LE WESAK, LA PLEINE LUNE DES MAÎTRES, EN MAI…

Le mot «Wesak» désigne une vallée située au pied du mont Kalaish, au Tibet, considérée comme le centre coronal de la Terre.  Par extension, il sert à désigner la fête bouddhique de la naissance de Gautama Bouddha, célébrée à la pleine Lune du quatrième mois lunaire, la Lune des Maîtres, dans le Taureau, appelée la «Nuit de l’Illumination» ou le «Grand Jour de la Sagesse».   Elle sert de Fontaine spirituelle qui distribue à la Terre entière ses énergies accrues par un contact intense avec les courants issus des Maîtres invisibles.  On dit qu’il s’agit de la meilleure journée pour entrer ne communication avec son Grand Soi (son Maître intérieur), comme avec tous les Guides visibles et invisibles de la Hiérarchie cosmique.  En ce jour, on suggère de ne rien demander, mais d’accueillir, dans la méditation silencieuse, en se faisant canal pur,  les présents et les codes vibratoires qui sont émis vers la Terre par la réflexion de la lumière solaire sur la Lune.

En spiritualité, on reconnaît l’importance de cette fête orientale par le fait que, figurant de plus en plus la rencontre du Christ et du Bouddha, qui suggère l’alliance de l’Occident et de l’Orient, on accepte déjà qu’ellWESAKe est appelée à remplacer, par son importance, la fête chrétienne de Noël.  En ce jour, bouddha recueille à la Source du Cosmos le Force d’éclosion et il la remet au cœur du Christ qui l’insuffle instantanément à la surface du Monde.  Un accomplissement sacré s’accomplit simultanément, de par tout l’Univers, dans le cœur de chaque être.  Bouddha offre la Fleur de la Réconciliation et le Christ la Maîtrise du Trait d’union pour que l’Homme se redécouvre tel qu’il est dans la Religion unique.

En effet, cette Fête marque le moment propice où tout être humain peut, en se faisant réceptif, recevoir les forces christiques d’Amour et bouddhiques de Sagesse, les transformer en lui-même et les répandre autour de lui.  Il peut notamment s’en servir pour anoblir la matière, lui redonner sa dimension de support évolutif de la Vie et la relier à l’Esprit à l’intérieur de lui.  Il s’agit donc de la Fête de la Nouvelle Ère du Verseau, de portée universelle, qui réconcilie le Ciel et la Terre, et qui constitue le moment de comprendre qu’il presse de faire des choix évolutifs qui correspondent à la mutation de la Terre et de l’Univers.  C’est la Fête de la réconciliation de l’être humain avec le Créateur suprême, la Nature, la Terre et lui-même, pour être guéri et inspiré dans on trajet évolutif.  C’est la Fête de l’Unité, la rencontre de tous les Ouvriers de la Lumière des plans visible et invisible, qui choisissent de fondre leurs énergies pour engendrer autour de la planète un puissant champ énergétique de paix, d’amour et d’harmonie.  Elle renouvelle le Souffle de Vie qui permet aux habitants de la Terre d’évoluer.

Le jour de la Pleine Lune du mois de Vaishakha, rendu en cinghalais par «Wesak», l’humanité célèbre la naissance, l’illumination, la transition ou l’ascension du Seigneur Siddhârta Gautama Bouddha, actuellement Émissaire du Plan divine et Seigneur du Monde, à la tête de la Hiérarchie spirituelle de Shamballah, et sa visite annuelle à la Terre.  Avec les jours des deux équinoxes et des deux solstices, il s’agit de l’un des plus grands jours de l’année, du point de vue du ressourcement énergétique.

Ce fait est célébré partout où, dans le monde, on pratique le Bouddhadharma (une communauté consacrée à l’expansion du bouddhisme ou le Bouddhisme lui-même) et dans la sphère de milliers de groupes spirituels, un peu partout dans le monde, surtout depuis la montée de la théorie du Nouvel Âge.  Autrefois, ce jour-là, le Seigneur Gautama apparaissait dans la Vallée du Wesak, au Tibet, dans la chaîne de l’Himalaya, un événement que confirment beaucoup de récits anciens.  En ce jour, depuis que le Seigneur Gautama est devenu le ((Seigneur du Monde)), il a commencé à se présenter, dans l’invisible, à chaque endroit où l’on célèbre ce festival, que ce soit dans le plus humble groupe ou le plus petit temple qui lui est dédié.  Les habitués célèbrent toujours une activité à laquelle ils assistent, de préférence, revêtus de vêtements blancs ou jaunes, y accomplissant un service au Seigneur Gautama, un office ponctué de commentaires sur sa vie et son enseignement.

En fait, le Wesak, qui, chaque année, coïncide avec la Pleine Lune du Taureau, la plus puissante de l’année, représente la descente et la fusion des énergies bouddhique et atmique, en présence du Maha Chochan et de Kuan Yin.  Ce transit solaire coïncide avec le moment où le Rayon de la Vie pénètre la substance dense.  Sous l’impulsion de la Hiérarchie créatrice, c’est la période de l’année où la matière s’éveille, se structure, s’organise.

En lui-même, le signe du Taureau est associé à la symbolique de la Matière première, soit de la Substance originelle, assimilable à la sphère de la Terre-Mère, l’élément féminin récepteur de la semence mâle du Bélier.  La dimension féminine de cette fête, soulignée par la vénération de Kuan Yin (ou Quan Yin), la Déesse de la Compassion, met en exergue les aspects de la maturation, de la concrétisation et de la fécondation.  C’est ce qui explique que, en Orient, qui est d’aspect polaire féminin du monde terrestre, on accorde à cette célébration annuelle tant d’importance, la revêtant d’un grand faste et d’une grande solennité.

  Lors du Wesak, le Bouddha, expression de la Sagesse du Père-Mère, qui représente l’Orient, et le Christ,  expression de l’Amour du Père-Mère, qui représente l’Occident, se présentent ensemble afin de bénir la Terre et toute l’Humanité.  Les Maîtres de Lumière préparent cette importante fête quelques jours avant son point culminant et la terminent quelques jours après, la prolongeant sur une période d’environ 14 jours, invitant chaque être à la célébrer avec le cœur plus qu’avec la tête et le corps.

Toutefois, on peut dire que l’humanité baigne au moins trois semaines dans ces précieuses énergies de transformation.  Ainsi, en ce jour exceptionnel, au nom de la Source suprême, les deux Maîtres ascensionnés, Bouddha, le Seigneur du Monde, et Jésus, l’Instructeur du Monde, s’unissent pour apporter à la Terre, l’énergie de l’Amour et de la Sagesse universels.  Ils apportent à la Terre et à l’humanité, l’énergie de la Compassion, qui est l’expression de l’Amour inconditionnel et impersonnel, les reliant aux univers multidimensionnels.  Ils incitent les êtres incarnés à abandonner les jouissances terrestres et les activités mentales pour se centrer sur leur cœur et vivre la simple Présence dans l’instant présent.  Ils profitent de ce moment où ils travaillent en étroite symbiose pour en faire le point d’inspiration pour le travail de l’année suivante.   Par exemple, ils relient les êtres humains à leurs univers multidimensionnels.

En passant, certains opinent que Jésus et Bouddha représentent la réincarnation de la même entité que serait Sanandâ.

Lors de la méditation du Wesak, il convient de se relier du mieux qu’on le peut au Grand Soleil Central et au Soleil de notre système astral en s’ouvrant pour ressentir leur immense Amour pénétrer son être.   En effet, un petit peu avant le Wesak et un peu après ce jour, le Soleil, comme Étoile de notre système, émet toujours des radiations particulières vers la Terre et les autres planètes.  Il se produit également de très puissantes émanations de la Lune.  Pour ne pas être en reste, Vénus y intensifie aussi son rôle pour amplifier la conscience de l’Amour et de la véritable créativité, l’orientant vers la douceur et la beauté.

Au jour du Wesak, il convient de veiller à prendre davantage conscience de sa Réalité divine.  Ainsi, on peut en profiter pour ressentir son Unité en soi-même et son Unité avec le Tout, en se rappelant que la matière physique, qui est de l’Esprit cristallisé, et la Substance spirituelle, qui est de l’Esprit raréfié, sont de même provenance et de même Essence divine.  Au cours de ce moment d’intériorisation, il n’est pas besoins de grands mots ni de grandes phrases, mais simplement d’ouvrir son cœur pour accueillir ce que la Source divine, avec l’Univers et le Cosmos, peut déposer en soi.  C’est particulièrement le moment de parler à son Centre divin pour lui exprimer, à voix audible, ce qu’on veut accomplir au cours de la prochaine année, en précisant qu’on entend incarner l’Amour dans la pureté d’intention et qu’on fera tout pour qu’il en soit ainsi.

C’est généralement du Wesak que les Instructeurs du Monde profitent pour faire la remise des grands diplômes spirituels à leurs chelas, leur accordant alors les initiations auxquelles ils sont prêts.  Ces initiations proviennent directement de Maîtres invisibles qui sont d’autant plus haut placés et puissants, dans la Hiérarchie spirituelle, que le chela a su, par l’Amour, exprimé dans la Vérité et la Sagesse, atteindre des états élevés d’éveil de la conscience.

Ainsi, au jour du Wesak, sous le regard attentif du Maître des Maîtres, deux faisceaux de Lumière infinie, celui du Bouddha et celui du Christ entrent en communion.   Bouddha, qu’on appelle couramment ((l’Éveillé)) recueille à la Source de notre Univers, en Sirius, le Cœur du Père-Mère, la force d’éclosion dont les êtres humains ont un tel besoin et il la remet au Cœur du Christ qui, pour sa part, l’insuffle au cœur de l’Humanité.  Cela dit au-delà de toute connotation religieuse, voilà comment, pendant cette phase annuelle, à chaque battement du Cœur du Père-Mère, comme de chaque cœur individuel, les Principes d’Amour et de Lumière réactivent à tout instant l’impulsion première du UN en Qui chacun obtient la vie, le mouvement et l’être.  En ces heures, plus qu’à tout autre moment, l’humanité peut ressentir qu’elle représente un seul et même Corps universel relié à toutes les Fraternités de Lumière.

Plus ce rassemblement annuel ne se vit dans l’unanimité et la simultanéité, mieux l’humanité engendre un canal direct de précipitation de la Lumière Suprême au cœur de la planète Terre.  Comme il a été dit, à l’origine, puis de façon traditionnelle, le Wesak commémorait la venue au monde, l’illumination puis la transition dans la Lumière du Bouddha, le Grand Maître de l’Orient.  Mais, avec les années, par décret de la Hiérarchie spirituelle, ce jour a pris, avec plus d’ampleur, une bien plus grande signification.  En réalité, les énergies de ce jour permettent la transmission et le renouvellement annuel du Souffle de Vie qui permet aux hommes de prendre de la maturité et de confirmer leur Maîtrise spirituelle.   Ainsi, par l’intervention du Bouddha et du Christ, chaque année davantage, le Rayon d’Amour, uni à celui de la Sagesse, se propose-t-il aux êtres humains comme le seul et unique moteur capable de résoudre les tensions et de régler les dissensions, en abolissant les divergences et la séparation.  Autrement dit, ces deux Rayons divins propulsent vers le haut autant la conscience individuelle que la conscience collective en les reliant à leurs propres motifs innés d’aspirer à l’Unité, à la Liberté et à l’Infinité.

Selon ses préférences spirituelles ou religieuses, peut-être préférera-t-on déclarer que c’est le Christ intime, plutôt que le Bouddha intime, ou que c’est le Bouddha intime, plutôt que le Christ intime, qui ont alors préséance.  Cela n’a pas grande importance, puisque cela revient parfaitement au même.  En effet, au-delà de la réalité historique, le Christ et le Bouddha sont des personnifications des principes ou des champs de la conscience qui animent chaque être depuis l’aube des temps. Par delà toute notion religieuse, ils représentent les aspirations du cœur et de la conscience à s’accomplir dans la Lumière divine.

En cela, les deux grandes Lumières jumelles de l’Orient et de l’Occident jouent moins le rôle d'((extincteur de l’ego)), que plusieurs s’obstinent encore à leur faire endosser, que celui d’accumulateur sur lesquels chaque être incarné peut se brancher, puisque, fusionnés, ils représentent la Source vive, bipolaire, à laquelle l’humanité peut constamment se recharger.  Mais on gagnera à éviter de les considérer comme Messie et de s’attendre à une prise en charge de leur part, puisque le seul Sauveur qui puisse intervenir efficacement dans l’ordre de son salut, c’est soi-même.

Ainsi, le Wesak doit d’abord être considéré comme un moment privilégié pendant lequel chacun peut communiquer plus intensément avec les Hiérarchies supérieures car, en ce jour béni, les Maîtres, avec les autres Grandes Consciences cosmiques, daignent ouvrir une porte et s’approcher de l’humanité.  Par exemple, chacun peut obtenir un accès direct à un aspect de la Conscience atmique (représentée par le Christ, pour les êtres de formations chrétienne, et par Bouddha, pour ceux de formation bouddhique).

Le Wesak désigne la phase pendant laquelle les Hiérarchies spirituelles diffusent l’énergie qui va se déverser et régir la planète pendant les douze mois qui suivent.  C’est ce qui explique que celui qui en reçoit les énergies consciemment et en profite pour s’en imprégner, facilite son harmonisation et son cheminement pour une année entière.  En outre, il s’agit du moment particulier où chacun peut entrer en communication avec les Hiérarchies supérieures, puisque les Maîtres réalisés en provenance de la Terre, en compagnie d’un grand nombre d’autres Consciences Cosmiques, ouvrent une porte et s’approchent de l’humanité.  Surtout, au jour du Wesak, chacun peut accéder à la Conscience unifiée à l’intérieur de laquelle l’Orient et l’Occident ne forment qu’Un.

Jusqu’à récemment, c’est Sanat Kumara, Recteur de Vénus et Maître du Monde terrestre, qui animait spirituellement la cérémonie.  Mais, depuis 1956, le Bouddha a pris sa relève.  C’est ainsi que les fréquences de Bouddha et du Christ dansent désormais ensemble pour se fondre dans l’Unité.  En fait, ces Consciences servent de modèle pour démontrer comment on peut activer et harmoniser ses corps spirituels mal intégrés.

Le 15 mai, jour du Wesak de l’année 2014 (à 14 h 16 HNE, au Québec), qui contribue toujours, même à l’insu des gens, à accroître leur Maîtrise spirituelle, la Source divine, par le truchement de la Hiérarchie spirituelle, a élevé la conscience à son Omnipotence dans le Ciel et sur la Terre.  En ce jour exceptionnel, il se produira une conjonction comme il ne s’en est pas produit depuis fort longtemps.  Au Wesak de 2011, dans une puissance qui ne s’était pas signalée depuis mille ans, la célébration annuelle avait permis à la Lumière divine de descendre par les Portes et les Systèmes du Grand Soleil central, de passer par Orion et Sirius et d’atteindre le système solaire, activant les énergies des dix Temples solaire et tous les Piliers terrestres.

Cette énergie s’est propagée par les méridiens telluriques, les nâdis terrestres, les circuits cristallins, les cours d’eau et les racines des plantes, pour atteindre toutes les créatures que la Terre porte à l’intérieur d’elle et à sa surface de profiter, si tel était leur choix, de la possibilité de produire un saut quantique de la Conscience d’une ampleur inconnue à ce jour.  En outre, ces énergies ont transformé tous les élémentaux de l’Éther — air, feu, eau et terre — les activant partout, portant toute chose à un degré supérieur de subtilité.  Pour ce qui concerne les êtres humains — avec la Terre, qui doit les précéder dans la Lumière, pour leur en ouvrir l’accès – ils ont alors bénéficié d’une poussée spirituelle qui a grandement accéléré le processus de l’Ascension individuelle et collective.  Depuis ce moment, nul ne doit plus s’étonner de percevoir bien autrement toutes les réalités ambiantes, autant dans le visible et l’invisible, qui poursuivent leur fusion alchimique plus rapidement.    Depuis, chaque année, ce déploiement lumineux ne fait que s’accentuer, préparant le Grand Face à Face de l’être incarné avec lui-même dans sa Réalité divine.   (En passant, on écrit aussi «Vesak».)

***

Dans les temps à venir, au moment de la pleine lune, la Terre entière se livrera à trois célébrations principales : le Festival du Wesak, qui, chaque mois de mai, offre la bénédiction du Bouddha;  le Festival du Christ qui, en avril, rehausse le taux vibratoire atmique de la planète;  et le Festival de l’humanité qui, en juin, rassemble tous les êtres humains en un seul cœur.  Or, cette année, en 2016, le Wesak sera célébré le 21 mai.

Il est dit que, au jour du Wesak : «Deux faisceaux d’Infinie Lumière, Bouddha et le Christ entrent en communion.  L’Éveillé recueille à la Source de notre Univers, Sirius, le Cœur du Père, la force d’éclosion dont les hommes ont tellement soif. Il la remet au Cœur du Christ qui lui-même l’insuffle au cœur de l’Humanité.»

Ainsi, au jour de la pleine lune de mai, le Christ, représentant de la Jérusalem céleste, réunit toute la Hiérarchie spirituelle pour une méditation afin d’invoquer les Forces de Shamballah.   Dans une réponse amoureuse, le Bouddha, qui représente ces Forces spirituelles, se présente et bénit l’humanité, lui offrant sa paix.  En Orient, traditionnellement, la fête du Wesak a toujours été associée au Bouddha.  Mais il faudrait que, désormais, les gens de ces contrées y ajoutent la présence du Christ qui représente quand même un état de conscience plus élevé.

Pour ce qui concerne cette Fête, il s’agit d’une célébration tibétaine qui se produit dans la vallée du Wesak, dans l’Himalaya, devant un grand autel de pierre, pour honorer le Bouddha.  On dit que Gautama Siddhârta serait né pendant le mois indien de «Vaisakh», qu’il aurait accédé à l’état de bouddhéité en ce même mois et qu’il aurait également transité pendant ce mois qui correspond à la période du Taureau.  Ainsi, en plus d’être né au cours de ce mois, il y aurait vécu l’Illumination et il y aurait accédé au Nirvana.  Depuis, on dit qu’au jour de Wesak, Bouddha renouvelle son contact avec la Terre et lui présente sa bénédiction.  Bouddha représente la Sagesse de Dieu, l’incarnation de la Lumière et le Révélateur du But divin.  Après son départ, on a regroupé ses enseignements dans le «Satipatthana».

En fait, la fête de Wesak, qui se produit au moment de la pleine lune la plus puissante de l’année, désigne le jour le plus sacré des Bouddhistes.  Au niveau ésotérique, c’est le moment pendant lequel, sous l’impulsion du Christ, les Hiérarchies préparent l’énergie qui va se déverser sur la Terre et activer la planète pendant les douze mois suivants.  En recevant consciemment ces énergies, en s’en imprégnant, tout être facilite son harmonisation intérieure et il accélère son cheminement spirituel.

À propos de la lune, il faut savoir que le cycle lunaire engendre une vague de création qui arrive à maturité lors de la pleine lune.  Chaque pleine lune, qui inculque une poussée spirituelle, apporte son lot de révélation et de possibilités nouvelles, notamment au chapitre de la guérison physique et psychique.  La Lune ne représente-t-elle pas la Mère céleste qui réfléchit la Lumière du Soleil, le Père, afin de nourrir, de supporter, de protéger, en plus de produire l’éclosion des semences de la création?

En fait, on pourrait comparer la lune à une urne qui communique progressivement les dispensations du ciel et verse l’élixir divin.  Chaque cycle de la lune, sauf la lune noire, représente un moment inspirant pour méditer sur ce qu’on veut s’ajouter ou s’enlever.  En phase de lune montante, tout ce qu’on co-crée prospère, tandis que, en lune descendante, tout ce qu’on crée périclite et s’étiole.  Plus précisément, la lune montante favorise l’extériorisation alors que la lune descendante facilite l’intériorisation.

Pour sa part, le transit du Soleil à travers le signe du Taureau coïncide avec la moment où la vie pénètre la substance corporelle. Sous l’impulsion de la Hiérarchie, la matière s’éveille, se structure, s’organise puisque ce signe est associé à la symbolique de la matière première ou de la substance primordiale, un matériau éthérique que la Terre-Mère.  La planète terre, un élément féminin récepteur, capte la semence mâle du Bélier (identifié par la maxime : «Celui qui demeure dans l’amour, demeure en Dieu et Dieu en lui». L’aspect polaire féminin de cette fête met en exergue les notions de maturation, de concrétisation, de fécondation.  C’est pourquoi elle est si solennellement célébrée en Orient qui porte une polarité féminine.

Le Taureau dirige «le groupe qui est poussé rapidement sur le chemin qui monte», le Nouveau Groupe des serviteurs du Monde.  Ce signe lui confère «l’illumination et l’accomplissement de la Vision».  Allégoriquement, on pourrait dire que ce groupe représente le Taureau qui fonce en ligne droite, son œil unique fixé sur le But, irradiant de lumière.

Mais quel est son but?  Il ne s’agit certes pas d’un but d’illumination personnelle, car il se trouve loin derrière soi. Il s’agit plutôt du but qui consiste à présenter au monde un centre de lumière et à maintenir la vision des fils des hommes. Chacun gagne à s’en souvenir pour que le Nouveau Groupe des Serviteurs du Monde comprenne sa mission et reconnaisse les requêtes de l’humanité.

Le travail de l’Être humain engagé est : de se rendre capable de contacter les Hiérarchies;  de s’aligner sur elles pour s’harmoniser avec elles;  de trouver sa place, sa responsabilité dans les Hiérarchies;  enfin, dans un Service conscient, de faire son travail comme un membre responsable et adulte du Corps cosmique et divin.

Le Wesak représente le moment privilégié pendant lequel chacun peut contacter les Hiérarchies, car, en ce jour, les Maîtres, avec les autres Consciences cosmiques, ouvrent une porte pour s’approcher de l’humanité.  Dès lors, chacun gagne un accès direct à un aspect de la Conscience christique (que l’on appelle Christ, chez les Chrétiens, mais Bouddha, chez les Bouddhistes).  Au moment de son Illumination, Bouddha avait abouti dans un plan inférieur à la Conscience christique, mais, depuis, il s’est rattrapé.

Ainsi, le Wesak implique la Descente et la Bénédiction des Énergies bouddhique et christique.  Ce jour-là, ensemble, chaque année, le Bouddha et le Christ viennent bénir la Terre et toute l’humanité.  Les Maîtres de Lumière célèbrent cette fête pendant environ quatorze jours, commençant quelques jours avant son occurrence et terminent quelques jours après elle.

Essentiellement, le Wesak représente la Fête du Bouddha, le Représentant du Plan Divin. Quant au Christ, l’Âme universelle, il est plutôt célébré à Pâques.  Ce dernier représente l’expression de l’Amour du Père, alors que le Bouddha en représente l’expression de Sagesse.  Au cours du Wesak, les deux Maîtres réalisés, Bouddha et Jésus-Sanandâ, s’unissent pour dispenser à la Terre une nouvelle effusion d’énergie d’Amour universel.  Ils implantent notamment sur Terre l’énergie de la Compassion qu’on peut définir comme l’Amour sans condition.  Cette fréquence vibratoire incite à s’extraire du mental pour vivre de la simple Présence dans l’instant présent.  De ce fait, ces deux Grands Maîtres relient les êtres incarnés leurs Univers multidimensionnels.

Le Wesak se démontre toujours comme la plus grande fête de l’Orient.  Elle est particulièrement célébrée au Tibet, dans la vallée du même nom.  Il s’agit d’un moment où, en plus de commémorer la mémoire de Bouddha, il convient de se relier aux deux guides divins de l’Orient et de l’Occident, qui collaborent et travaillent dans l’union spirituelle la plus étroite.  En effet, le Christ et le Bouddha profitent de cette célébration annuelle pour inspirer le travail qui devrait être accompli tout au long de l’année à venir.

Au cours de la méditation du Wesak, il convient de se brancher au mieux au Soleil Central et au Soleil systémique pour sentir leur immense Amour pur pénétrer en soi.  Ces émanations se poursuivent quelque temps après la célébration du Wesak.  Mais celles-ci s’accompagnent de puissants effluves lunaires.  Vénus jouera aussi un rôle très important au niveau de la conscience de l’Amour et aussi de la créativité dans la beauté.  En effet, Vénus intervient à titre de Rectrice du Taureau, en plus d’être associée à Marie, la Mère du Monde, que les Mayas appelaient Quetzalcóatl, le Serpent à plumes, et les Bouddhistes, Maya, la Mère du Bouddha.  Autrement dit, par ce dernier rayonnement, chacun pourra mieux prendre conscience de la notion de beauté, voire de sa propre beauté.

Le jour du Wesak, il importe de prendre un petit peu plus conscience de sa propre divinité.  On peut en profiter pour réaliser une unité plus grande entre soi et son Centre divin.  On peut y parvenir en imaginant que la matière physique qui entoure et la matière spirituelle et divine qui vibre en soi fusionnent.  Puis, élargissant sa vision, on peut faire l’effort de faire l’unité, non seulement avec son système solaire, mais avec tout l’Univers.  Pour y arriver, il n’y a nul besoin d’exprimer nombre de mots ni de grandes phrases, il suffit d’ouvrir son cœur et de se mettre en résonance avec ce que l’Univers est en train de semer pour favoriser son évolution.

Toutefois, pour se préparer à vivre ce magnifique moment dans toute son ampleur, on peut émettre ses demandes à haute voix en s’adressant à son Centre divin pour lui faire savoir de façon claire, nette et précise ce qu’on veut accomplir.  En outre, vous pourriez le prévenir que vous voulez incarner ces réalités et que vous ferez votre possible pour vous y préparer.  Mais, on a intérêt à ne pas trop s’attarder aux désirs de l’ego, préférant exprimer préférence les aspirations de son âme.  À vrai dire, lors de la célébration du Wesak, il convient davantage de s’ouvrir dans le silence, pour recevoir, que de demander ou planifier.             Les Forces de la Lumière s’activent puissamment au moment de la Fête de Wesak.  Ces Forces émanent du cœur de Dieu; elles sont liées à la compréhension divine et peuvent atteindre et renforcer ceux qui aiment et servent leurs semblables.  Ces énergies transmettent le second principe de la divinité, amour-sagesse, dont le Bouddha et le Christ sont les deux expressions les plus éminentes.  En ce jour, les forces d’Illumination lancent la nouvelle fréquence mondiale.

En général, il semble que les premiers secteurs touchés par les énergies de ce jour soient le monde de l’éducation, les forums de discussion ou d’action multiculturels et les moyens de communication de masse.  Ainsi, la presse et leurs éditeurs, les orateurs, les écrivains, les commentateurs de la radio, les journalistes et les travailleurs sociaux seraient plus largement touchés par ces forces qui circulent à travers l’esprit des hommes.  Quoi qu’il en soit, leurs effets ne seraient pas immédiatement apparents à tous les degrés, mais, plus que les autres, ces associations et ces mouvements de personnes bénéficieraient des énergies d’éveil.   Ils seraient informés des nouvelles idées qui émergent et qu’ils devraient reconnaître pour les canaliser et les orienter de manière à influencer la masse des hommes partout dans le monde.

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Une réponse

  1. VIALE

    Merci pour cet article inspirant.
    Cela fait un moment que je suis votre site, et je dois dire qu’en dehors du ton juste qui en ressort à chaque fois, ce sont surtout les images accompagnant chaque article, qui sont magnifiques.
    Cordialement
    Mickael

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