L’EMBRANCHEMENT DANS LE CIEL ET L’ANCRAGE DANS LA TERRE

Malgré une présente inversion, à l’instar de l’Orient, de visée très spiritualiste, et de l’Occident, de visée plutôt matérialiste, chaque être humain présente un déséquilibre dans ses vibrations électromagnétiques.  Certains cherchent un ciel hypothétique et tentent de fuir la matière tandis que d’autres, déçus de leurs incursions en esprit, se sont mis en quête d’un paradis artificiel dans la densité.  Tant que l’être humain n’aura pas individuellement équilibré les aspects de sa polarité, il ne peut s’attendre à vivre une harmonie réelle entre l’homme et la femme.  Et tant que la rivEnracinementalité des sexes perdurera, il ne peut compter que la compréhension et la paix entre les peuples se réalise.

La clef du succès, autant à l’échelle individuelle qu’à l’échelle planétaire, réside dans la fusion des aspects compatibles et complémentaires de la personnalité, non dans la fuite de l’un au profit de l’autre.  Pour cette raison, chacun gagne à apprendre à bien se brancher dans le Ciel et à bien s’enraciner dans le sol, faisant de cet objectif son but premier.  La réalité de l’homme,   c’est celle d’un Dieu-Homme, soit d’un fils du Père divin et de la Mère céleste.  Et son rôle est redécouvrir cette réalité et d’en présenter le meilleur au monde, à l’Univers et au Cosmos.

Dans toute méditation, comme dans tout exercice spirituel, il importe de procéder au branchement dans le  Ciel avant de procéder à l’ancrage dans le Soleil central de la Terre, ce qui s’imposera tant que certains effluves telluriques denses pourront menacer l’intégrité des êtres incarnés.  En effet, dans tout exercice d’enracinement à la Terre, d’une polarité de préséance négative, un être s’expose à subir un choc énergétique en raison d’une saturation d’énergie négative, sans possibilité de l’atténuer par un tampon de Lumière spirituelle, ce qui risque de déséquilibrer tout son être.  Pour être très clair, il faut toujours se garder de s’ancrer ou de s’enraciner dans la Terre sans préalablement s’embrancher dans le Ciel.

La meilleure manière de se relier au Ciel consiste à visualiser une résille de Lumière blanche de cristal descendre du Grand Soleil cosmique central jusqu’à se lier à son chakra coronal.  Avec le temps, il faut parvenir à maintenir ce lien en permanence pour bénéficier constamment d’un afflux d’énergie très pure en direct de la Source divine.  Alors, on imagine que, au fil de sa respiration, la Lumière diamantine descend et remplit son être, s’accumulant particulièrement dans son chakra cardiaque.  À l’inspiration, on s’ajoute plus d’énergie, mais, à l’inspiration, celle-ci ne se diffuse pas.  Au contraire, elle s’amplifie et croît en intensité d’une inspiration à l’autre.

Pour s’enraciner dans la Terre, il convient de visualiser, sous chacun de ses pieds, trois racines de Lumière d’or.  De là, on imagine que ces racines plongent profondément dans le sol jusqu’à atteindre le Noyau lumineux ou le Soleil central de la Terre et s’y agglomérer.  Par mesure de précaution, au cas où l’une de ces racines aurait pu s’affaiblir en vitalité, en raison d’une longue déconnexion d’avec la Terre, on imagine que l’une des racines du pied gauche se soude au milieu de la plante du pied droit et qu’une autre, en provenance du pied droit, se soude dans la plante du pied gauche, avant de plonger jusqu’au plus profond des entrailles de la Terre.

Pour la partie de l’exercice d’ancrage ou d’enracinement dans la Terre, on peut préférer la méthode qui suit.  Si on le peut, on place ses pieds nus sur le plancher, sur le sol ou dans l’herbe.  Ensuite, on fait remonter les énergies de la Mère Terre dans son corps, à la manière qu’on a fait descendre les énergies du Père Ciel en soi.  On gagne à se libérer les pieds de tout vêtement ou de toute chaussure de produit synthétique qui pourrait couper ou réduire le courant d’énergie.  Si on ne peut s’exécuter pieds nus, on peut procéder où on se trouve, sauf si on vit en étage.  Car il vaut mieux procéder à partir du rez-de-chaussée ou de se rendre directement dans un contexte naturel.  À cet endroit, l’exercice donne de meilleurs résultats que si on procède dans une maison ou un autre genre d’édifice.  Pour des raisons de maintien de l’équilibre personnel, il importe également d’éviter d’exécuter ce rituel dans un sous-sol trop profond ou trop sombre qui devient rapidement saturé d’énergies telluriques.

On doit veiller à faire remonter l’énergie, donc de l’accompagner en conscience, jusque dans son chakra cardiaque.  De temps à autre, il faut ramener son attention au fait qu’on fait simultanément descendre l’Énergie pure de l’Univers, l’Amour universel, par son chakra coronal, et qu’on fait fusionner toutes les énergies que l’on capte au centre de son être, dans le chakra cardiaque.

Cet exercice, tout simplement excellent, aide à se ré-harmoniser, à retrouver son équilibre et à se recentrer.  Il s’agit d’une technique particulièrement propice à ceux qui ont trop la tête dans les étoiles et qui finissent par flotter dans le vide, manquant d’intérêt matériel et de pouvoir créatif pour s’assumer dans la densité.  Elle ramène les deux pieds sur Terre sans produire de perte de motivation ou d’aspiration au niveau évolutif.  Elle permet de prendre conscience de la réalité de la Mère Terre, de la toucher avec ses sens, tout en se reliant à l’élément terre.

Le véritable équilibre résulte d’une fusion harmonieuse des influences célestes et terrestres : bien enraciné dans la Terre par les racines de ses pieds, on reste bien ouciel-et-terrevert à l’Univers et au Cosmos par son centre coronal, même par ses septième et huitième chakras.  On réussit d’autant mieux à s’ancrer en haut et en bas qu’on reste centré sur ce qu’on fait et qu’on maintient l’équilibre entre les aspects de sa polarité.  Un cheminement spirituel trop intense peut parfois faire perdre son ancrage à la Terre parce qu’on erre trop souvent de l’autre côté de la trame ou qu’on sort trop souvent à l’extérieur de soi-même, ne vivant plus assez à l’intérieur de soi.  Le véritable accomplissement spirituel, qu’on appelle notamment l’Ascension, doit être mené à l’intérieur de soi-même en gardant la conscience ouverte sur l’Univers, le Cosmos sentant agir à l’intérieur de la Source unique.

Chacun peut s’inventer sa propre manière de s’ancrer davantage dans la matière, sans perdre son lien avec l’Esprit de Vie.  Une très bonne façon d’y parvenir, c’est de marcher dans la Nature, d’entrer en relation avec le règne végétal et le règne minéral, peut-être encore le règne animal.  Ainsi, on peut choisir de s’asseoir sur un rocher ou d’enlacer un arbre et d’entrer en contact avec lui ou de marcher dans l’eau d’un ruisseau.  En plus de mieux s’ancrer, on peut tirer une grande joie et une grande sérénité d’une telle communion menée dans le silence et la solitude.

Mais, quoi qu’il advienne, il faut savoir vivre en fusionnant les deux extrêmes de son être dans son centre amoureux sans plus jamais privilégier l’un au détriment de l’autre.

 

© 2013-15, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

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