LE MAL, S’IL Y A MAL

bien-et-mal

Bien et mal, bon et mauvais, juste et injuste, vrai et faux, beau et lait.  Les critères divergent partout.  En fait, le mal, s’il y a mal, c’est ce qui divise et sépare; le bien, si bien il y a, c’est ce qui rassemble et rapproche pour recomposer, dans la fraternité et la solidarité, mais dans l’indépendance et l’autonomie, donc dans la liberté, l’Unité primordiale. Mais le juste milieu, qui assure l’équilibre ou de maîtrise, se situe entre le bien (la Lumière) et le mal (les Ténèbres) apparents.

RENCONTRE À MI-CHEMIN

 

Comme le hasard n’existe pas, lorsque deux êtres se rencontrent, peu importe la manière, c’est pour découvrir ensemble une vérité nouvelle qui se situe à mi-chemin de leurs conceptions et qu’ilS gagneraient à trouver dans l’échange amoureux.

L’AIDANT SPIRITUEL

Un aidant ou facilitateur avéré ne demande pas de le suivre ni de l’imiter, mais de l’accompagner, si on sent bien sa Lumière. Car ce qui compte, c’est de devenir soi-même un Maître de Lumière afin qu’il n’y ait plus que de amis, mais plus jamais d’esclave.

L’UNIQUE RÔLE DE CHACUN

Aucun être incarné n’a d’autre rôle ou mission que de révéler Ce qu’il est et de laisser la Lumière l’éclairer de l’intérieur afin de devenir un exemple approximatif pour les suiveurs ou retardataires. Ainsi, il agit au lieu de réagir, écourtant les souffrances consécutives à ses résistances.

ŒUVRE DE NUIT

Chaque soir, avant de t’endormir, entre en contact avec ton Centre divin et demande-lui de régénérer et de réharmoniser ton corps et ton être global, de leur donner la force qui leur est nécessaire pour accomplir leur travail sans fatigue, dans l’amour, la paix et la joie. Et vois ensuite, au matin, la différence dans ton élan de vie!  Chacun peut également offrir le service d’aller travailler dans le Champ des Maîtres dans un secteur approprié à son degré de conscience et à ses compétences.

PASSER D’UNE PORTE À L’AUTRE

Lorsqu’une porte se ferme sur un épisode de sa vie, si on n’en détache pas ses yeux, on ne peut pas apercevoir l’autre qui s’est ouverte sur un plus grand bonheur.

MAÎTRISE DE SOI

Surveille tes pensées qui passent en mots. Choisis tes mots qui motivent ton agir. Comprends tes actes qui deviennent tes habitudes. Révise tes habitudes qui forgent ton caractère. Forme ton caractère, car il détermine ton destin.

JUGEMENT D’AUTRUI

Quand quelqu’un te juge, ce n’est pas toi qu’il juge, il se juge lui-même. Il révèle la part de mirage, fruit de ses croyances, de ses préjugés et de son système de valeur, qu’il capte dans ton miroir.

FAIRE LE VIDE POUR REFAIRE LE PLEIN

Celui qui veut recevoir davantage ou aller plus loin doit se délester de ce qui ne lui sert plus. Il est bien difficile de remplir une urne déjà pleine de vieilleries. Mais celui qui sait sacrifier ce qui l’encombre inutilement gagne toujours au change.

LA VOIE DU TRIOMPHE

Ne connaît jamais l’échec celui qui ne compare pas, ne juge pas ni ne mesure. Il sait que tout le fait avancer, progresser, le révélant à lui-même. Ainsi, sans jamais se culpabiliser ni rien craindre, il cherche toujours à tirer un bon parti de ses expériences incomplètes, se disant qu’il n’a probablement pas encore été assez loin ou visé assez haut. Tout de suite, gardant la tête haute, il se remet résolument à la tâche, plus sûr de réussir, appelant le Support de son Centre divin. Dès lors, sachant que ce n’est plus lui qui agit, mais Celui qui l’habite, quoi qu’il arrive, il avance dans la joie sereine, toujours amoureux, patient et indulgent.

L’INNOCENCE

L’innocence, c’est la pureté candide de celui qui est incapable de concevoir, par lui-même, la moindre mauvaise intention, de juger en termes de valeurs ou de nuire volontairement. Cet être rempli de Lumière, nullement souillé par le mal, perçoit toujours le bien partout et il s’implique toujours en tout avec amour, bonté et bienveillance, se démontrant simple, naturel, détaché, spontané.

SAVOIR VIVRE DANS LA PAIX

Surtout dans la présente phase ascensionnelle, il n’y a rien d’utile ni de nécessaire à se vivre dans le souci du lendemain, puisque toutes les expériences du passée, du présent et du futur fusionnent de plus en plus dans l’Unique Moment éternel.  De toute manière, il y a longtemps que les Instances cosmiques ont pris son destin en charge.  Dans ce contexte, le fait de vivre en paix permet de ne pas déranger les projets de cette part en soi, l’Étincelle divine, qui sait pour chacun et qui en a pris soin.  La Source divine connaît par cœur, et pour chaque occasion, ce dont chacun a besoin.  Alors, ne gagnerait-il pas à s’abandonner piedseventailen tout temps, inconditionnellement, à sa Lumière sublime?

Plus un être se fait du souci, se met martel en tête, plus il reçoit de motifs de s’inquiéter.  S’il répond aux attentes illusoires de la personnalité, il ne s’expose qu’à épaissir le voile entre lui et son Centre divin.  Un beau jour — et plus tôt cela se produit, mieux c’est – chacun gagne à rompre le cercle vicieux qui l’enfonce dans ses ornières en s’habituant de garder à l’idée, à chaque instant, qu’il vit dans la sécurité absolue tant qu’il s’offre à la gouverne ou à la direction de son Maître intérieur.

L’Étincelle divine, présente en chacun, sait exactement les expériences que l’être incarné qu’il régit doit vivre, avec quelles informations, quels moyens et quels appuis, collaborant à orchestrer avec soin les événements de sa vie.  Se confirmer à ce sage plan évite bien des errances et des égarements.  Surtout que, dans tout ce qu’elle entreprend et met en œuvre, elle garde en vue ce qui est le meilleur pour lui.  Elle s’occupe de manifester, avec toujours plus de succès, selon son adhésion, la perfection du moment à laquelle il est appelé.

Au quotidien, ce n’est ni l’âge, ni la formation, ni le talent, ni la fortune, ni le rang social, ni la renommée, ni aucun autre facteur extérieur qui détermine son destin.  C’est bien plutôt son attitude personnelle à l’égard de sa Conscience intime et à l’endroit de la vie, avec les comportements qu’elle amène à choisir, qui conditionne tout résultat, parce qu’il établit dans la résistance ou la soumission à la Volonté supérieure.

OSER ÊTRE L’ABSOLU

Oser être l’Absolu, c’est se concevoir part indissoluble de la Totalité, de par l’Unité de toutes choses, même se voir l’Absolu lui-même, cette conception de Dieu qui dépasse toutes les autres et les régit sans exception. Nul ne peut se ressentir comme l’Absolu s’il entretient la moindre limite et la moindre définition dans sa conception de lui-même.

LES NOCES MYSTIQUES

 

La Rencontre avec l’Absolu, qui précède les Noces mystiques, ne peut se faire que dans le silence, le secret, la solitude et le plus grand dénuement. C’est un moment qui n’appartient qu’à soi, mais qui permet d’entrer dans l’Unité de toutes choses, ce par quoi l’être individuel ne peut plus se concevoir que comme le Tout, soit indissolublement uni à toutes les créatures et à toutes les dimensions.

NUL NE CHEMINE SEUL

Alors que vous croyiez cheminer seul, vous débattant dans la densité et la dualité, une Intelligence discrète, votre Véritable Vous-Même, vous a toujours accompagné dans la discrétion, vous ramenant sans cesse dans la bonne direction, malgré vos velléités d’errances et de rébellion. Cet Être d’Amour, de Sagesse et de Vérité n’a jamais cessé de murmurer, sans toujours pouvoir dominer le tumulte : «Je t’aime. Alors, apaise-toi et sache Que Je suis!»

L’ACCOMPLISSEMENT

Pour s’accomplir dans la Lumière divine, chacun doit commencer par se trouver lui-même, en pensant par lui-même, indifférent aux résultats. Puis, il doit savoir se poser les bonnes questions, qui tirent des préoccupations des gens ordinaires: Qui suis-je? Où vais-je? Où dois-je aller? Que dois-je faire pour me découvrir? Qu’est-ce que la Vie? Celle-ci vaut-elle d’être vécue? Sinon, qu’est-ce qui vaut tous ces aléas? Y a-t-il une autre manière de vivre que ma manière présente de vivre? Gagnerais-je au change de vivre autrement? Comment trouver le vrai bonheur? Où se loge l’essentiel? Comment puis-je voir l’Absolu en moi et l’exprimer parfaitement?

SE HÂTER LENTEMENT

Un proverbe sénégalais dit: «Si ta ligne est emmêlée, prends le temps de la démêler, le poisson t’attendra.» Pourquoi vivre dans l’agitation et la hâte, ce qui induit dans la tension et amène à n’effleurer que la surface des réalités. Un principe cosmique veut que celui qui fait ce qu’il aime et aime ce qu’il fait, prenant le temps de le bien faire, gagne par dix le temps qu’il croit perdre. Alors, qui est le perdant, celui qui se presse ou celui qui suit son rythme évolutif naturel?

LE CHOIX ENTRE DEUX MONDES

Évitons d’entretenir tout espoir relativement au vieux monde de la troisième dimension. Il s’agit d’une civilisation ancestrale désuète, avec ses atavismes et ses paradigmes, qui s’effondre et se disloque, pour se dissiper à jamais, apportant des changements dans la façon d’être, d’aimer, de penser, de faire, d’agir, d’acquérir. Le choix qui s’impose: rester un citoyen de l’ancien monde, en dissolution, que qui est peine perdue, ou devenir un citoyen du Monde nouveau, en formation, ce qui est le gage de tous les espoirs, selon l’orientation que l’humanité lui donnera.

NOTION DU BONHEUR

Le bonheur ne désigne pas un point d’arrivée, mais une manière de voyager sur le Sentier de la Vie. Un être est malheureux parce qu’il prend davantage conscience de ses erreurs apparentes que de ses joies et ses réussites. Il doit s’être fourvoyé sur son but, son identité et sa destination.

SE DÉGAGER DU REGARD D’AUTRUI

Une pensée du sage Confucius: «Lorsque tu fais quelque chose, sache que tu auras contre toi, ceux qui voudraient faire la même chose; ceux qui voulaient le contraire; et l’immense majorité de ceux qui ne voulaient rien faire.» Comme quoi, pour agir, il ne faut attendre rien d’autre que l’assentiment de son Cœur sacré. Pour celui qui s’est dégagé du regard des autres, il sait valoir ce que l’Absolu pense de lui et de ses actes, qui est toujours parfait et en sa faveur.

JUGER AUTRUI

Avant de porter un jugement sur l’attitude, le comportement ou le vécu d’un autre, il conviendrait de mettre ses chaussures pour, remontant un temps immémorial, couvrir le chemin qu’il a parcouru, avec ses joies et ses chagrins, ses bonheurs et ses douleurs, ses rêves et ses réalisations, ses dopointer-du-doigtutes et ses certitudes, ses peurs et moments d’audace, ses angoisses et ses certitudes. Il faudrait parcourir les années et les éons qu’il a parcourus, qui l’ont fait ce qu’il est, trébucher là où il a trébuché et trépigner d’allégresse là où il a réussi, pour toujours se relever comme il l’a fait et continuer de revenir ici-bas pour évoluer. Alors seulement, un autre pourrait se permettre de le juger, ce qu’il ne se permettrait plus. Pourquoi ne pas éviter de juger, de condamner, de critiquer autrui sans connaître toute son histoire, avec ses blessures et ses baumes, ses échecs apparents et ses créations magnifiques. Nul n’est parfait et nul n’est supérieur à qui que ce soit, ce qui devrait incliner vers l’indulgence, la clémence, l’acceptation des différences et des divergences. Chacun suit simplement la Voie que Dieu lui a assignée pour valider une part de ses concepts. Car si un être incarné s’estime mieux que l’un de ses semblables, c’est sa personnalité, créature de son mental, qui le domine, sûrement pas son cœur, organe spirituel de l’Amour, de la compréhension et de la compassion.  Lue quelque part, cette grande vérité: «Qui passe son temps à juger les gens, manque de temps pour les aimer.»

LA RÈGLE D’OR

La Règle d’Or stipule qu’il faut faire aux autres comme on aimerait qu’ils nous fissent, non en répondant à leurs exigences et à leurs caprices, mais en agissant au meilleur de sa conscience pour ce qui les concerne. Il n’y a pas une spiritualité, à travers les temps, qui n’ait rappelé ce principe fondamental, pas même les propos du Maître Jésus. Si bien qu’il est passé jusque dans les mœurs publiques de la plupart des peuples. À cette enseigne que le sage Publius Syrus, de son temps, l’avait paraphrasé en disant, par inversion: «Attends d’autrui ce que tu lui auras fait.»

TOUT ÊTRE ÉVOLUE

Ce qu’un être a été, n’est pas ce qu’il est devenu aujourd’hui. Aussi, n’y a-t-il rien de plus insultant que de se faire dire par une connaissance ancienne, lors d’une récente fortuite: «Mais, tu n’as pas changé!» Cela peut représenter une tentative de se montrer gentil. Mais, si c’était vrai, ce serait comme si tous les efforts qu’on a consacré à se transformer, pour exprimer plus d’être, s’effondraient soudainement. Mais il y a des gens qui, ainsi, continuent de juger un être à partir de ce que, dans le passé, ils ont connu de lui ou ont entendu dire des autres dans le passé, n’accordant aucune crédibilité à sa réalité présente, même après des années. Et c’est ainsi que, par préjugés, ils peuvent se priver d’une bien grande lumière.

APPRÉCIER CE QUI A DE L’IMPORTANCE

Tous les jours, pense à remercier pour ce que tu es et pour ce que tu as. Tant de gens dorment encore et n’ont pas. Tant de gens cherchent et ne trouvent pas. Tant de gens font, mais si peu sont! Il faut parfois toute une vie de désillusion pour enfin découvrir ce qui a de l’importance: vivre pleinement Qui on est, à sa manière, à son rythme, selon sa compréhension et ses moyens.

LA QUÊTE SOLITAIRE

L’être solitaire, en quête de Lumière, devient peu à peu un chantre de la Vie, un devin de la Réalité unique, un interprète des signes, car, intériorisé, vivant dans le présent, concentré sur l’essentiel, il fusionne avec son Centre intime, son Essence originelle, découvrant l’Amour vrai, d’où il accède à une autre connaissance, qui porte le nom de Sagesse ou de Vrai Savoir, le seul trésor qui apprend à Être tout simplement.

CHACUN REÇOIT SELON SA CONCEPTION

Puisque la vie dans la troisième dimension représente une phase d’études et d’apprentissage constants, chacun gagne à en connaître la dynamique. Par exemple, lorsqu’un être a compris que seul, il ne peut obtenir que des résultats mitigés, insatisfaisants, mais que, par l’intervention de son Centre divin, il peut produire d’apparents prodiges, jusqu’à rendre les impossibles possibles, il lui apparaît normal de ne plus jamais s’y prendre seul dans quelque domaine que ce soit. Mais il doit retenir que, au début, lorsqu’il appelle sa Conscience divine à agir à travers lui, pour recevoir de l’appui dans ses demandes, celle-ci commencera par lui faire comprendre et reconnaître les obstacles qu’il entretient en lui et qui s’opposent à la réalisation qu’il appelle. Nul ne peut recevoir ce qu’il appelle s’il entretient un filtre entre lui et la réalité désirée. En effet, dans l’Ordre divin, si celui qui expérimente sur Terre ne suscitait pas consciemment ou inconsciemment d’obstacles, par son ignorance ou son incurie, il recevrait promptement tout ce qu’il pense et ressent, sans même avoir à le demander: il l’attirerait spontanément ou naturellement au gré de ses pensées et ressentis, des phénomènes magnétiques. C’est une part du sens de la maxime mystique: «Avant même que vous ayez demandé, vous avez déjà reçu.»

LA MONTÉE DES ÉNERGIES FÉMININES

Mohandas Karamchand Gandhi a dit: «C’est une calomnie de parler de sexe faible à propos d’une femme. L’homme est le responsable de cette injustice. Si par force on entend brutalité, alors, oui, la femme est moins brutale que l’homme. Mais si la force est synonyme de courage moral, alors la femme est infiniment supérieure à l’homme.» Alors, que vienne le Règne de la femme, en ces temps de montée de l’Énergie de la Grande Déesse, car, cette fois, contrairement à son heure de Régence, au temps des Amazones, elle offrira à l’homme l’occasion, dans l’égalité et la parité, de s’extraire de sa barbarie et de sa surestimation, en tirant le meilleur de lui.

SENS DE LA CRITIQUE

Il faut éviter de s’identifier aux jugements qu’on porte sur soi et aux critiques qu’on formule à son endroit, comme de se les approprier, car ils ne concernent que ceux qui les expriment dans une projection crue, mais probablement inconsciente, du reflet de leur propre réalité.

L’ASCENSION EN COURT

L’Ascension ne représente rien d’autre que l’élévation dans un plan supérieur de la Conscience cosmique, formé de 144 échelons, permettant l’accès la Nouvelle Vie, celle d’une Ère nouvelle, parfois un Âge d’Or, mais, pour ce qui concerne, cette fois, l’histoire humaine, un Âge de Diamant.  Car il s’agit de la Réintégration de la Maison originelle, le Paradis terrestre ou le Ciel sur Terre.

CHACUN SON CHEMIN

Laissez chacun être sur ce qu’il croit être son chemin, parce que, pour lui, c’est sa vérité qui le ramène à la Vérité. Elle ne peut souffrir d’aucun jugement, d’aucune intervention, d’aucune discussion. Même si, d’où vous en êtes, cela peut sembler illusion ou entreprise stérile, car celui qui le vit,chemin lui, ne le sait pas encore. De la même façon que vous, peut-être hier, vous ne le saviez pas, parce que vous n’aviez pas suffisamment expérimenté et vécu. Pour beaucoup d’entre vous, vous avez l’occasion, aujourd’hui ou désormais, de l’installer, de l’enraciner de plus en plus profondément en vous. Alors, soyez Amour. Dans l’Amour, il n’y a ni attente ni jugement. Dans l’Amour, il y a l’acceptation inconditionnelle. Dans l’Amour, il y a l’indulgence. Dans l’Amour, il y a le pardon. Dans l’Amour, il y a aussi, surtout, la reconnaissance, dans le respect, de chaque autre, tel qu’il est — qui n’est nul autre que vous et moi, et nous tous, à un autre moment ou l’autre de l’existence – dans un autre jeu de cache-cache, temporairement apparemment dévoyé, parce qu’il obéit aux mauvaises instances de son être. N’empêche qu’en toute occurrence, cela n’est pas de votre ressort et que l’Amour reste la Clé des clés. L’action dans le silence et le secret en sont l’expression dans la Danse infinie de la Création. Et, au terme d’un certain cycle, la Plénitude devient le résultat de cette énergie unique.

LES IMPLICATIONS DE LA QUÊTE INTÉRIEURE

La Quête de l’Absolu, qui passe par la réalisation de l’Amour divin, implique la mort de la personnalité, donc l’affranchissement de l’enfermement, soit la désertion des visées purement égoïstes, l’accord d’un pardon universel et la coupure des liens frauduleux, pour devenir serviteur de l’Unité.

LES JUSTES RETOURS

C’est facile de se désoler de la manière de se comporter d’autrui, sans jamais prendre en compte qu’on l’attire ni de la manière qu’on y réagit. Dans une entente cosmique et sacrée, antérieure à la naissance, chacun est tour à tour, pour autrui, cause ou effet, afin de l’aider à scruter tout le spectre de son Essence et de sa Nature divine. Quelqu’un a dit avec la sagesse de son expérience : «Tout au long du chemin, certaines personnes te mettront en colère, te manqueront de respect et te traiteront mal. Laisse Dieu s’occuper d’eux, autrement l’hostilité te consumera.» Mais il aurait pu ajouter, s’il restait encore moins dans la réaction et la projection, que chacun gagne à comprendre que la plupart des événements qu’il vit font partie du projet de son âme et de divines complicités, agréables et désagréables, afin de mener un apprentissage qui permet d’ouvrir davantage sa conscience et de mieux reconnaître le pouvoir qui ressort de l’application de ses facultés divines.

 

RAYONNER L’AMOUR ET EXPRIMER LA VÉRITÉ

Pour assurer votre plus grand bonheur et échapper au chaos, regardez constamment tous les gens avec des yeux amoureux en cherchant à percevoir chez chacun le meilleur et si vous devez en écarter certains, sur appel de la Vie, procédez sans attente ni jugement, dans l’empathie, la patience et la bonté qui émane du cœur. Surtout, rayonnez l’Amour dans le silence et le secret, exprimez la générosité et la reconnaissance, et cherchez la Vérité qui rend authentique, intègre, sincère, honnête, loyal et réel.

EXPRIMER L’AMOUR DE SOI

Le jour où on commence à s’aimer, on se détache du regard d’autrui, on cesse de rendre des comptes et on s’accorde enfin la première place, ce qui n’enlève rien à persoamour-illusions-amoureusesnne, puisque, à l’origine, tous ont été autant dotés que soi. Mais le plus important, c’est qu’on comprend enfin qu’en toutes circonstances, on s’est toujours retrouvé à la bonne place, au bon moment, nanti des meilleurs moyens pour la leçon du moment à apprendre. Alors, s’extrayant de la mentalité de victime, celle d’un être qui était exploité pour apprendre à prendre sa place et occuper son territoire, dans l’estime de soi, l’acceptation de sa dignité et l’appréciation de sa rareté, on se détend enfin, on vit dans la sérénité joyeuse, prenant la vie comme elle vient, conscient de la nécessité d’assumer soi-même son destin et de répondre au sens de la responsabilité personnelle dans tous ses choix.

PROFITER DE CHAQUE INSTANT

Celui qui attend que les conditions soient parfaites pour agir n’arrivera jamais à réaliser quoi que ce soit, sans compter que, du coup, il devient partie des problèmes de l’humanité, plutôt que de leur solution. En fait, bonheur et malheur résident dans la manière dont chacun perçoit plus que dans la nature même de ces choses. Dans la vie, comme chacun est son propre Maître et Sauveur, chacun détient sa propre solution. Mais une solution ne devient permanente que lorsqu’elle sert les aspirations les plus nobles de son être et répond à son but d’incarnation.

BONHEUR OU MALHEUR

La différence entre le bonheur et malheur ne résident jamais que dans la manière de chacun de prendre les événements, non dans la nature de ces occurrences. Ce qui se produit dans son immédiateté ne représente jamais que l’urgence d’apprécier en priorité un degré de conscience acquis ou à acquérir, dans une leçon de vie, douce si la compréhension et la sagesse y sont, pénible, si elles n’y sont pas encore tout à fait, sur la voie qui mène à la Connaissance parfaite de soi qui confère la Maîtrise totale. Chacun est la Voie qu’il cherche et le Sauveur qu’il attend. Chaque jour, par l’expérience du moment, la Voie qui se trouve en lui se déploie concrètement à ses yeux, devant lui. À titre d’Enfant de Lumière, par ses origines immémoriales, consciemment ou inconsciemment, il avance sur elle, fixé sur le Point lumineux qui brille tout au fond d’un tunnel, là-bas, se dirigeant vers lui pour l’imprégner tout entier, afin de l’inciter à rejoindre son Esprit divin qui s’est placé quelque part, devant lui, pour l’attirer et le faire avancer sur le Sentier de l’Idéal.

CONCILIER «VOULOIR» ET «POUVOIR»

«Sans Toi, je ne suis rien et ne peux rien, mais, avec Toi, Je Suis Tout et Je Peux Tout.» L’être incarné représente le Vouloir, quand son Centre divin représente le Pouvoir. Dans ce contexte, chacun doit apprendre à concilier ses inclinations naturelles et ses aspirations spirituelles selon la loi de la Sagesse intérieure, qui, s’exprimant par le coeur, doit prévaloir sur l’intelligence rigide et aride. Car l’Esprit de Vie ne peut appuyer que ce qui se conforme au Plan sacré d’une âme. Mais dès que s’établit cet accord de l’intérieur et de l’extérieur, tous les rêves les plus grandioses peuvent s’accomplir et toutes les magies peuvent se produire à la satisfaction des instances du bas et du haut, du monde inférieur et du monde supérieur, préparant la Fusion ultime du Ciel et de la Terre.

ASSUMER SA GLOIRE

Dans la mesure où on ne l’entend pas au sens de l’ego, plus grande est l’idée qu’on se fait de soi-même et de l’existence, plus merveilleuse et magique devient sone expérience sur Terre. N’est-il pas encourageant de savoir que si on n’accepte de recevoir que ce qu’il y a de mieux pour soi, au sens de votre But ultime, c’est ce qui finira par se produire à chaque instant. En fait, la vie n’offre que deux choix: celui de prendre les choses comme elles viennent ou celui d’assumer la responsabilité de les changer pour les conformer à sa vision supérieure. A-t-on déjà pensé que si on mène une vie terne au point de ne pas voir les réalités se transformer, au jour le jour, on s’expose à perdre le sens de la vue ou celui du goût ou, tout au moins, à continuer de mener une existence bien ennuyeuse se prédisposant à l’ankylose, avant de s’attirer la paralysie et l’étiolement, la mort à petit feu.

DÉCOUVERTE DES CONDITIONNEMENTS INCONSCIENTS

Une bonne manière de se connaître dans ses conditionnements inconscients, c’est de considérer la manière que l’on traite les autres puisque, généralement, on les traite de la manière qu’on se considère soi-même. Par message inversé, c’est ce qui a amené Carl Jung a affirmer: «Tout ce qui nous irrite chez les autres peut nous conduire à une meilleure compréhension de nous-même.» Et il aurait pu ajouter, tout ce qui nous fascine ou suscite notre estime. Si un être est pingre ou chiche avec les autres, c’est qu’il l’est d’abord avec lui-même, probablement porté à faire des économies de bouts de chandelle, lançant au Cosmos le message qu’il n’est digne, dans l’existence, que de ce qui n’est pas cher et coûte peu. Mais le drame, c’est qu’en dépréciant autrui, dans la valeur de ce qu’il est ou de ce qu’il offre, qu’il n’est pas de sa responsabilité de déterminer, il se déprécie lui-même, se compliquant d’autant son propre sort, s’engageant dans un cycle de pénurie prolongée et certaine. De là, il ne pourra plus s’abreuver, même spirituellement, qu’à des sources presque taries ou à des mares stagnantes, avant de vivre dans un aride désert.

GRANDIR DANS LA SÉRÉNITÉ

Chacun aspire à la sérénité, cette paix d’esprit indicible que rien ne peut plus perturber, sur laquelle l’agitation n’a plus de prise. Mais il faut savoir qu’elle résulte du détachement des circonstances extérieures et de l’abandon sans attente ni questionnement à la Lumière divine qui vibre en soi, assurance de la délivrance de la tension, de l’angoisse et de la résistance et gage de la liberté intérieure. Cette état se développe en acceptant d’être tout simplement, donc en s’accordant la première place dans sa vie, en mettant un terme aux désirs, aux besoins et aux attentes, en se dégageant du regard d’autrui, en se refusant toute mission ici-bas et en renonçant à tout faire dans la perfection, se rappelant que la perfection du moment, le plus qu’on puisse faire, mène déjà, à son rythme personnel de compréhension, vers la Perfection des Perfections. Le lâcher-prise représente une clé prodigieuse qui permet de se laisser conduire par ce qui advient, qui n’arrive jamais au hasard, parce qu’il s’agit de la Voie de l’Esprit de Vie, et qui dicte le choix de l’action immédiate pour mieux comprendre et être toujours davantage.

PETIT ET GRAND, RÉEL ET ILLUSOIRE, NÉCESSAIRE ET ESSENTIEL… 

L’ouverture de conscience provient de l’attention portée autant aux petites choses qu’aux grandes, parce que ce sont les premières qu’on est porté à négliger, ignorant leur portée véritable, s’attirant des malheurs pourtant évitables. Il n’y a rien comme de se laisser glisser sur le courant de la vie sans plus jamais qualifier les réalités, sans plus les diviser en importantes et en insignifiantes. Dans la vie, la peur de ne pas vivre des expériences grandioses, avec celle de ne pas réussir à avoir tout ce qu’on veut, voilà ce qui disperse et dévoie, fait tout manquer, parce qu’on en vient à rejeter certaines réalités pour en choisir d’autres qui ne sont pourtant pas apparues au gré du hasard, mais de la nécessité d’une compréhension, dans la mesure où on en tire la leçon. Voilà comment, à trop chercher l’apparent nécessaire, on passe à côté de l’essentiel. Il faut parvenir à trouver un bon équilibre entre ce qui fait le plaisir et la joie de vivre dans le monde et la félicité d’appartenir au Ciel.

«SPIRITUALITÉ»: LE MOT QUI FAIT INUTILEMENT PEUR…

Pour la majorité des gens, la spiritualité, contrepartie de la matérialité, relève d’une opposition entre la densité et l’Esprit ou entre l’intériorité et l’extériorité.  Comme elle identifie généralement une démarche qui accompagne une démarche de sens, ponctuée de nombreuses techniques, elle rebute l’intellectuel, généralement sceptique, et elle décourage l’intuitif qui se voit appelé à produire des efforts.  Car le philosophe, dans la mesure qu’il a la foi, comprend la spiritualité spiritualityun rappel plus ou moins vague de la mémoire intrinsèque de l’immortalité de l’âme qui, lors de l’incarnation d’un être, le pousse à se relier à une Réalité transcendantale, pour rappeler que tout importe, parce que tout se tient et que tout est sacré.

Dès lors, la spiritualité porte, par l’intériorisation, à la connaissance de soi qui amène à reconnaître son lien avec l’Univers, voire avec le Cosmos, afin d’accéder à plus d’être.  Pourtant, la spiritualité vraie se définit bien plus simplement comme l’intuition ou le ressenti profond que tout est sacré et que tout mérite le respect, la meilleure attention et les meilleurs soins, ce qui commence par soi-même, assignant du même coup les priorités de la vie.  La compréhension de la Cause unique doit prévaloir sur celle des effets.

En d’autres termes, bien comprise, la spiritualité sert à fusionner le Haut et le Bas dans une conscience, elle tire des oppositions apparentes, parfois si déchirantes et confondantes , entre l’Absolu et la Nature, puisque l’Absolu représente l’Essence totale, quand la matière, à l’autre bout du spectre de la Manifestation, représente de l’Essence cristallisée, donc  la même Réalité dans un état différent, soit densifié.  Voilà ce qui fait que l’Esprit et la Matière ne représentent que le continuum d’une seule et même réalité.  Dès lors, chacun gagne à proclamer que tout est naturel ou que tout est spirituel, mais nul ne peut plus diviser une Réalité indivise par des mots arbitraires qui ne servent qu’à semer la confusion et à faire perdurer une apparente séparation d’avec la Source unique.

La Vérité unique, c’est que l’Absolu omniprésent est Tout et qu’il est en Tout de sorte qu’il n’existe rien hors de lui, chacun pouvant jouir d’une intimité parfaite avec lui.  Il n’y a que l’Absolu, le Grand Rêveur, qui est et qui, apparemment, se fait simultanément, dans le Grand Jeu amoureux et éternel de la Vie.

© 2014-15, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

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