie, représente un meurtre;  pour limiter la liberté, un asservissement;  pour appauvrir, un vol.  Cela s’applique autant à la personne qui agit seule qu’à une collectivité qui tente de contraindre une minorité ou qu’à des officiers de l’État qui exploitent les citoyens du pays.  Ce qui est mal pour un individu reste mal pour une collectivité et pour des officiers de l’État.  Nulle part ne doit régner la loi de la jungle.  D’après les lois cosmiques, ces principes s’appliquent également aux institutions et aux organisations, par exemple aux syndicats de travailleurs, aux foules, aux groupes qui sont tenus responsables pour le mal qu’ils commettent.  L’association forcée de plusieurs personnes sous un gouvernement ne les libère pas des conséquences karmiques de leurs actes.

Note : Dans l’enseignement spirituel, il existe très peux d’organisations qui ont enseigné cette loi en ces termes.  Pour notre part, c’est la première fois que nous entendons parler d’une loi de la Vertu, de l’Éthique ou de la Moralité.  En effet, puisque la distinction du bien et du mal, qui amène à faire le bien et à lutter contre le mal porte à vivre dans la mentalité qui porte constamment à s’accorder des droits et à s’imposer des devoirs, pour éviter le péché, ce qui devient stressant, épuisant et démotivant.  En dehors des codes établis de ce qui est permis et interdit de faire, un être ne sait plus où se situe sa liberté.  En effet, il lui faut toujours se surveille, son attention se centrant sur des extrêmes apparemment opposés.  Dans le présent état de la nature humaine, à trop se centrer sur le mal, pour l’éviter, il lui reste peu de temps pour se centrer sur le bien.  Par ses soins, il donne de la force à ses plantes malades pendant que ses plantes saines s’étiolent.  Du reste, cela maintient dans une mentalité duelle qui entretient l’enfermement et retarde la sortie de la Roue des réincarnations.  À notre avis, puisque tout se produit dans l’Ordre divin, pour un être évolutif, il vaut mieux qu’il se centre sur le moment présent, sans égard pour le bien ou le mal, pour vivre le plus amoureusement chaque expérience à son rythme, au meilleur de ses connaissances et de ses moyens.  À trop craindre le mal, en raison des sanctions présumées qu’il comporte, un être en vient à craindre la vie et à ne rien faire, ce qui l’amène à régresser.

 

La loi de la Vibration : Tout est en mouvement, en vibration et tout dépend de la vibration qu’un être émet.  Ainsi sera la réponse énergétique de l’environnement et des autres êtres vivants à son taux vibratoire.  Un être gagne à vivre de telle manière que, à partir de son œuvre de transformation intérieure, il puisse émettre cette vibration pour que les autres puissent en bénéficier et élever la leur, générant une spirale de compréhension et de collaboration fraternelle.

 

La loi du Vide : Les énergies laissent un vide sur leur passage, un vide qui attire d’autres énergies.  Peu importe où se trouve les entités qui cheminent vers la Lumière, celle-ci  se déplacent, amenant les énergies à engendrer un vide que d’autres énergies remplissent.  Partout où des entités s’élèvent vers de plus hauts niveaux de conscience, elles engendrent un vide qui attirent d’autres entités à remplir ce vide qu’elles ont laissé, de sorte que l’entité qui progresse vers des plans supérieurs de la conscience entraîne d’autres entités vers des niveaux supérieurs de conscience.

 

La loi de la Vie : Chacun doit comprendre que la Vie est un Grand Jeu amoureux où chacun tient le rôle qui le fait le mieux évoluer d’après son degré de conscience.  Chacun est le reflet de ce qu’il pense être.  La Vie n’a pas d’autre but que d’apprendre à Être pleinement et consciemment par la reconnaissance de sa Divinité.  Quoi qu’il ait fait, chacun doit être considéré innocent jusqu’à preuve du contraire.  Or, comme Dieu ne juge pas, le contraire ne pourra jamais être démontré.  Chacun détient le droit d’avancer dans la sérénité, sans peur.  La Clef des clefs est l’Amour.  Toute forme de vie évolue vers un plan plus élevé de sa Réalité, vers une expression plus élevée de Dieu.  En cela, chacun est responsable de sa croissance.

 

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