DÉVELOPPER UNE ATTITUDE ÉCOLOGIQUE, PARCE QUE TOUT SE TIENT…

 

   L’écologie évoque la science qui étudie les relations et les rapports des êtres vivants entre eux et avec leur milieu.  Étude de l’interrelation entre les organismes vivants et leur environnement.  Sa montée permet de comprendre que l’être humain se soucie de plus en plus du destin de la planète Terre, qui conditionne son propre destin.

   Dans sa propension à la prédation, on peut croire que ce dernier ne s’interrogerait pas autant en ce sens, s’il ne se sentait pas lui-même menacé par ses pratiques d’appropriation des biens et de marchandisation de tout ce qu’elle lui offre.  Pourtant, rien ne permet à l’homme de se croire le propriétaire et le maître de quoi que ce soit, à part lui-même, puisqu’aucun deÉCOLOGIE-1ses semblables n’a jamais passé de contrat de ce genre avec le Créateur ou avec la Nature elle-même.  Ce qui laisse entendre que, malgré sa grandeur et sa puissance, il n’est jamais qu’un résident temporaire du monde matériel.

  Dans le monde actuel, on n’insiste pas assez sur le fait que la sauvegarde de l’environnement n’a pas pour seul but de sauver l’existence de l’espèce humaine, mais aussi de l’instruire sur son rôle dans l’économie planétaire.  Les démarches écologiques ne doivent pas servir à faire peur à la population du globe, mais à l’aider à voir clair, à l’amener à consacrer des études sérieuses sur l’homme, sur ses besoins dans son environnement, sur sa manière de le conserver pour subvenir à ses besoins.

   L’être humain agit en dominateur et en prédateur insatiable : il vit dans l’insouciance, exploitant la Nature pour satisfaire ses appétits et ses besoins surtout physiques.  Il oublie trop facilement qu’en ne prenant pas assez garde à son milieu délicat, il menace sa propre existence.  La Nature forme une pyramide qui se tient et dans laquelle tout être est indispensable.  Ainsi, à moins de la quitter pour avoir complété son rôle ou son cycle d’expérience,  tout être qui disparaît de ce système vivant complexe fragilise l’ensemble de la structure.  Chaque fois que, par ses activités nocives, l’espèce humaine en fait disparaître une autre, elle accélère sa propre dégringolade et prépare sa propre fin.

   La communauté humaine gagnerait à récupérer sa liberté et à réexaminer sa technologie dans ses procédés et ses démarches de manière que leurs conséquences puissent être adaptées au maintien de l’équilibre dans le milieu et ajustée au développement et à l’habitat humain.  En fait, au niveau individuel, l’écologie doit commencer par une prise de conscience de son corps pour le libérer de ses polluants : peurs, sentiments de culpabilité et de haine, toxines et tensions.  De là, l’individu peut penser s’occuper de son environnement et de la planète, comprenant que, pour sa survie, elle mérite le même traitement purificateur.  Mais cette entreprise doit se poursuivre dans un contact permanent avec le Créateur, la Source unique, pour développer son sentiment de faire partie du Tout.

  L’attitude écologique implique la manière correcte de vivre soi-même, en apprenant à mieux respirer en plein air, en s’alimentant correctement, en veillant à sa propreté, en alternant les phases d’activité, de délassement ou de divertissement et de sommeil, en se rappelant la raison de son destin évolutif.  Car celui qui apprend à se respecter dans sa réalité et ses besoins réels en vient à respecter les autres ainsi que son environnement.  Il en vient à développer une mutualité qui l’amène à collaborer dans l’application de la Règle d’Or : traiter autrui comme il aimerait être traité et respecter ce qui lui assure la vie.  Ainsi, il développe l’habitude de moins et mieux consommer, de recycler ses productions usagées, de moins produire de produits toxiques et nuisibles, de placer en lieux sur les produits dangereux, d’éviter de dévitaliser le sol, de cesser de considérer toutes ses activités personnelles et les productions de la Nature en termes de transactions financières.

  N’est-il pas effarant que l’humanité en soit rendue à considérer la mer d’après ses stocks de poissons et de fruits de mer, d’évaluer les animaux domestiques en termes de cheptel, de prendre les animaux sauvages pour des nuisances ou des gibiers, de parler des plantes comme de produits maraîchers, horticoles ou paysagers et que, dans sa surabondance, il continue de chasser, de pêcher et d’assister à sacrifices d’animaux rituels ou à des corridas?  Ainsi, les forêts sont devenues des exploitations, comme le sous-sol et les divers gisements.  Tout n’est plus considéré qu’en termes de rentabilité économique, jusqu’à établir des monopoles et à menacer la biodiversité, ce qui lui permet d’assécher les marais, de polluer les cours d’eau, de dévitaliser les soles, de tout souiller en jetant ses déchets et détritus n’importe où, en commençant par le bord des routes.

  L’intention de cet article n’est pas d’énumérer de façon exhaustive les mauvais traitements que les êtres humains infligent à la Nature, mais d’appeler les gens conscients à agir de manière un peu plus responsable, en faisant un peu plus, pour sauver la planète, histoire de compenser pour ceux qui ne font rien.  Pense-t-on bien à recycler correctement, à placer dans les divers bacs ce qui se récupère, ce qui se composte, ce qui ne peut plus servir, mettant à part les produits dangereux?  Et place-t-on ses déchets dans les sacs biodégradables sans dangers pour l’environnement, car il existe des produits rapidement dégradables, mais plutôt contestables par rapport à leur composition chimique.  Chacun devrait s’y mettre en se rappelant que l’exemple, qui est contagieux, sert de courroie d’entraînement.  Du reste, ce sont des solutions durables qu’il faut découvrir et appliquer avant qu’il ne soit trop tard.

  L’humanité, qui fait partie de la Nature, devrait éviter de se leurrer, car elle ne parviendra jamais à domestiquer et à vaincre définitivement cette dernière qui, dépassé un certain stade, réagit en reprenant ses droits, ce qui peut impliquer la disparition de l’espèce coupable, comme elle l’a déjà démontré avec l’extinction des dinosaures et, plus tard, avec une certaine histoire de déluge universel.

   On l’a dit, l’écologie désigne la science qui étudie les relations et les rapports des êtres vivants entre eux et avec leur milieu ou environnement.  Cette science naquit en 1866 avec la définition d’en donna Ernst Haeckel, un célèbre biologiste, naturaliste, philosophe et libre penseur allemand.  Elle vise à minimiser l’impact négatif, l’empreinte déficitaire produite sur son support de vie, la Terre.  Elle cherche notamment à contrer la consommation abusive de l’eau, la destruction des forêts, la pollution de l’atmosphère, la dissémination des déchets, l’épuisement des sols, l’invasion du béton, le changement climatique, la perde de la biodiversité, l’enlaidissement du décor naturel, l’altération de la santé des populations, la surpopulation mondiale.  Comme l’a dit Gandhi, il conviendrait de «Vivre simplement pour que simplement d’autres puissent vivre.  Par exemple, on estime que, chaque jour, 240 000 tonnes de nourriture finissent à la poubelle, en Europe, alors que des millions de gens se meurent de faim.

     L’être humain vit dans l’insouciance, exploitant de manière éhontée la Nature pour satisfaire ses appétits et ses besoins surtout physiques et psychiques.  Il oublie trop facilement qu’en ne prenant pas assez garde à son milieu délicat, il menace sa propre existence.  En regard des problèmes écologiques, trop de personnes se sentent impuissantes.  Elles croient à tort que la défense de la santé et de l’environnement n’est pas de leur ressort alors que, bien au contraire, elles  représentent une force considérable capable de modifier la société de consommation : les consommateurs représentent environ un milliard sept cent millions de personnes, soit un quart de la population mondiale.  Ainsi, dans les pays développés, si chacun pose son petit geste, l’accumulation des petits gestes améliorera le bilan positif de l’environnement.  Chacun doit retenir qu’il a besoin de la nature et la grande planète bleue pour vivre.  Ainsi, dans son quotidien, pour les aider à maintenir leur qualité, chacun peut poser des gestes simples, responsables, efficaces et, de surcroît, économiques, histoire de contribuer au développement durable (soutenable) des sociétés, la seule solution censée pour les générations en cours et à venir.  Il y va de l’avenir de la planète et de l’humanité.  En effet, ne serait-ce qu’en transformant ses modes de consommation, tout être peut faire un tric dans les produits qu’il achète à partir de leurs critères écologiques.  Tous les produits que les gens achètent ont un impact sur l’environnement, car ÉCOLOGIEils nécessitent, de par leur production, leur emballage et leur livraison, des matières premières et de l’énergie.  Mais certains produits sont plus respectueux de l’environnement que d’autres, tout en conservant leurs qualités : il s’agit des écoproduits.

   La Nature forme une pyramide qui se tient et dans laquelle tout être est indispensable.  Ainsi, à moins de la quitter pour avoir complété son rôle ou son cycle d’expérience,  tout être qui disparaît de ce système vivant complexe fragilise l’ensemble de la structure.  Ainsi, chaque fois que, par ses activités nocives, l’espèce humaine en fait disparaître une autre, elle accélère sa propre dégringolade et prépare sa propre fin.   La technologie doit être réexaminée dans ses procédés et ses démarches de manière que leurs conséquences puissent être adaptées au maintien de l’équilibre dans le milieu et ajustée au développement et à l’habitat humain.  Placé au sommet de la Création, en raison de son intelligence et de son potentiel amoureux, l’être humain devrait veiller à l’harmonisation des êtres de la Nature, qui, de par leur rôle fonctionnel, n’ont pas été placés par hasard sur la Terre, et ne doivent pas être considérés uniquement en termes de commerce, ce qui fait de lui un prédateur et un exploiteur.  Il devrait trouver, dans leur conservation en équilibre, la solution à sa propre survie et à son avenir évolutif.

   En fait, au plan individuel, l’écologie doit commencer par une prise de conscience de son corps pour le libérer de ses polluants : peurs, toxines et tensions.  Alors, l’individu peut penser s’occuper de son environnement et de la planète, comprenant que, pour sa survie, elle mérite le même traitement.  Cette entreprise doit se poursuivre dans un contact permanent avec le Créateur, la Source unique, pour développer son sentiment de faire partie du Tout.  De toute manière, on peut considérer comme improductif ou stérile tout acte posé sans cette conscience de faire partie d’un Tout divin et d’investir en tout la totalité de son être.

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