LA RÉPROBATION NE RÈGLE RIEN, MÊME QU’ELLE COMPLIQUE UNE SITUATION…

Si rien n’arrive par hasard et que tout événement porte une leçon pour faire progresser l’apprentissage dans la densité, à quoi peut bien servir la réprobation qui dénonce les symptômes de malaises sociaux mais ne change rien aux causes?  Mais, sur ce sujet, peu de gens veulent entendre raison, préférant les dénonciations et les pétitions, jugeant comme irresponsable le refus de protester contre la violence, les injustices et les malversations. Pourtant, seule l’Arme surequete-petitionpérieure du rayonnement amoureux peut ramener la paix, l’ordre et l’équilibre dans le monde ou dans un secteur du monde.  Et les misères du monde perdureront tant que tous les êtres humains n’auront pas compris cette vérité essentielle, si souvent rappelée par le Grand Maître Jésus.

C’est bien connu, ce sont souvent ceux qui crient le plus fort qui font le moins pour changer les situations qu’ils dénoncent.  Ainsi, beaucoup de gens se lamentent sur les défauts de notre époque.  Ils réprouvent sans agir ses manifestations de violence, de malhonnêteté, d’anarchie, de lascivité, d’indolence et d’égoïsme forcené.  Ils jouent aux prophètes du jugement dernier, prévoyant des catastrophes et des cataclysmes d’envergure annonçant la fin du monde.  Ces réprobations constantes ajoutent de l’huile sur le feu, car on attire ce qu’on craint ou fuit.  On contribue à faire qu’une mauvaise situation s’empire.  À la vérité, les choses vont-elles si mal?  On le croit parce que les moyens d’information ne rappellent quotidiennement presque uniquement les pires événements, que la rumeur publique renforcit.

Mais tout cela va prochainement changer, les moyens de communication vont se tirer de leur servilité et faire connaître les merveilles, plus nombreuses que les drames, qui se produisent chaque jour dans le monde, maintenant que, sur le plan causal, le Mal vient de connaître la fin de son règne destructeur.  Comme la sage l’a toujours dit, le bien n’a pas besoin de faire de bruit pour s’accomplir, car sa motivation n’est pas d’être connu, mais de se produire à point nommé au service de la Cause cosmique.  Ainsi, pendant que tout ce mal, qui achève, se produit, bien plus de bien s’accomplit quotidiennement dans le monde, sauf qu’on n’en parle pas ou pas assez.

Du reste, il faut observer que cette minorité négative regroupe toujours ces gens qui, généralement rassasiés de peu, contents de leur médiocrité, s’apposent au changement, essaient de perpétuer le bon vieux temps, effrayés d’affronter les défis d’une société dynamique.  Au fond, ce sont des nostalgiques apathiques, hésitants et incertains, trop peu sûrs d’eux pour s’opposer aux critiques et changer leurs croyances et leurs habitudes.  Ils ont moins peur de la violence et de la révolte que de toute modification du statu quo.

Si noire qu’ils puissent peindre les tâtonnements de notre époque, ils négligent de constater sa tendance à rejeter les vieux modèles stériles et désuets pour en découvrir de nouveaux, ce qui n’a rien de régressif.  Il faut démolir pour reconstruire quand on veut faire du solide, du stable, du durable.  La vérité, c’est que la société d’aujourd’hui a moins peur de questionner son passé, ses traditions et ses croyances vénérables, refusant d’accepter pour sacré et respectable ce qui ne l’est pas.  Aussi s’exprime-t-elle, dans ses nouvelles générations, de façon plus honnête, plus franche et plus solidaire dans son interaction avec elle-même.

Présentement, c’est Dieu qui mène la planète, depuis que, seul, il en a repris les rênes.  Or le Créateur a décrété qu’il était las, pour ainsi dire, d’entendre l’être humain incarné lui crier après, pour obtenir de l’aide, chaque fois qu’il se mettait dans le pétrin.  Comme il a décrété que, dans sa contemplation infinie de lui-même, il n’avait plus rien à apprendre du Monde de l’Ombre et du destin pénible des êtres emprisonnés dans la Roue des réincarnations.  Aussi a-t-il tout orchestré pour ramener de gré ou de force tous les êtres incarnés dans la Conscience de l’Unité et d’éliminer tous les obstacles et toutes les résistances qui pourraient tenter de l’en empêcher.

 Ainsi, au-delà des apparences, tout ce qui se produit, agréable ou désagréable, se passe dans l’ordre et rapproche de l’heure fatidique de l’Ascension.  Sauf que celui qui veut participer à l’Ascension doit se purifier de ses impuretés et se délivrer de ses fausses croyances, récupérer son entière liberté, exercer sa pleine souveraineté, mettre son ego à sa place, devenir un être simple, humble, qui vit dans l’esprit d’enfance, centré sur le moment présent, dans une perception de l’unité, tout abandonné inconditionnellement à la Lumière divine.  Plus la personnalité d’un être prend de la placREPROBATIONe, moins il en reste à l’Absolu qui veut l’occuper entièrement.  Ainsi, comme par une provocation cosmique, il se produit dans la vie des contemporains tout ce qui permet de dégoûter du monde de la matérialité et de la dualité et tout ce qui permet la transformation progressive qui permet l’Ascension.

La réprobation est une réaction.  Or, réagir n’est pas agir, c’est témoigner qu’on s’est placé sur la défensive et qu’on répond de façon mécanique, incapable d’une intervention originale apaisante pouvant favoriser l’évolution.  On agit comme on l’a toujours fait dans un contexte similaire, on rejoue qui on a été, mais rien n’évolue dans son état.  C’est en remontant aux causes, dans l’être, qu’un être peut intervenir utilement, en les changeant.  Rien n’arrive par hasard : tout ce qui interpelle révèle à chacun la part de responsabilité qu’il détient dans ce qui arrive.  En pareil cas, réprouver ne suffit pas, se démontre même stérile.  Il faut plutôt agir, non en dénonçant, mais rayonnant autour du monde et dans tout le système solaire une Lumière spirituelle plus intense.  Mais, pour y parvenir, il faut ouvrir davantage sa propre conscience, en abordant tout par le cœur, plutôt que par la raison, une instance qui cherche partout la confrontation, ce qui divise sans cesse davantage, au lieu d’unir, pour prouver son apparente supériorité sur celle des autres.  La maxime éternelle, le repère de l’être vraiment évolutif, se lit : aime et deviens libre!

Ce qui manque le plus, sur la planète, c’est la conscience qui rend plus amoureux et responsable, plus soucieux du bien commun et du lien d’Unité de tous les êtres.

© 2013-15, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

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