LE SYMBOLISME DE L’AUTEL: PIERRE PLATE, ÉNERGIE FÉMININE;  PIERRE DRESSÉE, ÉNERGIE MASCULINE… 

Dans les temps anciens, la table de pierre ou pierre plate désignait l’autel ou la matrice, d’énergie magnétique, tandis que la pierre dressée représentait le support ou le phallus, d’énergie électrique.   Souvent, l’autel désignait une table de pierre destinée à des rituels particuliers, devant notamment servir pour les sacrifices offerts aux Dieux, ou une construction plane Auteldestinée à recevoir des offrandes à une divinité.  Dans la religion chrétienne, il devint la table où un ecclésiastique célèbre le sacrifice de la messe.  Ce meuble peut être consacré dans la mesure où il contient les reliques d’un corps saint.  Dans les ordres fraternels, il identifie la table de leurs temples, généralement un cube ou une pierre plate.  Dans la Bible, c’est le lieu saint de l’initié, le sanctuaire sacré, réservé à tort au Grand Prêtre.

En spiritualité, il s’agit résolument d’un cube, base de la pyramide, symbole de la matérialité en évolution et du foyer des puissances spirituelles, autour duquel le chercheur spirituel peut se déplacer et devant lequel il accomplit ses rituels ou pratique ses techniques spirituelles.   Placé face à l’est métaphysique, recouvert d’une nappe blanche, on y retrouve généralement deux chandeliers, plantés de bougies blanches en cire d’abeille, un brûleur d’encens et une mandala de son choix placé entre les deux bougies, souvent le «quantum universel» ou étoile à huit pointes.  Chacun devrait s’en dresser un, à son usage exclusif, dans un endroit discret, à l’abri du regard d’autrui, car il peut devenir le centre des dons quotidiens offerts à son Soi divin, permettant de concentrer les énergies divines en un lieu particulier.  À la limite, il peut s’agir d’une planchette, fixée au mur, qu’on peut abaisser au moment de s’en servir et relever après usage.

D’une façon très généralisée, dans l’histoire humaine, l’autel figure un macrocosme, catalyseur du sacré, donc un élément concret qui reproduit en miniature l’ensemblautel-1e du temple et de l’Univers.  Il illustre le lieu où les énergies spirituelles se concentrent et se condensent avec le plus d’intériorité.  Toujours un peu élevé, il reçoit la victime du sacrifice.  Il désigne le centre du monde, l’œil du tourbillon, le foyer de la spirale, suggérant la spiritualisation progressive de l’Univers créé.  Il rappelle le lieu où un être retrouve sa dimension sacrée, tout autant que l’instant où se réalise une opération sacrée.  Symbole de la Nature naturée, l’habitation de Dieu dans le monde, cette réalité compatible et complémentaire par laquelle l’énergie vitale pénètre l’univers, la Cabale l’appelle diversement la Fille, l’Épouse, la Servante ou la Mère de Dieu.  En cela, elle précise la nature féminine de la Forme universelle, éternelle, toujours renaissante qui établit une médiation entre le Ciel et la Terre.  Il illustre le Mystère de la Présence lumineuse de la Gloire de Dieu.

L’autel fait appel à l’accueil, au renoncement, au service, au sacrifice, au pardon, au partage, au don de soi, à la compassion.  Il apprend à tout donner à la Source suprême, dans son quotidien, pour accéder aux plus hauts plans spirituels.  Image de la conscience en action, il évoque la patrie intérieure où se réfugient la pensée et la sensibilité pour atteindre les hauteurs divines.  Dans l’imagerie religieuse, l’autel est à mettre en lien avec la pierre dressée ou l’obélisque.  Il exprime l’énergie féminine ou magnétique par rapport à l’énergie masculine ou électrique.

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Dans la Tradition hindoue, le Grand Autel désigne Brahmâ, l’Aïeul.

Dans la Tradition romaine, l’autel de la victoire réfère à une divinité allégorique représentée par une femme ailée.  Dans la Tradition catholique, l’autel de la table désigne l’autel des églises, idéalement placé à l’est.

Dans la Tradition cabalistique, l’autel du double cube désigne Malkuth ou la Terre, l’autel des Mystères, mesurant dix pieds de hauteur, trois pieds de largeur et trois pieds de profondeur, placé au centre du Temple.

Ailleurs, l’autel des parfums évoque l’action de grâces pour magnifier la parfaite beauté de Dieu dans le ciel.

En spiritualité, l’autel de Dieu renvoie au cœur, dans le corps, le temple de l’Éternel.

L’Autel des sept Flammes sacrées désigne un organisme relié à l’Académie de la Lumière de Synthèse de Melchisédech («The Melchizedek Synthesis Light Academy») fondée par le Dr. Joshua David Stone afin de servir de véhicule aux Travailleurs de la Lumière de la planète.  On dit qu’il est relié aux Sept Flammes sacrées, les «Chohans» : El Morya Khan, Kuthumi, Sérapis Bey, Paul le Vénitien, Hilarion, Sanandâ et Dame Nada, ainsi que Saint-Germain.

 

© 2011-2016, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

 

 

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