LE PROTESTANTISME, DES MILLIERS DE TRANSFORMATIONS…

Toutes les religions protestantes font partie du Christianisme et fonde leur enseignement sur la Bible (Ancien et Nouveau Testament).  Sauf que dans ces sectes chrétiennes, aussitôt qu’un ministre n’est pas d’accord avec l’ensebibleignement de l’église officielle à laquelle il appartient ou a adhéré, il fonde sa propre dénomination et la baptise d’un nom plus ou moins percutant.  En fait, le protestantisme regroupe l’ensemble des courants religieux chrétiens nés de l’opposition aux orientations prises par le Catholicisme romain au cours du Moyen Âge (et qui ont été définitivement affirmées par Rome au concile de Trente).  Cette rupture est connue sous le nom de «Réforme» et elle a été menée sous l’impulsion de théologiens tels que Martin Luther, Jean Calvin, Ulrich Zwingli, parmi tant d’autres.  Mais ils avaient été précédés par des éclaireurs, John Wyclif, Jan Hus, Lefèvre d’Étaples.  Le terme «protestant» se rencontre pour la première fois en 1529, quand les seigneurs et les villes qui suivaient la doctrine de Matin Luther se sont opposés aux décisions prises par la diète  impériale, à Spire, à majorité catholique. Au début, les protestants français, d’abord appelés «luthériens» par leurs adversaires, seront ensuite nommés, par dérision, «huguenots», puis «religionnaires», l’abréviation de «ceux de la Religion prétendue réformée», appellation officielle du protestantisme dans les actes royaux.  Séparés de l’Église de Rome, ces églises ne cessent de se morceler et elles pullulent sur tous les continents, embrigadant de plus en plus de gens recrutés dans les milieux difficiles, pauvres, peu lettrés ou populaires.

 

ADVENTISME : Mouvement évangélique mondial qui attend un second avènement imminent du Messie.

 

CALVINISME : Religion chrétienne réformée par Calvin qui engendra le protestantisme en France.  Calvin est un réformateur français qui naquit à Noyon, en Picardie, en 1509 et qui s’éteignit à Genève, en Suisse, en 1564.  Vers 1528-1530, il alla étudier le droit à Orléans et à Bourges et, dans cette dernière ville, il fut gagné au Luthéranisme par Melchior Wolmar, un Allemand, professeur de grec, attiré dans son pays par la duchesse de Berry, sœur de François Premier.  Sa doctrine varie passablement de celle de Luther en cela qu’elle impose des législations radicales et sévères.  Vers la fin de sa vie, toute la Suisse réformée modifia peu à peu le système de Zwingli selon sa pensée, sauf Berne qui répugna à admettre la théorie de la prédestination.  Après son décès, c’est Théodore de Bèze (1519 à 1605), son biographe et disciple, qui dirigea la réforme à Genève.   D’après la secte qu’il a formée, toute loi réside dans les Écritures saintes, non dans l’enseignement d’une Église.  Il n’y existe que deux sacrements, le baptême et la communion (cène), encore que la conception de l’eucharistie reste simplement figurative par négation de la transsubstantiation.  On croit à la Providence et à la prédestination absolue.  Religion rigoriste et intolérante, elle considère que le salut est étranger aux bonnes œuvres et à la volonté de l’être humain, mais qu’il procède d’un don gratuit de Dieu, donc de l’arbitraire de l’Éternel.  La théologie de Calvin comporte la prédestination antécédente et absolue pour tous les êtres humains, d’où ils seraient sauvés ou damnés par avance), ce qui nie le libre arbitre.  Il opine que Dieu est l’auteur du bien comme du mal et que, de ce fait, la grâce justifiante est inadmissible.  Pour lui, il n’existe que deux sacrements d’institution divine : le baptême et la cène, bien qu’on puisse également donner ce nom à l’ordination.  Dans l’eucharistie, seule la présence virtuelle du Christ se manifeste pour donner un accroissement de vie divine au prédestiné.  Il existe deux Églises : l’une invisible, composée des seuls justes et des prédestinés;  l’autre visible, composée de tous les croyants.  Pour cette Église réformée, l’Église terrestre est chargée de la prédication de l’Évangile et de la droite administration des sacrements.  L’autorité suprême est indépendante de l’État, puisqu’elle réside dans le consistoire, composé de six ecclésiastiques et de douze laïques représentant des anciens et des diacres de l’Église primitive.  Dans le Calvinisme, les ecclésiastiques, dont il n’existe qu’un ordre, doivent être choisis par le peuple et ordonnés par les ministres eux-mêmes.  Ce mouvement imposa la proscription absolue des images parce qu’il faut éviter de leur attribuer une présence divine et il fit supprimer les ornements sacerdotaux et toutes les fêtes, sauf le dimanche.  Cette dénomination religieuse maintint le dogme de la Trinité, l’obligation d’assister au culte du dimanche, mais, désormais, celui-ci ne comprend plus qu’un prêche, la cène et un chant peu varié dans un contexte austère et dépouillé.  Il imposa la répression du libertinage, interdit les jeux de société, les quilles, les danses et les habits immodestes ou recherchés.  Il instaura la peine de mort contre les hérétiques, les blasphémateurs, les adultères et les fauteurs de péchés graves.  Il s’arrogea même le droit de visites à domicile pour contrôler la foi et les mœurs.

ANGLICANISME : Confession du Christianisme dont l’origine remonte au XVIe siècle, lorsque le roi d’Angleterre Henri VIII rompit avec le pape et Rome parce qu’il ne voulait pas dissoudre l’un de ses mariages. Cette branche est aujourd’hui présente principalement dans les pays qui ont pu être imprégnés par la culture anglaise ; outre l’Angleterre, il s’agit notamment des anciennes colonies britanniques, en Amérique et en Afrique.  Au Canada, elle a souvent pris la forme de l’Église unie.  En toute rigueur, on ne saurait parler de l’«Église anglicane» puisque les différentesanglicanisme églises se reconnaissant dans cette confession sont autocéphales, bien que la plupart soient rassemblées dans la Communion anglicane, au sein de laquelle l’Église d’Angleterre et son primat, l’archevêque de Canterbury, ne jouissent que d’une primauté d’honneur. Ces églises sont en pleine communion (en matière doctrinale et sacramentelle) les unes avec les autres et représentent ensemble environ 😯 millions de fidèles.  Ces Églises présentent une structure épiscopale et l’Église catholique a longtemps reconnu la validité des ordinations.  Pas surprenant qu’elles se disent elles-mêmes catholiques et réformées, s’étant souvent présentée comme une voie médiane entre ces deux branches de la  Chrétienté. Elles se présentent comme des Églises catholiques non romaines, parce qu’elles se veulent en continuité avec la tradition apostolique (ainsi la patristique est très développée dans le monde anglican) et affirment avoir conservé la succession apostolique.  Cependant, ni l’Église catholique romaine ni l’Église orthodoxe ne leur reconnaissent cette qualité : ainsi par la lettre apostolique «Apostolicae Curae», le pape Léon XIII a déclaré «nulles et sans valeur» les ordinations anglicanes (doctrine confirmée par le motu proprio «Ad Tuenmdam Fidem» de l998). Les archevêques anglicans de Cantorbéry et d’York ont donné leur réponse dans «Saepius officio».  Pourtant, lors du concile Vatican II, la place particulière des Anglicans est affirmée, parce qu’ils «gardent en partie les traditions et les structures catholiques».  Par ailleurs, les Églises anglicanes se disent réformées parce qu’elles ont adhéré à certains principes nouveaux issus de la Réforme protestante en matière de doctrine et de liturgie. À l’origine la doctrine anglicane est énoncée dans les «Trente-neuf articles» («Bill of 39 articles») qui ont longtemps eu une valeur impérative. L’éventail entre les positions doctrinales s’est ensuite élargi et donne lieu à de nombreuses classifications : Haute Église, Basse Église, Large Église, Anglo-catholicisme, Évangélisme, etc.

CONGRÉGATIONALISME : Dans le Protestantisme, un système ecclésiastique qui revendique l’autorité et l’autonomie des communautés religieuses locales.

ÉGLISE UNIE : L’Église Unie du Canada est née en 1925 de l’union des Églises méthodiste, congrégationaliste et presbytérienne. C’est une Église de confession chrétienne protestante la plus importante en nombre au Canada. Basée sur des fondements théologiques issus de la Réforme, l’Église Unie se reconnaît dans l’application de valeurs telles l’ouverture, la responsabilité, la liberté, la justice, l’inclusivité et l’égalité.  Dans l’Église Unie, le consistoire est la première instance décisionnelle après la paroisse. Le consistoire se compose des pasteurs et des délégués laïques élus par chacune des paroisses. La création du Consistoire Laurentien, en 1985 a permis aux francophones de l’Église Unie, suite à leurs efforts à se faire reconnaître, de prendre en charge leur avenir dans cette Église majoritairement anglophone. Ce consistoire offre le soutien et les ressources nécessaires au fonctionnement et au développement de ses paroisses où les francophones désirant s’épanouir dans la foi chrétienne sont accueillis.

ÉGLISES BAPTISTES : Nombre considérables de congrégations qui, dépourvues de rituels et de liturgie, se contentent de lire et d’interpréter les Livres saints, principalement l’Ancien et le Nouveau-Testament.   Cette doctrine religieuse protestante du XVIIᵉ siècle opine que le baptême ne doit être administré qu’à des adultes, donc des personnes en âge de raison, professant foi et repentir et par immersion complète.

LUTHÉRANISME: Dans la Tradition chrétienne, une Église protestante de type évangélique, fondée sur la doctrine de Luther, un Allemand.  Elle impose le retour à l’Évangile  et elle proclame l’inutilité des œuvres pour le salut, l’impuissance absolue de l’être humain de faire le bien, la négation du libre arbitre.  Elle supprime la majorité des sacrements chrétiens et elle proscrit le dogme de la consubstantiation.  Elle interdit le culte de la Vierge et des saints, ne permettant que l’adoration de Dieu.  Alors, la justification ne devient possible que par la foi qui applique à l’âme les mérites de Jésus-Christ.  Elle comporte également une thèse destructive contre la théorie des indulgences de l’Église catholique.  Elle enseigne l’invisibilité de l’Église, préconisant qu’elle est d’abord une réalité cachée.  Elle considère comme nulles les excommunications papales.

MÉTHODISME : Membre d’une secte protestante fondée en Angleterre au XVIIIe siècle par John et Charle Wesley, deux modérés, et par Whitfield, un rigoriste, en réaction contre le rigorisme de l’Église anglicane, religion qui se répandit en Écosse et aux États-Unis.  On l’appelle ainsi d’après leur méthode de formation.  Au début, il s’agissait d’une simple association de jeunes gens, réunis en 1729, à Oxford, dans un but de pitié, par les frères Charles et John Wesley.  John s’érigea en évêque, sans avoir reçu l’ordination épiscopale, poussé à ce geste par la jalousie des prêtres orthodoxes.  Cette secte présente un ascétisme assez rigoureux marqué par de nombreux jeûnes, des heures de prière et des lectures assidues de la Bible.  Son rituel public consiste surtout dans la lecture du Livre Saint (Bible) complétée par des commentaires.  Elle se divisa rapidement en sous branches par des querelles doctrinales qui la morcela.    Maintenant, les Églises méthodistes du monde sont regroupées dans la Fédération méthodiste mondiale.

 

MORMONISME : Secte chrétienne appelée l’Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours, fondée aux États-Unis entre 1825 et 1830 (selon les versions), par Joseph Smith, également fondateur de South Lake City.  Ce mouvement religieux se fonde sur des révélations contenues dans The Book of Mormon.  Il emprunte des éléments au Christianisme, à l’Islamisme et au Bouddhisme.  Notamment, il impose une autonomie religieuse théocratique et il permet la polygamie.  L’Église a tout d’abord été appelée Église du Christ, ses membres voyant en elle l’Église rétablie de Jésus-Christ.  En 1830, elle est appelée Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours («saints» signifiant «disciples» et «derniers jours», provenant d’une expression utilisée dans le Nouveau Testament), faisant une distinction avec l’Église antique. Finalement, en 1838, Joseph Smith lui donna son nom actuel : Église de Jmormonismeésus-Christ des saints des derniers jours. La dénomination des membres de l’Église est «saints des derniers jours», dont la forme abrégée en anglais est LDS (pour «Latter-day Saints»).  Le surnom «mormon», toléré par les membres de l’Église, a pour origine le nom d’un personnage historique du Livre de Mormon dans lequel Mormon est un prophète, un chef militaire et un gardien d’annales qui aurait vécu aux environs de 311-385 après J.-C. sur le continent américain.  Il aurait hérité des vastes annales historiques et spirituelles de son peuple qui vivait dans les Amériques et y aurait ajouté l’histoire de sa propre vie.  Il aurait compilé et abrégé les récits des prophètes précédents, gravés sur des plaques d’or, donnant ainsi son nom  au dit livre et leur surnom à l’Église et ses membres.  Les Saints des derniers jours affirment que Jésus-Christ est le Premier-né du Père en esprit et le Fils unique du Père dans la chair.  Il est le «Christ» ou «Messie», c’est-à-dire l’«Oint». Il est le Dieu de l’Ancien Testament, à savoir Jéhovah, pré-ordonné à ce grand appel avant la Création du monde.  Sous la direction du Père, il a créé la terre et tout ce qui s’y trouve.  Il est né de Maire, à Bethléem, et il a mené une vie sans péché, accomplissant l’Expiation parfaite des péchés de toute l’humanité en versant son sang et en donnant sa vie sur la croix.  Il est ressuscité des morts, garantissant ainsi la résurrection finale de toute l’humanité. Par son expiation et sa résurrection, ceux qui se repentent de leurs péchés et obéissent aux commandements de Dieu peuvent vivre éternellement avec lui et avec le Père.  Il est l’être le plus important qui soit venu au monde, sa vie est l’exemple parfait de la façon dont l’humanité doit vivre.  Toutes les prières, bénédictions et sacrements de la prêtrise doivent se faire en son nom.   Il est le Créateur, le Sauveur et le Dieu de toute la terre, d’où il reviendra avec puissance et gloire régner sur la terre pendant le Millénium de grâce.  Au dernier jour, il jugera toute l’humanité.  Cette congrégation n’utilise pas comme symbole la croix chrétienne :   elle préfère l’idée du Christ ressuscité et vivant, ce qui, selon sa croyance, est sa réalité actuelle. Dans les églises, on ne se trouve pas de croix, de statues ou d’icônes.  L e symbole qu’elle utilise le plus est l’ange Moroni, proclamant l’Évangile éternel aux habitants de la terre (cf. Apocalypse 14:6). Une statue représentant l’ange soufflant dans une trompette orne la flèche de nombreux temples de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours.

 

PENTECÔTISME : Le mouvement de Pentecôte,  qui met l’accent sur le Baptême du Saint-Esprit, par immersions, à l’âge adulte, à l’instar des apôtres et des fidèles du premier siècle, rassemblés le jour de la Pentecôte, participe de la mouvance protestante évangélique.   Cette religion est similaire au mouvement charismatique, mais elle s’est développée plus tôt (du moins aux États-Unis) et s’est séparé du courant principal de l’Église.  Les Chrétiens charismatiques, du moins dans les premiers temps de leurs mouvements, tendaient à rester dans leurs dénominations respectives.  Les pentecôtistes croient que chacun peut être sauvé par la foi en Jésus en tant que Seigneur et Sauveur pour le pardon (ou la rémission) des péchés afin d’être rendu acceptable aux yeux de Dieu. Les Pentecôtistes croient dans le baptême d’eau en tant que signe extérieur d’un engagement public à marcher avec Jésus.  Le baptême du Saint-Esprit est une expérience distincte que toute personne croyant en Jésus peut recevoir. Ils croient que le baptême du Saint-Esprit est toujours accompagné, au départ, par la manifestation extérieure du parler en langues, la glossolalie.  C’est là la différence majeure entre les Pentecôtistes et les Chrétiens charismatiques, qui croient eux qu’un chrétien baptisé dans le Saint-Esprit doit manifester d’autres signes physiques au lieu du parler en langue. La plupart des grands mouvements pentecôtistes rejettent toutefois l’idée que quelqu’un ne serait pas sauvé tant qu’il n’aurait pas parlé en langue. Les pentecôtistes croient aussi habituellement que la Bible a une autorité suprême et définitive en matière de foi. La plupart des dénominations pentecôtistes professent une théologie chrétienne évangélique qui met ’emphase sur la véracité de la Bible et le besoin pour une transformation de la vie de l’individu par la foi en Jésus.  La plupart des Pentecôtistes adhèrent à la doctrine de l’inerrance biblique.  Ils se distinguent des fondamentalistes par le fait qu’ils insistent davantage sur l’expérience spirituelle personnelle.  La plus grande dénomination pentecôtiste au monde, les Assemblées de Dieu, adhère à la croyance de  la théologie trinitaire.  Ils considèrent la générosité, d’abord en matière de finances, mais également en service, soit en temps consacré, et la coopération comme très importante.  Chaque année, certaines Églises consacrent des sommes d’argent considérables en missions — c’est-à-dire en envoyant des missionnaires dans le monde entier pour amener les gens à connaître le message du Christ. Ceci inclut principalement des actions pratiques comme de fournir de la nourriture, de l’eau, des ministères aux prisons, l’éducation, etc.

 

PRESBYTÉRIANISME : Religion protestante, issue de l’Église réformée qui provenait directement du Calvinisme, qui a repoussé l’autorité des évêques anglicans et n’admet que celle des pasteurs.  Elle est confiée, à tous les niveaux, à une assemblée mixte, le «presbyterium» ou conseil presbytéral, formé de laïcs ou de pasteurs.   Implantée par John Knox, en Écosse, où elle se répandit, elle y fut reconnue en 1688 par la monarchie anglaise.  Secte de l’Église réformée directement issue du Calvinisme.

 

TÉMOINS DE JÉHOVAH : Membres d’un mouvement religieux d’origine adventiste fondé aux États-Unis en 1872, centré sur la venue prochaine du Christ en ce monde.  On les reconnaît surtout en raison de leurs rassemblements montres et de leur ministère, plutôt insistant, qui les mène de porte à porte dans presque tous les pays.  Les Témoins de Jéhovah  forment un mouvement religieux pré-millénariste et restauratonniste se réclamant du Christianisme.  Ils sont issus d’un groupe né aux États-Unis dans les années 1870, connu sous le nom d’«Étudiants de la Bible».  Ils Jéhovah sont connus principalement pour leur prédication de porte en porte et pour leur refus des transfusions sanguines, même lorsqu’un pronostic vital est engagé, ce qui leur vaut des critiques.  Ils refusent de participer aux anniversaires de naissance, ainsi qu’aux fêtes religieuses ou patriotiques. Ils se veulent politiquement neutres et ils refusent d’accomplir un servic00a0xbaptism2.cut JESSE OSBOURNE / Courier & Press About 50 people were baptized as Jehovah's Witnesses Saturday afternoon at Roberts Municipal Stadium. Candidates lined up to be dunked one-by-one while attendants with mops stood nearby to clean up any spills. The baptism was part of the annual Jehovah's Witness district convention, which drew around 5,000 people from all over the region.e militaire.  Ils condamnent en outre les rapports sexuels hors du cadre du mariage.  Ils croient à l’intervention imminente de Dieu dans les affaires humaines lors de la bataille d’Armageddon et ils ont pour objectif l’établissement du Royaume de Dieu sur Terre, seule solution aux maux de l’Humanité, selon eux.  Selon leur doctrine, Jéhovah est le nom personnel de Dieu, et faire connaître ce nom est primordial pour eux.  Ils sont aussi restaurationnistes, c’est-à-dire qu’ils croient que Dieu a restauré le véritable Christianisme par leur intermédiaire. De ce fait, ils sont très critiques envers les autres religions, qui pour eux font partie de «Babylone la Grande», organisation de Satan décrite comme «l’empire mondial de la fausse religion». Les Témoins de Jéhovah voient également toute personne externe à leur mouvement comme faisant partie des «gens du monde» qui seront détruits à la Bataille finale de la Fin des Temps s’ils refusent de rejoindre leur mouvement, et ils attendent ce moment avec impatience.  Les Témoins de Jéhovah font régulièrement l’objet de critiques suite à la non-réalisation de prédictions et à cause de leur rejet de la théorie de l’évolution.  Leur isolement social et leur autoritarisme ont incité certains observateurs à les classer parmi les sectes dangereuses.  Il leur est reproché d’avoir étouffé en interne plusieurs affaires de pédophilie afin de protéger leur réputation

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