SYMBOLISME DES ÉDIFICES RELIGIEUX, DES LIEUX CONSACRÉS AU CULTE ET À L’INTÉRIORISATION

ABBAYE : Ce bâtiment monastique, dirigé par un abbé ou une abbesse, peut renvoyer à une compréhension trop religieuse ou moralisante de la vie qui entretient inutilement une culpabilité éthique.  Il peut rappeler l’influence trop autoritaire d’un père ou d’une mère.  Il peut encore appeler à une retraite ou à une méditation solitaire pour trouver abbayedes réponses à ses   questions existentielles, du réconfort dans ses souffrances.  Il peut évoquer une solitude pesante ou une vie recluse.  Il peut suggérer une quête de paix d’esprit;  l’état de contentement ou de satisfaction de soi.  Il peut souligner le fait qu’on peut toujours trouver de l’aide autour de soi.

BAPTISTÈRE : L’édifice ou la chapelle où se trouvent les fonts baptismaux ou destinés à l’administration du baptême constituent la chambre où meurt le vieil homme et naît l’homme nouveau.  Ils évoquent une transformation majeure de la conscience.  Renouveau;  mort et résurrection;  nouvelle attitude dans la vie;  nouvelle approche envers les autrbaptisterees;  meilleure acceptation de la société;  délivrance d’attitudes négatives.

BASILIQUE : Dans son sens premier, ce mot identifie une église chrétienne bâtie sur le plan d’une basilique romaine.  Dans son sens plus récent, il désigne une église consacrée, dotée d’une dignité particulière par le pape.  Voir à église.

CATHÉDRALE : L’église épiscopale d’un diocèse, conséquemment le siège d’un évêque, symbolise une initiation majeure qui résulte d’une intériorisation favorisée par Jupiter.  À l’intécathedralerieur, son architecture imite généralement la voûte du ciel, favorisant le contact avec Dieu, par la prière qui élève l’esprit et les yeux vers la Voie lactée, la Route des dieux.  À l’extérieur, son clocher traduit l’aspiration à s’élever toujours plus haut à travers  les plans de conscience.  Ce lieu privilégié pour capter des pensées nobles, des aspirations élevées ou des énergies puissantes rappelle l’union universelle des esprits et l’intercession des êtres ascensionnés.  Car la Communion des saints (la Sainte Assemblée des mystiques) permet d’apporter de l’aide aux frères et sœurs d’évolution les plus démunis.

Au Moyen Âge, la construction des grandes cathédrales d’Europe marqua le renouement partiel du Christianisme avec la Grande Tradition des Anciens mystiques par le rétablissement des contacts avec l’Orient et, bien souvent à l’insu du clergé, la résurgence des racines druidiques. La cathédrale atteste d’une foi religieuse ou spirituelle réelle. Pourtant, en songe, elle apparaît surtout au moment d’une période difficile.  Elle signifie qu’on reçoit aide et protection dans l’attente de jours plus heureux qui ne manquent jamais de revenir ou qu’on compte sur une aide inespérée.

CHAPELLE : La petite église (oratoire) pourvue d’un seul autel, souvent isolée à la campagne ou destinée à un usage privé ou  semi-public, symbolise le lieu intime de prière et d’adoration.  Si on s’y trouve, c’est généralement parce qu’on n’est pas très heureux et qu’on n’y voit plus clair, mais qu’on compte retrouver bientôt le bonheur par la grâce de Dieu ou l’intercession dchapellee ses saints.  Elle implique la notion d’un accroissement de la réceptivité ou de la sensibilité intérieure.  Comme l’église, elle trahit parfois les relents naïfs, crédules, dogmatiques, sectaires ou superstitieux de sa pratique religieuse d’antan quand celle-ci n’a pas évolué en véritable spiritualité.chapelle-de-procession

La chapelle de procession désigne le lieu où un défilé religieux plus ou moins solennel fait une pause, ce qui indique qu’on est prêt à défendre vigoureusement ses opinions et ses valeurs.  Il se peut qu’on se soit épuisé dans sa ferveur morale ou dans son ardeur à défendre son esprit de clocher.

CLOÎTRE : Cette galerie intérieure couverte d’un monastère, entourant un jardin ou une cour appelés préau, généralement close, donc strictement réservée aux religieux qui y habitent, est associée à la dynamique de Jupiter et elle symbolise le Paradis, le Centre du Monde ou la Jérusalem céleste.   Dans la réalité, le cloître implique une mort au monde qui peut équivaloir, cloitreen songe, à un besoin de retrait dans la quiétude afin de réfléchir sur son passé ou sur ses valeurs profondes ou afin de se lancer dans une nouvelle quête ou dans une vie nouvelle.  Il sous-tend un désir plus ou moins conscient de retrouver le Paradis perdu.  Entourant souvent une fontaine ou un puits, le cloître évoque le Centre cosmique qui est en relation avec les trois niveaux de l’Univers : le Monde souterrain (fontaine ou puits);  le Monde céleste (arbres, rosier, colonne ou croix);  le Monde terrestre ou humain (surface, pelouse, sol).  Par sa forme carrée ou rectangulaire, ouverte à la verticale, sous la voûte céleste, mais fermée de toutes parts, à l’horizontale, il favorise l’intériorisation qui renforce l’intimité avec le Monde divin.

COLLÈGE : À l’origine, ce mot désignait la réunion de personnes investies de la même dignité ou de la même fonction.  Avec le temps, il finit par désigner en outre un établissement du premier cycle de l’enseignement secondaire dirigé par des religieux.  Dans la Tradition catholique, il peut s’agir d’une maison religieuse, qui peut collegecomprendre un pensionnat de jeunes hommes, tenu par des religieux.   On cherche à se donner une étape de solitude pour se former moralement ou pour se rapprocher de son âme.  On se cherche un guide spirituel pour se rassurer sur son évolution.  Besoin d’entrer en soi.

Le Collège des cardinaux, aussi appelé le Sacré collège, représente le sénat de l’Église romaine formé des princes de l’Église catholique élevés à ce titre par le pape et lui servant de conseil.  Ce corps des cardinaux exerce des fonctions sacrées et administratives.  Une église collégiale possède un chapitre collégial.  À Rome, jusqu’à récemment, le Collège de la propagande assumait le gouvernement des missions et il fournissait des ouvriers évangéliques pour l’extension universelle de l’Église catholique.  Dans sa forme définitive, cette congrégation romaine fut fondée en 1622 par Grégoire XV.  Présidée par un cardinal-préfet, cette institution, qui avait été formée pour la propagation de la foi chrétienne, entreprit une action systématique, exercée sur l’opinion, pour faire accepter certaines idées ou doctrines dans les domaines politique, social, culturel, scientifique, etc.  En 1967, elle se transforma en Congrégation pour l’évangélisation des peuples.  Le Collège du Temple de l’homme désigne une association ésotérique qui propose un enseignement traditionnel véhiculé par la Chevalerie universelle, mais adapté à l’époque contemporaine.

 

COUVENT : Dans la Tradition catholique, une maison religieuse, qui peut comprendre un pensionnat de jeunes filles, tenu par des religieuses.  On cherche à se donner une étape de solitude pour se former moralement ou pour se rapprocher de son âme.  On cherche un accompagnement féminin pour se rapprocher de son corps et de son âme.  Besoin d’entrer en soi.

DÔME : La coupole, le comble hémisphérique qui surmonte un édifice, symbolise la souveraineté absolue.  Elle désigne le ciel, la sphère ou la voûte céleste, le Royaume de la Conscience universelle, supporté par le cube terrestre, qui émet les directives émanant de la Source divine.  Elle donne une image tutélaire de l’Univers invisible (l’Esprit universel) qui enveloppe le domeMonde et protège l’univers visible.  En spiritualité, on la relie au centre coronal, la Porte du Soleil ou l’Œil cosmique, qui, par l’ouverture au sommet du crâne, permet la sortie dans le Cosmos, d’où elle appelle à suivre une montée évolutive constante.  D’ailleurs, elle désigne souvent le rayonnement même du Soleil qui pénètre le Monde.  On peut y comprendre un appel à concentrer ses pouvoirs psychiques à leur source, au niveau du cerveau.  Mais elle décrit surtout la Force universelle qui agit dans sa vie quotidienne pour ouvrir un passage inespéré et protégé, pouvant conduire à des joies inattendues ou à une extase spirituelle.  Elle est souvent liée à ce qui se passe dans la tête.

DÔME CONIQUE : D’inspiration bouddhique, on en retrouve dans les églises chrétiennes, plus encore dans les églises orthodoxes, et partout dans les mosquées islamiques.  Il figure le Ciel et les quatre élémentaux de l’Éther.

DÔME DE PROTECTION DORÉ : Cette expression donne une représentation schématique de la production énergétique de Michaël, lorsqu’il accorde sa protection tutélaire à un sujet qui la lui demande.dome-du-rocher

DÔME DU ROCHER : Il désigne le Monument sacré de l’Islam, à Jérusalem.

ÉGLISE : L’église désigne l’édifice où se réunissent les Chrétiens, surtout de dénomination catholique, pour célébrer leur culte, car, dans les Sectes protestantes, on parle surtout de temple ou de lieu de rencontre (meeting place).  Associée à Malkuth, le Royaume de la Terre transfigurée, elle établit un lien avec le Temple de la Lumière de la Nouvelle Jérusalem.

egliseEn songe, ce bâtiment religieux souligne une préoccupation d’ordre moral ou la présence de conflits d’ordre éthique.  Il est relié à son système de valeurs et à tout ce qu’on estime sacré.  Il indique qu’on a besoin de nourriture spirituelle, de guidance intime, de réconfort moral.  On se sent coupable d’erreurs et on s’en repent.  On remet en question la voie spirituelle qu’on suit.  On réévalue ce qu’on veut faire.  On cherche la voie droite et directe.

Cet édifice du culte peut révéler qu’on interprète trop les expériences de sa vie à travers le filtre des dogmes inculqués dans son enfance.  Alors, on sent le besoin de s’intérioriser et de se relier à un Principe transcendant, soit pour prier ou supplier, pour lancer un appel à l’aide, afin d’échapper à une menace qu’on croit ne pas pouvoir écarter soi-même ou afin d’obtenir un soulagement, de la protection, du réconfort, de la consolation, une étreinte spirituelle, dans une phase de tristesse ou de revers.  Peut-être désire-t-on simplement s’unir aux grandes vérités intérieures, reçoit-on une initiation dans un Temple subtil, passe-t-on par une transition entre deux états de conscience ou mène-t-on une quête pour recevoir de l’appui afin d’élever davantage sa conscience.  Chose certaine, on sent le besoin d’entrer au centre de soi-même par la voie qui est la plus familière à soi.

ÉGLISE CARRÉE : Elle établit un lien avec le monde concret de la Terre, le point de départ de l’évolution.  On l’associe au Temple de l’homme, dans ce sens qu’il est dit que tout être incarné est un Temple de Dieu.

ÉGLISE DE BABYLONE : Bien que Babylone représente, pour les Chrétiens, la Capitale asiatique de l’impiété, cette expression désigne l’Église de Rome, dans les textes de l’apôtre Pierre.

ÉGLISE DE PIERRE : Elle donne l’image de l’immense Cité de Dieu, ferme, stable et solide, composée de tous les membres de la communauté des Élus.

ÉGLISE MILITANTE : Dans le langage catholique, l’Armée des Anges et des Élus (Saints).

ÉGLISE RONDE : Elle établit un lien avec le monde subtil du Ciel de l’Éternité, le terme suprême de l’Évolution.  On l’associe au Temple de Dieu de la Nouvelle Jérusalem.eglise-ronde

ÉGLISE SOUFFRANTE : Dans le langage catholique, l’Humanité incarnée dans la Vallée de Larmes.

ÉGLISE TRIOMPHANTE : Pour les Catholiques, l’Église glorieuse, au terme de la fusion des deux phalanges militante et souffrante, à la Fin des Temps.

ÉGLISE UNIQUE : La Religion universelle à venir, surgissant de la fusion dans l’Unité de toutes les dénominations religieuses, mais pas forcément dans l’uniformité, par rapport à son approche du Divin.  Elle édifiera progressivement la Temple de la Vérité, digne expression de la Réalité cosmique, dans lequel resplendira la Lumière du Seigneur des Seigneurs.

ÉGLISE UNIVERSELLE : Église dont la juridiction s’étend sur la Terre entière.  Puisque aucune des églises ne peut prétendre à cette prérogative, chaque église constitue une secte.

MONASTÈRE : Cet ensemble de bâtiments où habitent des moines ou des moniales symbolise une vie d’austérité dans la solitude.  Il évoque un appel au recueillement, à la dévotion spirituelle, à la méditation et à l’oubli de soi.  Il éclaire un besoin de concentration pour se mettre à l’écoute de son monde intérieur afin de capter les effluves divins ou les forcesmonastereuniverselles.  On ressent le besoin de faire une pause pour explorer des aspects ignorés de soi.  Le temps est venu de s’intérioriser et de réfléchir sur soi.  Le monastère peut évoquer une période d’inspiration qui remplit son esprit d’une clarté lumineuse ou qui remplit son être d’une énergie ardente, ce qui rendra plus apte à poursuivre son évolution.  Il attire l’attention sur la nécessité de se préparer soigneusement pour vivre une initiation qui confèrera à sa conception une portée plus universelle.  En songe, le monastère suggère habituellement qu’on vit indûment dans un mode monastique, qu’on s’impose un mode de vie désolant pour expier des fautes présumées (complexe de culpabilité ou complexe de souillure) ou qu’on maintient une vision austère de la religion.

PAGODE : Cet édifice religieux des Bouddhistes prend pour eux le même sens que l’église pour les Catholiques, le temple pour les anciens et les Réformateurs protestants, la mosquée pour les Musulmans.  Il indique qu’un afflux de forces nouvelles pénètre son âme par l’axe fusionnel du Ciel et de la Terre.  Il se peut qu’à son insu, on jouisse de contacts importants avec des entités invisibles, au cours de son sommeil, pour rectifier ou accélérer son parcours évolutif.  Il pourrait s’agir d’une initiation spirituelle.  Tout au moins, on pagodedevrait recevoir un appui spirituel dans ses entreprises courantes.  On est friand d’exotisme.  On aimerait établir des contacts avec des peuples d’autre culture.

SANCTUAIRE : Étymologiquement, ce mot désigne un lieu saint ou un lieu de secrets, qui peut être un édifice religieux ou un centre de cérémonies, tout endroit où on peut pénétrer les Mystères divins.  En spiritualité, il met en communication avec la Porte du Ciel, qui, par extension, devient une des portes de communication avec le  Ciel, puisqu’il existe plusieurs demeures dans la Maison du Père-Mère.  Dans nombre de Traditions religieuses, il réfère à l’endroit le plus sacré d’un Temple et on l’associe à l’intelligence du cœur ou au cœur sanctuaire  initiatique.

En rêve, il réfère à un lieu préservé en soi, intouchable, inviolable, qui renferme son trésor essentiel, ses croyances profondes, son système de valeurs, ses attentes dans la vie, son idéal suprême.  Il souligne un passage méditatif nécessaire à la bonne poursuite de son évolution.  Il invite à plonger en soi pour y puiser à ses forces spirituelles.  On peut y établir un contact avec ses Guides invisibles et avec son Centre intime.  On devrait traverser une phase d’inspirations précieuses ou de visions transformatrices.  On est en quête d’un grand renouveau dans sa vie.  On semble investir trop d’énergie dans un domaine particulier de sa vie.

Selon le contexte, le sanctuaire intérieur désigne la glande pituitaire, au centre du cerveau, le siège de l’Esprit ou de la Sublime Présence Je Suis, ou le thymus, à la pointe supérieure du cœur, d’où on le confond souvent, dans ce dernier cas, avec le cœur lui-même, appelé le siège de l’âme ou de la demeure de lEnfant intérieur.   Il désigne la Vérité éternelle de l’Amour.

TEMPLE : Cet édifice, consacré au culte divin, identifie un lieu de réconfort spirituel, de fraternité, d’entraide et de soutien mutuel.  Lié à la verticalité et à l’aspiration spirituelle, il indique la demeure sacrée où habite la Sagesse.  Au sens élargi, il désigne le Cosmos comme une manifestation divine, l’Univers tout entier construit par le Créateur, le Grand Architecte.  Au sentemples réduit, il rappelle que tout être est un temple divin vivant qui doit rester propre et pur.  Aussi faut-il regarder tous les êtres de son environnement avec un nouveau sens du respect, les considérant comme des représentants et des porte-parole de Dieu lui-même.  En outre, il faut prendre conscience de son appartenance à l’Univers crée en réalisant sa responsabilité envers lui.  Cela commence par la reconnaissance qu’on est soi-même un temple dans lequel on peut procéder à des offices et recevoir la Divinité en gardant son intérieur immaculé.

En spiritualité, le temple est figuré, en surface plane, par un triangle appuyé sur un carré ou, en trois dimensions, par une pyramide établie sur un cube.  Cette illustration désigne le Ternaire divin autonome qui régit les deux Colonnes du Temple (intellect et intuition).  Sans quoi l’énergie des Colonnes entraînerait dans une plongée qui amènerait à privilégier l’individualisme, l’égotisme, l’égoïsme, le désir de conquête du pouvoir en raison d’un déséquilibre engendré par la dualité, source de la séparativité.  Cette figure illustre le Septénaire en action, la Pierre philosophale, la Clé de Tout.

Le temple désigne la Création comme le Point de jonction entre le Ciel, la Terre et l’Enfer.  Par le triangle ou la pyramide, il éclaire un projet virtuel de Perfection issu de la Source divine unique.  Par le carré ou le cube, il démontre l’interaction des quatre élémentaux, des directions et des saisons de la vie qui engendrent la forme.  Par ses trois niveaux concrets, la crypte, le sol et le plafond, il révèle les trois dimensions de l’Être.  Il traduit ainsi la volonté de l’Humanité de se relier à la dimension cosmique qui donne un sens aux particularités de la vie.  Ce temple, qui symbolise l’ensemble des connaissances secrètes à découvrir, constitue la Pierre fondamentale, la pierre d’assise, la pierre d’angle et la pierre d’achoppement, le Centre du Monde et, comme on l’a dit, le lieu de communication entre le Ciel et la Terre

Le temple désigne l’enceinte qui entoure un sanctuaire, un endroit réservé à Dieu ou aux dieux, qui fournit un reflet du Monde divin tel que chacun le conçoit.  Et il ne tarde pas de prendre l’image de la représentation que s’en font les hommes, ce qui entraîne les polémiques philosophiques, les oppositions morales, les rivalités de clocher et les conflits religieux.  En lui-même, il désigne l’alliance du Ciel et de la Terre.  Habitation de Dieu sur la Terre, il marque le lieu de la Présence réelle, le lieu de la Descente et de l’Activité divines, la Voie par laquelle l’être humain peut s’élever à la Divinité.  Il désigne le Microcosme, un résumé du Macrocosme.  Comme édifice, ce miroir du Ciel résulte d’un aménagement physique et psychique de l’espace géographique.  Ainsi, il qualifie la vie humaine et il détermine la valeur qu’on lui accorde.

En général, le temple réfère à une vie éclairée par l’intérieur, ce qui assure à l’individu une vie protégée et guidée.  Il précise les accomplissements spirituels.  Il exprime l’accumulation d’une somme prodigieuse d’énergie constructive à partir des efforts conscients pour évoluer.  Il désigne un réservoir de grâces et de bienfaits qui peut servir à la guérison.  Il indique qu’un groupe, qui peut être son milieu ou la famille spirituelle, favorise sa croissance spirituelle.  Il invite au recueillement, à l’intériorisation, à la méditation, à la prière, au don de soi sans attente.  Dans son sanctuaire intérieur, on pourra recevoir une aide providentielle.  On y trouvera la source de l’amour, la puissance suprême de transformation.  Il appelle à opérer sur soi un travail pour mettre son ego à sa place afin de s’ouvrir à son individualité, à son Esprit divin.  Pour l’homme ordinaire, le temple réfère à son système de valeur ou à ce qu’il estime de plus précieux.

La marche vers le temple illustre la réalisation spirituelle ou la participation à la rédemption.  Elle implique le retour au centre de l’Être. Voir à église.

TEMPLE COSMIQUE : Il est constitué de tous les champs magnétiques dédiés à la Présence de l’Esprit du Créateur.

TEMPLE DE DIEU : Il réfère particulièrement au corps causal de l’être humain.  Dans la Cabale, il désigne Malkuth, le Royaume ou la Terre.

TEMPLE DE LA COMPRÉHENSION : En spiritualité, il désigne le Sanctuaire édifié par Marie dans les plans subtils, après son assomption, le présentant comme un défi au monde chrétien, pour l’aider à s’unir.

TEMPLE DE LA CONNAISSANCE : En Shamballah, il s’agit d’un Centre de relais entre la conscience et le corps matériel.             

TEMPLE DE LA SAGESSE : Haut lieu de Shamballah, le Lieu saint où l’intellect s’allie à l’Esprit divin et trouve la Lumière cosmique.  Voilà l’état par lequel un être peut regarder dans toute sa splendeur le monde de l’Esprit, au sommet de l’Arbre de Vie.

TEMPLE DE LA SANTÉ : Haut lieu de Shamballah.  On y traite les jeunes citoyens qui peuvent ressentir une certaine fatigue ou des petits désordres énergétiques tant qu’ils ne maîtrisent pas leur énergie pour s’harmoniser eux-mêmes.  On procède alors à des massages doux et à des passes magnétiques vivifiantes.

TEMPLE DE LA VÉRITÉ : Voir à Église unique.

TEMPLE DE L’ESPRIT : Selon le contexte, il s’agit de l’âme ou du corps.

TEMPLE DE L’INTUITION : On le trouve dans le plan subtil de la Lune.

TEMPLE DE PIERRE : La pensée humaine avec ses prétentions et son arrogance, convaincue de la vérité, dans son ignorance, imbue d’elle-même, qui doit s’écrouler, au moment opportun, face à la Vérité.

TEMPLE DE SALOMON : Selon la Bible, cet édifice exceptionnel révélait l’ensemble des Connaissances cachées.  Il mesurait 60 coudées de longueur, 20 de largeur et 30 de hauteutemple-de-salomonr.  Le portique comptait 20 coudées de longueur dans le sens de la largueur du temple et 10 coudées de hauteur sur le devant.  L’intérieur de l’édifice formait un cube de 20 coudées.  L’Arche d’alliance qu’il contenait, symbole des intelligibles, portait deux chérubins de 10 coudées, placés aile contre aile, aux ailes d’une envergure de 5 coudées.  L’autel en bois d’acacia comprenait 5 coudées sur 5 et il portait un chandelier à sept branches (menora).  Il contenait aussi la pierre fondamentale qui représentait le Centre du Monde, le lieu de communication entre le Ciel et la Terre.

Dans la Franc-maçonnerie, il donne l’image de l’Homme et du Monde.  C’est l’état qu’il faut réaliser en soi, vivre en esprit, en veillant à sa reconstruction et à sa défense.  L’entrée du temple se trouve à l’Occident et mène au siège du Vénérable, à l’Orient, symbole du chemin qui, d’Ouest en Est, conduit à la Lumière.  Comme dimensions, il va, en longueur, de l’Occident à l’Orient, en largeur, du Septentrion au Midi, et, en hauteur, du Nadir au Zénith.  Il apparaît donc à l’image du Cosmos, infini, illimité et indéfini.

TEMPLE DES MYSTÈRES : En plus d’identifier l’édifice où se déroulaient les initiations aux Mystères, cette expression désigne Uranus, la Sphère de conscience où tous les secrets du Cosmos sont révélés.

TEMPLE DU GRAAL : Le Temple carré, caché dans une région mystérieuse, non dans le monde extérieur, mais au plus profond de soi.

TEMPLE INTÉRIEUR : Le cœur où chacun peut accueillir la Présence amoureuse de Dieu.

TEMPLE EN RUINE : Il évoque l’oubli de ses origines et de sa finalité et la perte de sa spiritualité.  Il désigne les vestiges du passé ou les vérités dépassées, devenues désuètes.temple-en-ruine

TEMPLE HYPÈTHRE : Le temple sans toit, à ciel ouvert, qui laisse entendre que toute la Nature est le Temple de Dieu.

TEMPLE MAÇONNIQUE : Les apprentis se tiennent devant la colonne J (Jakin), les compagnons devant la colonne B (Boaz) et les Maîtres se tiennent dans la chambre du milieu.  Voir à Temple de Salomon.

TEMPLE MAGIQUE : Local pour les cérémonies magiques, personnel et fermé, éloigné des sources de bruit, dans un endroit retiré.

TEMPLE MARIN : Un temple atlantidéen.

TEMPLE SPIRITUEL : Le corps de gloire incorruptible, d’une légèreté et d’une richesse inconcevable.

© 2009-15, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

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