TOUTE UNE HISTOIRE DE POILS

Il est étrange de constater comment l’être humain, qui n’a pas la patience de la Nature, s’empresse de supprimer de son être des éléments auxquels, par manque d’équilibre interne ou de compréhension, il ne reconnaît plus de valeur ou, à l’inverse, il s’empresse de s’en ajouter, pour s’orner, assouvir un besoin personnel ou lancer un message.  Il n’a pas la sagesse d’attendre que l’évolution naturelle produise le résultat qu’il recherche, ce qui se produirait dans un meilleur ordre et apporterait de plus grands bienfaits.  Par exemple, parce que l’être incarné a oublié que ses poils et ses cheveux, au-delà de leur rôle protecteur, représentent des antennes qui peuvent renseigner sur le milieu ambiant, même sur des phénomènes subtils de l’environnement, il les Hairy chest supprime.  Il est certain que, dans le confort de vos foyers, de vos véhicules et de vos édifices modernes, alors que vous redoutez de moins en moins les intempéries, certains attributs peuvent vous paraître désuets.

 Il n’en reste pas moins que, à l’heure présente, les poils n’ont pas trop la cote, parce qu’ils rappellent trop aux êtres humains incarnés peu conscients leur degré d’animalité.  Ils ont du mal à comprendre que c’est par l’incarnation du rôle de son règne qu’il peut transcender les instincts sauvages, ce rôle consistant à exprimer de l’Amour envers toute autre créature, la barbe a perdu son sens spirituel.  Ce n’est pas en faisant disparaître tous les signes physiques de son animalité qu’il s’élève plus haut, dans sa conscience, que celle de l’être simplement mentalité, qui vit sans foi ni loi au jour le jour.  Ainsi, chez certains, on rase tout, de la tête au pubis, en passant par le torse et les aisselles.  Et, à l’inverse de l’ancien millénaire, on exprime un tel dédain pour ces attributs naturels, qu’on se marre de ceux qui ne suivent pas la norme commune.  Pourtant, n’est-ce pas ceux qui ne reconnaissent plus la valeur et l’utilité d’un attribut humain qui ont tort?

N’empêche que certains chercheurs anglais donnent une explication bien singulière de la diminution des poils de la région génitale par rapport aux ancêtres préhistoriques.  Ceux-ci émettent la théorie que la diminution des poils dans cette région  aurait pu permettre à l’espèce humaine de se débarrasser nombre de ses parasites.   La plupart de ceux-ci ne se servent-ils pas des poils pour se fixer sur les animaux ou pour y déposer leurs œufs?  Ainsi, la faible pilosité serait devenue un critère de sélection lors de l’accouplement du fait que les pré-humains les moins poilus étant moins susceptibles de porter des parasites. C’est ainsi que, avec les siècles, le caractère se serait propagé dans toute l’espèce humaine.  Mais, pour la plupart des chercheurs du monde, on assure plutôt que la diminution de la pilosité a plutôt permis de mieux résister à la chaleur.

Chez l’être humain, les poils servent très peu à la fonction la plus habituelle du pelage des animaux, celle d’isolant thermique, mais ils servent sûrement à autre chose comme l’indique l’horripilation, le redressement des poils en certaines circonstances.  N’empêche que, en dépit de sa réduction, sa pilosité garde nombre de fonctions, surtout là où elle reste importante, comme c’est le cas de la chevelure à la partie supérieure de la tête.  On peutfemme-a-barbe1 croire que la conservation de cette pilosité du crâne reste chargée d’une profonde signification psychologique et sociale, servant de signe extérieur de reconnaissance et de moyen de séduction.  On peut même leur prêter une fonction de favoriser l’élimination de certains éléments toxiques, comme les métaux lourds qui s’y accumulent facilement.

Sous les bras et autour des organes génitaux les poils semblent avoir la fonction de diminuer l’échauffement et les inflammations, ainsi que l’évaporation de la transpiration, même qu’ils pourraient assurer la diffusion d’hormones. Les poils constituant les cils et les sourcils semblent avoir un rôle de protection des yeux contre les impuretés et la sueur.  Dans les oreilles et le nez, des poils semblent jouer le rôle de filtre et d’alerte en cas de pénétration d’un insecte ou d’un objet.  Certains stimuli des poils du nez ne déclenchent-ils pas le réflexe de défense de l’éternuement?

Outre ce qui a été récemment dit des poils, il convient de rappeler que, dans nombre de Traditions sacrées, les poils qui poussent au bas du visage de l’homme, même de certaines femmes, expriment diversement la virilité, le pouvoir, l’autorité, même la sagesse.  En effet, la barbe joue une fonction de stabilisation de l’autorité et, si elle est licite et légitime, d’en démonter la solidité, la fermeté et la sagesse, des attributs reliés à la masculinité.  Pourtant, peu d’hommes peuvent encore rire dans leur barbe…  Bien que, ces derniers temps, comme pour échapper aux nouvelles exigences des partenaires féminines, cette affirmation se démontre moins certaine.  Mais on n’attache probablement pas beaucoup d’importance au sens spirituel de cette couche protectrice du bas du visage.

Il n’en reste pas moins que, à l’heure présente, les poils n’ont pas trop la cote, parce qu’ils rappellent trop aux êtres humains incarnés peu conscients leur degré d’animalité.  Ils ont du mal à comprendre que c’est par l’incarnation du rôle de son règne qu’il peut transcender les instincts sauvages, ce rôle consistant à exprimer de l’Amour envers toute autre créature, la barbe a perdu son sens spirituel.  Ce n’est pas en faisant disparaître tous les signes physiques de son animalité qu’il s’élève plus haut, dans sa conscience, que celle de l’être simplement mentalité, qui vit sans foi ni loi au jour le jour. Outre ce qui a été récemment dit des poils, il convient de rappeler que, dans nombre de Traditions sacrées, les poils qui poussent au bas du visage de l’homme, même de certaines fembarbus_0mes, et que l’on appelle la barbe, expriment diversement la virilité, le pouvoir, l’autorité, même la sagesse.

Dans ce registre, la barbe blanche représente un attribut de Saturne, le Grand-père, le Temps, le Gardien des espoirs et des rêves, qui détient la clé de la manifestation potentielle. Elle donne un signe d’expérience, de compétence, de sagesse, de respectabilité, de dignité et de pureté. C’est cet emprunt à la tradition grecque qui a fait considérer Dieu comme un Vieillard portant une longue barbe blanche, une réminiscence qu’on retrouve dans l’invention plutôt récente du Père Noël.

La barbe coupée, qui exprime la perte de la virilité, de courage, de sagesse, peut témoigner du fait qu’on s’est vu infliger un affront.

Au Moyen Âge, on offrait une barbe d’or aux neuf preux en témoignage de leur héroïsme et de leur inspiration.

La barbe négligée donne un signe d’inculture ou de folie.

Dans l’Antiquité, on donnait en présent une barbe postiche aux imberbes et aux femmes, lorsqu’ils faisaient preuve d’un courage notable ou d’une sagesse particulière.

© 2015, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

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