LE SUCCÈS, QUATRIÈME ÉTAPE DE L’INITIATION

Dans la vie courante, le succès désigne l’heureux résultat d’une décision, d’une entreprise, d’une suite d’événements.  Il peut encore évoquer le caractère favorable de ce qui arrive.  Mais, en spiritualité, il renvoie à l’accomplissement christique, à la Transfiguration, ce que les Anciens mystiques appelaient la Victoire ou le Triomphe spirituel.  En effet, dans cette conception, le succès stable et permanent résulte du rayonnement amoureux, clé de tout, qui assure la croissance et l’expansion, favorisant l’abondance et la prospérité, qui, ensemble, assurent la vitalité parfaite. Nul ne peut parvenir au succès par hasard puisqu’il couronne une entreprise qui comporte des étapes préliminaires qui évitent l’épuisement dans l’action forcenée ou l’échec au terme de la quête exclusive d’un but trop exclusif.   Tout succès obtenu par l’exercice de la force ou la domination des moyens (ar exemple de l’argent ou de l’ascendant sur utrui) ne peut que se retourner contre celui qui l’a cherché ainsi, au petit bonheur de l’effort constant, de l’intimidation ou de l’agression.

Dans ce contexte, le succès représente la quatrième épreuve initiatique qui finit par confirmer la Maîtrise parfaite de celui qui se connaît dans toute sa globalité.  L’être incarné qui maintient comme Idéal, la réalisation de l’Amour pur, ne peut que prospérer et retrouver l’équilibre partait et, par son sage dynamisme, appliqué dans l’action pertinente, dans le moment présent, il devient le Maître de son univers.  Le Constructeur de Pyramide aura compris qu’on révèle ici son œuvre discrète, mais audacieuse, de se donner comme fondement de vie l’Amour pur, la Richesse abondante, la Santé radieuse et le Succès absolu dans toutes ses entreprises, ce qui en fait un Maître de Vie.

Ici, il faut comprendre le sens du carré porteur d’une croix en diagonale partant de ses angles, qui représente ladite Pyramide cosmique que l’être incarné doit apprendcarré-diagonalesre à édifier.  En cela, il doit se souvenir que  le Nord, figuré par un carré d’or, relié à l’élément terre, accueille les demandes de vitalité, de santé physique et de biens concrets.  Le Sud, figuré par un triangle rouge, relié au feu, accorde la destruction des éléments indésirables, le succès dans les entreprises, la clémence et la miséricorde et la protection générale.  L’Est, figuré par un cercle bleu, relié à l’élément air, émet des ondes de détente et de repos et il appelle l’amour, la paix d’esprit, le calme, la sérénité, l’impassibilité.  Enfin, l’Ouest, figuré par un croissant d’argent, relié à l’élément eau, instille la santé et la force.  Tous ces moyens combinés que l’être humain s’est donné finissent par lui révéler sa Maîtrise totale, firurée par le point central, qui illustre le sommet de la Pyramide cosmique, puisqu’il parvient à rendre tous les impossibles possibles, à l’étonnement ou à la frayeur des gens de son époque.

Ici, nous utilisons sciemment les termes «succès» et «échec», bien que nous sachions que ceux-ci sont généralement associés à des standards sociaux qui n’incluent pas les subtilités et les potentialités de l’âme humaine.  Mais, en même temps, nous ne pouvons nier que le succès social soit, lui aussi, associé à la réalisation de l’essence individuelle, à la mise en place des talents véritables de l’Être intérieur au service de la collectivité.  En ce sens, nous employons le terme «succès» dans une portée beaucoup plus vaste que la réussite sociale qui suscite la reconnaissance des pairs.  Nous parlons ici de la mise en mouvement des dons individuels qui, une fois déployés, stimulent profondément un être, lui révélant ses potentialités intimes.   Dans notre notion de succès, il ne s’agit donc pas uniquement des talents humains, associés à une recherche de reconnaissance sociale, mais bien de talents offerts à la collectivité humaine, pour l’évolution de chaque âme et, par extension, de l’Univers.

On définit généralement le succès comme l’heureux résultat d’une décision, d’une entreprise, d’une suite d’événements ou comme le caractère favorable de ce qui arrive.  En spiritualité, on l’appelle diversement succès, réussite ou triomphe.  Car, au sens métaphysique, le succès correspond à l’accomplissement sur tous les plans (corps, âme et Esprit), à la maîtrise complète de son être par la manifestation de l’amour pur, d’une abondante prospérité, d’une santé radieuse.  Il équivaut donc à la pleine conscience, soit à l’accomplissement christique, signalée par la transfiguration, la dernière étape évolutive avant l’Illumination ou la Réalisation totale.

Le succès implique donc un retournement de conscience pour connaître et comprendre les réalités intérieures, le Monde de l’Essence et des Causes, qui explique le monde extérieur, le Monde des Formes et des Effets.  Il confirme qu’on a découvert son pouvoir intérieur et qu’on l’a exercé à bon escient en menant fructueusement toutes les expériences de vie qui ont permis de redécouvrir qu’on est un Fils de Dieu.  Car celui qui réussit tout à partir de son propre pouvoir intime, sous la gouverne du Créateur, ne peut qu’aboutir à la conclusion qu’il a bel et bien été créé à son image et à sa ressemblance, donc qu’il détient absolument tous ses attributs, tous ses droits et tous ses privilèges.  Ainsi, le succès implique qu’un être a intimement fusionné en lui les rayons de la Pyramide cosmique, soit ceux de l’amour pur, de la richesse abondante, de la santé radieuse (ou la vitalité rayonnante) dans la protection absolue de l’Esprit et sous sa gouverne.  Il ne reste plus qu’à confirmer sa Maîtrise totale dans la Conscience cosmique.

Dans la culture occidentale, le succès se mesure largement à la quantité qu’on obtient suite à ses entreprises : réussite, honneurs, argent, pouvoir, biens, renommée, approbation du public.  En spiritualité, il constitue l’expression parfaite de son être dans l’amour, la santé, l’abondance et la maîtrise.  Ainsi, il passe par la purification des motifs et il se mesure à la perspective évolutive.  Il se jauge plutôt à l’aune de ce qu’on amène les autres à amasser, après avoir soi-même appris à amasser sans effort ni coercition.  Bien souvent, il surgit du fait que le sujet voit le possible là où les autres entretiennent l’idée d’impossibilité.  On l’atteint en développant en soi une attitude de gagnant.  Car on ne peut que perdre à se croire victime de la vie, en refusant de reconnaître les messages qui invitent à se dépasser sans cesse davantage.  En adoptant une attitude de confiance en soi et en la vie, on attire facilement ce qu’on désire.  Car la clé de la réussite réside dans le fait de trouver l’amour de soi, la confiance en soi et en sa propre valeur.  On parle ici de croire en soi-même en cessant de faire plus confiance à l’opinion des autres qu’à l’inclination de son cœur.

La notion de succès force la révision de plusieurs considérations.  En fait, pour réussir sa vie, il faut savoir ce qu’on désire accomplir ou veut réaliser, savoir se visualiser fructueux dans l’avenir.  Il faut commencer par réactiver les images de soi dans ses propres profondeurs et devenir cette image qu’on porte devant soi.  Pour percevoir clairement cette image de soi, il faut écouter sa voie intérieure et observer les modèles réels, accomplir l’effort de s’éduquer soi-même en définissant son propre champ d’activité.  Tout bien compté, le succès démontre le degré de maîtrise de ses facultés spirituelles puisque, essentiellement, il désigne l’accomplissement christique.  Car, le jour où un sujet aura tout réussi, par l’exercice de ses facultés intimes, enfouies dans son Arbre de Vie, il se sera démontré qu’il est un Christ, un Fils de Dieu, co-créateur avec le Grand Architecte de l’Univers.

On réussit quand on croit qu’on peut.  Pour la majorité des hommes, la réussite se résume au rêve américain de pouvoir, de fortune, de succès dans sa carrière, de confort au foyer, d’harmonie familiale, de relations amicales sincères, de prestige personnel, de vaste renommée et d’œuvre posthume retentissante.  Dans la vie personnelle, elle se résume au confort, au bien-être, à la paix, à l’aisance, à l’approbation des autres, à l’exploit ou à la performance.  Il faut briller et percer par tous les moyens.  Ainsi conçu, la réussite correspond à obtenir ce qu’on a cherché, à parvenir au résultat souhaité, à trouver une issue heureuse, à trouver la bonne solution, à atteindre ses buts.  Mais la réussite garde alors une connotation toute égoïste, vaguement fondée sur des valeurs morales saines et stables, communément admises.

Bien comprise, la notion de succès amène à dépasser le désir stérile de dépasser les autres, d’être performant et productif, de présenter une image idéale, de se dépasser dans ses capacités, de tenter d’imposer la reconnaissance de ses talents, de se rehausser aux yeux du milieu.  Un tel jeu de pouvoir conduit insidieusement à lutter contre les autres et à travailler subrepticement à leur défaite pour prendre plus de place ou imposer une valeur arbitraire.  On s’empoisonne alors par l’angoisse de l’erreur et de l’échec, acceptant difficilement les revers et les délais, parce qu’on se contraint à réaliser des projets ou à poursuivre des buts toujours plus ambitieux.

Toute réussite est précédée d’un certain nombre de semi-réussites à moins d’être favorisé par le coup de chance du débutant.  Expérimenter, c’est souvent chercher à vérifier une croyance ou une hypothèse, donc foncer, jusqu’à un certain point, dans l’inconnu, dans le brouillard.  Qui dit inconnu dit possibilité de se tromper partiellement ou complètement autant que de réussir du premier coup.  Mais toute réussite, même partielle, rapproche du résultat visé.  L’échec n’existe pas, à proprement parler, puisque tout instruit.  Toute vérité contient son contraire, tout échec aussi.   Sur le Sentier évolutif, toute réussite comme toute déception constituent une étape.  Même le désespoir est toujours suivi, si on n’y succombe pas complètement, d’un don céleste, d’un éclair d’intuition: il suffit de les percevoir.  A la lumière succède l’obscurité, mais aux ténèbres suit la lumière.  La réussite ne peut se situer que dans une perspective spirituelle.  On ne doit pas chercher à réussir dans la vie, mais à s’accomplir dans la Vie.  Ce qu’il faut surtout retenir d’une expérience, c’est son potentiel d’ouverture de conscience.  Toute expérience doit conséquemment être reliée à son but ultime.                

Qui, sur la Terre, n’aspire pas au succès?  Au point que, lorsqu’on rencontre quelqu’un qui a réussi, on ferait bien des choses pour lui ravir succèsson secret.  Certains vous diront qu’on parvient au succès avec dix pourcent d’imagination et quatre-vingt-dix pour cent de transpiration.  D’autres vous diront que la foi suffit, dans la mesure où il s’agit de la vraie foi, d’une foi fondée sur la confiance en soi, sur la certitude de sa réussite et sur la confiance en Dieu.  En fait, chacun peut réussir, mais il semble, pour certains, que le secret qui y mène ne se cache pas derrière une porte secrète, mais derrière une muraille.  Mais comme le succès est, chez la majorité, le plus grand désir de leur cœur, il doit bien exister un moyen de se l’assurer.

Les grands sages disent que pour s’accomplir, il faut savoir aimer au point de pardonner à tous, jusqu’à ses ennemis, en écartant de son être tout orgueil, toute peur, toute jalousie, toute envie et tout ressentiment.  Ce que Dieu fait pour l’un, n’est-il pas prêt à le faire pour un autre, s’il le demande.  Car un être libre doit demander pour recevoir.  Mais il semble que ce principe comporte nombre d’autres éléments sous-jacents.  D’abord, il semble que, pour réussir, il faille affirmer la vérité et rester aligné sur son Créateur pour faire tomber les murs de Jéricho.  Une affirmation de vérité, affirmée avec foi, provoque rapidement une transformation dans ses conditions de vie, du fait qu’elle détient une grande puissance magnétique.  On ne parle pas ici de la foi de celui qui reste tranquillement assis dans son fauteuil, mais de celle de celui qui passe à l’action, convaincu que son Dieu peut tout, et qu’il peut déplacer les montagnes.  C’est la foi de celui qui, par sa conviction, agit comme s’il était déjà exaucé parce qu’il sait l’être dès le départ.

Beaucoup de gens qui semblaient largement handicapés ou désavantagés, mais doués d’un esprit constructif, ont réussi à tourner les faiblesses apparentes en accomplissements prodigieux.  Comme de grands artistes et acteurs, dépourvus des attributs physiques considérés comme séduisants, ont réussi à s’attirer la fortune, le triomphe et la gloire.  Des gens sans instruction, dépourvus de culture, mais riches d’intuition, ont réussi à devenir millionnaires ou milliardaires.  Pas besoin d’en nommer, tous en connaissent.  Aimer ce que l’on fait et le faire avec joie, ouvre aussi des portes de l’invisible.  Celui qui sait présenter ce qui l’intéresse d’une manière captivante magnétise toujours ses auditeurs.  Celui qui prend du plaisir dans ce qui l’occupe devient intéressant pour autrui.  Un caractère agréable, un sourire sincère rendent très plaisant et engageant.  À l’inverse, s’adonner à des tâches laborieuses, sans joie, à la manière d’une corvée, aigrit, disperser les forces et contribue à repousser les autres, avec les bonnes occasions.  Vivre dans le passé, se plaindre de ses ennuis, voilà qui a un effet tout aussi néfaste.

C’est délibérément que nous avons employé le mot «constructif» au lieu de «positif».  Chez un être négatif, la pensée positive, peut, pour un temps, modifier son taux vibratoire et lui attirer des manifestations superbes.  Mais cela ne dure jamais.  Choisir d’être positif contribue à faire perdure la dualité par une opposition délibérée au négatif.  Cela entretient la division du monde en bon et en mauvais.  D’une part, le mal n’existe pas en soi et il n’existe jamais dans une chose en elle-même, mais dans l’usage qu’un individu en fait.  Dieu n’a rien créé de mauvais.  En soi, il n’existe ni bien ni mal, il n’existe que l’être.  Tout est, ni bon ni mauvais.  Encore là, une chose semble faire du tort à l’un qui n’en fait pas à l’autre ou pas au même degré.  Le mal est relatif à chaque être et il ressort d’un excès en trop ou en trop peu, il ne peut jamais ressortir du juste milieu qui est gage d’équilibre et d’harmonie.  D’où provient l’adage métaphysique : un peu de tout sans abus.  Ce principe autorise tout être qui veut vraiment connaître, qui veut comprendre les effets d’un choix, d’essayer tout ce qu’il veut, de mener toute expérience qu’il désire.  C’est ainsi qu’il peut développer son discernement qui consiste à savoir clairement ce qui convient à soi et ce qui ne convient pas, ce qui le favorise et ce qui le défavorise.

En fait, ce qu’on appelle le mal n’est jamais qu’un indice qu’une chose n’est pas convenable, qu’elle n’est pas bonne pour soi ou qu’on n’est pas encore prêt à la vivre dans sa réalité optimale.  Par la contraction, la douleur ou la souffrance qu’il engendre, il appelle à écarter de sa vie ce qui fait régresser pour chercher d’autres solutions.  Sauf que nul ne peut vraiment savoir si une réalité lui convient tant qu’il ne l’a pas essayée.  Ce qu’en disent les autres ne peut être probant pour lui.  Quant au bien, qui se signale par une expansion qui comporte un sentiment de bien-être, il indique la voie ouverte, la voie à suivre, pour l’instant.  Tout bien considéré, dans sa quête pour ouvrir sa conscience, tout être apprend autant de ce qui le fait souffrir que de ce qui le fait jouir ou jubiler.  D’une part, il apprend ce qu’il doit éviter, de l’autre, ce qu’il peut encourage, du moins pour le moment.  Car toute expérience reste relativement probante  dans le temps.  Dans on évolution, la vérité d’hier devient souvent la demi-vérité d’aujourd’hui et l’hérésie de demain.  Mais il en est de même de la fausseté, qui, dans son déguisement, peut devenir la demi-fausseté d’aujourd’hui et la solution de demain.  C’est ainsi que le succès appartient aux audacieux, mais rarement aux téméraires.

Celui qui se lance dans la pensée positive en vient à redouter le négatif, d’où il réduit les possibilités de son expérience.  Surtout qu’il voue à ce qu’il appelle le mal une haine larvée, quand rien dans la Création ne mérite le mépris ou le rejet.  L’idéal, c’est de devenir constructif, c’est-à-dire d’accepter sereinement les leçons de toutes ses expériences, les bonnes comme les mauvaises, sans en privilégier aucune.  Car un être apprend autant de ses expériences négatives que de ses expériences positives, ce qui rend toute expérience pertinente.  Sauf qu’il se souvient habituellement davantage des expériences qui l’ont fait souffrir que de celles qui lui ont fait du bien.  Comme on dit, les gens heureux sont sans histoire, comme s’ils oubliaient rapidement leurs souvenirs ou qu’ils n’avaient rien à raconter.

Au-delà des considérations du bien et du mal, c’est le courage et la ténacité qui rendent le système de la créativité efficace.  L’ambition peut tuer son maître, mais la motivation entretient l’élan.  Trop de gens abandonnent à partie au moment où le succès pointe.  Celui qui veut réussir n’a pas intérêt à caler, car il n’arrivera jamais à rien.  Il ne peut arriver à ses fins que s’il pense constamment à la réussite qu’il veut atteindre.  Quelqu’un l’a dit avant moi : Il faut suivre le sentier du succès dans un enthousiasme soutenu et une attention de tous les instants.  Dans les moments pénibles, il faut éviter d’abandonner pour choisir de proférer la parole de foi qui délivre : «Je Suis un Fils de Dieu et je détiens tous les attributs de mon Créateur amoureux, d’où je peux tout réussir.»  L’idée de Dieu, pour ce qui concerne tout être humain, c’est la perfection, la félicité et la plénitude.  La parole de foi peut renverser les pires obstacles et faire tomber les plus solides barrières.  La parole, c’est la baguette magique des contes de fées.  Le succès durable surgit de l’expérience personnelle, jamais d’une expérience par personne interposée.

Pour parvenir au succès, il faut se délivrer à tout jamais de l’oppression des limitations et de la pénurie qui résultent d’une pensée malade.  Il faut centrer son attention sur les pensées d’amour, de santé (de vitalité), d’abondance, de sécurité, de bonheur jusqu’à les ancrer dans son subconscient.  En effet, la vie est vibration.  Or quand ses pensées s’accordent avec celles de la perfection, de la puissance, de la félicité et de la plénitude, tout ce qui correspond à ces divers états de conscience vient à soi de lui-même, comme par surcroît.  Un Sage a dit : «Cherchez d’abord le Royaume des Cieux et le reste viendra par surcroît.»  Il entendait par là qu’en cherchant à reconnaître sa perfection éternelle, tous les moyens pour y arriver se présentent par eux-mêmes parce qu’un tel projet est conforme à la mission de l’être humain et au Plan divin.

C’est pourquoi il importe, pour celui qui cherche à atteindre le succès, de découvrir la pensée qui l’opprime le plus et ce qui, en lui, fait obstacle à son bien.  L’être humain a été créé à l’image et à la ressemblance de son Créateur, ce qui n’a jamais changé.  Bien qu’il ait oublié cette réalité, elle n’est pas une récréer, mais à rétablir ou, mieux dit, à reconnaître.  Elle se cache déjà, tout faite, derrière le voile de ses illusions et de ses mensonges.  Parce qu’il l’a oubliée, il doit souvent trimer dur, ce qui l’amène à vivre dans l’amertume, l’irritation, le mécontentement, le ressentiment, la frustration.  Plus un être entretient des pensées sombres, plus il écarte le bien qui lui est destiné.  Qui ne sort pas de l’irritation finit par creuser un sillon ou un engramme dans son psychisme qui amène les autres à l’éviter et qui fait fuir, avec eux, l’occasion magnifique qui le guette chaque jour.  Celui qui peut trouver en lui ce qui retient son bien, au lieu de projeter ses torts sur les autres, comme une victime innocente, amène le train du bonheur à s’arrêter devant lui.

Certains disent qu’ils n’ont pas le temps de s’occuper de ces sornettes parce qu’ils sont déjà trop occupés à s’assurer la survie dans le quotidien.  En d’autres mots, ils croient d’abord devoir penser à l’argent pour les moyens qu’il permet d’acquérir.  Il est vrai que l’attitude matérialiste, à l’égard de l’argent, consiste à se fier uniquement à son salaire, à ses revenus et à ses placements qui peuvent pourtant se trouver réduits en une nuit.  À l’inverse, l’attitude spirituelle se fonde sur la confiance en Dieu seul pour subvenir à tout ce  qui est nécessaire, jour après jour, de vingt-quatre heures en vingt-quatre heures.  Celui qui veut conserver ses biens a intérêt à penser qu’ils sont une manifestation de son Créateur plutôt que le fruit de son application servile.  Il doit en outre éviter de prononcer des paroles, de former des pensées ou d’éprouver des sentiments de limitation, car, par eux, il se condamne.  L’indigence attire l’indigence et l’économie attire la pénurie.  Chacun s’unit à ce qu’il pense, dit et ressent.  Ainsi, s’il observe continuellement ses échecs, trouvant les temps bien durs, par la loi de causalité, il en subit les conséquences logiques.  Il vaudrait mieux habituer son œil intérieur à voir la réussite dans l’échec, la santé par-delà la maladie et l’abondance à travers la pauvreté, puisqu’ils ne sont que des apparences temporaires.  Ils ne durent que le temps qu’on y croit, que le temps qu’on met pour s’en délivrer.

Celui qui réussit a une idée bien arrêtée de la réussite.  Si cette idée s’appuie sur le roc de l’amour, de la vérité et de la droiture, elle sera durable.  Mais si elle ne s’appuie de façon égotique que sur la puissance qu’il se reconnaît, il édifie son univers sur le sable.  Aussi, tôt ou tard, elle sera balayée par les flots et retournera au néant d’où elle est sortie.  Car seules les idées en harmonie avec Dieu et l’Ordre universel demeurent, le mal se détruisant par lui-même et le bien se multipliant au centuple.

Sans la foi, nul succès durable ne peut se présenter.  La foi est «une ferme assurance des choses que l’on espère et la démonstration de celles qu’on ne voit pas».  Elle est la certitude confirmée par ses expériences antérieures.  Il s’agit d’une attente confiante, de celle qu’on sait qu’il sera fait selon sa foi.  Autrement dit, il sera fait selon ce à quoi on s’attend le plus intensément.  C’est toujours ce qui vibre le plus fort en soi qui se manifeste, se réalise ou se concrétise.  Si on s’attend au pire quand on proclame le meilleur, on invite le pire à survenir.  Si on s’attend à ce que tout aille mieux, tout s’améliorera.  Si réussit à percevoir sa perfection dans l’instant, on entre en elle.  Il faut savoir que Dieu recrée le monde toutes les quarante mille nanosecondes pour permettre à de telles merveilles de se produire dans la vie de toutes ses créatures.  En changeant ce à quoi on s’attend, on modifie ses conditions de vie.  Mais il faut éviter de dire comment on veut que les choses se passent ou ne se passent pas, s’accomplissent ou ne s’accomplissent pas.  On ferait œuvre plus utile en acceptant qu’on vit à une époque magnifique, malgré les apparences contraires.

Aussi importe-t-il d’agir comme si on s’attendait au succès et de se préparer à recevoir le bien qu’on espère en faisant quelque chose qui prouve qu’on l’attend.  C’est une question d’accorder ses vibrations à ce que l’on désire, veut ou souhaite.  Qui s’attend à ce que l’Univers lui accorde le bien qui lui paraît le plus irréalisable, à condition de ne pas se limiter par les moyens qui le feront apparaître, finit par l’obtenir.  Qui attend l’imprévisible obtient le bien magnifique qui lui est destiné.  Qui s’attend à la réalisation de l’impossible rend l’impossible possible.  Et il l’obtient à la vitesse de l’intensité de son taux vibratoire au moment de sa demande, de sa proclamation, de son décret, soit de sa co-création.  Car, dans tout ce qu’il espère, il doit associer, comme Pouvoir absolu, son Soi supérieur, qui n’est nul autre que lui-même dans son aspect intemporel, au niveau de la Source divine.  Puisque son Dieu intérieur est le Dispensateur et le Don, rien ne peut le séparer de Dieu le Dispensateur ni de Dieu le Don, puisque le Don, c’est Dieu dans son action amoureuse.  success-victoryMais il doit constamment placer Dieu au-dessus de toute autorité terrestre et de toute contingence spatio-temporelle comme le Maître unique de sa destinée.  Comme l’a dit quelqu’un : «Rien n’est trop beau pour être vrai, rien n’est trop merveilleux pour arriver, rien n’est trop bon pour durer, quand c’est de Dieu que vous attendez votre bien

Quand quelque chose ne va pas dans sa vie, il faut identifier l’ennemi qui est devant soi et qui ne peut être que de sa maison.  Pour chacun, le pire ennemi c’est lui-même, dans la partie qu’il ignore de lui-même.  Il faut faire du ménage dans sa propre maison, soit dans son inconscient.  Il faut avancer dans la vie en se répétant : «Le Bras puissant de Dieu s’étend sur les gens et les événements, régissant toutes les situations, d’où il m’apporte tout ce dont j’ai besoin, à chaque instant, et protège toujours mes intérêts supérieurs. » Le «bras de Dieu» symbolise la puissance, le pouvoir, la force et la protection.  Se fier à lui et se confier à lui permet de sortir de l’inquiétude, de cesser de résister, de se détendre, de se délivrer de l’irritation.  Le renoncement ou le lâcher prise est un art.  Mais qui l’acquiert possède le monde et le régit.  La non-résistance amène le succès inespéré à surgir quand on s’y attend le moins parce que, à ce moment, on a renoncé à toute volonté personnelle, ce qui permet à la grande loi de l’attraction d’opérer.  Dans l’indifférence, délivré des peurs et des soucis, on découvre que rien ne peut empêcher son bien de se réaliser.  Pour paraphraser un poète, on peut dire : «Ne cherche rien, c’est la Perfection qui te cherche.  Vois son ombre sur le sol.  Déjà, elle se tient à ta porte.»  En fait, ce que l’on cherche nous court après de sorte que les deux ne peuvent se rencontrer, mais ce que l’on fuit nous trouve toujours trop tôt.  Quand on cherche quelque chose trop ardemment, on se démagnétise complètement.  Alors, il s’agit de se concentrer sur ce qu’on sait être : la Perfection de son Être.

Qui veut atteindre le succès doit connaître les lois de la vie et les appliquer rigoureusement.  Dieu a créé le monde à la manière d’un Grand Architecte et d’un Grand Savant.  Dans l’Univers, tout est scientifique, tout repose sur le jeu des nombres et de la géométrie.  Par exemple, nul ne parviendra jamais au succès sans sortir des ornières de la routine et des habitudes pour s’ouvrir au changement et à la nouveauté.  Car le changement attire le changement, comme la nouveauté attire la nouveauté.  Mais le statu quo amène à stagner, puis à régresser.

Pour maintenir l’Ordre cosmique, tout procède de cause à effet ou d’action à réaction à la manière d’un boomerang.  Quand on a compris que tout ce qu’on projette revient vers soi tel quel, amplifié par les connivences ou correspondances, on commence à révérer ou à redouter l’effet de ses projections conscientes et inconscientes.  On préfère penser à la joie de se voir libéré de l’oppression, de la tension, des contraintes, de la pénurie, des limitations.  Alors, on choisit de se libérer de ses dettes karmiques pour atténuer le voile qui sépare de la Source suprême.  On accepte facilement les leçons de la vie, positives ou négatives, reçues à travers les hauts et les bas du quotidien.  Chacun se prive de ce qu’il ne reconnaît pas en lui-même.  Alors, il faut vivre en se disant que chaque jour offre des occasions exceptionnelles de progresser.  Surtout, au lieu de broyer du noir, on se donne des preuves qui permettront de vivre dans la vraie foi, la certitude de la réalisation de ses objectifs et de son but ultime.  On vit dans la conscience de Dieu et de sa grâce et on considère tout comme son œuvre.

C’est en s’écoutant parler qu’on démasque son monologue intime qui contredit souvent ce que l’on profère, ce qui permet de découvrir les motifs auxquels on obéit, ce qui amène, au besoin, à les changer, et le plus rapidement possible s’ils agissent contre ses intérêts supérieurs.  Il faut se dire qu’on peut vivre dans le monde des merveilles et concrétiser ses rêves les plus fous.  En fait l’être humain a été envoyé dans le royaume de la matière pour redécouvrir par lui-même qui il est et ce qu’il peut faire de son pouvoir.  Sauf que le pouvoir se retourne contre soi si on l’utilise pour asservir la Nature ou asservir les autres créatures de Dieu.  Pour chacun, le pouvoir lui a été attribué pour s’engendre un univers à son image et à sa ressemblance afin de découvrir sa Totalité divine.  Dans ce système mental divin, nul ne peut recevoir plus que ne le permet son état de conscience.  De ce fait, le succès augmente en mesure de l’ouverture de sa conscience.  D’où chacun gagne à faire de l’ouverture de sa conscience sa priorité des priorités.  La conscience croît au gré de l’amour de soi et des autres.  Tout commence en se préparant à recevoir le bien qui est réservé à soi et en accordant ses vibrations à ce qu’on espère voir se manifester dans sa vie.  Pour le reste, il suffit d’apprendre à être attentif aux petites bénédictions et aux belles choses de la vie, à exprimer sa reconnaissance pour ce qu’on possède déjà et à s’ouvrir à obtenir toujours davantage.  Et ce qu’on doit demander à recevoir, ce sont les moyens de vivre et de grandir en sagesse.  Car la sagesse est le terme de l’expérience, l’union fertile de l’amour et de la vérité.

Il faut savoir voir sa vie pleine à déborder de ce qu’on espère obtenir ou vivre.  Pareillement, il faut choisir aujourd’hui qui on veut servir : son Guide divin ou son intellect.  Car l’inspiration, qui surgit de l’intuition, la direction divine, est le facteur essentiel dans la vie.  Qui se laisse guider uniquement par son intellect erre au gré de la folle du logis, l’imagination.  En général, plus un être est intellectuel, moins il est intuitif, et inversement.  L’intuition est une faculté bien supérieure à la raison.  Qui s’y fie est conduit vers ce qu’il désire et a besoin.  Sauf que, chez la majorité, l’intuition est une faculté grandement assoupie qu’il faut savoir réveiller en écoutant les murmures doux et légers de sa conscience.  Qui vit de l’intuition laisse Dieu débrouiller les situations confuses en lui demandant de le faire.  Il détient tout pouvoir et toute sagesse pour y arrive.  Au niveau concret de l’existence, l’être humain n’est que faculté de choix, vouloir et agir.  C’est Dieu en lui qui détient le pouvoir et le savoir.  Seul, l’être humain n’est rien et ne peut rien.  Mais avec Dieu, il est tout et il peut tout.

Pour le reste, quand on déploie son énergie, au lieu de penser perdre, par exemple dans l’échange ou le partage, on peut toujours se dire qu’on investit ses énergies dans son confort, dans son bien-être, dans son bonheur, dans son évolution ou qu’on donne à Dieu.  Tout ce qu’on donne avec amour, sans attente ni jugement de valeur, on le reçoit en retour au centuple.  Qui peut prendre conscience d’un talent ou d’un attribut qu’il détient en reçoit rapidement le don.  Ainsi, celui qui peut prendre conscience du succès obtient rapidement la réussite.  Car la réussite, comme tout autre don, est un état d’esprit.  Qui suit le bon sentier découvre tout ce qui a été préparé pour lui.  Qui erre ailleurs trime dur dans l’obscurité et la confusion.  Alors, pourquoi ne pas proclamer : «Que Dieu me mette en marche.  Ainsi, divinement conduit, je choisis la bonne route à la croisée des chemins et Dieu fraie toujours un chemin pour moi quand il n’y en a pas ou que je n’en trouve pas.  Car Dieu est la Voie, la Vérité et la Vie.»  Pour tirer des ornières, le Créateur accomplit souvent ses prodiges par des voies mystérieuses qui ne laissent pas de surprendre.

Le plus grand problème de l’être humain, c’est que, bien qu’il ait la faculté de choisir ses pensées et ses sentiments –qui sont des choses qu’il attire, non qu’il distille ou conçoit–, il a entretenu des pensées erronées et des émotions délétères pendant des millénaires, pensées et sentiments qui sont devenus sa réalité.  Maintenant, il croit impossible de les dominer et de s’en défaire.  Chacun se libère ou se condamne par ce qu’il croit et ressent, car ce qu’il croit et ressent devient sa réalité.  Or, pour chacun, le succès, comme le bonheur, dépendent de la sentinelle qui veille à la porte de ses pensées et de ses sentiments qui finissent toujours par se matérialiser, s’ils sont entretenus assez longtemps.  Ce n’est pas en tentant de se délivrer d’une situation négative qu’il pourra s’en débarrasser.  Ce que l’on chasse, sans le dissoudre, revient toujours hanter son être, souvent empiré.  Et cette expérience se renouvelle tant que la leçon qui est à prendre n’est pas apprise.  Il faut appeler son Soi supérieur à faire du ménage dans son conscient et son inconscient.  Lui seul peut mettre sa Lumière dans les ténèbres du mental et des émotions.

Mais, au-delà de tout, pour atteindre le succès, il faut unifier sa vision.  On entend par là qu’il faut conformer sa quête extérieure à son but ultime, établi par le Plan divin.  Qui travaille main dans la main avec Dieu s’évite bien des problèmes et bien des difficultés.  Si chacun pouvait concevoir clairement le Plan divin et la part qu’il a été appelé à accomplir, il contribuerait à régénérer le monde.  Dès lors, sa vision intérieure lui montrerait un univers où règne l’amour, la paix, la vitalité, l’abondance, la bonté, la protection, le succès, le bonheur.  C’est en raison des pensées erronées qu’il entretient que l’être humain a de la difficulté à retrouver sa vision intérieure.  Il lui arrive d’avoir des éclairs d’intuition, mais il retombe rapidement dans son univers chaotique.  Car il alimente de sa propre substance les pensées et les sentiments négatifs auxquels il accorde de l’attention, épaississant le voile qui le sépare de son Créateur.  Heureux celui qui sait abandonner le plan de sa vie au Divin Architecte, car il ne tarde pas à constater qu’une perfection permanente règne dans tout ce qui le concerne et qu’il peut toujours vivre dans le succès.

Hélas, ceux qui n’ont pas suffisamment évolué spirituellement ne sont pas de cet avis.  Ils ne comptent que sur leurs biens visibles.  Ils pensent communément : «On ne peut pas tout avoir»«Pour obtenir une chose, il faut en perdre une autre.»  «La chance ne dure pas.»  «C’est trop beau pour être vrai.»  «Quand on est valet, on n’est pas roi.»  «Quand on est né pour un petit pain, on ne peut pas en avoir un grand.»  L’entendement humain se fait toujours du souci pour une chose ou pour une autre.  Qui n’a plus à se soucier de sa santé craint la pauvreté ou le malheur.  L’imagination grossit tout.  Pourtant, il a été dit : «Celui qui revient au Tout-puissant se relève, il éloigne l’iniquité de sa tente.»  Le Tout-puissant devient sa défense, sa fortune, sa vitalité, sa protection, son bonheur, son succès.  Fils de Roi, il peut vivre comme un prince.  Mais il doit s’aider, faire sa part, s’il veut être aidé du Ciel.  Mais que veut dire «faire sa part»?  Cela veut simplement dire savoir ce qu’on veut, faire les bons choix et les cocréer avec Dieu.  Pour le reste, il n’a qu’à se confier avec confiance au Bon Berger pour pourvoir à ses besoins.  Le Principe créateur réside en tout être humain.  La vraie spiritualité, qui n’est pas religion, démontre que Dieu est la Providence de chacun à chaque jour, pas uniquement une fois au hasard.  Quand un être n’y fait pas obstacle, elle reste son approvisionnement quotidien.  Et cela n’est pas réservé à des privilégiés puisque Dieu est le Père-Mère de toutes les créatures.

Un être réussit d’autant mieux qu’il réalise que lui et le Grand Principe Créateur de l’Univers ne font qu’un et qu’ils sont identiques.  Chaque être humain est une Étincelle divine en manifestation dans la densité sur mandat divin.  Comment le Créateur pourrait-il l’abandonner à son triste sort.  Le problème, c’est qu’un être libre doit demander de façon claire, nette, précise et vivante ce qu’il veut obtenir, ce qui n’est pas du ressort du Créateur.  Comme on l’a dit, Dieu représente l’aspect Savoir et Pouvoir de la Réalité unique, tandis que l’être humain représente le Vouloir, le Choix et, au besoin, l’Agir.  Fusionnés et conjuguées dans une Intention unique, ces deux éléments peuvent tout réaliser ou accomplir.  Voilà pourquoi il est dit que chaque jour détient une grande importance.  Rien ne peut manquer à celui qui cherche son Dieu, son Soi supérieur.  Mais seul, abandonné à lui-même, un être peut se préparer le succès, mais il n’aboutira qu’à l’échec.  Il recevra le fruit de sa vanité et de sa vacuité.  À l’inverse, si un être est certain de son succès au point d’en convaincre son subconscient, il réussira à coup sur.  Car Dieu détient des moyens qui ne finissent jamais d’étonner.  Même dans une situation adverse, suscitée par les doutes, les craintes ou les ressentiments d’origine humaine, Dieu peut préparer une issue pour celui qui l’appelle.

Un être parvient au succès d’autant plus facilement qu’il regarde le monde avec émerveillement et qu’il croit que des merveilles peuvent aussi lui échoir.  Car qui pense avec émerveillement entre dans le Royaume de Dieu, dans le plan où la perfection et la félicité existent.  Seul l’état de conscience permet d’accéder à ce niveau sublime.  Et le bon état de conscience, c’est celui de l’enfant qui, dans son naturel, sa spontanéité, sa candeur, sa simplicité, sa confiance innée, vit dans un état permanent de joie, toujours ouvert à l’étonnement.  Dans le monde du merveilleux, tout peut arriver d’un moment à l’autre, car c’est soudain, quand on ne l’attend pas, que se produit un miracle.  C’est par la foi active, la parole correcte et l’intuition qu’un être libère ses dons et ouvre toujours davantage sa conscience.  Ce qui incombe à l’être humain, c’est de rester sur le qui-vive et de suivre les impulsions ou les directives qu’il reçoit à l’intérieur de lui-même.  Car, sur le sentier magique de l’intuition, il découvre tout ce qu’il désire avec tout ce qui lui est nécessaire.  Par moments, il peut encore connaître le doute, la peur, l’inquiétude, voire le désespoir, mais dès qu’il réussit à affirmer la vérité, sa conscience s’illumine et tout rentre dans l’ordre.  Il sait que ce que Dieu a fait pour lui, il peut toujours le reproduire.  Avec Dieu, omniprésent, il forme une majorité.  Avec Dieu, ce qui est acquis l’est pour l’éternité.

On a déjà donné beaucoup de trucs pour réussir, mais nous en ajoutons quelques autres qui aident à réussir dans la vie.  Pour parvenir au succès, il faut former un réel projet en recourant à ses capacités et oser le créer.  Chacun gagne à créer des occasions de rencontrer des gens intéressants afin de parler de son projet, pour expliquer pourquoi il le croit important pour lui et pour les autres.  Il faut savoir placer en priorité, dans votre esprit, ce qu’on désire vraiment réaliser ou obtenir.   Par exemple, si un sujet consacre quatre-vingt pourcent de sont temps au travail, il ne doit pas s’étonner de ne pas rencontrer le partenaire de sa vie.

Il faut  apprendre à donner du temps pour toute chose qu’on juge importante.  En agissant ainsi, l’esprit en vient à comprendre qu’il y a un temps et une place pour chaque chose.   Par exemple, il faut accorder du temps à sa santé,  du temps à ses relations de couple, du temps pour sa famille, du temps pour son travail, du temps pour les loisirs ou le sport, du temps pour ses activités spirituelles, du temps pour entrer en contact avec la Nature, du temps pour l’entraide et du temps pour le repos.  Et, lorsqu’on consacre son temps à quelque chose, on évite d’y mélanger une autre activité ou un autre domaine de manière à vraiment profiter de tout en pleine conscience.

Si on ose faire un bon emploi du temps et si on tient un journal pour observer son évolution, on progressera plus facilement.  Si on croit manquer de temps, on peut gagner à se demander ce qui, alors, prend le plus de son temps.  Dans la vie, il faut parfois savoir déléguer des attributions ou changer d’attitude pour réussir.   On doit porter attention à ne pas développer trop de tensions, car le corps peut lâcher.  Cela pour dire qu’il faut penser à bien se reposer et à étaler son travail et ses autres occupations.   En outre, il faut rester pour ce qu’on fait et pour tout ce qui peut apporter de l’aide ou du support.  À l’occasion, il faut oser se récompenser, s’il le faut, pour se sentir important et précieux, par exemple en s’offrant un petit cadeau, une pause ludique, un bon massage.

On risque de se brûler si on n’apprend pas à refuser, à recourir à son droit de dire non!  On peut refuser sans que les autres n’en veuillent à soi, si cela est juste pour soi.  Chacun garde le droit d’avoir un point de vue différent des autres ou de s’y prendre différemment.  On se facilite la vie si on apprend à se connaître au point de vraiment savoir ce qui vous fait du bien à soi et ce qui peut affecter son être.  On doit éviter de se laisser influencer par les autres par peur de perdre leur amour ou leur amitié.  Il faut savoir rester fermes sur vos positions si on juge qu’elles sont correctes.

En outre, il faut apprendre à développer de bonnes relations avec la matière et l’argent en s’extirpant des croyances négatives qui leur sont liées.  La matière surgit de la visibilité des atomes dans une densité plus lente que la Lumière originelle.  Chacun s’est incarné dans un univers dense de dualité pour apprendre à gérer cette matière.  L’argent, symbole de la valeur d’échange, fait partie des moyens permettant d’acquérir des biens ou des moyens pour mener ses expériences de vie.  Pour qui a foi, donc qui l’accepte, tout est infini et illimité!

Alors, si vous comptez atteindre le succès des succès, remplissez-vous d’une divine expectative.  Demandez à connaître ce qui est vraiment bon pour vous.  Souvent, on s’imagine que son bonheur dépend d’une chose précise qu’on désire, sauf que, plus tard, on loue Dieu de ne pas l’avoir obtenue.  Toutefois, souvenez-vous que, en Dieu, maintenant est toujours le moment favorable et qu’aujourd’hui est toujours le jour propice, d’où le bien qui vous est destiné peut surgir d’un moment à l’autre.  Regardez avec émerveillement ce qui est devant vous.  Et proclamez que vous parvenez facilement à cet état sublime de conscience.  Demandez à votre Soi divin la direction spirituelle pour y parvenir.  Ne vous demandez pas comment vous le réaliserez.  Contentez-vous de remercier parce que, déjà, vous l’avez reçu au niveau invisible et que, par conséquent, les étapes qui vous y mèneront sont elle aussi préparées.

Pour le reste, abandonnez-vous en tout détachement à la spontanéité de l’instant présent et vivez dans la sérénité et la joie.  Restez en alerte pour saisir et appliquer les directives de votre intuition et, un beau jour, vous réaliserez que vous êtes entré dans la Terre qui vous était promise.  Pour vous, l’inattendu s’accomplira et vous atteindrez le bien qui vous semblait impossible.  Souvenez-vous : vous vous unissez à ce à quoi vous accordez votre attention.  Alors, vivez dans la paix en attende d’émerveillement constant.  Pour obtenir la démonstration du bien que vous convoitez, ne jugez jamais selon les apparences, détournez-vous des prévisions pessimistes et avancez main dans la main avec Dieu.  Car «si deux d’entre vous s’accordent pour demander une chose quelconque, cela s’accomplira».

Ainsi, on peut proclamer bien haut : «La Lumière des Lumières inonde mon sentier de sa clarté me révélant la voie grande ouverte du succès.  Rien ne peut empêcher ni retarder la manifestation du Plan divin dans ma vie.  Au contraire, toute la favorise, car le Génie qui demeure en moi est libéré de sorte que, maintenant, j’accomplis ma véritable destinée et que j’entre dans le triomphe, accédant au succès des succès!»

 

© 2085-2015  Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.


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