DIEU, PEUX-TU VRAIMENT TOUT PARDONNER?

 

Pardonner, mais qu’est-ce que c’est que cela? Pardonner quoi… et à qui?  Mais, Je ne Suis pas un Juge!  Ne n’ai jamais jugé ni condamné!  S’il faut pardonner, c’est toi qui dois te pardonner à toi-même d’avoir cru au bien et au mal, d’avoir vécu dans la dualité plutôt que dans l’Unité de mon Être!  Car tu n’as rien à pardonner à autrui, puisque tout ce que tu as vécu, c’est toi qui te l’est attiré, dans un juste retour, à travers eux!

Dis-moi, mon bien-adam-et-eveaimé, as-tu déjà pensé que tout ce qui existe, tout objet ou toute créature est une part de moi?  Alors, comment pourrais-je renier, rejeter ou retrancher une part de moi-même?  En outre, sais-tu que je ne juge jamais?  Sais-tu encore que, à proprement parler, le bien et le mal n’existent pas, se présentant comme les extrêmes apparents de ma Réalité unique en manifestation?  Pour ma part, je me contente de laisser agir la Loi que j’ai établie pour ce cycle de Manifestation.  L’un des principes de cette Loi, dans la densité et la dualité, est celui de la causalité qui applique la juste rétribution des actes.  Pour cette raison, je te laisse découvrir, à ton rythme et à ton gré, l’implication de cette Loi unique par tes propres expériences, jusqu’à ce que tu puisses la dépasser, en t’extrayant de la Roue des réincarnations.

Mais plus important encore, sais-tu que le péché, la faute, l’erreur ou l’échec sont des notions qui n’existent pas dans ma Pensée?  Ils n’existent donc pas dans ma compréhension.  Et s’ils n’existent pas dans ma Réalité, comment pourrais-je sévir contre ce qui n’existe pas?

Alors, comment t’expliquer ce qui dépasse ton endentement?  Pour me suivre, tu dois savoir que, dans ma Perfection, le mal ne peut pas exister.  Le mal, c’est l’absence de bien.  Or, en tout, il existe un peu de bien.  Tu dois aussi saisir le rôle dont j’ai ai investi les êtres humains.

Comme je te l’ai déjà dit, un jour, j’ai décidé de tout connaître de moi.  Pour me connaître, j’ai dû contempler mon Être propre, puisque j’étais le seul être qui existait.  C’est ainsi que je me suis posé comme Sujet qui s’observe comme Objet, qui ne pouvait être que mon propre reflet.  Ou, si tu préfères, je deviens Essence et Nature.

Dès que je me contemple, j’établis une première division apparente à l’intérieur de mon Être. Alors, mon Énergie unique se polarise : elle se divise en énergie positive et négative ou électrique et magnétique.  La dualité apparaît de l’opposition apparente de la Lumière et de l’Ombre.  C’est ainsi qu’apparaissent tous les plans de ma Conscience cosmique, de la subtilité extrême à la densité maximale.

Toutefois, dans la Manifestation, moi, Dieu, je ne change jamais, car, si je peux modifier ma Nature, je ne peux pas modifier mon Essence.  Je demeure éternellement l’Être un et unique, la Subtilité par excellence, l’Abstraction ultime, l’Absolu des absolus.  Dans cet état vibratoire élevé, je ne peux pas explorer tous les aspects de ma Réalité, notamment mes aspects les plus denses, car, par ma Puissance infinie, irréductible ou irrépressible, je les ramènerais instantanément à leur niveau de vibration primordiale le plus élevé, d’où je n’aurais pas le temps de les expérimenter.

Alors, c’est à travers vous, mes créatures, que je peux connaître les aspects de ma Réalité que je ne peux aborder directement.  C’est ainsi que je vous ai chargés, vous les êtres humains, à titre d’Étincelles divines, de deux mandats : d’abord d‘aller sonder, en mon nom, les aspects les plus denses de mon être;  puis, au terme de cette expérience, de ramener à moi toute créature qui risquerait de se perdre dans cette aventure.

Autrement dit, je vous ai créés à mon Image et à ma Ressemblance.  En termes simples, cela signifie que je vous ai destinés, vous, les êtres humains, à en savoir un jour autant que moi, au terme de votre périple de l’Alpha à l’Omega, qui va de la Lumière aux Ténèbres (Extériorisation) et des Ténèbres à la Lumière (Réintégration).

Pour que vous parveniez à en savoir autant que moi, il vous fallait d’abord détenir la liberté.  Tant que vous n’êtes pas apparemment détaché de moi, vous ne détenez aucun libre arbitre, vous vibrez de ma Fréquence sublime ou absolue, vous accomplissez spontanément ma Volonté.  En outre, il vous fallait accepter de plonger au plus profonds des Ténèbres, ce qui ne pouvait qu’engendre le phénomène de l’oubli total de votre Origine divine.

Par la suite, il vous fallait la récupérer, à votre rythme, à votre manière, par vos propres moyens.   Mais, puisque je suis l’Intelligence et la Sagesse infinies, vous n’aviez rien à craindre, car, d’une part, je veillais dans les coulisses, prêt à intervenir au cas où l’expérience tournerait à la catastrophe, risquant de produire en vous un préjudice indu, irréparable.  D’autre part, vous devez bien imaginer que je ne vous aurais jamais lancés dans une expérience de ce genre si j’avais redouté le moindrement une telle éventualité.

Il me faut admettre que vous n’avez pas toujours eu l’existence facile.  Mais, dès le départ, vous saviez à quoi vous attendre, car je vous avais informés de tous les tenants et aboutissants de l’expérience à laquelle je vous destinais.  Ce qui vous a motivé à l’accepter, ce sont les privilèges que vous avez compris pouvoir en retirer, notamment la possibilité de maintenir votre individualité, de conserver votre libre arbitre et de co-créer avec moi.

Vous avez mis des éons de temps, dans ce que vous avez appelé l’expérience de la chute —qui n’était qu’une descente, un ralentissement vibratoire– pour parvenir jusqu’au monde matériel.  En effet, en tant qu’Étincelle divine de vibration égale à la mienne, à chaque étape de votre progression vers le bas, vous deviez vous entourer d’une nouvelle enveloppe adéquate afin de vous protéger des effets de la densification progressive des mondes que vous exploriez.  Et, en quelque sorte, par une apparente erreur de parcours, dont vous tirerez une plus grande gloire, vous vous êtes complus dans la dimension la plus dense de ma Réalité, le plan physique, beaucoup plus longtemps que je ne l’avais prévu.

Lorsque vous atteignez le niveau physique, vous vous retrouvez à l’un des extrêmes opposés du Spectre énergétique de ma Réalité, au niveau vibratoire le plus bas de ma Réalité totale, soit au plus profond des Ténèbres.  Vous y faites naturellement l’expérience de la force d’inertie, un effet de l’énergie magnétique qui y prévaut, qui résulte d’une puissante attraction.  De la Lumière aux Ténèbres, tout n’en reste pas moins une partie indivisible de mon Être où les oppositions ne peuvent être qu’apparentes, jamais réelles.  Dans une sphère le point le plus opposé d’un autre le complète au lieu de le contredire ou de s’opposer à lui.

Mais, à ce niveau, en raison de votre mental, de polarité magnétique, vous êtes portés à interpréter ma Réalité à l’inverse de la manière que je me sais Être.

C’est ainsi que, en raison des efforts que vous deviez déployer pour redécouvrir votre Essence en explorant votre Nature, vous avez dégagé des notions absolument fausses et fallacieuses comme celle de péché, de faute, d’erreur, d’échec.  Pourtant, à chaque instant, vous ne tentiez que de vous tirer de votre ignorance apparente.  Tout au long de votre descente et de vos nombreuses incarnations, vous avez toujours agi au meilleur de votre compréhension et de vos moyens.  Comment aurais-je pu vous en demander plus?  À chaque instant, vous avez incarné la perfection du moment dans un retour vers votre Perfection ontologique.

Mais vous, dans votre enténèbrement, votre amour-propre et votre subjectivité, vous vous êtes souvent jugés, vainement, de façon fort sévère et culpabilisante.  Car vous n’avez jamais fait que ce que je vous avais demandé : expérimenter à tâtons les dimensions les plus denses de mon être pour valider la possibilité qu’une Étincelle divine puisse plonger au plus profond de la densité et parvenir progressivement, par ses propres moyens, à retrouver le souvenir de ses origines et à réintégrer son état originel.

Dans votre monde humain, un peu à la manière que j’ai conçu l’Évolution, vous avez établi des cycles d’étude pour vous former, vous instruire, vous cultiver.  Vous avez élaboré un parcours d’études progressives.  Selon les pays, il peut inclure successivement le stade de la pré-maternelle, de la maternelle, de l’élémentaire, du secondaire, du collégial et de l’université (ou d’un stage dans un établissement spécialisé).  Alors, passez-vous votre temps à vous reprocher de ne pas toujours tout comprendre ou réussir du premier coup?  de ne pas devenir un spécialiste en un jour?  de ne pas aboutir à l’université ou dans un établissement spécialisé en une seule année?

Je vous ai fait savoir que tout est en haut comme en bas, mais de façon inversée.  Le problème, dans cette inversion des perspectives, c’est que vous percevez toute réalité à l’inverse de moi.  Là où vous centrez votre attention sur le manque, moi je centre la mienne sur l’acquis.  Dans chaque expérience que vous menez, vous apprenez toujours quelque chose.  Alors, pourquoi centrez-vous davantage votre attention sur ce qu’il vous reste à apprendre ou à maîtriser plutôt que sur ce que vous avez réussi à apprendre ou à maîtriser?  Ce faisant, vous ne parvenez qu’à vous culpabiliser et à vous déprécier!

Vous avez toujours vécu beaucoup plus dans l’ordre que ce que vous pensez.  Dans toute expérience, vous progressez en conscience et vous grandissez en Lumière.  C’est la raison pour laquelle je préfère ceux qui, avec audace, mais sans témérité, expérimentent beaucoup d’aspects de ma Réalité, au risque de commettre nombre d’erreurs présumées par jour.  Car l’expérience développe le discernement, donc, peu à peu, elle approfondit le savoir et elle affermit la sagesse.  Ceux qui s’abstiennent d’expérimenter, par crainte de commettre un péché, de faire une faute ou une erreur, d’aboutir à l’échec, évoluent très lentement.  Il s’agit de personnes à la conscience fragile ou à l’ego débordant qui se pénalisent d’eux-mêmes et s’exposent à la régression.

De grâce, rends-toi service, retire-toi de ce nombre!  Ne commets jamais délibérément une faute, ce qui serait, à proprement parler, un péché, s’il faut qu’il en existe.  Mais, pour le reste, détaches-toi du regard d’autrui et cesse de redouter mon courroux.  Je suis Amour, non pas colère!  Ne crains jamais de mener tes propres recherches pour faire tes propres découvertes.  Tu ne sauras et comprendras jamais bien que ce qui passe à travers toi.  Ce que les autres pensent d’une réalité n’implique jamais qu’eux et ils n’ont pas le droit d’établir pour autrui de loi générale à partir de leur expérience.

La liberté signifie que chacune de mes créatures pensantes peut vérifier, par elle-même, ses hypothèses personnelles et les allégations des autres pour sortir de l’ordre des croyances, accéder à celui des certitudes, se rapprocher de ma Vérité.  Si je t’ai appelé à tout savoir de moi-même, tu dois expérimenter tout le Spectre de ma Réalité, des plus profondes Ténèbres à la plus Sublime Lumière.  Voilà la règle de l’apprentissage : tu peux te permettre un peu de tout, sans abus, en te hâtant lentement.  Alors, pour toujours, jette à la poubelle ces notions stériles de péché, de faute, d’erreur et d’échec.

Voilà comment tu peux comprendre que je n’ai rien à te pardonner ni à pardonner à qui que ce soit.  Comme moi, tu dois tout pardonner par avance et prévenance.  C’est ce que je vous ai fait savoir par Jésus quand il vous a dit qu’il fallait pardonner septante-dix fois sept fois, ce qui signifie toujours ou indéfiniment.

Alors, apaise-toi et sache que Je Suis toujours avec toi et toujours de ton côté tant que tu ne romps pas avec moi l’Alliance éternelle que nous avons scellée.  Allez, sois amour et avance en paix!

© 2009-2015 Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

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