LE SYMBOLISME DES MOYENS DE LOCOMOTION ET DE TRANSPORT USUELS…

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Il existe de nombreuses manières de se déplacer par soi-même ou par un autre moyen.  Mais, bien que tout déplacement exprime une évolution ou une régression ou une ascension ou une descente, la manière de se déplacer et la vitesse du déplacement en dit long sur sa manière de concevoir la vie et son aptitude à l’aborder de façon apathique, défaitiste, enthousiaste ou constructive.  C’est ce que nous allons voir et mieux comprendre dans l’étude qui suit. 

AÉROGLISSEUR : Voilà un véhicule de transport qui injection sous lui un coussin d’air de faible hauteur pour assurer sa  sustentation.  Cette image pouraeroglisseurrait facilement laisser entrevoir qu’on se sent relativement serein, à l’aise ou au-dessus de ses affaires, dans sa présente phase de vie.  Mais elle témoigne surtout du fait qu’on s’est donné les moyens d’explorer des espaces difficilement accessibles par les moyens conventionnels.  À moins qu’on soit invité à écarter les aspérités qui empêchent de tourner rond dans un contexte.

AMBULANCE : Ce véhicule prioritaire, destiné au transport des malades ou des blessés, prévient d’une situation qui appelle une  intervention urgentambulancee et minutieuse pour échapper à une menace plus ou moins grave, réelle ou présumée.  La négligence ou l’indiscrétion attirent des ennuis majeurs ou des complications.  On sent le besoin de faire une pause pour porter son attention sur une situation qui agace.  Pour le moment, on se fait plus de mal que de bien.

ASCENSEUR : Cet appareil à moteur, destiné au transport vertical des personnes ou des fardeaux, exprime, selon qu’il monte ou descend, une évolution ou une involution dans les plans de la Conscience cosmique ou dans son destin personnel.  Dans un cas comme dans l’autre, il exprime une ascension ou une chute sans effort, plutôt par procuration, ici, évidemment, par les moyens mentaux dont on se sert pour gérer son quotidien.  Voilà pourquoi il éclaire à meascenseurrveille l’état d’esprit du rêveur ou du méditant.  En principe, s’il monte, tout va bien, on s’annonce une période d’expansion ou de réussite, de la joie ou de la sérénité, un progrès, une libération, un éclaircissement de sa conscience.  On se sent au-dessus de ses affaires, on maîtrise son destin, on se sent euphorique.  Mais s’il descend, il faut prendre garde, il se pourrait qu’on dégringole à son insu, car on s’annonce une période de dépression, d’inquiétude, de morosité, de stagnation, d’échec, de tristesse, d’obscuration de la conscience.  On a l’impression de perdre les rennes de son destin, on se sent dépassé par les événements ou écrasé par ses responsabilités.

Dans certains cas, la montée ou la descente de l’appareil ne suggère rien d’autre que l’orientation qu’on devrait temporairement donner à sa vie : soit qu’on doive s’occuper davantage de sa dimension intellectuelle (ou spirituelle) ou de ses affaires matérielles.  Il peut suggérer une ascension rapide à un poste ou à un échelon supérieur, une richesse rapidement acquise, l’atteinte d’un haut niveau de conscience.  À moins qu’on regarde le monde de haut.  Si on s’y sent enfermé ou prisonnier, on exprime son sentiment d’oppression, sa paralysie psychique, sa passivité stérile, son incapacité d’agir ou de réagir, son manque de créativité personnelle.  Alors, on se sent manipulé par les autres ou par le destin, on se croit impuissant ou incapable d’intervenir par soi-même.

Malgré ce qui vient d’être dit, la majorité du temps, en rêve, la montée et la descente de l’appareil ne signifie rien d’autre qu’une ascension dans les plans supérieurs de la conscience ou une projection nocturne, au début de son sommeil, ou un retour au plan de conscience diurne, avant son réveil.   On donnera la même explication au fait de s’élever en volant ou en conduisant un avion ou de descendre en volant ou en conduisant un avion, ce qui est souvent accompagné, pour la descente, d’une sensation de plongée dans le vide ou de chute vertigineuse.  Toutefois, la plongée rapide dans le vide ou la chute vertigineuse trahissent souvent une phase de contention psychique, de surmenage mental, de gavage intellectuel, de tension émotive, de fatigue chronique qui amènent à perdre temporairement ses moyens.

ATTELAGE :        Les bêtes de trait, généralement attachées par couple, pour effectuer une corvée quelconque, figurent la fusion des énergies de la polarité, qui engendrent la force de traction, pour produire l’avancement dans un domaine ou dans un autre.  Ces bêtes de somme, surtout les coursiers, identifient les sens à maîtriser.

AUTOBUS et AUTOCAR : Qu’ils servent de véhicule de transport en commun dans une ville ou de véhicule de transport de  passagers et de touristes d’une ville à l’autre, ces motorisés réfèrent au comportement individuel d’un sujet dans la collectivité, témoignant de son degré d’adaptation sociale.  Ils expriment le désir d’un sujet de sortir de l’isolement, de l’égocentrisme, de l’infantilisme, d’une introversion excessive ou d’un repli sur lui-même, car il choisitautobus alors de changer sa situation habituelle pour s’ouvrir au monde extérieur.  On peut même y saisir la nuance d’un contact forcé avec la dynamique collective pour se permettre une socialisation, peut-être pour mieux s’impliquer auprès des autres, pour s’affirmer dans la foule, pour établir un meilleur empire sur ses émotions ou simplement pour se tremper dans le monde extérieur.  Mais il peut indiquer qu’on suit la foule ou qu’on subira un retard dans l’accomplissement d’un projet ou de ses buts.  À moins qu’on se retrouve dans une situation temporaire de gêne financière qui cause de la frustration.

Certains affirment que, pour sa part, l’autobus scolaire, exprime l’instruction par le biais de la société.  Mais il est probable qu’il éclaire aussi un désir de retrouver ses complicités d’enfance ou son esprit d’enfance, de mieux comprendre le monde des tout jeunes, de renouer avec la candeur enjouée et l’insouciance espiègle de leur univers.  Il peut indiquer qu’on se charge du bien-être des autres et qu’on veille efficacement à leurs intérêts.  Il peut suggérer qu’on se prépare à faire un périple qui favorisera ses plans, qui accroîtra ses connaissances, qui assurera son avancement ou qui accélérera sa croissance spirituelle.

AUTO-CARAVANE :  Ce mot qui réfère à tout véhicule automobile aménagé pour servir d’habitation en voyage, comme le camping-car, le mobile home ou le motor-home, réfère au degré d’indépendance, d’autonomie et de liberté, d’autosuffisance qu’on s’est donné grâce à l’heureuse gestion de ses énergies, de ses biens et de ses finances.  On ressent le besoin de changer certains aspects de sa vie.  Placé depuis un bon bout de temps dans une situation statique, il est temps de commencer à bouger.

AUTO-ÉCOLE : En songe, dans cet endroit où l’on enseigne la conduite automobile, on vient probablement évaluer sa propre conduite sous l’angle de la auto-ecolecivilité et du civisme.  On commence probablement à comprendre que ses droits cessent, devenant des devoirs, là où ceux des autres commencent.  La vie en société repose sur le respect des codes qui établissent, pour chacun, les normes de la priorité.  Ces normes, qui visent à faciliter la vie de tous, aident à revendiquer sa priorité et à respecter celle des autres, l’un n’allant pas sans l’autre.

 

AUTOMOBILE : Ce véhicule motorisé à quatre roues démontre les moyens mentaux qu’un sujet privilégie pour assurer son progrès ou son avancement dans la vie ou l’intensité de sa libido (au sens de pulsion de vie ou de potentiel énergétique).  En soi, il symbolise sa dynamique personnelle, dans son évolutioautomobilen, avec ses péripéties imprévues et la nécessité, pour lui, de s’adapter au changement et au monde ambiant.  Il indique le degré de maîtrise qu’on détient dans sa vie et son aptitude à franchir une étape de vie.  Il peut suggérer que, même dans les moments agréables ou plaisants, on vit dans l’inquiétude, l’agitation, en état d’alerte.

En fait,  le véhicule qu’on choisit de conduire et la manière de s’en servir expliquent largement sa façon d’être et de se comporter, sa manière de s’y prendre dans la vie pour progresser et comment on conçoit sa raison de vivre.  Tout véhicule exprime la façon de diriger sa vie dans ses prises de décision mineures et majeures.  Il apparaît toujours pour éclairer un changement qui se produit à son insu ou qu’on choisit soi-même d’opérer dans sa vie, expliquant comment on en perçoit cette dynamique, comment on s’y prend pour diriger sa vie et à quel point on s’implique dans son propre destin.

Le fait de conduire soi-même son véhicule démontre qu’on fait preuve de confiance en soi, qu’on mène sa vie de façon indépendante et autonome, qu’on est capable d’audace, qu’on détermine soi-même son mode d’existence, qu’on établit ses propres choix, qu’on assume ses responsabilités, qu’on maîtrise ses pulsions, qu’on sait s’affirmer, qu’on occupe sa place au soleil.  Le fait de ne pas se voir conduire sa voiture explique qu’on cherche maladroitement à dominer un complexe inconscient que seule sa personnalité peut préciser : manque de compréhension ou de connaissance de soi-même, manque de sûreté dans ses réflexes ou ses réactions, propension à l’effacement, difficulté à s’affirmer, manque de confiance en soi-même, manque d’estime personnelle, problèmes d’orientation, difficulté à se décider ou à faire ses choix.  Mais, le fait de  voir un étranger au volant de sa voiture atteste résolument d’un manque du sens des responsabilités, d’un abandon de son pouvoir de décision, d’une propension à la docilité ou à la soumission servile, d’une nature trop passive.  Peut-être même subit-on l’influence occulte et préjudiciable d’une autre personne.  Le fait de voir une personne connue conduire sa voiture explique l’influence qu’elle exerce sur soi.

Le respect du code routier et la bonne conduite, au volant d’un véhicule, témoignent de son autonomie psychique, de sa libération des contraintes, de sa confiance en soi et de la reconnaissance des priorités d’autrui.  La façon de conduire un véhicule démontre si un conducteur est imprudent, téméraire, trop confiant en lui-même, agressif, dominateur, intimidateur.  Mais le fait de se sentir étranger au volant de sa propre automobile indique qu’on ne s’accorde pas vraiment le droit de vivre, qu’on ne trouve pas sa place dans le monde ou qu’on s’est engagé dans des choix illicites ou illégitimes dont on se sent coupable.  Si sa voiture semble surchargée, on se rappelle subtilement qu’on assume trop de responsabilités, qu’on prend trop à cœur le destin des autres, qu’on accapare les autres, qu’on évolue dans l’effort au lieu de vivre simplement, qu’on connaît un embarras passager.  Cultive-t-on des valeurs fausses au niveau de ses responsabilités? Collectionne-t-on les illusions relativement à soi-même ou au sens de la vie?  S’impose-t-on des obligations factices?  Encombre-t-on son mental?   Est-on porté à projeter ses torts sur les autres?  Chérit-on ses idées fixes?  Vit-on dans les inquiétudes sourdes ou la révolte contenue?  Est-on miné par le sentimentalisme?  S’abandonne-t-on à ses appétits charnels dévorants?

La route qu’un conducteur emprunte en dit long sur son degré de satisfaction personnelle par rapport à son mode de vie et à ses accomplissements.  Aussi gagnerait-il à porter attention à la route qu’il emprunte et au décor dans lequel il évolue tout au long de son parcours.  Le fait d’avoir un accident demande une attention immédiate pour saisir comment, présentement, on se prépare une catastrophe ou comment on abuse de ses énergies.  Élabore-t-on des projets qui vont à l’encontre de ses objectifs ou de son but ultime?  S’expose-t-on à une rupture sentimentale?  Marche-t-on sur les plates-bandes de quelqu’un?  Entrave-t-on la liberté d’autrui?  Peut-on s’attendre au choc de certaines contraintes qui peuvent traumatiser?  Est-on intérieurement partagé ou déchiré?  Le fait d’entrer en collision avec la voiture d’un autre conducteur, surtout si on le connaît, témoigne d’un conflit de personnalité qu’on espère résoudre par n’importe quel moyen.  Ce fait peut encore avertir qu’on fait preuve d’une ingérence qui peut se retourner violemment contre soi.  Un véhicule qui s’écrase brutalement contre un obstacle exprime une vive résistance intérieure à une réalité ou la présence d’un obstacle qui barre la voie de son évolution.  En automobile, tout tamponnement avertit d’une situation intérieure plus ou moins sérieusement conflictuelle.  La panne d’automobile, panne électrique ou panne sèche, prévient qu’on se vide de ses meilleures énergies : on devrait s’empresser de prendre du repos, de refaire ses réserves d’énergie et, au besoin, accepter l’aide des autres sans le moindre scrupule.

Dans le temps, le véhicule indique généralement un changement qui devrait se produire dans le délai maximal d’une semaine.  Son mouvement démontre la direction de l’énergie à travers son être : s’il avance, l’énergie est en montée ou en expansion;  s’il recule, elle est en descente ou en chute.  La qualité du véhicule en dit long sur celle des moyens auxquels on recourt pour mener sa vie ou sur l’image qu’on projette, qu’on veut ou qu’on croit projeter dans l’esprit des autres.  Ainsi, conduire une automobile usagée peut suggérer une perte de l’estime de soi, par exemple suite à une blessure d’amour-propre ou au constat qu’on s’illusionne sur ses moyens réels.  Voir à véhicule et à voiture.

 

AVION : Ce véhicule volant autopropulsé est relié au domaine des idées, de la pensée, de l’esprit, mais, généralement, à des  projets à court terme.  Il exprime qu’on porte des visions élevées, des projets grandioses, une motivation puissante, qu’on cherche la perfection intellectuelle ou spirituelle ou qu’on avionmène une quête intense de connaissance, ce qui peut confiner à l’utopie.  Mais, à l’inverse, on peut faire preuve d’une fausse attitude envers la vie, exercer inconsciemment sa soif de pouvoir, son besoin de considération, son désir de dépasser les autres, ce qui peut amener à accumuler les illusions sur soi-même.  En général, ce véhicule aérien indique qu’on se sent au-dessus de ses affaires, en pleine maîtrise de son destin, certain d’atteindre un but, car on sent le temps comme accéléré.  Toutefois, ce sont ses vibrations qu’on a accélérées.  L’avion, c’est le véhicule idéal pour se donner une vision globale de sa présente phase de vie et pour exprimer son détachement intérieur, sa détente mentale, la bonne organisation de sa pensée, la clarté de son analyse, son bien-être intérieur, la sérénité de son esprit, le degré de résolution inclus dans ses choix.  À un autre niveau, on ressent que son Pilote intime conduit son être à bon port, ce qui amène à se laisser porter par les événements.  Mais, à l’inverse, ce véhicule peut révéler ses envolées intérieures périlleuses.

En fait, le vol en avion témoigne d’un besoin de changement, surtout du besoin de s’évader dans de grands espaces bien dégagés ou de se libérer des limites du temps et de l’espace.  À l’occasion, le vol en avion n’exprime rien d’autre que la permission qu’on se donne, dans une phase de vie monotone, de s’extraire du peuple des hommes, d’accuser sereinement sa fragilité, de s’évader, de rêver un peu, d’être pleinement soi, de laisser agir son grain de folie, de chercher à transcender ses limites, de clamer sa joie de découvrir par soi-même de nouvelles possibilités, surtout si les autres les nient ou les réprouvent.  Il permet d’effectuer un survol de ses expériences présentes, de mesurer son degré de satisfaction à leur endroit et d’évaluer ses chances de succès dans la vie.  Le vol en avion constitue également un excellent moyen de mesurer l’intensité de ses énergies vitales, notamment son potentiel sexuel et la qualité de ses activités génésiques.  En effet, le vol en avion peut évoquer des désirs sexuels puissants, surprenants, qu’on aurait du mal à avouer, tellement leur réalisation  impliquerait des prouesses folles ou des expériences cocasses.  Il implique toujours un désir de sublimation, une quête d’harmonie intérieure, un désir de dépassement de ses conflits.  Quant au voyage dans l’espace sidéral, il peut traduire un accès au domaine de l’ésotérisme ou un contact avec la Confrérie galactique.

Le fait de se trouver à bord d’un avion en vol démontre son désir de s’élancer librement dans l’immensité, libéré de l’attraction terrestre, peut-être pour vivre l’aventure initiatique.  Mais il implique une connaissance de soi qui permet de prendre son envol vers la destination choisie. L’avion à réaction pourrait suggérer une accélération des événements grâce à l’accumulation de grandes réserves d’énergie interne, à son su ou à son insu, ou une précipitation dans ses choix qui pourrait se retourner contre soi.  L’avion-cargo, parce qu’il ne sert qu’au transport du fret, pourrait signaler une pénurie actuelle des moyens ou des ressources à laquelle on voudrait rapidement compenser, mais sans être certain d’y parvenir.  Il peut indiquer qu’on se sent surchargé par ses occupations ou ses responsabilités.  L’avion-citerne attirerait plutôt l’attention sur une chute temporaire de ses énergies qu’on voudrait rapidement récupérer.

Le décollage d’un avion évoque qu’on est rempli d’espoir parce qu’on sent que se présentera pour soi, sous peu, une occasion favorable. L’envol de l’avion peut exprimer la force de son aspiration spirituelle, l’accès purificateur aux hauteurs célestes ou la libération des contraintes de la vie terrestre.  Le vol plané témoigne d’une difficulté à s’enraciner dans la terre, à accepter le monde tel qu’il est, à faire preuve de sens pratique et de sens commun.  Si on regarde évoluer un avion dans le ciel, on s’ouvre à des forces subtiles qui proviennent de l’Au-delà, mais qui permettent bien souvent, du même coup, de mesurer sa propre impuissance.  Le fait de faire des acrobaties aériennes dénote un dynamisme qui incline vers la témérité, la tentation de la démesure, l’inconstance, l’imprévisibilité et l’indécision.  Le fait de piloter un avion donne le signe de son indépendance, de son autonomie et de la maîtrise de son destin.  Mais l’avion cloué au sol atteste du fait qu’on se sent réduit à l’impuissance : soit qu’on soit épuisé, déprimé ou désorienté, qu’on fasse preuve de défaitisme ou d’esprit de démission, qu’on se soit laissé empêtrer dans les complications par indolence ou par incurie.

Un avion surchargé appelle à jeter du lest puisqu’on a accumulé trop de projets dans sa tête, qu’on s’est lancé dans trop d’initiatives ou qu’on a assumé trop de responsabilités en même temps.  Peut-être qu’on travaille tout simplement trop pour ses capacités actuelles, qu’on est surmené ou qu’on s’est bourré le crâne de trop de notions dans un délai très court.  Quant à la chute  ou à l’écrasement d’un avion, ils traduisent une attitude trop intellectuelle ou trop spirituelle, désincarnée, donc utopique.  On cherche sûrement à vivre au-delà de ses moyens.  On a perdu le sens du réel, on a subi le choc entre son intellect et ses pulsions.  Soit encore qu’on vive dans l’angoisse extrême d’être submergé par sa libido, de perdre la maîtrise de son psychisme, de s’autodétruire.  Soit encore qu’on se sente écrasé par les contingences et les responsabilités de la vie matérielle, de la vie sociale, de la vie familiale, de la vie professionnelle.  On craint la vie et on vit dans le refoulement.  Toute catastrophe aérienne révèle une mutation violente dans les domaines de la créativité psychique, de la communication verbale et de l’harmonie intérieure.

L’impression simple de voler ou de flotter dans les airs, sans véhicule, n’exprime, en général, que le retour de la conscience dans le corps après une projection nocturne dans les dimensions supérieures de la conscience.

 

BAC : Ce bateau large et à fond plat qui assure la traversée d’un cours ou d’un plan d’eau, en l’absence d’un pont, symbolise, comme toutes les espèces de bateaux, le désir d’atteindre une autre dimension ou d’aller explorer d’autres horizons pour découvrir de nouvelles perspectives.  Il leur ajoute cette nuance d’inventivité ou d’ingéniosité dans le choix d’un moyen simple et abordable pour y parvenir.

 

BALLON DIRIGEABLE : Cet aérostat muni d’hélices propulsives et d’un système de direction, il exprime un désir d’autonomie, d’indépendance, de liberté, de sérénité, l’esprit d’aventure.  Il éclaire un désir de s’élever au-dessus de sa condition ou de s’extraire de la mentalité grégaire.

BARQUE : Ce petit bateau qui peut être mû à voile, à la rame ou à moteur est associé à la manière dont on mène ses affaires.  Comme tout bateau, il implique une traversée d’un port à un autre ou d’une rive à une autre, ce qui a trait au transfert d’un niveau de conscience à un autre ou d’une expérienBarquece à une autre.  Il est lié au parcours évolutif de la vie, exprimant, en général, un sentiment de maîtrise, de sécurité et de paix profonde. Il rappelle que, pour chacun, la vie et un voyage dans l’espace et le temps qui le plonge dans l’immensité cosmique.  À titre de véhicule aquatique, ce qui implique un déplacement, il témoigne d’un besoin de se détacher du passé, de réorienter sa vie, de se lancer dans des expériences nouvelles, mais dans une perspective de continuité.

En effet, dans son premier sens, la barque est associée à une évolution lente, progressive, régulière, et aux efforts nécessaires pour parvenir à un but qu’on s’est fixé.  Quelqu’un l’a défini comme la matrice qui vogue ou vole et qui sécurise dans la traversée du monde.  Liée à sa façon d’avancer dans la vie, elle aide donc à comprendre si on évolue dans le sens du courant ou à contre courant.  Elle évoque les décisions qu’on peut prendre et qui influencent le parcours de sa vie, la foi dans les intuitions qu’on reçoit et les perceptions qu’on capte de son environnement au gré de son évolution.

Emblème de Tara, la barque est associée au cycle solaire, ce qui impose qu’on la considère comme un moyen de connaissance.  Elle évoque le voyage des vivants, mais elle peut aussi impliquer un autre voyage, un départ sans retour, forcé celui-là, plus périlleux aussi, la traversée des morts.  La barque qui chavire prévient d’un déferlement de passions ou d’émotions ou d’un risque de naufrage dans l’irrationnel.  Pour les Catholiques, la barque désigne l’Église de leur foi, menée par le pape et les évêques.  On parle alors de Barque de Pierre ou de saint Pierre.

Le conducteur de la barque donne un signe d’avancement ou de promotion, car il exprime les décisions fermes, les actions énergiques, la capacité de foncer, l’audace et la maîtrise de sa vie.  On témoigne d’une volonté de parvenir à son but, d’une ferme conviction de le réaliser, d’où on accomplit l’action juste qui en assure la réalisation.  On détient cette volonté de mener à bien tout ce qu’on ressent dans son cœur.  Les poissons qui sautent dans une barque éclairent une transformation évolutive importante de son être à partir d’un contact avec son âme.  Ils annoncent des déplacements intuitifs, parce que guidés, au cours desquels on fera des rencontres évolutives ou qui éveilleront des souvenirs d’un lointain passé ou de ses vies antérieures.  On peut déjà croire que ces rencontres sont progressivement orchestrées, à son insu, dans les plans subtils et qu’elles engendreront par la suite des occasions d’avancement inespérées.barque-de-charon

BARQUE DE CHARON : L’embarcation qui fait franchir l’Achéron aux âmes des morts, généralement figurée par un croissant de lune croisé par une pagaie.  Elle est synonyme de la barque des morts.

BARQUE DE L’ESPACE : L’embarcation des grands envols intimes pour établir un contact avec son plan de vie ou pour accomplir des voyages psychiques importants, afin de mieux comprendre la meilleure direction à prendre ou à suivre dans l’immédiat.  Elle indique qu’on accomplit sa vie en conformité avec les principes cosmiques.  Elle éclaire les paysages successifs de son parcours évolutif, soulignant les petites morts (les petits renoncements) qui servent à orienter sa vie et à la maintenir dans le sens de sa réalisation.  Elle attire souvent l’attention sur des œuvres à terminer avant d’en entreprendre d’autres.  Elle requiert une purification de ses formes de pensée par une meilleure ouverture à la Conscience universelle.  Elle annonce toujours un événement significatif de nature à propulser de façon remarquable sur la voie évolutive.

BARQUE DE PIERRE : Cette embarcation constitue le symbole central de la Tradition druidique.  Il s’agit du sarcophage des trépassés destiné à la traversée de la Mer subtile vers l’Autre Monde.  Pour les Catholiques, il s’agit de l’Église universelle, qui a remplacé l’Arche de Noé, figure de l’Univers, désignée par le carré.  Voilà, pour eux, la Nouvelle Jérusalem.

BARQUE DE RA : Le Soleil, le corps spirituel qui navigue éternellement dans les cieux.

BARQUE DES ESPRITS : L’embarcation qui transporte les âmes des morts dans l’Au-delà.

BARQUE DES MORTS : L’embarcation de Charon qui mène les âmes sur le fleuve des Enfers dans leur voyage forcé et sans retour.  Le moyen de passage vers l’Autre Monde.

BARQUE RITUELLE : Elle désigne une technique chamanique pour expulser les démons ou la maladie, pour voyager dans l’air à la recherche de l’âme d’un malade ou pour transporter l’âme des morts dans l’Au-delà.

BARQUE SACRÉE : Dans la Tradition égyptienne, il s’agit du Saint des saints de leur Temple.

BARQUE SOLAIRE : Le Soleil en tant que véhicule de navigation après la mort.  En Océanie, la barque solaire sert de véhicule de l’âme des mortsbarque solaire, d’où elle accompagne le Soleil dans l’Océan.  Cela se passe comme dans l’Égypte antique où Ra (Rê) se tenait au milieu de la barque, le défunt agenouillé en adoration devant lui, tandis qu’Isis, en avant, et Nephtys, en arrière, semblent indiquer une direction de la main gauche, soit le sentier de la vie, alors que, de leur main droite, elles tiennent une croix ansée.

BARQUE et LUNE : Associés, ces deux éléments forment une Porte initiatique qui s’ouvre et renforcit les facultés psychiques de manière à opérer une transformation au niveau du processus décisionnel.  Ils indiquent que ses guides spirituels s’activent pour éclairer une phase importante de sa vie.  Ce support lunaire, qui annonce toujours des transformations intéressantes, devrait inculquer un profond désir de changement et une sincère détermination à avancer dans la vie.

 

BATEAU : Ce nom générique de toutes les embarcations aquatiques ou maritimes identifie le corps, ce véhicule de chair, qui, de port en port, donc d’étape évolutive en étape évolutive, circule sur le Flot de la Vie.  Le bateau représente le véhicule de l’âme ou de la conscience qui se meut d’une rive à une bateauautre (du plan physique aux plans spirituels).  Par son mouvement à l’horizontale, il marque un déplacement d’un point à un autre, dans l’espace et le temps.  On l’associe particulièrement à la polarité féminine, donc à la réceptivité de l’inconscient.  On comprendra que, s’il est plus en sécurité dans un port, il n’a pas été conçu à pour y rester indéfiniment. L’apparition d’un bateau suggère l’heure du choix de déterminer une expédition qui permettra d’opérer des changements majeurs dans sa situation en présentant des conditions nouvelles d’existence.

Le bateau exprime souvent l’aptitude à exprimer ses émotions.  Il peut inviter à se préparer à confronter des aspects inconscients ou inconnus de soi.  S’il file allègrement sur l’eau, il éclaire des entreprises fructueuses, soit des plans qui se réaliseront sans difficulté.  Le fait de prendre le large exprime la mise en action, le commencement d’une nouvelle étape évolutive.  L’expression pousser au large évoque souvent le fait d’entrer en méditation pour explorer d’autres plans de conscience.

Le bateau à rames réfère à un travail qu’on peut prévoir dur ou difficile et qui demandera de la patience et de la persévérance.  Il souligne souvent qu’on sait s’occuper soi-même de ses problèmes et maîtriser ses émotions.  On avance à son rythme et on accomplit des progrès réguliers.  Le bateau qui coule sonne l’alarme.  Il évoque les espoirs perdus, un projet contré, un cœur brisé, des adieux déchirants imposés par une séparation nécessaire, une vie dissolue.  On devrait s’empresser de sonder ses sentiments, amplifiés en émotions, pour permettre de se vider le cœur.  On gagnerait à cesser de nier ces émotions, à les accepter telles qu’elles sont et pour ce qu’elles sont, à les laisser suivre leur cours, le seul moyen de retrouver l’espoir et la foi.  On se contentera, tout en se reposant, de les observer, quitte à réfléchir plus tard sur leur genèse.  Le bateau ou la barque de sauvetage, bien que généralement insubmersibles, appellent à identifier, dans son agir ou dans ses choix, des éléments qui pourraient conduire au naufrage ou amener à frôler la catastrophe. Le bateau-mouche, qui assure un service de promenade d’agrément sur le fleuve ou la rivière qui traverse une ville, invite à prendre des vacances ou du repos ou à se divertir davantage, dans sa présente phase de vie.   

La navigation réfère aux expériences de la vie, au passage d’un état de vie à un autre, donc aux incursions dans les différents plans de conscience, le seul moyen de parvenir au Port ultime, ce lieu de la Grande Paix.  Elle témoigne d’un désir de s’extraire de ses limites apparentes, qui découlent de l’ignorance qui résulte de l’oubli de sa réalité, pour répondre à son aspiration naturelle d’accéder à la liberté absolue.  Elle précise si un sujet évolue ou involue selon qu’il vogue dans le sens du courant ou à contre courant.  Voilà le héros qui file sur la Mer (le monde de l’inconscient), exposé aux dangers de la vie (les remous de ses émotions et de ses passions), pour lui permettre de démontrer ses potentialités, notamment sa créativité, et d’atteindre ultimement le Centre spirituel (le Lieu de l’équilibre parfait, donc de l’Unité).

 

BICYCLETTE ou VÉLOCIPÈDE : Ce véhicule à deux roues égales, dont le cadre est surmonté d’une selle, propulsé par un   pédalier qui agit sur une chaîne, traduit le besoin normal d’autonomie et d’indépendance.  Il exprime le désir d’atteindre l’équilibre dans sa vie, par exemple d’harmoniser son travail et le plaisir dans ses tâches courantes.  Il éclaire une aptitude à réussir par soi-même.  Il désigne un être qui veut progresser ou évoluer ebicyclette-velocipeden ne comptant que sur lui-même, sans pour autant être asocial ni insociable.  Il témoigne simplement de son aptitude à gérer sa vie comme on l’entend, à son rythme, selon sa rareté, son originalité et son unicité.  Voilà pourquoi on est appelé à produire des efforts personnels constants dans sa quête d’équilibre et d’accomplissement.

Le désir d’enfourcher une bicyclette atteste d’un appétit sexuel puissant et d’un désir d’équilibrer sa polarité intérieure.  Par son comportement, le cycliste en dit long sur sa personnalité et sur sa manière d’exercer sa maîtrise sur lui-même et son influence sur les autres.  La prédilection pour ce sport exprime un degré certain de maturité de la conscience, l’aptitude à s’affirmer, à se prendre en charge, à tisser des liens sans accaparement ni possessivité et à concilier, jour après jour, les forces qui s’exercent en soi.  Une randonnée sereine dans la nature révèle la force et l’harmonie intérieures.  En songe, l’apparition d’une bicyclette peut identifier une affaire dont la réalisation demande une attention immédiate et dont la réalisation ne dépendra que de son investissement personnel.

 

BOBSLEIGH : Le sport qu’on peut pratiquer avec ce traîneau articulé à plusieurs places, muni d’un volant de direction, conçu pour glisser à grande vitesse sur des pistes de glace spécialement aménagées, marque un degré dans la gradation des sports extrêmes qui grisent ou enivrent quand on ne sait pas trouver son accomplissement et sa joie quotidienne dans l’ouverture de sa conscience.  Symboliquement, cet engin monté sur patins éclaire une phase de vie qui, par son accélération intense et soudaine, peut devenir périlleuse, si on manque de maîtrise sur soi et sur son destin.

 

BRANCARD : Cette civière à bras ne peut être associée qu’à un état d’infirmité intime qui confine à l’angoisse, à un profond désarroi.  Il suggère un appel subtil à l’aide dans une période marquée par la solitude intérieure, un sentiment d’impuissance, une détresse morale ou une chute d’énergie qui appelle brancarddes soins ou du repos.  Elle peut encore prévenir d’un accident ou d’un choc émotif.  Mais, elle peut surgir de l’inconscient par association avec l’expression ruer dans les brancards, bien connue de tous, qui signifie regimber, se rebiffer, se rebeller contre une autorité ou contre une situation qu’on croit injuste.  Sauf qu’alors, les brancards désignent  les deux traverses de bois entre lesquelles une bête de somme est attelée.

 

BULLDOZER : Le «buteur», cet engin de terrassement sur tracteur à chenilles très puissant, réfère à une volonté que rien n’arrête,  qui va son chbulldozer-buteuremin avec une conviction déterminée, patiente, persévérante et tenace, écartant tous les obstacles.  Mais on risque  de brusquer les autres et de faire des ravages.  Il peut référer aux difficultés qu’on tente d’aplanir avec trop de force.  À moins qu’on se sente écarté de ce qu’on désire, du sentier qui mène à son but;  qu’on se sente trompé ou impuissant à agir.  On doit supprimer un élément qui entretient un blocage de sa vie.

 

CABRIOLET : À l’origine, il s’agissait d’une voiture légère à deux roues, généralement à capote, tirée par un cheval, mais il s’agit aujourd’hui d’une automobile décapotable, souvent à arrière allongé.  Elle exprime une évolution constructive et sereine vers la réalisation de ses projets.  Mais il peut rester, dans son usage, un peu de prétention juvénile ou un grand désir de s’aérer l’esprit.  Voir à automobile.

 

CALÈCHE : Cette voiture ancienne et légère à quatre roues, généralement découverte et suspendue, munie à l’avant d’un siège à  dossier et à l’arrière d’une capote à soufflet, qui entraîne dans des paysages bucoliques, atteste souvent d’un esprit romanesque porté à croire qu’il faisait mieux vivre dans le bon vieux temps.  On oublie qu’on ne peut pas arrêter le mouvement de la vie, bien qu’il n’engendre pas toujours immédiatement le progrès véritable, et calècheque le passé comportait un lot plus important de misères et de difficultés que la vie contemporaine.  Si on n’est pas habité par une telle nostalgie, émanée de fausses croyances ou teintée d’ignorance, qui s’explique par un décalage dans le temps, la calèche peut indiquer qu’on se sent fatigué ou écrasé par ses obligations et qu’il conviendrait de prendre du repos dans la nature ou dans un décor à son goût.  Autrement, elle annonce une période de bonheur marquée par la réussite, un juste retour du destin (l’attribution d’honneurs, de récompenses ou de distinctions), une situation enviable.

La calèche peut appeler à prendre la vie paisiblement et à en profiter pour réviser certains aspects de son passé afin de mieux éclairer son présent et de mieux orienter son avenir.  On gagnerait à s’accorder des moments de tendresse, dans un contexte de bien-être, ce qui est légitime, à se déterminer à bien prendre son temps pour faire le point en soi.  Par cette image, on se dit qu’on souhaite apprendre à s’aimer davantage.  Alors, on pourrait décider d’analyser vaguement les détails de son passé, sans effort particulier, comme on regarde défiler un paysage, tout en acceptant de recevoir de l’attention ou de s’en accorder.  On regagne toujours multiplié par dix le temps qu’on croit perdre quand on s’investit dans le moment présent avec confiance et amour, déterminé à répondre spontanément aux sollicitations qu’offre la synchronicité des événements.  On atteint mieux la destination qu’on s’est fixée si on sait prendre son temps pour se ressourcer, pour rafraîchir son ambiance, pour se concentrer sur ses besoins personnels et en vaquant à ses occupations préférées, ce qui constitue un droit.  Voilà comment on se permet de capter les courants d’énergie qui circulent à travers soi, qui éveillent l’intuition, clarifient la pensée, renouvellent les idées, aiguisent l’imagination et stimulent l’ardeur.

CAMION : Ce gros véhicule automobile à roues multiples, parfois doublées, qui sert au transport de lourdes charges, éclaire un sens de l’inventivitcamioné peu commun pour se faciliter la tâche dans les corvées et les labeurs.  Mais il trahit une virilité dominante qui peut dégénérer en surestimation virile et peut conduire à se surcharger d’activités ou de responsabilités.  Dans certains cas, il réfère à une masse lourde qui oppresse le cœur ou l’esprit : soit qu’on s’en laisse facilement imposer, qu’on obéisse trop facilement à une autorité réelle ou présumée, qu’on témoigne de servilité, qu’on soit contraint par un événement qu’on ne contrôle pas.

En tout temps, le camion évoque un contenu ambivalent du psychisme qui oscille entre la volonté d’écraser, si on est porté à exercer des jeux de pouvoir, ou de se laisser écraser, si on est servile, résigné, fataliste ou soumis.  Il atteste forcément d’une grande force qu’il faut maîtriser, pour éviter d’être anéanti par elle.  Mais il peut simplement impliquer la nécessité de se mettre concrètement à l’œuvre, de former des projets plus terre-à-terre, d’exercer son sens commun, de prendre sa place au soleil ou de s’affirmer personnellement afin de mieux assurer sa subsistance, d’accéder à son indépendance ou à son autonomie, de dégager son territoire, de vivre de façon moins désincarnée, donc plus pragmatique.  Dans certains cas, il appelle à assumer ses responsabilités affectives, familiales ou collectives.  À moins qu’il ne renseigne simplement sur des élans sexuels envahissants ou obsédants.

Le camion-citerne, qui sert au transport des liquides ou des matières pulvérulentes, devrait fournir sa signification par le contenu qu’il contient.  Il indique souvent qu’on cherche à se protéger par des voies destructives.  À moins qu’on s’exprime de façon blessante ou culpabilisante pour les autres.  Le camion-citernecamion d’incendie devrait contenir un sens de machisme plutôt séducteur, du fait qu’il sert de façon, disons, flamboyante la cause du service humanitaire auprès de la collectivité.  Peut-être qu’on s’occupe des intérêts des autres au détriment des siens.  On peut s’en faire trop dans une situation qui n’est pas de son ressort ou qui dépasse ses compétences.  On veut toujours être au centre des événements lorsqu’il s’agit d’arranger ou de réparer les choses.  On gagnerait peut-être à se faire plus discret et réservé.  Relié au feu, il témoigne d’une ardeur toute ignée dans un domaine ou dans un autre.  Le camion à benne démontre qu’on a besoin de se délivrer d’un poids puisqu’on porte un fardeau qui oppresse.

 

CAMIONNETTE : Ce petit camion indique un travail pénible en perspective.  Dans un contexte, on devra probablement retourner aux notions de base.

 

CAMPING-CAR : L’autocaravane, cette fourgonnette aménagée pour faire du camping, permet de couvrir de grandes distances dans un degré relatif d’autonomie et à moindres coûts.  Fondamentalement, il prend le même sens que le camping, bien qu’il implique un plus grand degré d’indépendance et de liberté.

CANADAIR : Cet avion citerne de conception canadienne, qu’on dit parmi les plus efficaces dans la lutte contre les incendies de forêt, n’attire pas canadairl’attention surtout par son état de véhicule volant, mais par sa fonction d’éteindre les feux.  Décidément, on n’y va pas de main morte dans le choix des moyens, on choisit les plus grands pour combattre sa fougue impétueuse, ses ardeurs violentes, ses pulsions dévorantes, ses passions enflammées, ses émotions agressives!

CANOË : Cette embarcation à fond plat, étroite et légère, toujours portative, mue à la pagaie simple, a surgi de l’imagination et du sens pratique des autochtones de l’Amérique du Nord.  Dans son sens positif, elle révèle que, muni du strict nécessaire, vigilent, on suit paisiblement le cours de sa vcanoeie, centré sur l’instant présent, car on ne sait jamais ce qui peut surgir, comme obstacle, au détour de son aventure.  On fait preuve d’une conscience désencombrée, aux aguets, d’où on ne craint pas l’exploration de son monde intérieur, surtout dans son aspect irrationnel.  On vit en conformité avec les cycles de la Nature ou on aimerait vivre ainsi.

 

CANOT : Par l’usage qu’on en fait, cette embarcation non portée, mue à rame, à voile ou à moteur, suggère une phase de vie sereine marquée par la détente, le contentement du cœur, le bonheur simple, un rapprochement de la Nature.  Cette phase de vie constitue toutefois une transition entre deux canotétapes de son évolution dans laquelle on cherche à mieux se comprendre.  Elle peut s’expliquer par l’arrivée d’un secours qui arrive à un moment plus qu’opportun.  Ce dernier sens devient plus évident s’il s’agit d’un canot de sauvetage puisque celui-ci annonce des difficultés imminentes dont il faudra se tirer seul en recourant à sa débrouillardise.  Au Canada, on l’appelle chaloupe, car, en général, on n’y établit aucune distinction entre le canot et le canoë.

 

CARAVANE : La roulotte de camping ou la remorque de tourisme habitable, aménagée pour plusieurs personnes, évoque les vacances qui, elles, suggèrent un besoin de repos ou de divertissement pour refaire ses énergies.  À la différence du camping-car, cette roulotte reste détachable à volonté, ce qui peut exprimer un désir de trouver, au moins pour un temps, un mode de vie qui permettra d’assumer ses responsabilités (de s’investir auprès d’un conjoint, de sa famille ou dans la société), mais de s’en dégager à volonté, pour retrouver, quand on en sent le besoin, son autonomie, son indépendance, sa liberté d’action ou de manœuvre.

 

CARGO : Puisque ce navire d’importation ou d’exportation est réservé au transport des marchandises, il établit probablement un lien avec les grands moyens qu’on veut se donner, avec les puissantes énergies qu’on veut déployer, avec les grandes attentes qu’on se forme, avec le soutien colossal ou les appuis majeurs qu’on compte recevoir pour réussir sa vie.

 

CARRIOLE : Cette petite charrette campagnarde à deux roues, parfois recouverte d’une bâche, qui sert à porter des fardeaux, révèle qu’on porte un poids sur sa conscience, qu’on se sent écrasé par ses responsabilités, qu’on prend sa tâche trop au sérieux, qu’on est submergé de tracas, qu’on est prostré de fatigue, dcarriolee regrets ou de remords.  Peut-être encore qu’on cultive en soi une mentalité de l’effort qui amène à s’investir comme une bête de somme pour se révéler son erreur.  Car l’effort, source de tension, mène à la stérilité, rend improductif ou rapporte souvent le contraire de ce qu’on cherche.  Cette petite charrette peut évoquer une modification lente et progressive de son champ d’expérience, le simple souvenir de jours heureux à la campagne ou inviter à se rapprocher de la Nature, la meilleure source de la régénération.  Au Canada, dans la langue populaire, la carriole désigne souvent une calèche, alors que la calèche désigne un fiacre, la voiture de louage touristique.

 

CARROSSE : Dans le psychisme contemporain, cette voiture de grand luxe à quatre roues, fermée et suspendue, tirée par des chevaux, réfère à la vie d’antan, à l’état de noblesse (surtout de royauté) ou aux contes de fée.  Elle évoque un désir de mener la grande vie, soit une vie douce, marquée par l’abondance, l’agrément et la facilité, supportée par des auxiliaires rémunérés.  Pour certains, elle suggère la transformation radicale et soudaine de l’existence, dans le sens mélioratif du terme.

 

CATAMARAN : Il n’existe probablement pas d’autre embarcation aussi évocatrice du parcours d’une âme harmonisée sur le flot de la vie.  Ce bacatamaranteau à voiles d’assez petite taille, fait de deux coques accouplées, inspiré des pirogues polynésiennes, illustre l’âme accordée (équilibre de polarités) qui vogue allègrement au gré du souffle de l’Esprit sur l’Océan cosmique.  Selon le degré d’audace ou de témérité du navigateur, elle peut le conduire vers l’accomplissement ou la déchéance, la victoire ou la perte.

 

CHALOUPE : Ce grand canot à rames ou à moteur, embarqué sur un navire, peut servir à transporter des passagers jusqu’à la côte ou à le évacuer en cas de naufrachaloupege.  En raison de ces usages, défis lancés à la mer, il peut démontrer qu’on se sent éparpillé, ballotté dans ses sentiments, qu’on ne sait à qui donner son cœur, qu’on ne sait pas quel parti prendre.  Au Canada, la chaloupe désigne d’abord une embarcation à fond plat, mue par des rames, utilisée pour le plaisir ou la pêche sur tout cours d’eau, qui se confond avec le canot des Européens.

 

CHAR : Cette voiture antique à deux roues, fermée sur le devant, mais ouverte à l’arrière, tirée par des chevaux, était en usage dans les combats, lechars jeux, les défilés et les triomphes.  Par sa caisse plutôt carrée, elle symbolise la Terre qui supporte l’homme dans son expérience évolutive.  Ce véhicule de l’Essence divine, aussi véhicule du guerrier ou du héros, réfère au Soleil dans sa course dans le ciel, à la Grande Ourse et à la Petite Ourse, à tout astre en déplacement, même à l’ego humain ou à son corps mortel dans sa trajectoire évolutive.  On l’associe à la Roue de la Vie du Tarot qui étend sa domination sur tout l’espace.

Dans son sens réduit, le char symbolise la conscience et le rôle de l’homme, véhicule des énergies psychiques et cosmiques, médiateur entre le Ciel et la Terre.  Son conducteur illustre l’esprit rationnel qui comprend progressivement à travers les défis de son quotidien.  En lui-même, il décrit les différentes sphères qui peuvent être en conflit à l’intérieur d’un être en raison de la dualité de ses motivations, comme ses appétits et les mouvements de son inconscient.  Voilà le véhicule d’une âme en expérience pour accroître sa conscience, un centre d’énergie en tension qu’il importe d’harmoniser et de maîtriser.  Il identifie l’esprit entraîné ici et là par les sens s’il n’est pas maîtrisé par le Soi, le Maître du char.

Le char qui roule sur la terre ferme précise les pulsions d’ordre matériel : quête de sexe, de sensualité,  de richesse,  de gloire, de pouvoir.  Le char d’assaut met en évidence les divisions intérieures qui peuvent dégénérer en conflits destructeurs.  Quand il apparaît, on peut craindre char1l’avènement de confrontations et de rivalités sérieuses.

Le Maître du char désigne le Maître intérieur ou le Soi qui maîtrise l’esprit (canalise les énergies psychiques) lorsqu’il est entraîné par les convoitises des sens.

CHAR ATTELÉ DE CYGNES : Dans la Tradition romaine, c’est le char d’Hélios (Apollon), le Soleil.

CHAR ATTELÉ DE SIX DRAGONS : Dans la Tradition chinoise, c’est le Yi-King avec ses six hexagrammes, donc le Ciel en action dans la Matière.  

CHAR D’ARTHUR : Dans la Tradition galloise, les constellations de symbolisme solaire de la Grande et de la Petite Ourse.

CHAR DE FEU : Le véhicule d’un homme spirituel ou d’un immortel.  Il porte l’âme ailée qui découvre les délices spirituels (béatitude ou félichar de feucité).  Il annonce une ascension exceptionnellement rapide.

CHAR DES BŒUFS : Dans le Bouddhisme zen, le véhicule des Bodhisattvas.

CHAR DES CHÈVRES : Dans le Bouddhisme zen, le véhicule des Shravakas.

CHAR DES DAIMS : Dans le Bouddhisme zen, le véhicule des Pratyekabouddhas.

CHAR DU BŒUF BLANC : Dans le Bouddhisme zen, le véhicule spirituel du Bouddha.

CHAR SOLAIRE : Le char à une roue qui exprime le mouvement cyclique du Soleil.

CHARS DES DIEUX (Les) : Dans la Tradition grecque, chaque dieu possède un char tiré par son animal symbolique.  Ainsi,  le char d’Aphrodite est tiré par des cygnes ou par des colombes;  celui d’Arès, par des loups;  celui d’Artémis, par des cerfs;  celui d’Athéna, par des licornes; celui de char des dieuxCérès, par des dragons;  celui de Cybèle, par des lions;  celui de Dionysos, par des boucs;  celui d’Hélios, le dieu du Soleil, par des chevaux;  celui d’Héphaïstos, par des chiens;  celui d’Hermès, par des cigognes;  celui de Junon est tiré par des paons.  Enfin, le char de Zeus, le Roi et le Père des dieux, est tiré par des aigles.                       

 

CHARIOT : La voiture à quatre roues pour transporter des fardeaux symbolise le Merkaba, l’Étoile tétraédrique qui, activée, aide  à retourner à la chariotSource de son être, à son état de conscience originel le plus exalté qui soit, par le processus de l’Ascension.  Le conducteur du chariot désigne le héros spirituel qui tient en échec les tendances opposées de l’Abîme.  La conduite du chariot évoque l’oblation active sur l’autel, la table rectangulaire.

Dans le Tarot, le Chariot désigne la fin du cycle de l’enfance et le début de l’adolescence, avec sa vitalité, sa fougue, son ardeur, son courage, ses espoirs, son goût d’expérimenter, son désir d’exprimer son originalité, son désir d’autonomie et sa puissance de changement constructif.  Dans son sens positif, ce véhicule exprime l’affirmation de soi, la fierté, l’adresse, le dynamisme, la maîtrise, l’indépendance, la fraternité, la solidarité, la quête de voyage intérieur et extérieur, les prévisions sûres.  Dans son sens négatif, il exprime la tendance à la prétention qui porte à présumer ou à abuser de ses forces, l’orgueil et à la témérité, l’égoïsme, le manque de confiance en soi ou d’estime de soi, l’incohérence, l’esprit de révolte, la confusion et l’enlisement.  Il donne l’image de l’entrepreneur, du conducteur, du technicien, du technologue, du navigateur, de l’aventurier, de l’explorateur et de l’ambassadeur.

Dans le contingent, le chariot éclaire le besoin d’exercer sa maîtrise sur ses pulsions et sur sa vie.  Le chariot de foin évoque les durs labeurs de la campagne, les occupations futiles et vaines, les justes retours de la vie.  Il éclaire sur le degré de réalisation de ses espérances les plus profondes.  Voir à «char«.

CHARIOT D’ARTHUR : Dans la Tradition celtique, la Grande Ourse.

CHARIOT DE DAVID : Dans la Cabale, la Grande Ourse, associée aux Principes mâles ou virils de la Création.

CHARIOT D’ÉZÉCHIEL : Dans la Cabale, les Pléiades, associées aux Principes femelles ou féminins de la Création.  Dans la Bible, Ézéchiel désigne Ehieh, le Chef des Haioth Ha Qodesh (les Saintes créatures vivantes), les Chef des Quatre Esprits devant le Trône.  Il est relié à Uranus.

 

CHARRETTE : Cette voiture à deux roues, à deux brancards et deux ridelles, qui sert à porter des fardeaux, des charges ou des bagages, précise le degré d’ingéniosité pour se faciliter la tâche, une fois qu’on a compris qu’on n’est pas une bête de somme ni de trait.  Pour la charrette à foin, voir à chariot de foin.

 

CIVIÈRE : Ce brancard d’urgence, conçu pour le transport des malades ou des blessés, trahit toujours une angoisse profonde qui résulte de la solitude et qui confine au désarroi.  On sent le besoin d’être rescapé parce qu’on n’en peut plus.  Pris dans de grands problèmes, on gagnerait à se reposer et à se remettre de ses émotions.

 

CORBILLARD : En rêve, ce char (cette voiture) funèbre, destiné au transport des morts, invite à se détacher du passé, notamment au plan sentimental, puisque des éléments archaïques empêchent de sortir de sa stagnation.  Il annonce généralement une période de transition pénible, sur le plan affectif, qui  corbillardprojette dans une nouvelle phase de vie.  On peut s’attendre à une transition, alors autant s’y bien préparer.  On doit faire les changements qui permettront de se renouveler.  Il peut aussi bien signaler l’échec prématuré d’un projet, la fin d’une illusion, une rupture dans une relation, l’accumulation de peurs intimes, d’inquiétudes, de regrets ou de remords.  Chose certaine, il n’évoque jamais la mort réelle d’un sujet.

 

DÉCAPOTABLE : Ce type de voiture, dont la capote peut être enlevée ou repliée, pourrait laisser entendre qu’on prévoit l’avènement d’une phase de vie plus jodécapotableyeuse, plus heureuse, plus libre ou plus chaleureuse.  Il se peut encore qu’on soit en quête d’aventure ou de griserie pour faire changement dans sa vie qui est devenue monotone et routinière.  On l’associe parfois à l’affirmation virile de l’adolescent.

 

DÉPANNEUSE : Cette voiture de garagiste, équipée d’un matériel de dépannage, indique qu’on devrait, en priorité, considérer divers éléments de sdépanneusea vie qui risquent d’entraîner une panne, donc d’entraver son activité courante, avec tous les inconvénients que cela peut comporter.  La panne réfère soit à une période de grande fatigue ou de maladie qui immobilise temporairement soit à un retard ou à un échec qui contrecarre ses projets.

 

DILIGENCE : Cette voiture tirée par des chevaux, qui servait au transport de voyageurs et à la distribution du courrier, abondamment utilisée dans les westerns américains, établit une référence avec le passé aventureux et tumultueux de l’Ouest des États-Unis, du Mexique et du Canada, qui n’exclut pas, à l’occasion,diligence un certain romanesque.   Elle peut suggérer le besoin de changement ou d’évasion, de déplacement mouvementé ou calme et serein, de tendresse affective, d’avenir différent.  Elle peut suggérer la réception différée de nouvelles agréables.

 

ESCALATOR : Cet escalier mécanique ou roulant réfère aux supports ou aux appuis qui aident à réaliser un projet en toute aise et toute facilité.  On semble avoir besoin de repos.  On change lentement de plan de conscience.

 

ESQUIF : Cette petite embarcation légère établit une référence avec les moyens superficiels et fragiles, les expédients, qui amènent à être ballotté par esquifles courants de la vie.

FARDIER : L’image de ce chariot à roues très basses, qui sert à transporter de lourdes charges, laisse présumer qu’on s’attend à traverser une phase de fardiervie troublante, par l’ampleur de la tâche, des responsabilités ou des défis qu’elle comprendra.  Il se peut qu’on songe plutôt à prendre les grands moyens pour régler ses difficultés présentes.

FERRY-BOAT : Pour obtenir le symbolisme du traversier ou du transbordeur, ce navire aménagé pour le transport aller et retour, d’une rive à ferry-boat-traversierune autre, des trains, des véhicules routiers et de leurs passagers, on pourra aller lire l’article sur le bateau.

 

FIACRE : Cette voiture à quatre roues et à quatre places, tirée par des chevaux, qu’on loue à la course, ne sert plus guère que comme attraction touristique, soit pour la visite des vieux quartiers d’une ville.  Pour cette raison, en songe, on peut recourir à cette image pour exprimer son fiacrebesoin de tendresse, de sentimentalisme, de romanesque, d’évasion, de repos, de cadence harmonieuse;  sa propension à vivre dans le passé, qu’on croit avoir été meilleur, plus facile ou plus simple que le présent;  sa quête d’auxiliaires complices ou de connivences heureuses pour mieux réussir dans ses projets.  Le chiffre quatre renvoie à une quête de réalité concrète, donc ferme, solide, stable.  Au Canada, on l’appelle calèche.

 

FLIBUSTIER : Ce navire de pirate qui écumait les mers américaines, à l’époque des conquêtes espagnoles, devrait faire remonter à la conscience un esprit aventurier qui, de toute évidence, dans ses incursions (ses choix, ses expériences ou ses motivations), ne s’appuie nullement sur des intentiflibustierons bénéfiques, amicales, serviables, loyales.

 

FOURGONNETTE : La petite camionnette est reliée aux idées de commodité, de débrouillardise, de sens pratique.  On devrait éviter de se tendre ou de se charger davantage qu’on peut porter.  

 

FUNICULAIRE : Selon qu’elle monte ou descend, la cabine destinée à gravir ou à descendre une très forte pente, grâce au jeu d’un rail denté (à funiculaire crémaillère) ou à la traction d’un câble, traduit une phase d’expansion ou de contraction, d’ascension ou de chute, d’enthousiasme ou de pessimisme.  Elle peut suggérer un besoin d’évasion ou d’envol.

FUSÉE : Ce projectile, chargé du combustible nécessaire à sa propulsion, qui peut évoluer hors de l’atmosphère, symbolise l’expansion ou l’élévation qufusee’il est possible de prendre en exprimant l’amour.  On notera que ce véhicule s’apparente à l’antique vision de l’archer qui, par sa concentration, ne faisait qu’un avec son arc, sa flèche et sa cible, pour atteindre son objectif.  Pour cette raison, ce bolide sophistiqué évoque une planification très précise et minutieuse d’un but dans toutes ses phases de réalisation.  Cette planification attentive permet de télescoper le temps de la réalisation de ce but, assurant l’efficacité des moyens qui en permettent l’atteinte certaine.  Dans ses créations, pour donner l’impulsion énergétique adéquate, il faut se sentir uni à son but, éviter de forcer quoi que ce soit, puis laisser le tout suivre son cours. La fusée implique l’idée d’un départ brusque et fulgurant et d’un envol prestigieux.  Une idée prend son essor.  On peut envisager un succès rapide.  On désire conquérir promptement l’élu(e) de son cœur.  On ressent une forte pulsion sexuelle.

 

GONDOLE : Ce bateau long et plat, relevé et recourbé à ses extrémités, mu par un seul aviron placé à l’arrière, comme on en retrouve à Venise, devrait induire l’aspect romanesque, fantaisiste, frivole ou capricieux d’une phase de sa vie.  Rêve-t-on d’une évasion sentimentale à deux ou d’un amour idéal?  gondoleAttend-on un grand moment de bonheur surtout marqué par les joies du cœur ou par les plaisirs sentimentaux?  Cherche-t-on à engendrer un climat de confidence ou de tendresse?   Traverse-t-on une période de rare harmonie intérieure?  Aimerait-on s’accorder du bon temps et partir à l’aventure?  En général, il évoque des relations harmonieuses.

 

HÉLICOPTÈRE : Voilà un appareil de vol dont les voilures tournantes assurent la sustentation et la translation tout le temps requis pour un déplacement aérien.  Comme l’avion, il peut exprimer l’ambition, la vanité, la prétention, l’orgueil, l’accomplissement, un sentiment de supériorité,Hélicoptère même un idéalisme un peu utopique et désincarné, comme la vision du fumiste ou de l’illuminé.  Car il révèle parfois l’extrême d’un désir de s’élever au-dessus de sa condition sociale, de s’extraire de sa condition terrestre, de démontrer comme possible l’impossible.  Mais en général, il traduit un désir d’accéder à une nouvelle liberté, de se dépayser en s’évadant du morne quotidien, de changer temporairement de décor, de survoler l’ensemble de son territoire, de sonder son monde intérieur, d’agrandir sa perspective.

Du fait qu’il peut s’élever dans les airs et se maintenir en place, l’hélicoptère peut faire ressortir un désir de prendre de la distance (ou de l’altitude) par rapport à son vécu pour mieux en comprendre toutes les implications.  Il peut indiquer qu’on vit au-delà de ses moyens.  On devrait éviter de chercher à plaire à tous et de tenter de s’ajuster à leurs attentes.  S’il n’éclaire pas une situation d’urgence, il peut encore évoquer l’ingéniosité de ses choix, la souplesse d’adaptation ou la promptitude de décision.  On peut avoir recouvré sa liberté ou avoir découvert son rythme de croisière.  À moins qu’on ait changé de niveau de conscience par le rehaussement de son taux vibratoire.

 

HORS-BORD : Ce léger canot automobile de plaisance ou de course, dont le moteur, l’arbre et l’hélice sont placés à l’arrière et en dehors de la coque, hors-bordsymbolise l’aisance, la mobilité, la maîtrise au niveau de ses activités.  Il démontre que, par ses expériences antérieures, on a assuré ses arrières et on a acquis l’indépendance, l’autonomie, la liberté d’action et un vaste rayonnement.

 

HYDRAVION : Cet avion spécialement pourvu de flotteurs profilés, qui lui permettent de décoller de la surface de l’eau et de s’y poser, fait ressortir un grand degré de maîtrise émotionnelle.  Il démontre qu’on peut procéder à des choix impromptus et judicieux, qui peuvent dérouterhydravion son entourage, mais qui renforcent sa position auprès d’eux.

 

JEEP : Voilà une automobile tous terrains d’origine américaine, relativement légère, puissante et rapide, un véhicule de randonnée ou d’utilité courante, souvent utilisé par l’armée pour la reconnaissance et le combat, dont on peut vanter les mérites.  En rêve, elle réfère probablement à un contexte jeep-véhicule-tout-terrain d’évasion, d’aventure, de compétition ou d’urgence.  On l’associe à la puissance virile dans ses aspects les plus conquérants qui impliquent de la témérité, de la hardiesse, de la souplesse, de la dextérité et de la versatilité.

 

KART : Ce petit véhicule automobile de compétition, à embrayage automatique, sans boîte de vitesse, ni carrosserie, ni suspension, évoque l’esprit juvénile qui porte souvkartent, dans des élans téméraires, à faire de l’épate, quand c’est à soi-même qu’on veut se démontrer qu’on est en train de devenir un homme.  Selon le contexte, il devrait suggérer l’esprit de concurrence;  une quête de griserie dans une phase terne de sa vie;  un manque de maturité dans sa conduite;  un degré certain d’incurie, d’insouciance ou d’inconscience dans ses choix;  la démonstration d’un esprit espiègle ou ludique.

KAYAC ou KAYAK : Cette embarcation de sport étroite et longue, étanche et légère, propulsée par une pagaie double, symbolise une recherche d’équilibre au nivekayakau de sa polarité.  Il fait ressortir un goût d’aventure ou un désir d’évasion dans la nature.  Il marque un appel à la vigilance de tous les instants dans son présent cycle de vie pour éviter de frapper des écueils ou de chavirer.

LANDAU : Cette voiture d’enfant, composée d’une nacelle rigide à capote mobile, suspendue dans une armature de métal à roues et à guidon, ne peut évoquer la même chose pour l’homme et pour la femme.  Pour la femme, elle peut faire remonter à la conscience le désir de la fécondité ou celui de landauprendre un nouveau départ dans la vie.  Pour l’homme, elle peut suggérer un désir, probablement régressif, d’être materné, chouchouté, enveloppé d’une ambiance de soins féminins.

LIMOUSINE : Cette automobile de grand luxe, de grande conduite intérieure, exprime un sens exagéré de son importance ou de sa valeur.  Indice de limousinepuissance, de prestige et d’opulence, elle peut inclure le désir de connaître la notoriété ou la célébrité, de se faire voir, d’épater la galerie.  On semble incapable de changer d’idée ou de céder aux pressions des autres.

 

LOCOMOTIVE : Cette puissante machine, qui circule sur rails et qui remorque des rames de wagons ou un convoi de voitures, atteste d’une grande montée de force vitale ou d’une grande puissance de la pensée consciente.  On l’associe parfois au Moi transcendant qui conduit là où onlocomotive doit aller (à l’idéal) ou au moi conscient qui conduit là où on veut aller (au bout de ses désirs).  Mais elle peut figurer le mental qui conduit on ne sait où par la voie rigide de ses ornières habituelles ou la mentalité grégaire qui dépersonnalise et amène un groupe à agir d’un seul corps.  La vapeur de la locomotive peut traduire l’impatience dans une situation dont on tarde à constater la progression.  La locomotive menaçante a symboliquement remplacé le Dragon qui fonce sur soi et veut avaler son être, mais dont il faut canaliser les forces.  Voir à train.

 

MÉTRO : Le chemin de fer urbain, qui peut-être tantôt souterrain tantôt aérien, dessert les divers quartiers d’une ville et de sa banlieue.  Ce service de transport en commun, lié aux espaces souterrains, mais au domaine public, sert surtout à étudier les aspects inconscients de ses mécanismes psychiques en regard de la société.  On explore des aspects cachés ou inusités de soi.  On s’apprête à prendre une décision hâtive.  Soumetrovent, le métro traduit une recherche un peu obsessive et traumatisante qui suggère un épuisement psychique.  Il explique presque toujours un état dépressif qui, si on parvient à le régler, fournira une issue vers une nouvelle force intérieure.  Il réfère à une phase d’introspection qui considère une perspective de vie incertaine, peu engageante, ponctuée de rapides changements successifs, ce qui maintient dans la tension.

 

MINIBUS ou MINICAR : Pour ce petit véhicule de transport public, voir à autobus.

 

MOBYLETTE : Pour ce petit véhicule à deux roues : il s’agit du cyclomoteur. Il évoque le moyen de transport d’une personne jeune, qui aime maintenir sa mobilité malgré les obstacles de la circulation.    

MONOCYCLE : Ce vélocipède à une roue, utilisé par les acrobates, symbolise la maîtrise et la sagesse de l’Initié qui a réintégré l’Unité.  Dans le cadre normal de la vie, il atteste l’adresse, la dextérité, l’habileté, la virtuosité ou il dénote l’ostentation, la fumisterie, la présomption, la témérité.

 

MONTGOLFIÈRE : Ce ballon dirigeable, dont la sustentation est assurée par un foyer situé sous le ballon, au-dessus de la nacelle, peut évoquer un désir d’envol ou un désir de libération d’une situation qui alourdit, encombre ou surcharge, même une projection de l’âme sur les plans supérieurs de la montgolfiereconscience.  À l’extrême, il peut dénoter la fuite dans la spéculation, dans le rêve, dans l’Esprit, soit une désincarnation qui témoigne d’un manque de réalisme ou de sens pratique.  Le temps est venu de sortir de sa dépression.  On a l’impression de perdre pied.  On s’individualise ou on assume son autonomie : on s’extrait de plus en plus de la mentalité grégaire.  On cherche à combler un besoin intellectuel ou spirituel.  On désire être mieux considéré par quelqu’un.

MOTOCYCLETTE : Ce véhicule à deux roues, actionné par un moteur à explosion bruyant, d’une puissance qui dépasse les 125 cm3, qu’il faut enfourcher pour le conduire, symbolise un dynamisme débordant;  l’apparente victoire de la puissance virile sur le monde;  sa maîtrise prétendue sur la naturemotocyclette;  et tous les travers de la surestimation virile.  On est déterminé à acquérir ou à conquérir ce qu’on convoite, peu importent les moyens.  On se livre aux pulsions brutes de sa sensualité et de sa sexualité.  On désire s’évader ou partir à l’aventure.  On tente d’échapper à une situation ou à ses responsabilités.  On tente d’avancer trop vite.

MOTONEIGE ou MOTOSKI : Ce petit véhicule de plaisance à une ou deux places, muni de skis à l’avant, tracté par des chenilles, évoque un dynamisme débordant, un besoin de s’extraire du quotidien, une détermination à acquérir ou à conquérir ce qu’on convoite.  On peut lui donner le même sens qu’à la motocyclette, sauf que, par rapport à celle-ci, qui sert surtout l’été, cet engin s’emploie l’hiver.  De ce fait, il peut souligner une surestimation frimée;  un usage improductif de ses énergiemoto-neige-moto-skis conquérantes; la poursuite d’un but très terre à terre;  la primauté de l’esprit ludique sur la créativité pratique;  l’implication dans des réalisations futiles;  l’expression de sentiments superficiels (comme la fausse assurance, la fausse sécurité, la froideur de cœur, la passivité affective).  On pourrait se demander si, au fond, on ne s’active pas uniquement pour se donner l’impression de vivre réellement.  Une balade en motoneige en plein été accentuerait les aspects factices de sa personnalité : elle suggérerait un délai majeur dans la réalisation d’un projet;  le manque d’opportunisme (l’emploi du mauvais moyen au mauvais moment);  le manque de cohérence dans ses choix.

NAVIRE : On destine ce bâtiment ponté, d’assez fort tonnage, à la navigation en pleine mer.  Comme toutes les embarcations, il suggère le passage d’une rive à une autre, donc d’un état de conscience à un autre ou d’une transition de vie.  De ce fait, il peut évoquer l’âme en évolution.  Dans la Tradition navirechrétienne, il réfère au Christ ou au Messie, le Maître de la Lumière, qui permet au disciple en unité de traverser sans danger les remous de l’Océan déchaîné par les Forces des Ténèbres.  Plus concrètement, il révèle la manière dont un sujet mène un projet ou gère une entreprise ou les moyens dont il dispose pour affronter la vie.  Dans certains cas, il éclaire sa perception de la femme.  En Alchimie, il évoque le noyau solide qui se forme au moment de la coagulation (densification) de la matière.  Voir à bateau.

Culturellement, le navire faible désigne l’état du mariage par rapport à l’état religieux ou clérical.  Chez les Brahmanes des Indes, le navire qui conduit au ciel réfère à l’escarpolette qui rappelle les trois temps du souffle (prâna, vyâna et apâna).

 

PATIN : Cette chaussure, qui porte une lame fixée à sa semelle, permet de glisser sur la glace.  Elle symbolise une accélération du rythme du mouvement ou de l’actpatinivité dans sa vie à travers laquelle il faudra apprendre à conserver son équilibre.  On doit déjà développer sa faculté d’adaptation, réagir avec souplesse, en restant à l’écoute de son intuition.  Rapide et spontané, on veillera à saisir au vol les bonnes occasions, à accueillir les idées impromptues, à s’ouvrir à l’imprévu quand on le sent bénéfique.  On doit apprendre à se faire confiance, à soi et à ses choix.  On procédera avec soin dans une relation ou une situation.

Le patin à roues alignées réfère à la fougue de la jeunesse, au désir de gagner du temps ou de se singulariser.  Le patin à roulettes, cette chaussure à semelles de métal montées sur roulettes, qui permet d’évoluer sur un terrain plat et uni, comme si on y glissait, offre sensiblement la même signification.

 

PÉDALO : Cette embarcation, qui repose sur des flotteurs, est mue par des petites roues à aubes, grâce à l’action d’un pédalier.  Elle indique un degré relatif d’autonomie et d’indpedaloépendance et une aptitude certaine à se prendre en mains pour diriger sa vie à son gré.  On maîtrise ses sentiments, les empêchant de dégénérer en émotions.  On traverse une phase de vie marquée par le détachement et la sérénité.

 

PÉNICHE : Ce bateau à fond plat sert au transport fluvial des marchandises sur les cours d’eau peu profonds.  Il peut éclairer une vitalité ralentie ou affaiblie.  Voir à bateau.

 

PÉTROLIER : Ce navire-citerne, qui sert au transport en vrac du pétrole, peut évoquer les horizons lointains et le pays de cocagne.  Mais il peut attirer petrolierl’attention sur une situation pessimiste de plus en plus embrouillée ou menaçante.  Comme il peut indiquer un ressourcement au niveau des énergies.

 

PICK-UP : Pour ce véhicule utilitaire léger, qui comporte un plateau non recouvert, avec ridelles, voir à camion.

 

PIROGUE : Pour cette embarcation légère, de forme allongée, propulsée à voile ou à la pagaie, dans les colonies primitives, voir à bateau.

 

PORTE-AUTOS : Ce véhicule routier ou ferroviaire, à plates-formes superposées, sert au transport des autos de l’usine de fabrication au concessionnaire.  Il réfère aux moyens contingents multiples, mais ressemblants, auxquels on peut avoir recours pour assurer sa progression ou sa réalisatporte-autosion.  Il peut souligner l’embarras du choix.  Il peut indiquer les nombreuses ressources qui s’offrent à soi.  Il peut indiquer qu’on a l’impression que les bonnes occasions n’appartiennent qu’aux autres.  Il peut éclairer le fait qu’on laisse filer les bonnes occasions, qu’on ne sait pas les saisir au passage.

PORTE-AVIONS : Ce bâtiment de guerre, spécialement aménagé pour le transport, le décollage et l’appontage des avions de combat, implique qu’au niveau émotionnel, on compte recourir à la vindicte, et aux grands moyens de la vindicte, plutôt qu’à la compréhension ou à la compassion, qui porte-avionsamèneraient à chercher à harmoniser une situation dans laquelle on s’est cru atteint à tort, de façon injuste ou indue.  Mais on souhaite régler cette situation dans l’anonymat ou à distance, soit sans intervention directe.

 

QUATRE-QUATRE : Ce véhicule automobile à quatre roues motrices permet d’effectuer des randonnées hors des sentiers battus ou d’accomplir des taches en terrain difficilement accessible.  Dans un projet, il semble qu’on soit déterminé à s’y prendre différemment des autres ou à parvenir à ses fins en quatre-quatre recourant aux grands moyens.  À moins qu’on soit à la recherche de sensations fortes pour changer son quotidien devenu terne et monotone.  Dans certaines régions, on préfère l’appeler un «quatre-sur-quatre» ou, comme au Canada, par contagion de l’anglais, un «quatre-par-quatre».

 

RADEAU : Ce mot désigne d’abord une plate-forme flottante rudimentaire, formée d’un assemblage de pièces de bois liées ensemble.  On l’associe aux hauts et aux bas de la vie quotidienne, à l’esprit d’aventure, à la faculté d’adaptation, à l’ignorance de ses limites, au manque de clarté dans ses buts.  On désire expérimenter la marge de sa liberté dans la vie malgré qu’on sache ses connaissances limitées par son manque d’expérience.  On réalise mentalement que le but de la vie consiste à explorer le monde ou vise l’atteinte d’une connaissance supérieure.  On assiste à la mort d’ancieradeaunnes croyances, d’idées toutes faites, de concepts désuets, suite à de nouvelles prises de conscience qui surgissent de son expérience personnelle.  On semble manquer d’ancrage et de fondements solides.  Il reste bien du travail à faire.  On dérive sur la vie sans visée précise.

Le radeau de sauvetage, cette petite construction flottante plate, en bois, en plastique ou en métal, utilisée comme bâtiment de servitude ou de préservation, en cas de péril, prend un sens assez rapproché de la bouée de sauvetage.  Quant au train de bois qui flotte sur une rivière, il réfère à la mort de ses illusions ou à la disparition de ses idées désuètes.

 

RADIO-TAXI : Ce taxi, relié à sa compagnie par un équipement radiophonique, permet à son conducteur de gagner du temps et d’accroître sa protection au cours de ses courses.  On désire rester lié ou attaché à un secteur d’influence qui sécurise.

 

RAQUETTE À NEIGE : Cette large semelle ovale, adaptée à une chaussure, sert à marcher sur la neige molle sans enfoncer.  Elle évoque une solution ingénieuse, inattendue, inespérée, qui permet d’adoucir une période difficile de sa vie ou d’échapper à un désastre.  À moins qu’on cherche un moyen d’éviter de s’enfoncer dans un désastre ou de se perdre dans ses sentiments.

 

REMORQUEUR : Ce bâtiment de navigation sert à déplacer des bâtiments d’un point à un autre dans un port, sur un cours d’eau ou en pleine mer.  Il implique toujours l’idée d’un passage difficile ou d’un parcours périlleux qui nécessité une guidance extérieure, la remise confiante et temporairemorqueurre à une compétence extérieure.  Il peut encore suggérer une panne qui implique l’appel à une aide extérieure.  On peut avoir l’impression de traîner un poids émotionnel.   

 

ROULOTTE : Cette grande voiture aménagée en maison, où vivent des nomades ou des vacanciers, traînée sur les roues par des chevaux ou une automobile, exprime la détresse intérieure de celui qui, dans son sentiment d’insécurité ou de rejet, se croit toujours en transit dans ses fonctions, dans ses relations ou dans ses activités.  Il craint constamment de ne pas pouvoir s’assurer n domicile fixe, en raison de ses revenus, de ses attitudes, de ses comportements ou de ses compétences.  Il se peut encore qu’il souhaite échapper à un travail harassant, se délivrer de certaines responsabilités contraignantes et partir à l’aventure.

 

SCOOTER : Ce mot désigne un véhicule à moteur léger, à deux roues, à cadre ouvert, où le conducteur n’est pas assis à califourchon.  On peut lui attribuer le sens réduit de la motocyclette : goût d’indépendance, affirmation de sa liberté, désir d’évasion ou de provocation, expression scooterd’équilibre, aptitude à pourvoir à ses besoins.  On apprécie son rôle ou son poste tel qu’il est.

 

SIDE-CAR : Ce véhicule à une roue, accouplé latéralement à une motocyclette, indique qu’on se maintient en état de dépendance, de sujétion, de side-carparasitage.  Il se peut qu’on ressente jouer un rôle secondaire ou complémentaire, être dominé ou être manipulé dans une situation.  Chose sûre, on ne semble pas être entièrement maître de son destin.

 

SKI : Ce mot réfère à chaque patin allongé, relevé à l’avant, dont on se chausse pour glisser sur la neige.  Les skis tracent une forme phallique qui évoque la puissance virile.  Ils ont donné naissance à un sport qui se pratique en pentes accentuées (ski alpin);  qui juxtapose figures et acrobaties sautées (ski ski artistique);  qui englobe la course de ski de fond, le saut à partir d’un tremplin et le biathlon (ski nordique);  l’excursion sur des parcours balisés de faible dénivellation (ski de fond);  et l’excursion en moyenne montagne, hors des pistes balisées (ski de randonnée).

On pourrait ajouter à cette liste le ski nautique, qui permet à un sportif de glisser sur l’eau, tiré par un bateau à moteur qui le tracte au moyen d’une corde.  Ce sport implique généralement un besoin d’évasion et de liberté, le désir de s’extraire d’un monde trépidant, alourdi par les responsabilitski-nautiqueés, les obligations ou les occupations, pour entrer en contact avec la nature paisible et avec son monde intime.  Il traduit parfois le recours à des solutions rapides et efficaces qui ne sont pas dépourvues d’audace ou de témérité.  Il implique l’aptitude à se tirer d’affaire ou à accomplir son destin par soi-même.

 

SOUS-MARIN : Ce bâtiment maritime, conçu pour naviguer de façon autonome et prolonger sous l’eau, exprime un désir d’entreprendre, dans une démarche organisée, une exploration de son inconscient ou de s’isoler pour échapper à l’agitation de la surface du monde.  Dans une situation délicate, on sous-marinéprouve des inquiétudes profondes.  Il est recommandé d’entreprendre des actions efficaces, mais douces et discrètes, pour dissiper ses peurs.  En pareil cas, le meilleur refuge réside dans son âme, toujours sereine, où on échappe aux fluctuations de son mental et de ses sentiments.

 

TANDEM : Cette bicyclette, conçue pour être actionnée par deux partenaires placés l’un derrière l’autre, exprime l’alliance harmonieuse de l’inconscient et du conscient, du Soi et du moi, de la tête et du cœur.  Dans certains cas, elle traduit le degré d’harmonie dans le couple.

 

TANK : Le char de combat implique une agressivité contenue qui risque d’exploser à tout moment.

 

TAXI : Cette automobile de location, muni d’un taximètre ou compteur qui détermine le prix de la course, concerne le désir d’aventure, une phase de joie de vivre, un sentitaximent de satisfaction pour ce que la vie offre.  Mais, puisqu’on n’en est généralement pas le conducteur, il peut évoquer l’intervention ponctuelle d’un guide tutélaire ou souligner un certain degré de dépendance ou de dépersonnalisation.

 

TÉLÉCABINE ou TÉLÉBENNE : Ce téléphérique monocâble, aménagé pour le transport des personnes au moyen de petites cabines accrochées au fil de traction à intervalles réguliers, suggère une montée ou une descente régulière, conditionnée par des événements qui échappent à sa volonté.

 

TÉLÉPHÉRIQUE : Ce moyen de transport de personnes et de marchandises permet le déplacement, par câble aérien, d’un chariot qui supporte une telepheriquecabine de voyageurs ou une benne de matériaux.  Il suggère une montée ou une descente régulière, conditionnée par des événements qui échappent à sa volonté.  Il évoque parfois, sans fatalisme, le lot du destin.

 

TOBOGGAN : Ce mot désigne d’abord un traîneau bas, qui glisse sur deux patins et se dirige avec les pieds.  Il indique qu’on se sent soumis à une rude épreuve dans la gestion de ses affaires ou la direction de sa vie.  On est appelé à maîtriser ses émotions et à prendre promptement les bonnes décisions.

 

TRACTEUR : Ce véhicule mototracteurrisé tout terrain, destiné à tirer des remorques sans moteur ou à entraîner des machines agricoles, renvoie aux moyens très puissants qu’on choisit pour atteindre ses objectifs.  Il figure souvent une motivation ou une ambition très puissante.

TRAIN : Certains voient dans ce moyen de locomotion, un convoi ferroviaire constitué de plusieurs wagons remorqués par un engin moteur, une évocation du cordon ombilical et de la vie collective sur la terre, donc de la conformité et de la mentalité grégaire.  On y voit encore un besoin d’étudier son subconscient, par exemple de se rappeler son passé et d’anticiper son avenir ou de découvrir les changements à effectuer dans son psychisme.  Pourtant, le train évoque trainprobablement davantage les ressources d’énergie colossales qui vibrent à l’intérieur de soi et le désir de recourir aux grands moyens pour atteindre ses buts.  Il peut impliquer diversement un désir de s’évader d’une morne réalité;  de prendre une nouvelle direction;  de s’impliquer davantage dans la collectivité;  de mieux s’intégrer au niveau social;  d’agir en chef de file et de se retrouver au premier plan de l’action.  Parfois, il évoque la mentalité grégaire ou l’étroitesse d’esprit de celui qui ne veut pas élargir ou assouplir sa vision rigide et limitée.  Dans ce cas, on est invité à sortir des ornières de ses clichés, de ses stéréotypes, de ses préjugés, de ses habitudes, de ses routines.

Pour s’inspirer d’autres idées révélatrices, on se rappellera que le système ferroviaire constitue une organisation ponctuelle qui se fonde sur un horaire implacable, sur un ordre rigoureux, sur une hiérarchie inflexible qui ne laisse aucune place aux sentiments.  Les intérêts de la collectivité y prévalent sur les intérêts particuliers : le transport public devient plus important que le transport privé.  Il implique des communications et des échanges diversifiés.  En ce sens, il évoque le Principe cosmique, toujours impersonnel, qui impose sa Loi absolue et son rythme inexorable aux contenus psychiques parallèles, mais autonomes (le Moi et ses complexes), soit aux forces de liaison et de communication qui agissent au sein de l’ensemble psychique.  Voilà la Vie universelle qui s’impose de façon impérieuse et immuable.

Ainsi, le train donne l’image de la vie collective, de la vie sociale et du destin, conçu comme fatal, qui emporte tout avec lui.  Il s’agit du véhicule de l’évolution à bord duquel on peut difficilement monter, que l’on peut manquer, que l’on peut prendre dans la bonne ou dans la mauvaise direction.  Il suggère une évolution psychique qui découle d’une prise de conscience qui entraîne vers une vie nouvelle.  Mais cette évolution peut être retardée par les complexes, les fixations inconscientes, les habitudes psychologiques, les masques, les décrets mentaux, la routine qui amène à répugner à l’effort, l’aveuglement.  On fait comme tout le monde.  On a besoin de procéder avec ordre et méthode.  On doit saisir les occasions qui s’offrent quand elles s’offrent.

Le fait de prendre le train implique généralement le sens constructif de démarches fructueuses, d’un déplacement heureux, d’une situation qui s’améliore, d’une solution attendue qui aboutit, d’occasions favorables à saisir.  Le fait de manquer son train éclaire un dysfonctionnement naturel ou acquis qui se fonde sur la dispersion mentale, sur l’hésitation, sur un complexe d’échec qui place dans des situations fâcheuses ou inextricables.  Le fait de descendre d’un train évoque diversement qu’on est parvenu à destination;  qu’on a réussi dans un projet;  qu’on est fort individualiste ou indépendant;  qu’on croit désormais pouvoir compter exclusivement sur soi-même;  qu’on s’extrait de la mentalité grégaire ou de l’influence de la conscience collective.

Le train de marchandises éclaire le fait qu’on se sent surchargé par les problèmes qu’on tire avec soi.  Assister au déraillement d’un train comporte le sens d’une névrose, d’un complexe difficile à dénouer, d’un recours à des solutions douteuses, d’un chaos dans sa vie.  Le train bondé fait ressortir une difficulté à s’intégrer à la vie sociale en raison d’un grand individualisme, de l’égocentrisme, de l’infantilisme psychique, de l’isolement, du repli sur soi.

 

TRAÎNEAU : Ce mot désigne un véhicule à patins qui sert au transport du bois, du charbon ou du minerai dans les mines ou d’autres matériaux.  Il éclaire ce qu’on prend à sa charge.

traineau Il désigne aussi une voiture à patins de plaisance que l’on traîne ou pousse sur la neige et la glace.  Il peut évoquer l’esprit ludique, enjoué, ouvert, insouciant de l’enfance.  Mais il peut révéler le fait qu’on fait preuve d’indifférence ou d’insensibilité.  Comme il peut éclairer comment se déroule la présente phase de sa vie.

Le traîneau à chiens, un véhicule inusité, illustre le désir d’aventure qui pousse à chercher des sentiers nouveaux, à explorer des territoires vierges, à accepter des idées nouvelles.  On est disponible à explorer des espaces intérieurs qu’on a rarement visités, et utraineau-a-chiensniquement par mégarde, ou à recourir à des solutions complètement nouvelles.  Mais on devra tenir compte du fait qu’on s’expose, par ignorance ou par manque d’expérience, à produire plus d’efforts, pour parvenir à ses buts, à défaut de stimuler sa motivation et d’exercer sa maîtrise.  On traverse une phase pendant laquelle sa force vitale se décuple.  Toutefois, on ne devrait pas s’empêcher pour autant de s’approcher des bivouacs qu’on trouvera sur son parcours, à l’extérieur, dans la nature, ou des âtres qu’on découvrira à l’intérieur des chalets, des gîtes ou des relais, afin de se réchauffer.

 

TRAMWAY : Cette voiture de transport urbain qui circule sur un chemin de fer électrifié, dans un train établi au moyen de rails  plats posés, sans saillie, tramwaysur le profil d’une rue, évoque une progression lente, mais régulière, bien qu’on ait recours à des procédés un peu désuets.  Certains changements pourraient se révéler avantageux ou profitables par leur efficacité accrue.

TRAVERSIER : Ce bateau passeur, une barque appelée en de nombreux endroits un ferry-boat, qui fait le va-et-vient entre deux points traversieréloignés, figure un passage d’un niveau de conscience à un autre ou une  transition entre deux états de vie.

 

TRICYCLE : Ce petit vélo d’enfant ou d’acrobate, doté de trois roues, obtient sa propriété sécuritaire par l’adjonction de deux roues à l’arrière.  Il permet tricyclede développer un degré relatif de la maîtrise de l’équilibre personnel.  Il suggère la collaboration des trois instances de la personnalité, le corps, l’âme et l’Esprit.  Il désigne un esprit simple et décontracté.  Il appelle à relâcher ses tensions.

 

TRIMARAN : Ce voilier comporte trois coques parallèles, ce qui lui assure une stabilité remarquable.  Voir à voilier.

 

TROTTINETTE : Ce jouet, qui consiste en une planchette allongée, montée sur deux roues placées l’une derrière l’autre, munie d’un guidon qui sert à orienter la roue antérieure, permet de développer son sens de l’équilibre et d’accélérer ses déplacements d’un endroit à un autre.  On trottetrottinette (on accélère au-delà de son rythme naturel) ou on est invité à trotter (à accélérer son rythme de croisière).  On joue au m’as-tu-vu.

 

UNICYCLE : Ce véhicule d’acrobatie à une seule roue, doté d’une selle et de pédales, indique une maîtrise qui frôle la perfection.  On mène une vie très équilibrée.  On détient une autorité naturelle.

 

VAISSEAU : Ce navire de grandes dimensions ou de grande importance symbolise l’Arche qui contient les germes de la renaissance cyclique et la Tradition perdue.  Il traduit le mouvement de la conscience.

Ce mot peut également désigner un récipient de terre cuite émaillé destiné à recevoir des liquides.  Il prend le sens du vase.

VAISSEAU DE LA LUNE : Dans la Tradition manichéenne, il désigne l’instrument de navigation après la mort.  Il mène aux Enfers.  Il est l’équivalent de la barque de Charon.

VAISSEAU DU SOLEIL : Dans la Tradition manichéenne, il désigne l’instrument de navigation après la mort.  Il mène au Paradis.

vaisseau-fantomeVAISSEAU FANTÔME : Voilà le bateau de nombreuses légendes, tantôt hostile tantôt secourable, qui apparaît soudain sur l’océan.  Il évoque la Providence qui sauve ou qui condamne selon la conduite de chacun.

VAISSEAU LUMINEUX : Il désigne la conscience planétaire et universelle de chaque individu.  Lorsqu’on entre en contact avec lui, on sent une amplitude ou une expansion soudaine se produire en soi.  On amorce alors une merveilleuse odyssée pour se rendre à un rendez-vous intérieur.  On reçoit le soutien de la Lumière ou de ses représentants.  On découvre de nombreuses potentialités inexploitées en soi.  Dans cette phase d’enthousiasme et d’inspiration, on trouve facilement des réponses à ses questions ou des solutions à ses problèmes.  Tout s’éclaircit en soi et autour de soi.  Les Forces cosmiques en action dans sa vie inculquent à son être une impulsion évolutive qui entraîne généralement un changement radical de sa façon de penser.

VAISSEAU SPATIAL : À proprement parler, il n’est pas constitué d’un matériau physique, mais d’une énergie psychique qui peut se condenser.  On peut comparer sa substance aux ondes du cerveau.  Il  repose sur un faisceau permanent de la Lumière spirituelle.  Condensation d’une conscience de groupe intelligente, en provenance d’un secteur galactique ou systémique, il s’apparente à un égrégore dont toutes les caractéristiques résultent vaisseau-spatialdirectement du degré d’amour qu’il peut rayonner et des aptitudes mentales de sa société.  Il synthétise un juste milieu des forces qui permettent sa manifestation dans divers plans de conscience, même dans des niveaux très denses et peu évolués, par propulsion instantanée à travers les couloirs du temps et les Portails de communication.

En fait, le vaisseau spatial des sociétés évoluées est conçu en conformité avec une démarche qui s’oppose complètement à celle qui est adoptée sur la Terre.  Ce qui laisse entendre qu’il ne résulte pas d’une technologie avancée, mais d’un haut niveau de conscience.  Il est obtenu à partir d’une énergie du cœur lentement cristallisée par l’agencement des ensembles et sous-ensembles du mental.  Ce qui permet de lui insuffler un but et une vie propre. Son concepteur, dégagé de tout égoïsme, le produit par une modulation de sa volonté amoureuse à partir d’un Rayon de l’Esprit.  Il peut le diriger où il veut, l’y maintenir, lui donner de l’expansion ou le réduire, le lancer n’importe où dans l’infini.  Un être humain ne peut le découvrir et y accéder qu’après avoir établi un degré suffisant de maîtrise sur lui-même, soit en exprimant un amour pur, en s’ouvrant au don de soi et en s’offrant à servir de façon détachée et sans attente.

Ce type d’entité psychique sert de sas entre les multiples dimensions de l’existence et il sert de passage pour se projeter dans un lieu particulier, même en plusieurs endroits à la fois, sur d’autres fréquences de la Lumière.  Voilà ce qui explique son apparente fuite soudaine d’un secteur du ciel.  Il s’est simplement produit un changement instantané d’état vibratoire.  On a donc tort de chercher des machines, des engins ou des projecteurs d’hologrammes.  Il s’agit de bulles d’énergie, en forme de sombrero, suspendues dans le temps entre deux mondes.  Un vaisseau spatial d’origine purement matérielle ne pourrait provenir que d’une société extraterrestre relativement peu en avance sur l’évolution de notre schème, voire d’une société qui a manqué son initiation ascensionnelle, d’où on aurait toutes les raisons de se méfier de ses motifs de venir dans les parages de notre système solaire et de notre planète.  Hélas, il en existe. Ce sont ces entités qui ont fourni les renseignements qui ont permis le bond de géant qui a propulsé l’humanité dans l’ère de l’électronique et de la robotique en échange de quelques droits et privilèges qu’il vaut mieux taire puisque la vérité se fera d’elle-même sous peu.

On peut se demander pourquoi des entités hautement évoluées, maîtres de la télépathie et capables de se téléporter, ont inventé ce genre de véhicules énergétiques.  D’abord, le vaisseau spatial leur a permis d’approcher les êtres humains de façon paisible dans le parfait anonymat.  Ensuite, ils s’en servent comme moyen d’attirer l’attention des terriens, de façon impersonnelle, de les amener à s’interroger sur leurs observations et à se passer des réflexions de nature à s’ouvrir à des concepts nouveaux.  Car ils espèrent bientôt signaler plus directement leur présence et entrer en contact avec l’humanité.  Ce qu’ils en retirent pour eux-mêmes, c’est que, sachant ne pas représenter le point ultime de l’évolution et tout savoir, ils ont besoin de commodités diverses comme support de leurs études.

Ainsi, au résumé, le vaisseau spatial, cette invention de peuples très avancés dans les plans de la Lumière, sert à assister l’être humain dans son évolution, surtout dans sa présente phase d’Ascension collective.  Il l’aide à dépasser ses préoccupations quotidiennes et à s’ouvrir à une perspective universelle, voire cosmique.  En dépassant les motivations matérialistes et sensorielles, l’humanité, désormais au terme de sa chute ou de son involution, songera à s’ouvrir à son vrai but, qui est de se connaître parfaitement et d’évoluer, soit de retourner vers son Point d’origine, maintenant que sa tâche dans la densité est presque terminée.  En fusionnant ses diverses dimensions, avec l’aide du rayonnement des véhicules lumineux installés à des points stratégiques dans le ciel, l’humanité découvrira l’importance de rayonner par le cœur dans la paix.  Et, au terme de sa quête, elle fusionnera consciemment avec le Tout dans l’Unité.

En rêve, s’il n’indique pas un contact avec une autre dimension de l’Univers ou du Cosmos, soit avec la Fraternité de la planète d’où on peut provenir, le vaisseau spatial, surtout s’il est lumineux, précise une communication de très haut niveau avec son Moi intérieur.  Il exprime une ouverture de conscience spontanée, l’accroissement en intensité de son taux énergétique ou un éclat de vision qui peut conduire, dans les jours qui suivent, à une décision impromptue, à une situation inusitée, à un retournement radical de sa situation, mais dans un sens fort constructif et créatif.  Il identifie un éclair d’illumination ou une intuition fulgurante en provenance du Centre spirituel de son être.  Ainsi, on peut compter sur un appui indéfectible de la Lumière dans un projet ou dans sa présente phase de vie.

Dans le concret, le vaisseau spatial peut évoquer les aspects chimériques de son univers et appeler à s’enraciner dans la Terre pour développer plus de sens pratique ou de pragmatisme.  Voir également à soucoupe volante.

VAISSEAUX-MÈRES : Dans la catégorie des vaisseaux lumineux ou des vaisseaux spatiaux, il s’agit de catalyseurs et de transducteurs d’énergie qui peuvent moduler les faisceaux de Lumière qui proviennent de la Source divine, établie dans le Grand Soleil central, et qui parviennent à la Tevaisseaux-mèresrre.  Ces rayons ont d’abord passé à travers de très anciens systèmes stellaires qui ont plus ou moins discrètement œuvré sur la planète, depuis des temps immémoriaux, dont on parle dans les Mythologies.  On pense ici à Sirius, Arcturus, Orion, les Pléiades, etc. Ces vaisseaux proviennent de la Famille spirituelle de l’humanité.  Les rayons cosmiques sont captés par nombre de vaisseaux-mères cachés autour de la Terre et ils y sont filtrés à travers un système entièrement différent de celui de leur provenance, puis ils sont projetés avec force sur le globe terrestre.

Beaucoup d’êtres humains sont dotés d’un implant éthérique, à l’intérieur de leur corps, qui leur permet de répondre à cette communication, de rester hors de contact des moyens qui servent à la lutte psychotonique et à la production d’interférences pour brouiller en permanence la fréquence des individus incarnés sur la Terre et les empêcher de recevoir les informations de ses aides invisibles.  Activé, cet implant permet de vibrer de façon synchronisée avec les fréquences de la Lumière cosmique.  Il sert de lien télépathique direct avec les vaisseaux-mères qui diffusent à l’intention des êtres humains des codes et des renseignements pertinents à leur évolution.

En réalité, dans ce contexte, le mot «implant» ne traduit pas la réalité de l’inclusion éthérique qui permet d’entrer en contact avec les vaisseaux-mères, ce qui pourrait faire craindre le pire, car il ne s’agit pas de pastilles infimes, de mini-puces ou d’autres éléments matériels provenant d’une haute technologie ou de la condensation d’autres éléments d’un registre énergétique supérieur.  Ce mot désigne plutôt une «quantité minimale d’énergie christique de libération» ou «de salut» tel que Jésus l’avait promise au terme de sa mission terrestre.  On le reçoit sur simple demande formelle à sa Conscience divine avec le concours du Christ et de Michaël.  Cette inclusion spirituelle permet d’accéder au Point de neutralité qui ferme hermétiquement les portes à toutes les formes de parasitage subtil et à toutes les manigances psychiques.

 

VÉHICULE : Tout moyen de transport peut servir à exprimer la manière dont on gère sa vie et la direction qu’on poursuit, précisant en outre le rythme de sa phase évolutive actuelle.  Selon qu’on occupe la place du conducteur ou pas, on se révèle son degré d’autonomie et d’équilibre, son aptitude à choisir et à décider, la qualité de sa conscience individuelle, son niveau d’adéquation à la vie.  Lié à son moi profond, soit à sa personnalité réelle, il informe sur les aléas de sa croissance, sur l’intensité de sa motivation ou de sa détermination, sur sa manière de canaliser ses émotions.  Par son moteur, il éclaire la manière dont on fait appel à sa raison et à son imagination.

Le véhicule spatial identifie un être débordant d’imagination, à l’esprit créatif et inventif.  Il suggère qu’on accomplit un périple spirituel ou une odyssée mentale.  Il appelle à adopter une nouvelle perspective, si bizarre qu’elle semble.  Voir à vaisseau.  Le véhicule utilitaire, une voiture commerciale (camion ou camionnette) destinée au transport des marchandises ou des personnes, implique qu’on prévoit devoir trimer dur pour un bout de temps.  Il peut indiquer qu’on est devenu le valet de service de son milieu.

En spiritualité, le véhicule de la Flamme de couleur désigne le corps astral ou corps sensible, que les Chrétiens appellent le corps de gloire.  Dans la Cabale, le Véhicule de la Vie réfère à Yesod, la Sphère de la Lune.

 

VÉLOMOTEUR : Il s’agit d’une motocyclette légère d’une petite cylindrée.  Voir à ce mot.

 

VOILIER : Ce bateau à voiles symbolise le pèlerinage sur l’Océan de la vie.  Il exprime la liberté, les belles perspectives d’avenir, le succès, le besoin d’aventure pour élargir ses horizons et raffermir son expérience.  Il invite à vérifier sa trajectoire et à la corriger au besoin pour s’assure de se confvoilierormer à son plan de vie et de parvenir à bon port.  Il inspire de redéfinir ses buts ou de changer de cap en se fiant à sa perception intuitive, particulièrement active dans sa présente phase de vie.  On gagnerait à changer de décor, à se déplacer, à se permettre des nouvelles découvertes, à modifier certaines de ses décisions, pour mieux assurer la maîtrise de son destin.  On doit commencer au niveau de ses sentiments et de ses pensées pour les rendre plus souples et adaptables.

En général, le voilier réfère à une potentialité qu’on a négligée jusque là.  Il indique un rapprochement de son Moi supérieur qui vient changer la donne et fournir des enjeux constructifs.  Il s’occupe de rendre la réalité plus mouvante et de procurer tous les moyens pour se réaliser ou pour a accomplir ce qu’on souhaite.  Dans la présente phase de vie, on peut s’investir dans ses tâches en toute sécurité, en toute fierté et en toute dignité.  Si on vit concentré sur le présent, détaché, on recevra à chaque instant les indications nécessaires pour maintenir le bon cap et pour s’assurer un essor évolutif.  En se dégageant des tensions et des angoisses, on trouvera les bonnes décisions à prendre.  Alors, qu’on défasse les amarres pour prendre le large!

 

VOITURE : Dans son sens générique, ce véhicule de transport des personnes et des charges désigne un objet rattaché à son apparence extérieure.  Il devient très révélateur de son comportement et de ses potentialités énergétiques.  Il indique sa façon d’être et de gérer sa vie.

La voiture à chevaux laisse croire qu’on tient beaucoup au passé par manque d’expérience des temps difficiles d’autrefois et par esprit romanesque.  On voiture-a-chevaux wagonse trouve placé dans une situation inconfortable.  Une relation du passé revient hanter son esprit.  On gagnerait à se protéger contre les vilains commérages.  La voiture d’enfant ramène aux jours heureux de l’enfance et suggère une difficulté à assumer ses responsabilités et ses obligations de sa vie d’adulte, notamment le fait de devoir pourvoir par soi-même à ses propres besoins.  On se sent très inquiet en regard de l’avenir.  À l’occasion, elle annonce l’avènement de conditions de vie nouvelles, des événements heureux en perspective, un désir de réconciliation avec quelqu’un. La voiture ou le fourgon cellulaire, une voiture de police aménagée pour cueillir des prisonniers, dénote un sentiment de culpabilité et la reconnaissance d’une autorité morale,  extérieure à soi, qui semble régir son système de valeurs.

Dans un deuxième sens plus précis, ce mot désigne une «automobile».  Le fait de conduire une voiture donne un signe d’équilibre et de maîtrise.  Le fait de dorloter sa voiture exprime une compensation pour une impuissance ou une carence sexuelle. La voiture ancienne dénote la réminiscence d’un moyen dépassé, désuet, archaïque d’évoluer.  La voiture de luxe indique qu’on se sent inférieur au niveau de la perception de sa personnalité, qu’on manque de confiance en soi et qu’on sous-estime ses moyens.  La voiture puissante éclaire les possibilités inconscientes, qu’on ignore forcément, ce qui amène à se dévaloriser et à se sous-estimer.  La voiture neuve implique une solution à un problème immédiat.  Elle porte un éclairage pertinent sur un aspect de son développement ou de son évolution.  La voiture de course, spécialement conçue pour les grandes performances en circuit fermé, prend une connotation d’attitude téméraire, de conduite audacieuse, de nature compétitive, d’un mode de vie hyperactif.  On aime gagner et on agit en mauvais perdant.  On a l’impression de tourner en rond quelque part.  On a du mal à échapper à ses préjugés et à ses stéréotypes mentaux.  La voiture-balai, qui ramasse les coureurs cyclistes contraints à l’abandon, au moment d’un concours sur route, démontre qu’on redoute l’aboutissement d’un projet ou d’une entreprise qu’on prévoit négatif.  On est démoralisé ou confus, prêt à démissionner.  Voir à automobile.

Dans un troisième sens, il désigne un grand véhicule qui roule sur rail et qui accueille des passagers à son bord.  Il prend le même sens que la «voiture» et le «véhicule», dans leur sens générique, sauf qu’il implique un trajet conventionnel tout tracé à l’avance, ce qui réduit apparemment la notion du libre arbitre.  La voiture-bar, une voiture de chemin de fer aménagée en débit d’alcool, prend le même sens que le bar.  Voir à ce mot.  La voiture-lit, une voiture aménagée pour permettre aux voyageurs de dormir dans une couchette, suggère qu’on aimerait mieux ne pas réaliser ce qui se passe dans sa vie ou autour de soi ou, à l’inverse, qu’on n’est pas conscient de ce qui se passe dans sa vie et qu’il est temps de se réveiller.  La voiture-restaurant, une voiture de chemin de fer aménagée en casse-croûte ou en restaurant, prend le sens du «restaurant».  Besoin de ressourcement, de refaire ses forces, de faire des rencontres sociales.

 

YACHT : Ce navire de plaisance, à voiles ou à moteur, évoque les vacances en croisière, les courses et les produits de luxe.  On l’associe au playachtisir, à la richesse, à la sensualité et à une vie sans souci.  Il suggère parfois d’accorder plus de temps aux loisirs et à la détente, à apprendre à se la couler douce après un grand effort.   Voir à navire et à bateau.

© 2009-2015, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.  

 

 

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