LE MOUVEMENT, UNE ILLUSION TEMPORO-SPATIALE, UNE PULSION DE L’ÉNERGIE…

Pour le mental, le mouvement désigne le changement de position dans l’espace, en fonction du temps, par rapport à une référence.  Il traduit l’action par laquelle un corps passe d’un point à un autre ou d’un état à un autre, passe d’un point fixe à un point déterminé.  Il est notamment le résultat de la locomotion.  Il peut être motion, variation, fluctuation, évolution, course ou déplaconde-mouvementement d’un objet ou d’un être.   Il existe plusieurs types de mouvement : mouvement rectiligne : la trajectoire est une droite;  le mouvement circulaire : la trajectoire est un arc de cercle;  le mouvement curviligne ou sinuant : la trajectoire est une courbe quelconque, plane ou non;  le mouvement en zig zag;  la trajectoire comportant des angles successifs.  Il se signale apparemment par diverses vitesses, le rapport de la distance parcourue au temps mis à la parcourir, qui peuvent être régulières ou constantes, accélérées, diminuées, irrégulières ou fluctuantes.

Ce qu’il importe le plus de savoir, pour ce qui a trait au mouvement, c’est que le Cosmos est un système mental dans lequel tout vire, tout bouge, tout vit, tout change, tout se transforme.  Il n’y a que sa Source qui soit immobile, immuable, à la manière du support du moyeu d’une roue.  Car ce n’est pas l’Absolu qui bouge, mais son Émanation, par le principe de la polarité.   Il n’existe rien de statique dans le Cosmos, il n’existe que des rythmes vibratoires différents, de la Lumière pure à la Matière dense.  On signale généralement le mouvement par une hélice.  On l’illustre par une hélice.

Tout bouge, tout change, tout vit, tout pulse, tout vibre, rien dans l’Univers n’est statique.  Le mouvement est fondé sur deux points d’attraction ou pôles, l’un tirant vers l’Inconscient (ignorance, involution), l’autre vers le Conscient (la connaissance, l’évolution), d’où il engendre, dans les plans inférieurs, la dualité.  Il surgit d’un jeu d’affinités résultant du degré de complémentarité et de compatibilité.  Fondé sur la force et la résistance, il peut être dirigé vers deux directions : vers l’être en soi, l’individuel, ou vers l’expansion, l’universel.  Et l’harmonie naît de l’équilibre entre les deux.

Dans l’ordre de la densité ou de la matière, le mouvement est soumis à la loi de l’inertie qui stipule que tout corps persévère dans son état de repos ou de mouvement rectiligne uniforme si les forces qui s’exercent sur lui se compensent.  Par exemple, la friction réduit le mouvement.  De même, dans l’ordre psychologique, l’activité rebute, parce qu’elle requiert une consommation supérieure d’énergie à l’inertie, ce qui mène à la loi du moindre effort.

Le mouvement est un changement de position ou de point de vue de la conscience d’où naissent les illusions du temps et de l’espace.  En effet, le mouvement ne peut être perceptible qu’en fonction d’une référence de la conscience dans l’espace en fonction du temps.  Le mouvement se perçoit par la fréquence vibratoire (oscillations) d’un phémouvement-déplacementnomène.  Mais Janakanandâ préférait dire: «Le mouvement est l’expression de l’intériorité.  La moindre résistance se manifeste dans le mouvement.» 

En vérité, le mouvement est une énergie de direction.  Il se rapporte à l’intégration et à la réponse de la conscience individuelle dans l’activité universelle.  Qui dit mouvement dit devenir, régressif ou évolutif.  Les mystiques assurent que le mouvement se comprend principalement dans l’être humain par l’étude de l’estomac, du pancréas et du foie, car ils sont les principaux organes du changement ou de la transformation.  Là où il y a des particules, il y a du mouvement, et inversement.

Le mouvement est intimement associé à l’intensité de la conscience et au jeu des particules du Cosmos.  Il ne leur est pas extérieur.  Le mouvement est le principe du Cosmos.  Ce n’est pas un phénomène qui ne serait que susceptible d’affecter les objets ou pas, ni un simple changement de position: le mouvement pénètre et anime tous les corps, car il exprime les pulsions de l’Esprit.  Le mouvement s’exprime par le temps, l’espace, la force, la pression, le travail et l’énergie.  Oswald Wirth a dit: «Le Monde est un tourbillonnement, une danse perpétuelle où rien ne s’arrête; tout y tourne sans discontinuer, car le mouvement est le générateur des choses.»

Au gré du mouvement, les choses se construisent et se détruisent, retournant à leurs plus simples éléments, qui sont repris pour construire de nouvelles réalités plus parfaites, jusqu’à leur ultime perfection.

La loi du Mouvement n’est nulle autre que la loi des Rayons ou des Vibrations et elle rappelle que tout, dans la Création cosmique, est en perpétuel mouvement, même ce qui paraît inerte et mort.

© 2012-16, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

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