L’oratoire ou sanctuaire désigne le lieu destiné à la prière, un petit local ou une petite chapelle, généralement établis dans une maison particulière.  Pour plus de précision, le sanctuaire pourrait représenter la partie la plus sacrée, dédiée aux rites et rituels, d’un oratoire.

sanctuaireEn spiritualité, ce lieu, qu’on appelle aussi «sanctum», désigne une petite pièce, perçue comme un laboratoire sacré, où un candidat met en pratique les enseignements qu’il reçoit, évitant d’y mener la moindre activité profane, à part un brin de ménage.  Il revient le plus souvent possible, au même endroit, s’entourant d’un petit rituel qui le prédispose à l’intériorisation, pour y réfléchir sur le sens de sa vie et y méditer en toute quiétude.  Par son assiduité, il parvient à accroître l’intensité des énergies en ce lieu, traçant progressivement un canal clair entre le Ciel et la Terre, ce qui lui permet de se mettre plus facilement en résonance avec Dieu.  Il sanctifie donc ce lieu par ses pensées les plus hautes et ses intentions les plus pures, sachant qu’il manifeste peu à peu à travers lui l’image qu’il entretient de sa réalité la plus élevée.

En général, un oratoire doit comprendre une table de dimension moyenne et de hauteur normale, située du côté est (idéalement un cube);  un fauteuil confortable;  deux chandelier et des bougies;  une étoile à cinq pointes portant en son centre un cercle rouge ou un quanta cosmique en guise d’autel permanent;  des allumettes, une petite boîte de métal pour les allumettes utilisées, un mouchoir ou un éteignoir (car il ne faut jamais éteindre une bougie en soufflant dessus, ce qui constituerait un «meurtre du feu» et perturberait les énergies ambiantes);  un brûle-parfum et de l’encens de rose;  une tasse de porcelaine fine (requise pour certains rituels de lustration).  Il peut comporter un grand miroir, permettant de s’apercevoir de la taille au sommet de la tête, fixé au mur derrière l’autel, mais bien aligné avec le fauteuil du candidat.

Pour celui qui manque d’espace, un abattant, une planchette à charnières fixée au mur qu’on abaisse au besoin, pourrait convenir.  Il gagnerait à consacrer ce lieu par un rituel approprié.

Sanctum

C’est dans son sanctuaire, où un être retourne régulièrement, rehaussant constamment le taux vibratoire de ce coin privé, qu’il peut le mieux se détendre, s’adonner à ses exercices réguliers, régler ses problèmes matériels et psychologiques, entrer en communication avec son Centre divin ou amplifier son développement spirituel (ouvrir sa conscience davantage ou découvrir plus d’Être).  Avec le temps, il parvient à engendrer une colonne d’élévation, à la manière d’une cage d’ascenseur, qui concentre en un lieu central les énergies les plus pures et les plus lumineuses.  Mais, comme il est lui-même un temple ou un sanctuaire de Dieu, il peut se dispenser de cet aménagement dans une pièce particulière, dans la mesure qu’il reconnaît sa Splendeur et sa Gloire, non dans l’ego de la personnalité incarnée, mais dans l’Ego divin, son Atome spirituel.

© 2015 Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

         

 

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