LE SVASTIKA N’A RIEN DE CE QUE LES NAZIS ONT VOULU LUI ATTRIBUER
Le svastika, ce symbole mal aimé et décrié par tant de gens atteints par les méfaits de la Deuxième Grande Guerre mondial, mérite une prompte réhabilitation, car, au plan cosmique, il exprime une réalité neutre qui n’a rien pour susciter la controverse, sevant plutôt à fournir des repaires sur la Voie ascensionnelle. Il s’agit de la croix gammée ou croix védique, la croix aux branches coudées en forme de «gamma», un emblème de la Tradition hindoue, associé à Agni, le dieu du Feu, un symbole aryen d’origine orientale, mais utilisé par les Celtes et bien d’autres peuples, dont les Amérindiens, comme par nombre d’ordres mystiques et d’écoles initiatiques. Il apparaît même, voilé, au centre du Sceau de Salomon de la Religion juive. On l’appelle aussi «tetraskelion» ou «croix fylfot». Après avoir servi d’emblème bénéfique pendant des millénaires, ce n’est que tout récemment que ce symbole fut repris par les nazis qui en ont corrompu le sens et l’usage dans une tentative de donner de la crédibilité à leur thèse de la supériorité de la race 
aryenne, dont ils se réclamaient faussement.
Voici des exemples de son usage constructif et immémorial. En astrologie, on s’en sert pour exprimer la «croix mutable». Il révèle la force primordiale de l’Être suprême et il indique le sens d’une rotation. Dans cette Tradition, ce symbole l’union des quatre directions de l’Univers. Il exprime l’Énergie supérieure et la Radiation solaire de «Vishnou», la révélation de l’Être suprême, qui révèle la Force primordiale et qui s’exprime par les quatre Élémentaux de la Quintessence, pour établir et maintenir la Loi et l’Ordre partout, de sorte que la créativité puisse s’exercer. Les quatre énergies issues de l’Éther ancrent l’être humain dans la densité, le lancent dans l’activité matérielle et l’emprisonnent dans la Roue des Manifestations karmiques. Il marque une période de matérialisme profond, une période d’expression du Christ caché, pour apprendre à discerner ce qui doit servir les fins spirituelles, l’Évolution.
Pour le reste, le svastika, représente l’emblème de l’«Île blanche», le pays des Maîtres invisibles, du Roi du Monde et de ses trois assesseurs, parfois appelés le «Conclave du Mont Carmel», qui évoque d’abord la permanence et l’indestructibilité. Par sa forme, il révèle l’action tourbillonnante des coups de foudre. Au centre du svastika, lors des rites sacerdotaux, on en faisait jaillir le Feu d’«Agni», la Flamme sacrée. Relié à Uranus, il désigne la vibration même de la Vie en provenance du Soleil. Voilà la Roue, associée au mouvement de la voûte céleste, qui tourne dans le bon sens et qui pousse les âmes à évoluer. En soi, le svastika, appelé la «Roue du Soleil», exprime le Mouvement universel ou le Développement cyclique de la Manifestation, un mouvement de rotation autour d’un Centre immobile ou à partir d’un Centre primordial invisible (le Moi ou le Pôle). Il évoque l’action, la manifestation, le cycle, la régénération perpétuelle. C’est le Tourbillon de la Création qui engendre les hiérarchies. Il sert d’emblème au développement cyclique de la Manifestation universelle à partir du Centre primordial. On l’associe encore au Pôle terrestre. Chez les Scandinaves, on l’appelait le «Marteau de Thor». Dans la Cabale, on le relie à «Kether» et aux Quatre Esprits devant le Trône. Il sert de support à l’âme dans l’Esprit de Dieu. Il illustre le Monde en perpétuel mouvement.
Dans son m
ouvement sénestrogyre, le svastika illustre le Soleil ou le mouvement des astres autour du Soleil, qui est centre, dans le Zodiaque. Dans son mouvement dextrogyre, il illustre le Pôle, le Centre réel du Cercle zodiacal et le Pays des Maîtres avérés, soit le mouvement du Zodiaque à partir de son centre.
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Dans le Yoga, le Svastika-asana désigne la «posture du Signe suspicieux» ou «secret». Le Svastika basque présente des branches courbes, figurant la double spirale de l’Hélice cosmique. Le svastika clavigère désigne un symbole dont chacune des quatre branches est constitué par une clef. Alors, l’axe vertical réfère à la fonction sacerdotale et aux solstices, tandis que l’axe horizontal éclaire la fonction royale et les équinoxes. Le svastika armé de quatre points illustre la Croix allumée qui explique le Zodiaque, mû par la force coordonnée des quatre éléments issus de la Quintessence (Éther).
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