LE TROU NOIR RAMÈNE SIMPLEMENT À SA SOURCE ORIGINELLE UN UNIVERS AU TERME DE SA MANIFESTATION

Le «trou noir» désigne une région de l’espace, le stade ultime d’évolution d’une étoile de forte masse, le centre d’une galaxie ou un quasar, donc une réalité cosmique dont le champ de gravitation est si intense q urine, par même de la lumière, n’en peut sortir.  Pourtant, ce que la science en dit, dans son état limité, correspond très peu à ce qu’il est vraiment.  En effet, ce phénomène cosmique désigne un tunnel de purification qui fait passer d’un univers à un autre, qui élève notamment dans la Conscience christique.  Il ne représente nullement une entrée dans le Vide absolu, une absorption des mondes, mais un retour du manifesté à la Lumière divine.  En effet, facteur de changement ou de transformation, il inverse la force centrifuge et il rend électromagnétique.

Dans la cosmogonie, le trou noir équivaut à l’électron de l’atome et il représente l’étape finale de la vie d’une étoile qui se contracte sur elle-même pour devenir infiniment dense et compacte, comme s’il se produisait une inversion dans l’espace-temps.  Les étoiles naissent, vivent et s’éteignent.  L’agonie d’une étoile est assimilable à un renfermement dont la conséquence est un accroissement incessant de la densité.  Cette augmentation de densité entraîne un accroissement des forces de gravitation et l’espace se courbe de plus en plus jusqu’à se refermer sur lui-même.  Dans cette phase ultime, se manifeste le «trou noir», analogue à une bulle de savon, une bulle d’espace-temps spirituel, par rapport à l’espace-temps matériel, un univers refermé sur lui-même.  L’électron est un micro-troutrou-noir noir, la particule élémentaire de l’esprit.  Alors, cet objet invisible, comme un dehors de l’espace observable, n’émet plus rien, même pas de lumière.  Il ne révèle pas vraiment une masse nulle, mais des dimensions géométriques nulles, ce qui défie toute logique communément admise.

Quand une étoile a brûlé tout son combustible, elle se refroidit et les forces de gravitation, qui tendent à faire écrouler vers le centre toute la matière de l’étoile, ne sont pas compensées par la pression des gaz chauds qui contrecarrent cet écroulement.  Dans cette phase terminale, l’étoile se contracte donc de plus en plus, et la matière qu’elle contient devient de plus en plus dense.  Conformément à la loi de la relativité générale, cette étoile courbe l’espace autour d’elle de plus en plus, courbure qui est d’autant plus forte que son rayon est devenu plus petit.  Sa contraction se poursuit jusqu’à ce que la courbure de son espace devienne si forte autour d’elle qu’elle vient comme se refermer complètement atour d’elle.  Cette étoile agonisante finit par provoquer un genre d’hernie dans l’espace ordinaire, et cette hernie, où elle se trouve désormais enfermée, constitue un véritable «dehors» de l’espace observable, n’ayant plus avec celui-ci qu’un point de contact.

C’est cet espace «annexe» de l’espace ordinaire, mais situé hors de lui, que l’on appelle trou noir.  Alors, plus aucune communication directe n’existe entre l’espace habituel et le trou noir, en ce sens qu’aucun élément ne pourrait en sortir pour revenir dans l’espace que nous connaissons.  Il ne se manifeste que par une influence indirecte sur notre espace, rappelant sa présence «derrière l’écran» en se signalant par un champ magnétique, agissant sur les particules chargées de notre espace qui viennent à passer dans le voisinage de son point de contact avec l’espace conventionnel.

À vrai dire, le trou noir révèle des propriétés étonnantes.  L’espace et le temps échangent leur rôle quand on passe du dedans au dehors de l’espace observable.  Dans le dehors, l’espace s’écoule sans cesse, comme le fait notre temps habituel.  Et, toujours dans ce dehors, on peut se déplacer dans le temps, revenant éventuellement vers les événements passés, comme on pourrait se déplacer dans toutes les directions de l’espace habituel.  Y défile sans cesse, comme au cours d’un balayage continuel d’un espace cyclique, toutes les informations contenues dans ce nouvel espace.  Ces informations possèdent une sorte de relief dans le temps qui permet spontanément de les dater de façon infiniment précise et simultanément, peu importe le moment de leur arrivée, comme révélant la chronologie de tout ce qui s’y est vécu.  D’autre part, le temps s’écoule du futur vers le passé, à l’inverse de notre notion.

Dans un trou noir, l’évolution conduit à «ordonner» toujours plus les informations les unes par rapport aux autres, ce qui exprime le principe de néguentropie croissante.  Les propriétés de l’espace à l’extérieur de l’espace ordinaire que captent les humains sont exactement celles qu’on pourrait réclamer à un espace de l’Esprit : possibilité de mémoriser l’information, possibilité de se remémorer une information précise, possibilité d’ordonner les informations les unes par rapport aux autres, analogue au raisonnement, donc à mémoire parfaite et à conscience toujours croissante.

Somme toute, le trou noir renvoie au point zéro qui permet le renversement et aide à passer d’une réalité de conscience à une autre, conformément à la maxime spirituelle : «Tout est en haut comme ne bas, mais de façon inversée.»  À point nommé, il permet d’échapper au Voile d’Illusion.

© 2012-15 Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

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