C’EST PAR LA PENSÉE QUE L’ÊTRE HUMAIN CONÇOIT SON APPARENTE RÉALITÉ…

La pensée désigne la faculté de former des concepts dans son esprit.  Il s’agit de l’acte particulier de l’esprit qui se porte sur un objet.  Au sens large, elle représente une activité psychique, consciente dans son ensemble, qui recouvre les processus par lesquels les concepts et les images que l’être humain associe pour apprendre, créer et agir, en réponse aux perceptions venues des sens.  Il peut encore s’agipenseur-artsr d’une représentation psychique, d’un ensemble d’idées propres à un individu ou à un groupe, d’une façon de juger, d’une opinion (façon de penser), d’un trait de caractère (avoir une pensée rigoureuse), etc.  Dans l’exploration du monde, elle garde son utilité, mais chacun lui porte plus d’attention qu’aux intuitions de son cœur, ce qui explique ses difficultés  à s’élever sur les plans de la Conscience divine.  Car ce sont les pensées qui contribuent à former les convictions et les croyances, parfois si éloignées de la Réalité cosmique.

On peut définir la pensée comme un moule silencieux sur l’écran de son esprit.  Mais le mental n’élabore pas les pensées, qui sont des choses, il les attire conformément à son taux vibratoire.  Ainsi, la pensée provient de l’intellect, activé par l’âme, non de l’intellect seul.  En revanche, la pensée reste la seule réalité de l’Univers à pouvoir créer une vibration et, plus sûrement, si elle est renforcée par le son.  Elle est colorée par l’énergie du désir de ce qu’on veut voir se manifester dans sa vie et dans son expérience.  Car, répétée, la pensée forme un moule qui accueille une énergie qui se densifie, et d’autant plus rapidement que l’idée est vibrante, claire, nette et précise.   En fait, penser, c’est entretenir un état de rêve ou d’illusion qui, à force d’être maintenu, devient une réalité qui limite la conscience.  Pour sortir de l’illusion, il faut cesser de penser afin d‘enter en contact avec une réalité supérieure qui, elle, préexiste   à  la pensée.  Ainsi, la pensée est le premier moteur de l’esclavage ou de la libération.

La pensée exprime une onde vibratoire du mental d’une fréquence particulière.  Elle participe du premier niveau de la création et elle évoque une idée formatrice ou un concept original, car elle est formée autour d’une idée.  Elle exprime l’acte particulier de l’esprit qui se porte sur un objet et qui en élabore une notion.  Quelqu’un l’a décrite comme un moule silencieux sur l’écran de son esprit.  Mais le mental n’élabore pas les pensées, qui sont des choses, il les attire conformément à son taux vibratoire.  Ainsi, la pensée provient de l’intellect, activé par l’âme, non de l’intellect seul.  En revanche, la pensée reste la seule réalité de l’Univers à pouvoir créer une vibration et, plus sûrement, si elle est renforcée par le son.  Elle est colorée par l’énergie du désir de ce qu’on veut voir se manifester dans sa vie et dans son expérience.  Car, répétée, la pensée forme un moule qui accueille une énergie qui se densifie, et d’autant plus rapidement que l’idée est vibrante, claire, nette et précise.   En fait, penser, c’est entretenir un état de rêve ou d’illusion qui, à force d’être maintenu, devient une réalité qui limite la conscience.  Pour sortir de l’illusion, il faut cesser de penser afin d‘enter en contact avec une réalité supérieure qui, elle, préexiste à la pensée.  Ainsi, la pensée est le premier moteur de l’esclavage ou de la libération.

Dans le domaine de la créativité, la pensée représente une énergie élevée du feu subtil ou de la puissance nucléaire construisant les mondes intermédiaires.  Elle permet de saisir les concepts, d’éclairer le sens profond de l’existence.  Alliée infiniment précieuse de l’être humain, c’est son ange familier qui le guide, lui collant à la peau.  La pensée relie à la Terre.  Qui ne pense pas assez ne trouve pas de solutions, mais qui pense trop s’attire des troubles de comportement aveugle.  La pensée constitue une énergie qui concrétise son intention dans la réalité.  Pour se manifester, la pensée doit surtout bien d’imprégner de violet pour inclure l’accomplissement spirituel;  de bleu pour se pénétrer de créativité;  de jaune doré pour se maintenir dans l’ordre;  et de rouge, pour entrer dans la sphère d’influence terrestre et s’y concrétiser.  Elle prend d’autant plus de force qu’elle se fixe sans le vouloir et la concentration.  On comprendra mieux ce processus en étudiant les modalités de la créativité.

La pensée recouvre l’ensemble des opérations cognitives, mais elle sert d’abord à réunir et à distinguer, ce qui donne l’analyse et la synthèse.  C’est l’outil essentiel pour comprendre, manœuvrer et œuvrer au sein du monde terrestre.  En cela, chacun est le fruit de ses pensées.  La pensée est la faculté qui attire les idées, les compare, les combine, les assemble, les associe, leur assigne un but ou qui interprète les différentes perceptions internes et externes.  L’idée est un concept simple, la notion que se forme l’esprit d’une chose.  La pensée est un assemblage d’idées dans un lien logique et rationnel.  Il faut apprendre à penser et à diriger sa pensée, car elle dirige les énergies cosmiques à travers soi.  En changeant une pensée, on change un état, en soi ou à l’extérieur de soi.  Tous les mouvements vibratoires (ondulatoires) de la pensée et du sentiment, émis du centre vers l’extérieur de soi, traversent les couches superposées de la conscience vers l’extérieur et vont y créer des canaux de passage, correspondant à leur longueur d’onde.  Inversement, ces canaux deviennent des portes ouvertes pour toutes les vibrations identiques, venant de l’extérieur.  Il appartient à chacun de se modeler sur un courant de pensées créatrices, constructives, évolutives, parce que claires, nettes, précises, vivantes, immédiates, amoureuses.  En effet, la Connaissance procède de l’Amour et retourne à l’Amour.

Le degré de qualité des pensées individuelles détermine non seulement ce que l’être humain s’attire, mais aussi l’influence qu’il obtient sur son être et son milieu.  Par ses pensées, chaque être émet avec une puissance qu’il est loin de soupçonner.  Selon la nature de ses pensées, chacun se lie à d’autres pensées similaires, facilitant ou compliquant sa montée de l’Échelle évolutive.  Même que, chaque fois qu’un être pense à une autre personne, sans nécessité, il attire à lui les sentiments qu’elle porte et le niveau de pensée dans lequel elle évolue à ce moment même.  Alors, il prend une partie de sa vie en lui.  C’est pourquoi, dès qu’il pense à elle, il importe de lui envoyer de l’amour.   C’est la seule vibration qui empêchfemme-pensivee de recevoir et d’intégrer ce qu’elle émet.  Dès que la vibration d’une personne traverse son esprit, il doit lui adresser de l’amour et la laisser repartir.  Un être perdrait beaucoup à fixer son attention sur ce qui arrive à un autre dans sa vie, car il attirerait sa réalité dans la sienne.

Chaque pensée est une force créatrice dans la substance cosmique et elle crée l’expérience qui fait naître la réalité.  Elle révèle l’Esprit en mouvement, qui aspire à se manifester, à accomplir son Plan.  La pensée est captée par le cerveau, mais n’habite pas le cerveau.  Pour distinguer les pensées intuitives des pensées purement mentales, il suffit d’en étudier le contenu.  Les pensées d’origine mentale se fondent sur la peur, le manque, la culpabilité.  Les pensées d’origine intuitive engendrent l’harmonie, de façon subtile et paisible.  En fait, elles sont toujours de nature rassurante, encourageante, pleines d’amour.  Ces pensées passent par le cœur plutôt que par la tête (rigidité mentale) ou le plexus solaire (jeux de pouvoir).  Les suggestions intuitives se révèlent toujours très douces et sereines.  Chaque pensée est une chose qui circule librement à travers l’espace et le temps et que l’on attire par magnétisation.  Un être négatif attire des pensées négatives; un être positif attire des pensées positives.  Il ne faut pas trop penser avec la tête ou le ventre, mais beaucoup penser avec le cœur.  Autrement, l’individu se fait des raisons que rien ne réussit à ébranler avant qu’elles ne chutent d’elles-mêmes, entraînant un malheureux dans leur sillage.

Ainsi, chacun attire des pensées qui lui ressemblent, pour son bonheur ou son malheur.  Rien de ce que l’être humain imagine ici-bas n’est original.  La sphère a été tirée de la configuration cosmique; la roue a été imaginée par intuition de la Roue du temps; la télévision a été élaborée à partir du phénomène de l’écran mental.  L’homme n’est pas toujours conscient que, dans ce qu’il croit une invention, il imite ou reproduit un prototype cosmique, mais c’est le cas.  Il attire simplement, parce qu’il est consciemment ou inconsciemment accordé, des formes virtuelles qui ont un modèle invisible, par son magnétisme particulier.  Si la pensée est un instrument efficace pour le cerveau, elle ne vient pas de lui.  C’est même le cerveau qui est un instrument efficace pour la pensée.  Alors, il faut employer les pensées avec respect et simplicité, sans orgueil intellectuel.  Toute pensée préexiste dans la Pensée cosmique.  Le visible procède de l’invisible, non l’inverse.

Le Cosmos, qu’on appelle le Corps de Dieu, est un système mental en perpétuel mouvement, non un système purement matériel.  Chacun se meut au sein d’un océan de pensées visibles et invisibles.  Les objets et les êtres sont des pensées cristallisées.  C’est par la pensée que l’homme crée son atmosphère psychique et son destin.  «Tel un homme pense en son cœur, tel il est.»  Selon son taux vibratoire, l’être humain attire à lui, dans l’invisible, des pensées virtuelles.  Alors, il peut se les approprier temporairement, se concentrer sur elles et les forcer à se manifester dans son univers.  En réalité, la pensée est un acte réflexe de l’âme par laquelle elle devient consciente d’elle-même est des autres réalités extérieures à elle-même.  Dans ce processus en perpétuel mouvement, elle cherche à comprendre sa relation avec l’Univers et son degré de réalisation personnelle pour mesurer ce qu’elle pet déjà comprendre ou ne pas comprendre afin de toujours s’accomplir davantage.  La pensée est libre, en tant que chose vivante, et plus elle s’approche de la vérité, plus le pouvoir de la vie afflue à travers elle.

Dans sa première acception, la pensée est l’essence de tout ce qui existe dans l’Esprit divin.  Elle devient ensuite l’outil dont l’être humain se sert pour se comprendre et pour saisir sa place dans l’Univers.  Alors, elle apparaît comme un produit de la conscience humaine.  En ce sens, elle représente l’expression la plus profonde de sa conscience, associée à l’esprit en action ou à la conscience dirigée du moi.  Les pensées constituent les images à travers les quelles les réalités s’engendrent dans l’être humain.  Le but de la pensée est l’évolution créatrice ou la réalisation du genre humain dans l’existence.

La pensée n’a donc rien à voir avec ce que croit le profane, l’homme de la rue.  C’est une forme énergétique cristallisable qui circule librement sur une longueur d’onde propre.  L’individu ne forme pas vraiment ‘une pensée.  Comme un appareil de radio capte les ondes sonores, les attirant comme un aimant, ainsi l’homme magnétise les pensées, attirant celles qui lui ressemblent.  Au moyen de son syntonisateur intérieur, il accroche les pensées qui passent après les avoir détectées avec son antenne.  Il attire les semblables de la pensée qu’il retient: s’il retient une pensée sombre, il s’attire le désastre; s’il retient une étincelle de lumière, il illumine sa voie.  La plupart des pensées portent une énergie faible, mais leur répétition les rend puissantes.  Les pensées plus élevées et pleines d’amour sont beaucoup plus puissantes que les pensées négatives.  La récurrence des pensées forme les habitudes qui constituent la plus grande partie du comportement.  Les schèmes de pensée tendent à rechercher les manières d’être familières plutôt que les nouvelles façons de penser.  Il faut donc savoir que pour changer un schème de pensée, il fahomme-réflexionut s’adonner, progressivement, à toute une gymnastique mentale.  Un schème mental ne peut être changé que dans la concentration et la résolution.  En guise d’information, les voyants assurent que le mental est sollicité par quarante à cinquante mille pensées par jour.

Il est heureux que, au niveau de la densité matérielle, les pensées ne créent pas instantanément la réalité qu’elles portent en potentiel.  La vie d’un être changerait trop rapidement s’il en était ainsi.  Si tout changeait à la vitesse des pensées, l’individu verrait tout son monde changer constamment, ce qui l’empêcherait de fonctionner dans la sérénité et la stabilité.  Aussi l’être humain a-t-il tissé un voile entre ses pensées et lui.  S’il veut hâter la manifestation de ses pensés, il doit donc s’élever sur un plan plus élevé que ce voile, dans un domaine débordant d’amour.  Celui qui n’a pas comblé ses carences amoureuses se détruirait s’il pouvait densifier ses pensées instantanément.  Alors, puisque ses pensées engendrent sa réalité, il gagne à émettre des pensées qui conçoivent toujours une meilleure réalité pour lui.  En ce sens, il doit prêter attention à ses pensées limitatives en relevant le défi d’imaginer en tout son amélioration.  Il doit s’entraîner à cesser d’écouter les suggestions mentales disant qu’il ne peut pas avoir ce qu’il désire.  Il doit se faire observateur pour les attraper au vol, dès qu’elles surgissent, pour les remplacer par des idées plus constructives, parce qu’il ne désire sûrement pas qu’elles s’infiltrent dans sa conscience, par inattention, en engendrant des réalités moindres que ce qu’il souhaite.

Chaque pensée que l’être humain émet crée un événement dans l’Univers, attirant à lui, par magnétisme, les événements, les êtres et les autres réalités qui sont en affinité avec elle.  Bien plus, chaque fois qu’il émet produit un effet sur la transformation de la planète.  Voilà pourquoi il importe qu’il cultive des pensées nobles.  Par elles, il favorise son destin e celui de toutes les autres créatures.  Et, plus une pensée est élevée, plus elle dissout les basses pensées.  Une seule pensée de parfaite bienfaisance ou d’amour impersonnel peut éliminer dix mille pensées de basse fréquence et presque instantanément.  Toute pensée orientée sur le bien se multiplie au centuple à travers l’être qui l’a distille et de façon exponentielle à traves tous les autres êtres accordés à son taux vibratoire.  En faisant évoluer ses propres pensées vers l’idéal, l’être humain fait évoluer sa planète, son système solaire, sa galaxie, tout l’Omnivers.

Chacun peut changer ses habitudes de pensée en leur substituant des pensées plus élevées.  Par exemple, au lieu de penser à un problème apparemment insoluble relevant de sa responsabilité, il peut se centre sur l’amour inconditionnel, sur la paix intérieure, sur la sagesse infinie de Dieu.  Peut-être que, les premières fois, il ne réussira pas à se centrer sur ses nouvelles pensées plus que quelques secondes.  Mais, avec le temps, le mental s’habituera à s’immerger dans des principes et des idéaux plus nobles.  En découvrant de plus en plus de sujets d’éveil et d’émerveillement, il parviendra à court-circuiter les schèmes habituels de pensée et tous les messages qui sont reliés à ce niveau de conscience inférieur.  Mais lorsqu’un être émet des pensées d’amour vers une autre personne, cette autre personne n’est pas obligée de répondre à son énergie positive.  Elle peut même maintenir son énergie négative, si elle sent que ces énergies lui sont imposées.  Si un être à qui on envoie de l’amour ne change pas d’attitude à son endroit, la sagesse invite à cesser ces émissions pour qu’il trouve lui-même son centre d’équilibre, un centre qui réside dans ce qu’il veut vraiment pour lui-même.  Sevré de ce qui lui était envoyé, l’autre commencera souvent à le rechercher.  Il n’y résiste plus parce qu’il ne ressent plus d’attentes et qu’il se sent enfin libre de le faire.

Tout être humain peut cristalliser une pensée qu’il attire pour en former une réalité.  Chacun manifeste sans cesse les circonstances et les événements qui correspondent à son état d’être, à son degré intérieur d’évolution, à son expansion de conscience, à sa fréquence vibratoire, à son paysage d’ombre ou de lumière, de laideur ou de beauté, de désordre ou d’harmonie.  Toute pensée est une messagère, une entité vivante, capable de se mettre, d’elle-même en communication avec toutes ses semblables.  Elle revient ensuite, chargée; de ce qu’on y a déposé, que ce soit en bien ou en mal.

Les pensées opèrent conformément à la Loi d’Action et Réaction.  Elles peuvent survivre à la vie terrestre et accompagner son auteur après la transition.  Les pensées qu’on émet tracent autour de soi des cercles lumineux ou sombres, selon leur nature, courent à travers le Cosmos, pour trouver leurs semblables, se lier à des pensées analogues ou corollaires.  Tous peuvent se protéger contre l’influence néfaste et indue des autres, mais nul ne peut se protéger contre les pensées qu’il émet, à part ce qu’il accepte de changer, de programmer différemment, d’harmoniser librement, car chacun dispose du libre-arbitre pour attirer ou repousser ce qu’il veut.

Toute pensée qu’on émet reste liée à soi par un fil subtil infrangible, va suivre sa course à travers le Cosmos pour se charger d’énergie manifestante, et revient, comme un boomerang, avec la force qu’elle a acquise dans son parcours, capable d’abaisser ou d’élever, d’opprimer ou de libérer, d’obscurcir ou d’illuminer, de vivifier ou de détruire celui qui l’a émise.  Chacun doit faire le tri dans ses semences invisibles pour ne pas planter trop de graines d’ivraie.  Les pensées lumineuses ne font pas bon ménage avec les pensées obscures.  Ensemble, elles interfèrent l’une sur l’autre, causant l’inquiétude, la peur, l’angoisse, qui peuvent dégénérer en névrose, en psychose ou en folie, selon les circonstances.

De par son rôle, l’être humain est invité, de par son rôle, à manifester dans le concret des formes qui, sans lui, planeraient en vain dans un monde indifférencié, où tout existe en potentiel.  A sa naissance, l’homme a reçu un bloc de marbre vierge et intact dans lequel il peut sculpter, par ses moules-pensées, la plus merveilleuse ou la plus horrible des sculptures, selon son talent, ses choix, sa conscience.  L’homme moule son destin dans la substance cosmique par les pensées qu’il attire, retient et émet.  En émettant une pensée claire, nette, précise, vivante, appuyée, déterminée, persévérante, chacun peut manifester une force qui doit se manifester.  Chacun manifeste ses pensées avec les perfections et les imperfections, la liberté et les limites qu’il y a lui-même incluses.  C’est donc par sa manière de penser qu’on se crée son propre ciel ou son propre enfer sur terre, et personne d’autre n’en est responsable que soi.

Satprem confirme: «Nous ne créons pas plus de la pensée que l’abeille ne crée le miel — il y a miel et miel, c’est tout.»  Janakanandâ résumait ainsi le processus créateur de la pensée: «Si nous voulons attirer quelque chose, il suffit d’y penser pour la polariser et la magnétiser.  En revanche, si nous découvrons que cela ne correspond pas vraiment à l’objet de notre désir, dès que nopenseur-antiqueus changeons complètement la direction de notre pensée, dans notre polarisation de cette chose, nous emmagasinons des énergies différentes, de nature à nous dégager de ses émanations.»

La pensée humaine est une vibration qui se propage à l’infini à raison de trois cent mille kilomètres à la seconde.  Concentré, le rayon d’une pensée enveloppe la terre en un septième de seconde.  Dans une concentration exclusive, une pensée peut se manifester devant soi en trente-quatre secondes.  La pensée est, en elle-même, énergie, donc pouvoir.  En concentrant une pensée constructive, on peut, non seulement créer pour soi, mais encore influencer le psychisme ou le subconscient d’une autre personne.  I1 suffit de se détendre, de se concentrer sur elle, de lui envoyer des pensées bénéfiques, pacifiques, amoureuses, pour voir le résultat qu’on souhaite pour elle se manifester, si elle accepte cette aide ou cette influence.  Si elle refuse cette assistance, elle revient sur son auteur, multipliée au centuple.  Seules les pensées de bien se multiplient au centuple.  Les pensées de mal s’annulent d’elles-mêmes, bien qu’elles peuvent s’allier à d’autres pensées similaires, pour revenir chargées d’un impact plus grand que ce que l’on pourrait prévoir, qui paraît en conséquence souvent disproportionné avec sa cause (la pensée initiale de mal).

Une pensée, c’est un complexe vibratoire qui circule dans le cerveau et autour de lui.  En se concentrant sur une pensée particulière, on accélère et on stimule ses vibrations.  Pour mettre à l’œuvre le pouvoir créateur du mental, il suffit de visualiser (d’imager) une chose ou une situation.  A partir de là, on construit une image mentale vivante, ressentie, confiante, qu’on accepte comme immédiatement réalisée, puis, après quelques instants de concentration, on la libère.  On y revient de temps à autre jusqu’à ce qu’on ait réussi à former une image claire, nette et précise dans le mental.  Cette image pourra dès lors irradier sa propre nature et attirer des vibrations correspondantes dans le moule ciselé pour se manifester.  Cette rencontre vibratoire pourra même donner à son formateur, en retour, l’intuition sur les démarches à entreprendre pour en accélérer la manifestation.  Aussi, faut-il rester alerte, vigilant, pour ne pas manquer les occasions favorables.

Les pensées sont conçues et formées objectivement, puis elles sont transmises au subconscient.  On dit avec raison qu’un être est ce qu’il pense.  Mais c’est la conscience personnelle qui est toujours le premier facteur de sa propre vie.  Ainsi, en connaissant sa conscience, on connaît les principes de la vie.  Mais les formes-pensées ou moules-pensées, parcelles séjournant dans le plan mental, indépendantes, mais disponibles, influent indubitablement sur la conscience et la vie d’un sujet.  Celui qui peut orienter ses pensées pour influencer les autres de manière bénéfique, développe des talents d’hypnotiseur (suggestion mentale) ou de télépathe (lecture de pensée).  Les pensées non-orientées sont, pour leur part, à l’origine des prémonitions, des inventions, des découvertes, des intuitions diverses.

Les formes-pensées sont de deux natures.  Il y a les pensées qu’un individu peut plus ou moins cristalliser dans la substance cosmique, par son imagination et sa concentration.  Puis il y a les formes-pensées qui circulent déjà dans la substance universelle (ou dans l’éther) qui viennent d’autres personnes qui ne savent pas que les pensées sont des choses et qui n’ont pas mis l’insistance qu’il faut pour les voir se matérialiser.  Le voyant peut les récupérer à son avantage puisqu’elles n’appartiennent à personne.  On appelle forme-pensée ou moule-pensée, une pensée claire, nette, précise, appuyée, qu’on se forme intérieurement, par l’imagination et le ressentir de foi, et qu’on retient assez longtemps pour qu’elle s’imprime dans la substance plastique du Cosmos.

En fait, la pensée est un acte de l’âme par lequel elle devient consciente d’elle-même et des choses extérieures à elle.  La pensée engendre la parole et la parole, à son tour, engendre la pensée.  La pensée est une vibration constante émanant de l’Énergie suprême et de l’Esprit créateur de Dieu.  En elle-même, la pensée n’a pas de véritable puissance.  C’est le sentiment.  C’est le sentiment (le ressentir vivant et confiant), déclenché par la pensée, qui a de la puissance.  Les ondes mentales ont donc une puissance correspondante au sentiment qui les anime.  On le rappelle : «Tel un homme pense en son cœur, tel il est.» Dans l’activité mentale, il faut donc allier le sentiment à la pensée.

Ainsi, plus une pensée est vivante, confiante, ressentie, plus elle est créatrice.  C’est toujours le sentiment prédominant dans l’homme qui l’emporte.  Qui demande quelque chose et n’y croit pas ne reçoit rien.  Qui demande quelque chose, mais pense qu’il se contentera d’une demi-réalisation ou d’une manifestation au rabais n’obtient rien non plus, car il y a redoublement, dans la demande, qui brouille la pensée.  La peur, l’amour et la gratitude sont les vibrations les plus puissantes.  La peur crée d’autant plus vite qu’elle est intense.  Voilà comment Paul pouvait dire, dans l’une de ses épîtres: «Tout ce que je veux ne m’arrive pas et tout ce que je ne veux pas m’arrive.»  Il devait douter de la possibilité que ses demandes se réalisent ou craindre qu’elles ne se réalisent pas.  Il n’a sûrement pas écrit ce passage par hasard.  Il a dû désirer éclairer la lanterne de ses frères sur une incidence importante du ressentir qui accompagne une pensée.  L’imprécision de la pensée est généralement fonction de la formation intellectuelle ou de l’application d’un sujet.  L’attention de l’homme ordinaire est généralement trop dispersée, hâtive, superficielle pour créer avec autorité.

La pensée évolue dans un processus ininterrompu, procédant à des échanges et à des changements incessants, grâce auxquels les idées et les jugements revêtent diverses formes.  Les pensées multiples, diversement colorées et alimentées, tendent à se manifester, à se réfléchir, à se succéder les unes les autres, s’adaptant au temps, au lieu, à la manière, dans une diversité extrême.  Ainsi, il n’existe pas d’état stationnaire ou statique dans une conscience éveillée.  Chaque jour, chaque heure, chaque seconde, chaque instant, on produit de nouvelles images, qui se combinent avec celles qui les ont précédées, augmentent le nombre des pensées, permettant, par la réflexion, l’évolution de l’être.  Les pensées ont des vibrations qui se propagent sans limite, jusqu’aux confins du Cosmos.  Elles peuvent ainsi se libérer instantanément dans la Conscience cosmique et se propager dans l’espace pour toucher la conscience de tous les êtres.  Il faut donc surveiller ses pensées, surtout celles sur lesquelles on s’arrête, car elles restent toujours plus près de leur auteur que des autres et, par l’alliance avec des pensées similaires, elles peuvent avoir les effets de la dynamite ou de l’éclair.  D’ailleurs, les pensées négatives amenuisent le pouvoir créateur, tandis que les pensées constructives le renforcent.

On ne peut pas se servir de l’Esprit pour transmettre une Pensée mauvaise, mesquine ou égoïste.  En tant qu’Énergie cosmique et consciente, il ne peut pas travailler contre lui-même.» Tout royaume divisé contre lui-même périra.»  Mieux dit, l’Intelligence cosmique, qui réside en l’homme, exprime une impulsion inhérente qui va dans le sens de l’évolution.  Par conséquent, toute pensée destructive ferait surgir dans la conscience de celui qui la formerait des émotions dissolvantes et des impulsions discordantes.  Tenter d’émettre une pensée négative vers une personne, c’est peine perdue.  Par résonance, cette pensée ferait surgir dans la conscience d’autrui, spontanément, la force psychique protectrice, gardienpenseurne de l’évolution, de l’Intelligence cosmique de son être.  Cela se passerait de la même manière que la Vie déclenche en chacun, contre toute agression physique, sa propre impulsion vitale, guidée par l’instinct de conservation.  L’expéditeur subirait un puissant choc en retour, qui ne saurait tarder à se manifester.  Une pensée maléfique n’atteint donc qu’un être qui sait ce qui se trame et qui redoute ce qui se passe.  C’est par sa peur qu’il fait des ouvertures à l’influence de l’autre qui, en réalité, n’en a pas.  Mais la peur crée, elle aussi, exactement selon ce que l’on craint, non selon ce que l’autre aurait vraiment envoyé.

Le mental de l’être humain ne peut opérer qu’à l’aide des instruments qu’il a reçus, des matériaux qu’il a à sa disposition et des expériences qu’il a menées.  La pensée résulte d’une combinaison et d’une analyse d’idées qui surgissent en soi à la suite d’expériences sensorielles.  Ces perceptions constituent ses blocs de construction mentale.  Lorsqu’on en prend conscience pour la première fois, les pensées semblent avoir un ordre fixe et précis.  Prendre conscience de cet ordre, c’est développer sa connaissance.  Mais si on commence à raisonner et à réduire cet ordre à sa nature première, on constate qu’on est en présence d’un certain nombre de facteurs séparés.

Par exemple, la conception personnelle d’un fruit quelconque est composée par des facteurs tels que sa forme, sa couleur, son odeur, son goût.  Par le raisonnement, on peut employer ces facteurs pour les réassembler à sa fantaisie.  On peut mentalement en changer la couleur, la forme, ou simplement associer une partie des facteurs entre eux, ou ajouter des facteurs non inclus dans la première observation, comme l’expérience du toucher, l’inversion du fruit, etc.  Ce processus nous amènerait à prendre conscience d’une autre forme qui, bien qu’entièrement nouvelle, s’appuie sur des éléments sensoriels réels, précédemment perçus.  Le monde réel n’a pas changé dans ce jeu imaginaire.  On ne lui a rien ajouté, mais son propre concept mental à changé, lui.  Il y a fort à parier que si on lui donnait de la force, il parviendrait à se manifester, au moment opportun, quand la Nature aurait suffisamment évoluée pour le rendre manifeste.

Bien des êtres de la Nature sont apparus pour rappeler à l’homme la puissance bénéfique ou maléfique de ses pensées.  Par exemple, ne dit-on pas que la mouche illustre les petites pensées mesquines, importunes, lancinantes d’un sujet ou qu’elle exprime la nécessité de prendre du recul par rapport à une situation?

 

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