LE SENS SYMBOLIQUE DES DIVERS SPORTS ET ARTICLES DE SPORT

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En rêve, comme dans la vraie vie de la conscience de veille, les sports servent à apprendre les règles sociales, à développer des aptitudes physiques et psychiques, à réaliser des buts.  Ils aident à découvrir l’importance de la coopération, du travail d’équipe, de l’harmonie et de l’équilibre, du «fair-play».  Ils permettent d’évacuer ses pulsions agressives et de canaliser ses énergies sexuelles.  Ils amènent à s’ouvrir à de nouveaux points de vue ou à développer son sang-froid et sa sérénité en présence de points de vue divergents ou conflictuels.  Mais est-ce toujours le cas?  Même qu’il y en a qui  recourent à la pratique sportive, lors de spectacles publics, pour performer et faire de l’épate ou pour démontrer leur maîtrise de certaines principes énergétiques.

 

BADMINTON : Ce jeu d’équipe sur court, apparenté au tennis, pratiqué à deux ou à quatre, consiste à faire passer un volant d’un joueur à un autrbadmintone, au-dessus d’un filet assez élevé, sans qu’il touche terre, au moyen d’une raquette légère.  Comme tous les jeux d’équipe, il aide à comprendre son attitude dans les relations interpersonnelles et les conséquences de la loi de Cause à Effet.  Il aide à évaluer son degré de vitalité, sa force de caractère, son degré d’esprit sportif, son sens de la solidarité et de la coopération, son sens de la répartie et bien d’autres aspects inconscients de soi-même.

BASEBALL : Jeu de balle qui amène un joueur, après la frappe, à parcourir quatre bases, dans l’espoir de marquer un circuit, ce  qui consiste à toucher les quatre bases sans se faire mettre hors jeu par un adversaire.  Comme tout jeu d’équipe, ce jeu sert à évaluer le degré de sa vitalité, de son individualisme ou de son altruisme, de son esprit de concurrence; sa compréhension de l’esprit d’équipe ou de corps (solidarité de groupe);  sa puissance d’affirmation personnelle.  Il comporte une étude entre les aspects masculin (bâton) et féminin (balle) de sa polarité.  En ce sens, il peut éclairer des aspects sexuels non résolus.  On l’associe à la satisfaction de soi, à la paix d’esprit ou à la surestimation virile.  On ressent un besoin impérieux de se fixer des buts et de les atteindre.  Peut-être prend-on conscience que, dans un travail de longue haleine, il est temps de cesser de tourner autour du pot et de se mettre à la besogne.

BASKETBALL : Sport qui oppose deux équipes de cinq joueurs et qui consiste à lancer à la main un ballon dans un panier suspendu du but adverse.  En songbarketballe, il sert à évaluer l’esprit d’équipe, l’esprit de concurrence, l’affirmation personnelle de soi.  Pour atteindre ses buts, on devra coopérer et accepter le support des autres.  Car on bloque la voie à son progrès en refusant de demander de l’aide.  Dans une démarche, il se peut qu’on soit appelé à faire les premiers pas.  On devrait mieux se concentrer et se centrer sur ses objectifs ou sur son but.    En raison du contexte social et culturel, on l’associe désormais à une certaine forme d’élitisme et de vedettariat.

BOBSLEIGH : Le sport qu’on peut pratiquer avec ce traîneau articulé à plusieurs places, muni d’un volant de direction, conçu pour glisser à grande vitesse sur des pistes de glace spécialement aménagées, marque un degré dans la gradation des sports extrêmes qui grisent ou enivrent quand on ne sait pas trouver son accomplissement et sa joie quotidienne dans l’ouverture de sa conscience.  Symboliquement, cet engin monté sur patins éclaire une phase de vie qui, par son accélération intense et soudaine, peut devenir périlleuse, si on manque de maîtrise sur soi et sur son destin.

BOXE (Ring de) : Ce sport de combat, qu’on a appelé longtemps le «noble art», oppose deux adversaires qui, munis de gants spéciaux, se frappent à coups de poing à l’intérieur d’un ring.  Il indique qu’on éprouve des conflits internes.

BUNJEE : Ce jeu qui permet de sauter dans le vide et de rebondir à plusieurs reprises, bien attaché par un harnais à une courroie élastique très solide, suggère une aptitude à prendre des risques calculés ou à se remettre et à repartir dans l’adversité.  On ose prendre le risque nécessaire qui enclenche le départ d’un projet ou d’une initiative.   On est secoué par les hauts et les bas de sa présente phase de vie.

CHEVAL-D’ARÇONS (ARÇONS) : Cet agrès de gymnastique, monté sur pieds et muni de deux arceaux, qui sert à la voltige, témoigne d’une grande capacité d’adaptation, de souplesse ou de flexibilité de caractère, de maîtrise de soi ou de sa vie, d’équilibre de la polarité, à moins qu’il trahisse l’ostentation ou l’étalage de ses prouesses, l’excentricité, la témérité.  

CHEVAL DE SAUT : Cet appareil de gymnastique sur lequel un athlète prend appui, après une course d’élan, pour faire un saut, prend le sens de regain soudain d’énergie qui donne du tonus ou du ressort.

COURT : Ce terrain aménagé pour le jeu de tennis figure le théâtre d’un événement.  Voir à tennis.

FLEURET : Dans son sens d’épée à lame à section carrée, terminée par un bouton, pour l’exercice de l’escrime, cet objet sert à évaluer son degré d’adresse, de dextérité, d’habileté, de finesse, peut-être même, par extension, de tact, de diplomatie, de délicatesse, d’ingéniosité, voire de feinte et de ruse.  Il reste à savoir si on s’amuse, plus ou moins sérieusement ou méchamment, à déjouer un adversaire ou si on s’exerce sereinement, plein d’aplomb et de sang-froid, à  toucher directement au but.

Dans son sens de tige d’acier à pointe très dure, qui arme un marteau pneumatique, le fleuret devrait éclairer sur son degré de détermination, cette force de caractère, faite d’une volonté trempée, concentrée, constante, patiente, persévérante, qui reste rivée sur le but jusqu’à son atteinte.

FOOTBALL : Dans la version européenne de ce sport, les joueurs de chaque camp doivent envoyer un ballon sphérique dans les buts du camp adverse en le poussant avec les pieds.  Dans sa version américaine, les joueurs de chaque camp doivent envoyer un ballon ovale le plus loin possible dans la zone de l’équipe adverse en le poussant des mains et des pieds.  Dans l’un et l’autre cas, ce sport symbolise la dispute du globe solaire.  En songe, il démontre comment on se comporte avec les autres pour parvenir à son but.  Il implique une idée de concurrence et de frime.  Il peut indiquer qu’on progresse dans la vie;  qu’on est satisfait de son travail tel qu’il est;  qu’on est content des buts qu’on s’est fixés.

GOLF : Ce terrain où on pratique le sport qui consiste à envoyer une balle, au moyen de clubs, en un minimum de coups, dans les neuf ou les dix-golfhuit trous successifs d’un terrain coupé d’obstacles, symbolise un parcours initiatique.  Toutefois, il peut éclairer l’enchaînement d’événements ternes et monotones qui suscitent peu d’enthousiasme.  Il peut faire ressortir la fréquentation de gens ennuyeux, le goût des mondanités et des relations superficielles, souvent fondées sur l’esprit de concurrence voilé.  Souvent, on peut l’associer à l’oisiveté, à la perte de temps, à l’aisance qui permet de se complaire dans le plaisir.

HIPPODROME : Il s’agit d’une piste ou d’un cirque aménagés pour les courses de chevaux et de chars.  Outre le fait que cet aménagement révèle la bêtise de l’être humain qui croit détenir le droit d’asservir les bêtes à ses fins, il met en évidence son inclination atavique à comparer les forces des individus, à jouir de la concurrence et de la rivalité.  De ce lieu, il devrait plutôt apprendre comment on peut recourir à la force sans détruire ni être détruit.  Il pourrait comprendre que la force exercée jour après jour dans une tache, avec patience et  persévérance, malgré les efforts qu’elle implique, conduit au succès.  Il pourrait enfin découvrir qu’il faut parfois avoir le courage de renoncer à une conception de la liberté pour des motifs supérieurs.

JAVELOT : Cette arme de trait, lancée à la main ou avec une baliste, symbolise les rayons directs et ardents du Soleil.  Reliée à la force d’engagement, elle indique qu’on fait confiance à sa volonté et à sa force personnelle dans une présente situation.  Le lancer du javelot fait ressortir la tension vers un but.  Voir à lance.

KAYAC ou KAYAK : Cette embarcation de sport étroite et longue, étanche et légère, propulsée par une pagaie double, symbolise une recherche d’équilikayacbre au niveau de sa polarité.  Il fait ressortir un goût d’aventure ou un désir d’évasion dans la nature.  Il marque un appel à la vigilance de tous les instants dans son présent cycle de vie pour éviter de frapper des écueils ou de chavirer.

LANCE : Cette arme de trait offensive, formée d’une hampe terminée par un fer pointu, symbole de l’Axe vertical du Monde, désigne le trait de feu et de lumière, droit, vif et direct, qui sépare, perce les nuées comme l’éclair, fait jaillir l’eau et le feu.  On l’associe au rayon solaire, image de l’activité céleste ou de l’action de l’Essence sur la Substance indifférenciée, qui guérit les blessures qu’elle cause.  Elle ouvre la porte vers l’accomplissement ultime et détruit les monstres des cavernes.  Car il lui arrive, dit-on, de rechercher le sang, dont elle s’abreuve, ce pour quoi on en voit parfois s’écouler de sa pointe magique.  Elle figure le Pilier céleste par lequel les Dieux fondateurs ont établi l’Univers.  Elle donne l’image du Serpent de Feu.

D’abord attribut de la Grande Déesse, notamment d’Athéna, la déesse grecque de la Raison pure, la lance devint progressivement un symbole solaire, phallique et vertical.  Originellement, elle figurait la féminité consciente et l’inconscient primitif.  Ailleurs, dans la mesure où elle porte une pointe, elle désigne une autorité publique, dotée d’un pouvoir de commandement, notamment le Pouvoir royal qui confère l’autorité et l’honneur.  Sinon, elle ne sert que d’emblème honorifique associé à l’élémental terre qui récompense la force, par exemple le pouvoir guerrier.  Justement, elle est l’attribut d’Arès (Mars), le dieu de la Vitalité, de l’Activité, de l’Agriculture, de la Montagne, de la Guerre, de la Confiance en la Force matérielle complémentaire à la Force spirituelle.   Au Japon, elle devient l’arme d’«Izanagi», le Principe mâle, qui constitue la première Île centrale, «Onogorojima».  Celui-ci extrait le sel des eaux primordiales qu’il baratte avec son instrument.

La pointe de la lance identifie la vérité incisive et pénétrante.  Les fleurons en fer de lance indiquent qu’on multiplie les bonnes occasions en aiguillonnant sa ferveur pour la Lumière et en acceptant tous les sacrifices (renoncements nécessaires) pour réaliser son idéal.  En droit, la lance  désigne la protection des contrats, des procédures et des débats.

Dans le concret, la lance évoque la tension qui résulte de l’effort vers un but.  Elle fournit un indice du sens de l’initiative et de la volonté d’aller droit au but.   Elle sert souvent à indiquer une direction à prendre.  Elle invite à préparer la victoire de la sagesse sur les appétits charnels.

LANCE AU CENTRE DE LA POITRINE : Elle marque la fusion avec l’Amour et la fin des illusions.  Elle désigne ce qui achève de tout dilater.

LANCE DE L’ÉCHO : Chez les Bouriates, elle désigne la Lune.

LANCE FLAMBOYANTE : Chez les Celtes, elle sert d’attribut à «Lug».

LANCE SANS POINTE : La lance purement honorifique des héros, ne conférant aucun commandement ni aucune autorité publique.  Elle suggère une libido honorée ou réfrénée.

PATIN : Cette chaussure, qui porte une lame fixée à sa semelle, permet de glisser sur la glace.  Elle symbolise une accélération du rythme du mouvement ou de l’activité dans sa vie à travers laquelle il faudra apprendre à conserver son équilibre.  On doit déjà développer sa faculté d’adaptation, réagir avec patinssouplesse, en restant à l’écoute de son intuition.  Rapide et spontané, on veillera à saisir au vol les bonnes occasions, à accueillir les idées impromptues, à s’ouvrir à l’imprévu quand on le sent bénéfique.  On doit apprendre à se faire confiance, à soi et à ses choix.  On procédera avec soin dans une relation ou une situation.

Le patin à roulettes, cette chaussure à semelles de métal montées sur roulettes, qui permet d’évoluer sur un terrain plat et uni, comme si on y glissait, offre sensiblement la même signification.

PATINOIRE : Ce lieu recouvert d’une surface glacée est spécialement aménagé pour le patinage sur glace et pour les sports qui dérivent de cette aptitude.  En général, il évoque une phase de vie marquée par l’aisance et le bien-être.  Mais on s’en sert souvent pour accomplir des prouesses qui ne visent qu’à étaler son adresse pour épater la galerie.  Il se peut qu’on manque de chaleur au niveau des sentiments.

PERCHE : Cette pièce longue et mince, de section ronde, d’une matière dure et solide, sert diversement à supporter un échafaudage, à rallonger le bras, à franchir un obstacle, à suspendre un micro en dehors du champ de la caméra ou à tirer un skieur.  Globalement, elle désigne une aide, un appui ou un soutien qui facilitent la tâche ou qui tirent d’embarras.  Le saut à la perche, qui impose de franchir une barre horizontale, au moyen d’une longue tige de fibre de verre, de bois ou de métal, permet de clarifier si un projet, selon l’élan qu’on lui a donné, se concrétisera au mieux de ses intérêts ou il permet de vérifier si on ressent pouvoir franchir un obstacle qui se dresse sur sa voie.  Plus simplement, il peut révéler le désir de prendre un envol;  de franchir une grande étape dans une réalisation;  de s’extraire d’un contexte monotone, morose ou ennuyeux;  de dépasser les gens de son milieu;  de se signaler à l’attention des autres;  d’accomplir un exploit.

PIGEON D’ARGILE : Ce disque ou ce plateau d’argile, qui sert de cible, désigne un but fuyant, difficile à atteindre.  On l’associe parfois aux fluctuations de l’attention ou à un objectif à atteindre.

PING-PONG : Il s’agit du tennis de table.  Comme tous les jeux d’équipe, il sert à étudier son comportement dans un dialogue intime entre le blanc et le noir, le bien et le mal, ces opposés apparemment irréconciliables.  On cherche à trouver l’équilibre dans le juste milieu.  Encore piégé ping-pongpar l’esprit de concurrence (la compétition), on cherche à se mesure aux autres ou à se dépasser soi-même.

POLO : Ce sport équestre, qui implique deux équipes de cavaliers, consiste à pousser une boule de bois dans le camp adverse avec un maillet à long manche.  Il réfère à un monde dominé par l’homme où s’exprime un système patriarcal.  Il évoque une vie d’oisiveté, d’aisance et de prestige.  Il implique l’esprit de concurrence, dite amicale, qui n’en mousse pas moins la rivalité, parfois l’hostilité.  Il fait ressortir l’astuce, la souplesse et l’ingéniosité.  Il aide à cultiver l’esprit d’équipe et la collaboration.

RAQUETTE À NEIGE : Cette large semelle ovale, adaptée à une chaussure, sert à marcher sur la neige molle sans enfoncer.  Elle évoque une solution ingénieuse, inattendue, inespérée, qui permet d’adoucir une période difficile de sa vie ou d’échapper à un désastre.  À moins qu’on cherche un moyen d’éviter de s’enfoncer dans un désastre ou de se perdre dans ses sentiments.

RAQUETTE DE TENNIS : Cette locution verbale désigne à la fois un instrument à manche formé d’un cadre ovale, garni d’un réseau de fils tendus, qui permet de lancer une balle sur un court ou un instrument à manche formé d’une lame de bois recouverte de caoutchouc pour jouer au tennis de table.  Dans les dtenniseux cas, on semble vouloir évaluer la qualité de son esprit sportif ou de son esprit d’équipe ou le degré de son esprit de concurrence.  Plus sûrement encore, on tente d’évaluer le degré d’équilibre de sa polarité.  On peut s’annoncer la réussite dans ses projets dans la mesure où on sait mettre à contribution des amis qui sont en accord avec ses pensées ou qui peuvent fournir leur appui dans la gratuité.

RING : Cet estrade entourée de corde, pour les combats de boxe ou de catch (de «lutte», comme on dit au Canada), évoque la présence d’un conflit intérieur.  Excédé d’une situation, on se prépare au combat ou à l’attaque.  On se maintient dans un contexte limité qui entretient l’agressivité.

SKI : Ce mot réfère à chaque patin allongé, relevé à l’avant, dont on se chausse pour glisser sur la neige.  Les skis tracent une forme phallique qui évoque la puissance virile.  Ils ont donné naissance à un sport qui se pratique en pentes accentuées (ski alpin);  qui juxtapose figures et acrobaties sautées (ski artistique);  qui englobe la course de ski de fond, le saut à partir d’un tremplin et le biathlon (ski nordique);  l’excursion sur des parcours balisés de faible dénivellation (ski de fond);  et l’excursion en moyenne montagne, hors des pistes balisées (ski de randonnée).

On pourrait ajouter à cette liste le ski nautique, qui permet à un sportif de glisser sur l’eau, tiré par un bateau à moteur qui le tracte au moyen d’une corde.  Ce sport implique généralement un besoin d’évasion et de liberté, le désir de s’extraire d’un monde trépidant, alourdi par les responsabilités, les obligations ou les occupations, pour entrer en contact avec la nature paisible et avec son monde intime.  Il traduit parfois le recours à des solutions rapides et efficaces qui ne sont pas dépourvues d’audace ou de témérité.  Il implique l’aptitude à se tirer d’affaire ou à accomplir son destin par soi-même.

SOCCER (Ballon de): Cet objet de jeu a donné naissance à un sport, le football de standard mondial, par opposition au football américain, qui simsoccerule, par l’acheminement d’un ballon dans un but, un filet bien gardé par un membre de l’équipe adverse, la conquête d’une place forte, d’un trophée ou de la partenaire idéale.  Il permet de fournir un exutoire acceptable à ses pulsions sexuelles et agressives (souvent de coloration homosexuelle, par inhibition).  Il démontre comment, par sa compétence, son intégrité, son esprit de coopération, malgré son mélange de forces et de faiblesses, ses ambivalences, on fait face aux défis de la vie.                      

SOFTBALL : Cette balle, plus grosse que celle utilisée dans le baseball, permet de l’atteindre plus facilement avec le bâton.  Elle a donné naissance à un sport qui permet, dans un cadre moins compétitif, de faire de l’activité tout en respecter ses limites.  Il invite à s’en tenir à ses croyances fondamentales ou à son système de valeurs malgré ce que son milieu peut en dire.  Il établit encore le degré d’équilibre de la polarité d’un sujet.

STADE : Ce terrain aménagé pour la pratique du sport, qui peut accueillir des spectateurs, souligne la détermination à réussir sa vie ou à réaliser ses buts.  Souvent, il invite à devenir plus actif, à se faire plus dynamique, à se permettre plus d’audace.

STARTING-BLOC : Le bloc de départ, ce dispositif muni de cales, sur lequel un coureur de vitesse met les pieds, dans l’attente du coup de pistolet ou du son de gong qui signale le départ, et qui faciliter alors sa prise d’élan, symbolise une heure fatidique sur le point de sonner.  On ne peut plus reculer, un événement crucial est enclenché.  

TENNIS : Sport dans lequel deux ou quatre joueurs se renvoient alternativement une balle, à l’aide d’une raquette, de part et d’autre d’un filet, sur un court, un terrain spécialement aménagé.  Il indique qu’on subit un juste retour de ses actes, qu’on alterne entre deux choix ou qu’on suppute des choix.  On est incapable de prendre une décision ou de s’engager dans une situation.  On a l’impression de toujours devoir faire ses preuves.  On s’affirme activement et convenablement.

TENTE : Cet abri portatif démontable, en toile serrée, que l’on dresse en plein air, constitue la demeure du nomade.  Image de la voûte céleste, il symbolise la présence du Ciel sur la Terre et la protection du Père divin.  Dans les Traditions des Premières Nations d’Amérique, c’est le lieu où le Divin est appelé à se manifester ou le lieu du rendez-vous divin.  Bien fichée en terre, il figure l’équilibre entre le flux de l’énergie cosmique et les forces telluriques.  tenteSon espace vide figure le Vide créateur.  Souvent, il exprime un contact profond avec l’Esprit de la Vie ou l’Esprit universel.  Il place au cœur de la vie, près de la Terre-Mère.  Il prépare une grande initiation prochaine.  Dans ce contexte, la perche centrale de la tente identifie l’Axe du monde et la sortie du Cosmos.

Concrètement, la tente fait probablement surgir le désir de se soustraire à la monotonie du quotidien pour vivre une aventure passagère ou il suggère de faire une petite halte spirituelle (introspection).  Il signale une grande disponibilité aux expériences impromptues et la quiétude face aux contingences matérielles de la vie.  Il évoque le détachement, la spontanéité, la confiance dans la vie, l’esprit d’aventure.  On inclut un changement rafraîchissant dans sa routine quotidienne.  La tente à deux compartiments donne une idée de grand confort.

TENTE CÉLESTE : Elle désigne la voûte du ciel.

TENTE DE SUDATION : Dans les Traditions des Premières Nations d’Amérique, cet abri comporte une structure de jeunes branches de bouleau, incurvées et attachées de manière à former un dôme de 4 à 5 pieds au-dessus du sol, qu’on recouvre de peaux et de couvertures.  On y retrouve 12 perches de support, qui figurent les douze phases de la Lune, au pied desquelles on enfouit une prière.  Il s’ouvre face à l’Est, vers le Soleil levant, ouverture qu’on recouvre d’une toile.  Au milieu de la tente, on creuse un trou d’environ deux pieds de largeur et d’un pied de profondeur dans lequel on place des pierres autour d’une pierre carrée toute polie.  À l’entrée de la tente, on retrouve un tertre pour accueillir les offrandes.  De chaque côté de ce tertre, on place deux perches en X pour supporter la pipe sacrée pendant le rituel.  Et sous la pipe sacrée, sur le tertre, on place un crâne d’ours pour inviter les esprits des Ancêtres à se présenter.  Près de l’entrée, on place une écaille de tortue remplie d’huile qui servira à enduire le corps des participants.  À l’extérieur, on creuse un trou de 12 pieds pour recevoir le grand feu sacré destiné à réchauffer les pierres placées devant l’entrée.  À l’intérieur, on place 28 pierres chauffées, symboliquement reliées au cycle lunaire : on les entre en sept temps, quatre à la fois.  Le rituel qui s’y accomplit vise à vitaliser, à nettoyer, à purifier et à honorer le corps et l’esprit.  Il délivre de la fatigue, de la tristesse et il confère le bien-être.  Il régénère et préserve le Vrai Moi.  À la fin de la cérémonie, on va se baigner à la rivière.

TENTE DU SANCTUAIRE : Elle désigne le prototype primitif du Temple.

TENTE TREMBLANTE : Dans les Traditions des Premières Nations d’Amérique, cet abri à peu près circulaire, formé de quatre à huit perches d’environ trois mètres de hauteur, plantées dans le sol, est recouvert d’écorces de bouleau.  Le chamane se glisse à l’intérieur et chante pour appeler les Esprits.  Pendant ce temps, à l’extérieur, les assistants l’accompagnent de roulements de tambour.  Quand les Esprits se présentent, la tente se met à vaciller.  À grands cris, l’officiant traduit leurs messages.        

TOBOGGtobogganAN : Ce mot désigne d’abord un traîneau bas, qui glisse sur deux patins et se dirige avec les pieds.  Il indique qu’on se sent soumis à une rude épreuve dans la gestion de ses affaires ou la direction de sa vie.  On est appelé à maîtriser ses émotions et à prendre promptement les bonnes décisions.

TRAÎNEAU : Ce mot désigne un véhicule à patins qui sert au transport du bois, du charbon ou du minerai dans les mines ou d’autres matériaux.  Il éclaire ce qu’on prend à sa charge.

Il désigne aussi une voiture à patins de plaisance que l’on traîne ou pousse sur la neige et la glace.  Il peut évoquer l’esprit ludique, enjoué, ouvert, insouciant de l’enfance.  Mais il peut révéler le fait qu’on fait preuve d’indifférence ou d’insensibilité.  Comme il peut éclairer comment se déroule la présente phase de sa vie.

Le traîneau à chiens, un véhicule inusité, illustre le désir d’aventure qui pousse à chercher des sentiers nouveaux, à explorer des territoires vierges, à accepter des idées nouvelles.  On est disponible à explorer des espaces intérieurs qu’on a rarement visités, et uniquement par mégarde, ou à recourir à des solutions complètement nouvelles.  Mais on devra tenir compte du fait qu’on s’expose, par ignorance ou par manque d’expérience, à produire plus d’efforts, pour parvenir à ses buts, à défaut de stimuler sa motivation et d’exercer sa maîtrise.  On traverse une phase pendant laquelle sa force vitale se décuple.  Toutefois, on ne devrait pas s’empêcher pour autant de s’approcher des bivouacs qu’on trouvera sur son parcours, à l’extérieur, dans la nature, ou des âtres qu’on découvrira à l’intérieur des chalets, des gîtes ou des relais, afin de se réchauffer.

VOLANT : Ce mot désigne le petit morceau de liège ou de plastique recouvert de cuir et muni de plumes qu’on se lance avec une raquette au-dessus d’un filet au badminton.  Il représente la pomme de discorde, le fruit convoité ou le sujet du litige.

VOLLEY-BALL : Ce sport, qu’on appelle souvent au Canada le «ballon volant», oppose deux équipes de six joueurs, séparés par un filet, qui se renvoient le ballon à la main et de volée, jusqu’à ce qu’il touche le sol.  Il exprime l’indécision, l’incapacité de s’engager ou de prendre parti.  Il souligne un apprentissage de la coopération et du travail d’équipe.  Il invite à faire sa part et, pour le reste, à compter sur les autres, au lieu de chercher à tout faire seul.

 

 

© 2000-15 Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

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