LA VÉRITABLE LIBERTÉ

Un être ne peut récupérer sa liberté qu’en dissipant l’oubli de Qui il est réellement dans son Essence éternelle et sa Nature divine. C’est tout le dilemme ou le défi d’un être perdu dans la densité et la dualité de se tirer de l’Illusion en choisissant d’être Qui il est vraiment, plutôt que qui il pense ou veut être. Or il n’est vraiment lui que lorsque, réprimant son ego, il laisse pleinement rayonner son Centre divin, sans question et sans attente.

LA VIE DE COUPLE

Celui qui tient à tout prix à vivre une relation de couple devrait comprendre qu’il n’est pas prêt à le faire et que, s’il y parvient, il ne pourra que souffrir, en dépérissant sans cesse, dans pareille situation, à moins d’user d’astuces pour parasiter adroitement son partenaire. Un être ne peut s’associer à un autre couple-plagepour une vie commune, dépourvue d’inconvénients, qu’après s’être lui-même épousé intérieurement et s’être rempli de lui-même, pour avoir appris à s’aimer de la bonne manière, ce qui l’empêche désormais de se présenter en dominateur ou en parasite. Comme il n’a besoin de rien, il n’abdiquera jamais sa souveraineté et ne sacrifiera pas le plan de son âme sur l’autel de la compassion mal comprise, des émotions gluantes, des sentiments captatifs ou de la passion intense, sauf qu’il aura beaucoup à partager dans la générosité et la gratuité d’un être sans attente. Il en est souvent ainsi, dans la troisième dimension, peuplée d’illusions et d’ignorance, à savoir que, ce qu’un être incarné immature désire le plus, devient souvent ce qui lui nuit le plus, du point de vue de l’expansion de la conscience, exprimant la part de vide qu’il possède encore et qu’il tient à remplir, dans l’empressement, de manière indue ou artificielle, pour s’empêcher de souffrir. Si le partenaire joue son jeu, il oublie ses carences, qui ne disparaissent pas pour autant, ce dont attestent les drames consécutifs à une rupture, à un divorce ou à la mortalité.

FAIRE FACE À CE QUI A ÉTÉ CACHÉ

Le défi de l’heure : mettre en lumière ce qui a été caché, retenu, tu, bafoué, refoulé, négligé, méprisé, afin de faire face, d’accepter, de se tenir droit, de rester debout, d’accepter de présenter à l’autre et au monde qui on est, dans l’exemple discret plus que dans la parole et les exploits, mais sans avoir honte et sans fausse pudeur, plutôt dans l’estime de soi et la confiance de soi, donc en étant simplement, pleinement.

UNE RELATION QUI ÉPUISE EST UNE RELATION TOXIQUE

Si un être se dévitalise dans une relation, c’est que, inconsciemment, il se laisse parasiter ou qu’il y met tant d’ego, dans son désir de gagner de l’importance, de l’attention, peut-être de l’amour, qu’il s’impose un parasitage afin de saisir son erreur dans cette réflexion ou un juste retour. Pour le meilleur ou le pire, conformément à son degré d’Amour pur et de pureté d’intention, tout part de soi, traçant un cercle cosmique déterminé par l’intensité de l’énergie qui y est mise, pour revenir à soi, augmenté des vibrations semblables ou similaires émises par d’autres entités.

À ce propos, plusieurs gagneraient à comprendre le sage avis de Doreen Virtue, dans son livre «Être à l’écoute de vos anges» : «Chaque fois qu’une personne établit avec vous des liens qui sont fondés sur la peur (notamment la peur que vous la quittiez ou la croyance que vous êtes sa seule source d’énergie ou de bonheur), une corde se tisse entre vous deux. Quiconque est clairvoyant peut la voir, et quiconque est intuitif peut la palper. Les cordes ressemblent à des tubes chirurgicaux et fonctionnent comme des tuyaux pour l’essence. Lorsqu’une personne qui a besoin d’attention s’attache à vous, elle aspire votre énergie par cette corde éthérique. Il se peut que vous n’en soyez pas conscient mais que vous en sentiez les effets : vous vous sentez fatigué ou triste sans en connaître la raison. Eh bien! c’est parce que la personne à l’autre bout de la corde a pompé votre énergie ou vous a envoyé de l’énergie toxique par la corde. Ainsi, chaque fois que vous aidez quelqu’un ou que vous vous sentez léthargique, triste ou fatigué, c’est une bonne idée de «couper la corde». En rompant le lien, vous ne rejetez ni abandonnez la personne; vous n’en divorcez pas non plus. Vous déterminez simplement la partie non fonctionnelle, craintive et dépendante de la relation. La partie aimante reste attachée à la relation.»

Surtout dans la présente dynamique impérieuse de l’Ascension, chacun gagne à accueillir dans la gratitude et la sérénité l’effondrement de tout ce qui l’empêche d’être lui-même, d’Être totalement, en évitant de lui résister, car nul ne s’expose à s’y perdre, mais, bien au contraire, à mieux se connaître, à se retrouver, à redécouvrir son Essence éternelle et sa Vraie Nature. Bien centré dans son cœur, plutôt que sur les sollicitations illusoires du monde extérieur et sur les attentes et le regard d’autrui, chacun se met à l’abri assurant que rien de ce qui s’effondre, qui doit le faire, ne puisse l’atteindre, le toucher, le déstabiliser. Personne ne perd à laisser aller ce qui ne sert plus ou lui nuit. Chacun gagne à se donner inconditionnellement à la Lumière, évitant toute résistance, disposé à laisser aller ce qui s’oppose à son Vrai Bonheur, dont la source est en lui-même, jamais dans un autre. C’est ainsi que chacun grandit dans, l’Amour, la joie et le bonheur, permettant à sa conscience de s’agrandir sans cesse à son immensité, dans la certitude qu’il contribue à engendrer la Nouvelle Humanité, seule capable d’habiter la Nouvelle Terre!

L’HUMILITÉ

L’humilité n’appelle jamais à se croire redevable de humilite-tout-petit-petittout et à se chercher un sauveur extérieur, à défaut de pouvoir se reconnaître l’instrument de sa propre rédemption, mais à vivre sa vie sans cette fausse fierté fomentée par l’ego qui amène à s’attribuer toutes les progrès et toutes les réussites, mais à toujours nier toute responsabilité dans les apparents échecs, erreurs ou revers, ou sans cette fausse modestie qui amène à nier sa grandeur spirituelle. Paraphrasant un proverbe polonais, il faut accepter que nul ne doive s’étonner qu’on s’essuie les pieds sur lui, s’il se présente comme un tapis. En fait, on ne se rappelle jamais assez la maxime fondamentale de la quête évolutive ou du projet de la redécouverte totale de soi : «Sans Toi, Dieu en moi, je ne suis rien et ne peux rien, mais avec Toi, Je Suis Tout et Je Peux Tout.»

LE PROBLÈME DU MAL

Le problème du mal réside au-delà de l’entendement de la moyenne des humains. En réalité, le mal n’existe pas, il n’est qu’une illusion d’absence de Lumière, engendrée par le voile de plus en plus opaque, lentement tissé par l’ego, créature du mental, qui amène à se sentir petit, démuni, abandonné, impuissant, parce que séparé de Dieu, et il ne fait problème que pour les êtres faibles, inconscient et mal préparés, qui ne savent pas en faire, ce qui est son rôle, un levier de la conscience, d’où il les blesse, les asservit, les terrasse, les perd. En fait, pour le sage, le mal ne représente jamais que la part de Vérité qui lui échappe encore, ce qui en fait le terreau précieux à comprendre, propre à nourrir sa réflexion, pour bien l’utiliser, car il devient le message à intégrer et à assimiler, à appliquer dans son existence sans délai et sans velléité de projection sur autrui.

UNE VIE RÉUSSIE

Chacun gagne à considérer qu’une vie réussie ne se mesure pas aux pseudo-standards répandus dans le monde entier, par la culture anglo-saxonne de l’effort et la performance, fondés sur la sélection intellectuelle, génétique, esthétique, financière, conformément à l’image sociale que veulent imposer les dominants. Elle ne repose donc pas sur le degré d’intelligence, l’importance des diplômes, le nombre des bonnes relations, la renommée, le pouvoir, la richesse financière accumulée, le degré de réussite sociale, la beauté qui résulte d’un «relooking» entre les mains d’un chirurgien. Une vie réussie se mesure plutôt à la capacité de s’aimer et de rester soi-même, de vivre heureux, de mener une existence adaptée à ses capacités, d’agir dans la spontanéité, d’intervenir dans la grandeur d’âme, de servir le bien commun, de rayonner sa beauté intérieure, de motiver à l’idéal, de s’exprimer dans sa vulnérabilité, libéré des attentes d’une société libertaire, mais sclérosée, sans objectif défini, à part la quête du plaisir et d’un apparent bonheur à courte vue.

S’AFFRANCHIR DE L’EGO

Tant que survivront en vous des aspects de dominateur, de conquérant, de prédateur ou d’exploiteur, tant que vous chercherez la reconnaissance et la renommée, à performer, à être aimé et adulé pour ce que vous faites, vous ne parviendrez pas à vous dégager de l’ego, qui usurpe la place de votre Centre divin. Ou tant que survivront en vous des aspects d’esclave, d’être servile et trop donné, alors, vous continuerez à nourrir les plans illusoires de votre intellect, incapables d’écouter le chant libérateur de votre âme, dans votre cœur. Chacun gagnerait à apprendre à attirer, accueillir et recevoego-masqueir plutôt qu’à prendre, posséder, accaparer, retenir; à adopter la juste attitude; à occuper sa juste place; à cesser de vivre comme un pauvre mendiant apparemment impuissant, sans cesse en train de quémander ou de voler. Dès lors, plein de vous, soit de votre véritable réalité, vous pourriez rayonner simplement, dans le silence et le secret, nourris par cette Source d’Amour intarissable qui jaillit sans cesse, autant en vous qu’à l’extérieur de vous. Lorsque vous régirez correctement votre univers, en commençant par vous imposer de l’empire sur vous-même, soit sur votre intellect, vos sens et votre sensibilité, et à vous aimer, vous ne chercherez plus à tant prendre, à tout accaparer, à remplir une mission, à occuper un poste, à être aimé, à briller, à être reconnu, à laisser une trace, à occuper la première place, à imiter les autres, à admirer des vedettes, à vous comparer aux autres. Vous vous libérez de vos illusions, de vos caprices, de vos chimères, de vos fantaisies, les ressentant aussi arbitraires et ineptes qu’éphémères, pour couper les amarres et jeter du lest, afin de permettre à votre montgolfière de s’élever, légère et gracieuse, dans un ailleurs meilleur. Surtout, à titre de divinité incarnée, vous apprendrez à être au lieu de continuer à vous laisser désinformer et manipuler, perdus dans les vibrations de l’ancienne matrice de survie, qui maintient l’enfermement dans la densité et la dualité, pour devenir un instrument de rédemption et d’élévation qui contribue à rétablir l’Antique alliance conclue entre le Créateur et ses créatures. Vous accepterez d’être une Étincelle divine, un Être rayonnant d’amour, de vérité, de paix et de sagesse qui explore simplement, sans entrave, sa Réalité infinie.

CONNAISSANCE DE SOI

«Il n’y a rien à pratiquer. Connais-toi toi-même, sois toi-même. Pour être toi-même, arrête de t’imaginer être ceci ou cela. Sois simplement. Laisse ta vraie nature émerger. Ne dérange pas ton esprit en cherchant.» (Sri Nisargadatta Maharaj) Tous gagnent à éviter de se montrer perfectionniste, de tenter de performer, de chercher à accomplir des exploits ou à assumer une mission spectaculaire. Plutôt, apprenons à être et rayonnons l’Amour pur dans le silence et le secret.

CONVERSION : DE L’INSENSÉ AU SENSÉ

«Dans leur orgueil insensé, quelques-uns continueront jusqu’au bout à espérer continuer à mener sur la Terre une vie que l’Ordre Divin réprouve, mais chacun finira par comprendre que la direction du monde ne lui appartient pas.» (Peter Deunov, tiré de «La Dernière Prophétie», plutôt que d’un channeling ou transmission récente, comme je l’avais d’abord indiqué) Qu’on se le tienne pour dit, l’Ascension ne consiste pas à améliorer les conditions de la troisième dimension, en atténuant les effets de la densité et de la dualité, mais dans un basculement complet dans un plan supérieur de conscience, où les contingences n’existent pas. Alors, adieu les présumées conspirations injustes, adieu les rêves insipides d’intervention des extraterrestres, de conversion des Forces sombres, de l’établissement d’un nouveau plan de prospérité bien matérielle et terrestre, adieu l’assistance de Grands Maîtres aux noms aussi farfelus qu’exotiques et mythiques, à une Hiérarchie subtile d’imposture, qui ne sont que des illusionnistes et des amuseurs de l’astral. Et place à l’œuvre personnelle du Salut dans l’Amour et la responsabilité, avec le concours de la Lumière divine de l’Absolu.

L’EXPÉRIENCE QUOTIDIENNE

Chaque fois qu’une présumée mauvaise expérience survient dans votre vie, comme il s’agit d’un reflet de vous-même dans le Miroir de la Vie, considérez-la avec amour et bienveillance à la manière d’une question qui attend sa réponse, d’un dilemme qui cherche sa solution. Non pour vous accabler et vous culpabiliser, mais pour vous illuminer, il s’agit d’une Lumière qui cherche à croître en vous en faisant régresser les ombres.

PARLER D’AMOUR

L’être humain avance rapidement, comme de force, vers une réalité, plutôt un état, où il n’y a que l’Amour, source de Vie, et où, par conséquent, tout ce qui ne s’ajuste pas à l’Amour s’évanouit tout simplement, en se dissolvant. Alors, pour s’assurer de survivre et de parvenir à l’Être, chacun doit redevenir ce qu’il est vraiment, d’abord Amour.

Nuvola a cuoreL’Amour pur n’est pas un sentiment d’attirance ou d’affection, il est l’Énergie même de la Vie et le substrat de la Création diffusé par la Lumière divine. Chez un être vraiment amoureux, donc rempli d’Amour pur, il n’existe nulle place pour les critiques, les corrections, les accusations, les reproches, les condamnations, la réprobation, les jugements de valeur, l’acception et l’exception, puisque, impersonnel et inconditionnel, il s’exprime sans attente et accepte l’autre tel qu’il est dans sa liberté, sa souveraineté, sa différence. Surtout, il grandit sans cesse, ce qui laisse entendre que celui qui dit ne plus aimer n’a jamais aimé, mais s’est aimé par personne interposée, comme un objet, comme un bien jetable après usage, le temps que cela servait ses intérêts.

L’Amour pur ne remet jamais en cause l’état du cœur d’un autre, sa qualité, ses motivations intimes, ses choix personnels. Car nul ne peut dire aimer, comme un être en état de service divin si, sans autorisation ni justification il évalue les autres ou estime leur valeur au lieu de les accueillir, sans le moindre commentaire, dans leur vérité du moment.

Dès lors, dans un constat effectif de transgression, puisque toute agression exprime d’abord un doute sur soi et de la peur de perdre quelque chose ou de ne pas être à la hauteur, il y a la volonté d’attirer l’attention sur l’autre et de projeter sur lui ses torts, pour éviter de se voir dans ses faiblesses et d’assumer ses responsabilités personnelles. En pareil cas, l’être attaqué, s’il est amoureux, ne peut que rayonner plus d’amour vers cet être malheureux et apparemment dépourvu ou démuni pour l’aider à restaurer sa foi en lui-même et l’aider à surmonter sa peur de se regarder en face ou de démontrer son impuissance à s’aider.

L’Amour pur, qualifié d’Arme supérieure, reste le seul remède à la colère, à la haine, à la division, à la trahison, aux dissensions, à n’importe quel conflit.

LE LAXISME

Le laxisme consiste à interpréter de façon très large, à son avantage, ses propres valeurs, de manière à s’imposer le moins possible de consignes, d’entraves, de contraintes. C’est une tendance excessive à la conciliation ou à la tolérance qui mène à l’arbitraire de la conscience élastique. Il porte un être à croire que tout lui est permis pour autant il en a envie. Or la liberté ne se définit pas comme le droit de succomber à toutes les fantaisies personnelles, mais par celui droit de faire ce que permettent les lois de la Nature et les principes cosmiques. Il ne s’agit pas de renier le But ultime, mais plutôt, par rapport au moyens de l’atteindre, de procéder à des choix à l’intérieur de ce qui est licite et légitime. Nul ne peut se permettre de tout faire sans retenue, car, par le juste retour des choses, il ne pourrait que finir par crouler sous le poids de ses choix inconséquents. Là où les droits d’un être finissent, commencent ses devoirs.

LE RETOUR À SOI

Chaque être humain contient, à l’intérieur de lui, le Cosmos entier, avec les moyens de faire son salut de manière libre et responsable. Tout être incarné fait toujours fausse route lors qu’il devient exclusif et qu’il cherche le pouvoir et la libération à l’extérieur de lui, qui ne projette que le reflet de ce qui se passe en lui. Chacun peut trouver le pouvoir en lui, et uniquement en lui, car c’est là qu’il réside à jamais, plutôt que dans la tentation de contrôler les événements, de dominer autrui, d’accumuler les biens, d’exercer des jeux de pouvoir. Et ce pouvoir surgit d’abord de l’expression de l’Amour vrai et pur, qui commence par la rencontre avec soi-même, l’acceptation intégrale de soi, l’estime inconditionnel de soi, afin d’en découvrir la raison d’être et les aspects bienfaisants pour tous.

L’ASCENSION

L’Ascension ne représente rien d’autre que l’élévation dans un plan supérieur de la Conscience cosmique, formé de 144 échelons, permettant l’accès la Nouvelle Vie, celle d’une Ère nouvelle, parfois un Âge d’Or, mais, pour ce qui concerne, cette fois, l’histoire humaine, un Âge de Diamant.  Car il s’agit de la Réintégration de la Maison originelle, le Paradis terrestre ou le Ciel sur Terre.

CHACUN SON EXPÉRIENCE

Laissons chacun être sur ce qu’il croit être son chemin, parce que, pour lui, c’est sa vérité qui le ramène à la Vérité. Elle ne peut souffrir d’aucun jugement, d’aucune intervention, d’aucune discussion. Même si, d’où vous en êtes, cela peut sembler illusion ou entreprise stérile, car celui qui le vit, lui, ne le sait pas encore. De la même façon que vous, peut-être hier, vous ne le saviez pas, parce que vous n’aviez pas suffisamment expérimenté et vécu. Pour beaucoup d’entre vous, vous avez l’occasion, aujourd’hui ou désormais, de l’installer, de l’enraciner de plus en plus profondément en vous. Alors, soyez Amour. Dans l’Amour, il n’y a ni attente ni jugement. Dans l’Amour, il y a l’acceptation inconditionnelle. Dans l’Amour, il y a l’indulgence. Dans l’Amour, il y a le pardon. Dans l’Amour, il y a aussi, surtout, la reconnaissance, dans le respect, de chaque autre, tel qu’il est — qui n’est nul autre que vous et moi, et nous tous, à un autre moment ou l’autre de l’existence – dans un autre jeu de cache-cache, temporairement apparemment dévoyé, parce qu’il obéit aux mauvaises instances de son être. N’empêche qu’en toute occurrence, cela n’est pas de votre ressort et que l’Amour reste la Clé des clés. L’action dans le silence et le secret en sont l’expression dans la Danse infinie de la Création. Et, au terme d’un certain cycle, la Plénitude devient le résultat de cette énergie unique.

MALGRÉ QUE TOUT AIT ÉTÉ DIT…

Malgré que tout ait été dit, il reste une raison d’enseigner…  Au fur et à mesure que chaque être incarné progresse dans la découverte de sa divinité, avec sa Lumière infinie, donc dans la confiance en sa propre voix intérieure, et qu’il parvienne à développer une confiance suffisante eascension-mandatn lui-même, à se «co-naître», à s’aimer inconditionnellement, il sera en mesure de s’accomplir et de parler facilement à chacun de ses semblables. Mais il n’en reste pas moins beaucoup d’endormis, perdus dans la densité et la dualité, parce qu’ils poursuivent une voie méandreuse dans l’Illusion ou font leurs premiers pas hésitants vers l’Illumination spirituelle, incapables de comprendre pleinement tout ce dont ils sont capables et responsables. Ainsi, c’est pour cette raison que, dans l’Amour pur, liés au Ciel, des relais terrestres continuent d’enseigner de manière à permettre à ces êtres obnubilés, désireux d’entendre ou d’observer une expérience de Libération, qu’ils pourront progressivement adapter à leur propre vérité, à leur propre rôle fonctionnel, à leur propre But ultime, jusqu’à ce que tous les humains n’aient plus besoin de mentor, parce qu’ils sont devenus de vrais Maîtres de Vie. En se gardant de faire ombrage au Centre divin de chacun, c’est le devoir de fraternité et de solidarité de l’aîné de la Famille spirituelle dédié à son expansion personnelle, sans oublier l’expression du bien commun et la dévotion à l’Absolu qui le garde au service de la réalisation du Plan cosmique.

L’ÉTAT MÉDIAN

Dans l’illusion de stagner, de tourner en rond ou de faire du sur place, réside la peur d’avancer ou de s’abandonner, en raison de l’inconnu et de la nécessité de dissoudre l’ego, de découvrir de quoi demain peut-être fait ou de l’ignorance de la nature de la Lumière. Nul ne peut stagner, il ne peut que progresser ou régresser. Même qu’il ne peut pas vraiment régresser, découvrant dans les souffrances et les limites qu’il y gagne, la motivation de se responsabiliser et de remettre à l’œuvre.  À proprement parler, il n’y a même pas besoin d’avancer, d’aller de l’avant, il n’y a qu’à s’immobiliser, dans le détachement et l’abandon, pour être, pour s’établir au sein de l’Unité, pour vibrer davantage uni à son Centre essentiel, en se situant dans le cœur, là où nul ne se pose plus de questions, parce qu’il sait et ressent Tout.

LA VOIE EST DÉJÀ TRACÉE

Pour chacun, dans l’invisible, la Voie est déjà toute tracée. Ainsi, il suffit de se délester et de s’abandonner, insouciant. Il faut savoir se laisser Être, soit garder confiance dans l’Absolu, laisser venir, laisser faire, laisser agir ce qui doit advenir pour révéler la Voie de la Libération et de l’Accomplissement.

IL N’Y A QU’UNE FOI

Au-delà des religions et des sectes, les vrais chercheurs spirituels savent qu’il n’y a qu’une foi, la foi en l’Un, la croyance dans l’Amour et le savoir que la Lumière est la plus grande force de l’Univers et du Cosmos, même que la Lumière est Amour et que l’Amour est Lumière. Dès lors, celui qui sait aimer élève son taux vibratoire, il ouvre sa conscience et il retourne à l’Un.

AINSI VA LA VIE…

La vie est faite de hauts et de bas, de réussites et de revers, de joies et de peines, parce que c’est précisément tout cela qui permet,plein-de-vie chez un être responsable, d’écarter tout ce qui n’est pas de sa plénitude et de sa perfection. À travers les épisodes désagréables, il apprend ce qu’il gagne à rejeter; à travers les épisodes agréables, ce qu’il gagne à améliorer ou augmenter. Tout cela cesse dès qu’un être a dissous le voile des apparences ou des illusions qu’il a lui-même accepté d’engendrer afin de s’obscurcir et de redécouvrir, par lui-même, sa pleine conscience. C’est le salaire de celui qui veut se connaître lui-même à travers de lui-même dans sa Totalité divine.

PERTINENCE

Alexandro Jodorowsky a exprimé la certitude suivante: «J’ai bien appris que tout ce qui commence finit, et que tout ce qui finit commence; j’ai bien appris que tout ce qui s’élève descend et tout ce qui descend s’élève; j’ai bien appris que tout ce qui circule en vient à stagner et que tout ce qui stagne en vient à circuler. La misère devient richesse, la richesse misère…» Il ne reste à souhaiter à chacun qu’il accepte les changements avec abandon, détachement, patience, simplicité, humilité jusqu’au moment où peut naître en lui la conscience. Car, s’il lui faut faire preuve de docilité, c’est uniquement à son Centre divin, omniscient et illimité, en tant que part d’Absolu qui l’habite, plutôt qu’à un être humain, toujours limité par le degré d’ouverture de son cœur, sa pureté d’intention et sa proximité de la Vérité.

© 2014-15, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

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Une réponse

  1. Thibaut

    Je ne sais quoi dire à part merci. Quel bonheur et reconnaissance quotidienne de bénéficier de vos écrits. Un grand merci à toute l’équipe à l’oeuvre dans ce projet de renouvellement du site.

    Reconnaissance éternelle Bertrand, je suis touché profondément et votre oeuvre m’aide beaucoup à avancer.

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