L’HARMONISATION, UNE INTERVENTION POUR RÉTABLIR L’ORDRE ET L’ÉQUILIBRE

L’harmonisation cerne le processus d’établissement ou de rétablissent dans l’ordre et l’équilibre qui procède d’un accord parfait de toutes les vibrations de l’énergie.

Dans la spiritualité étasunienne, le mot harmonisation identifie souvent le «traitement spirituel», cette faculté d’exercer sur soi ou sur autrui une puissance bénéfique, autant pour soulager le corps que pour pacifier l’esprit, par une proclamation de l’Ordre parfait.  Proférée dans l’Union mystique, cette expérience d’affirmation de l’ordre, à partir d’une idée spirituelle, permet de rétablir une situation déplorable, qu’elle provienne de la maladie, de la souffrance, de la pénurie, de la limitation, de la dépression, de l’angoisse, etraitement-energietc.  Aux yeux du facilitateur, lorsqu’un sujet dirige correctement ses énergies vitales, surtout au niveau sexuel, il peut exercer sur son environnement, par ce qu’il appelle le «magnétisme curatif» ou «harmonisateur», un effet bienfaisant ou salutaire.

Pour parvenir à harmoniser une situation, un sujet doit toujours agir dans l’impersonnalité, détaché du résultat apparent, en se percevant comme un instrument réceptif, mais neutre, comme un canal serein des énergies en provenance de la Source divine, puisque le succès de son traitement dépendra de son degré d’amour et de pureté d’intention.  Cela commence par une harmonisation complète en soi-même, car nul ne peut harmoniser l’extérieur sans d’abord entrer lui-même dans l’harmonie.  Le meilleur moyen d’harmoniser une situation réside dans l’aptitude à regarder sa vie du point de vue d’une autre personne, afin de réussir à la dédramatiser, ou d’entrer dans la peau d’un autre pour le comprendre avec sa propre vibration.  Dans cet état de compréhension, un sujet peut interagir avec les autres d’une façon constructive pour eux comme pour lui-même.  Nul ne peut agir efficacement s’il est préoccupé par ce que les autres pensent de lui ou de ce qu’il peur faire pour les aider (et s’aider par la même occasion).

L’harmonie implique un état d’accord parfait entre le Ciel et la Terre parce que la volonté humaine est au service du Plan divin.  Le premier pas vers l’harmonisation consiste à se pardonner tous ses torts apparents à soi-même et à faire de même pour les autres et à réintégrer son innocence innée.  Cela implique le dégagement de tout état de ressentiment passé ou présent, de tout sentiment d’infériorité ou de supériorité, de tout grief et de toute pensée négative.  Autrement dit, il faut se libérer de tout ce qu’on a pu envoyer aux autres à quel que niveau que ce soit et qui peut leur avoir nui dans leur avancée sur le Sentier évolutif.  Alors, on peut demander à la Source divine comment on peut les aider dans leur épanouissement spirituel, quelle communication on peut établir avec eux pour les servir.  Pour trouver les réponses à ces questions, il faut oublier qui on est et ce qu’on peut représenter de manière à pouvoir entrer dans la réalité d’autrui, de manière à apprécier chaque être pleinement, à le reconnaître et à le remercier d’être.  Il faut toujours agir de façon dégagée de sa personnalité.

Nul ne parviendra jamais à harmoniser un autre être sans d’abord s’harmoniser lui-même.  Ceci fait, le facilitateur doit ouvrir son cœur et envelopper la personne à aider de son amour le plus doux, parfaitement inconditionnel et impersonnel.  Celui qui essaierait d’harmoniser autrui dans un état de jugement, de critique, de négativité, ne réussirait jamais à établir un contact avec son âme.  Alors, son énergie négative serait ressentie comme une intrusion, un jeu de pouvoir, et elle serait refusée, ce qui empêcherait de transmettre l’énergie désirée.

Selon son degré de préparation, dans un traitement d’harmonisation, en s’ouvrant au monde de l’autre, le praticien peut ressentir de la douleur, de la souffrance ou de la confusion, s’ouvrant à des aspects de la réalité qui ne correspondent pas aux siens.  Il importe alors qu’il intervienne dans la compassion et la tolérance afin de parvenir à dépasser ou à transcender ces différences.  Sans cet effort, il pourrait couper la communication énergétique avec celui qu’il tente d’aider.  Dans ce cas, sans s’émouvoir et sans mettre l’autrharmonisatione en tort, il devra accepter qu’un être puisse penser autrement que lui et puisse croire à d’autres réalités.  De la sorte, celui qui est le plus près de la vérité parviendra à transformer l’autre.  Et si celui qui est appelé à cette harmonisation avec la réalité n’acceptait pas cette vision supérieure, présentée dans l’amour, il devrait sortir de sa vie.  En général, en pareil cas, l’Énergie évolutive cesse de créer, pour ces individus, de nouvelles occasions de se rencontrer.

Nul ne peut réussir à harmoniser un autre sans commencer par voir la vie à travers ses yeux.  Ensuite, il peut décanter ses croyances stériles ou inutiles, ses émotions dissolvantes, pour les dissoudre ou les transmuter.  Pour y parvenir, se plaçant dans l’état d’observateur amoureux, le facilitateur sème dans la conscience de celui qu’il aide des pensées contraire à ce qui le fait souffrir.  Ce faisant, il ne tente en rien d’obtenir un gain personnel ni de manipuler, il exprime simplement un désir profond et sincère d’aider l’autre et de le voir devenir plus heureux.  Dans cette opération, il importe de requérir l’aide de son Soi intérieur, lui demandant de purifier son intention et de compléter sa démarche.  Surtout, le praticien s’offre uniquement comme un canal pur pour capter, au nom de l’autre, les meilleures informations, pour rester ouvert à elles et pour les bien transmettre, de cœur à cœur, d’âme à âme.  Il doit se mettre en état de service pour faire grandir la Lumière chez l’autre.

Tout traitement d’harmonisation qui impliquerait un désir de conformer l’autre à sa vision, de lui transmettre ses idées personnelles, ne pourrait qu’échouer.  Il importe de les harmoniser en les rendant conformes au Plan universel de la Vie.

© 2012-16, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

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Une réponse

  1. N.

    Merci pour cette mise au point sur ce qui peut être nommée la guérison holistique.
    Mon ressenti est que cela fonctionne tant que le facilitateur et le patient en demande d’harmonisation des dynamiques de son énergie sont en confiance.
    Nous pourrions dire de même pour les diverses PNL.
    Durant l’ère des poissons, je suppose que les 2 se retrouvent pour harmoniser leurs relations antérieures. La rencontre faciliterait la fin des contrats d’âme. Idem, en groupes.
    Les facilitateurs, même à leurs insus, sont vulnérables à faire “impliquer un désir de conformer l’autre à sa vision, de lui transmettre ses idées personnelles” .
    Souvent, lorsque le patient adhère aux séances, il est amené à vouloir apprendre et à s’inscrire aux écoles des facilitateurs. Les facilitateurs deviennent dès lors des enseignants. Dans l’ère des poissons, l’enseignant est celui qui sait mieux que l’étudiant.
    Ainsi se met en place une relation de dépendance. Les facilitateurs dépendent, disons le franco, de l’argent des patients et des étudiants. Ceux-ci dépendent de l’attention amoureuse (amour) du connaissant. C’est comme çà. Le but demeure la guérison des mémoires. Maintenant, l’ère du verseau demande à passer à autre chose: la liberté. Les dynamiques de l’énergie sont nouvelles. Une telle relation se met à exister entre 2 êtres suffisamment libérés de ces mémoires. “Aux yeux du facilitateur, lorsqu’un sujet dirige correctement ses énergies vitales, surtout au niveau sexuel” : ère des poissons. Ere du verseau: les facilitateurs rencontrent des êtres levant les voiles sur le sexe. Quels facilitateurs sont prêts à accepter leurs vulnérabilités si maîtrisées au sexe dans l’ère des poissons? Un facilitateur sera dans cette vulnérabilité avec 1 ou des femmes. Une facilitatrice le sera avec 1 ou des hommes. Imaginons, un facilitateur et une femme maître. Une facilitatrice et un homme maître. La relation avec les maîtres incarné-es et conscients de l’être ne peut exister tant que le sexe interfère. C’est autre chose.

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