LA MUSIQUE, UNE MATHÉMATIQUE SONORE, UN RAVISSEMENT DE LA CONSCIENCE…

 

La musique désigne l’art des Muses, soit l’art de combiner les sons ou la science des modulations, de la mesure et du rythme.

La musique résulte d’une organisation volontaire, réfléchie, consciente visant à élaborer des sons.  Ainsi, c’est la succession des sons qui donne à la musique son caractère dynamique, la distinguant des bruits.  Elle superpose des sons selon des règles subjectives.  Elle revêt un caractère mystérieux pouvant détendre le corps et l’esprit et élever l’âme.  Elle se fonde sur des intervalles harmoniques, des intervalles mélodiques et sur le rythme.  Et c’est dans la simplicité qu’elle exprime toute sa vérité.  Cet art permet d’atteindre la Perfection et il détient un musique-et-couleursgrand pouvoir sur l’être vivant.  Dans la Nouvelle Ère, celle du Verseau, la musique occupera une place importante, y exerçant son véritable rôle sacré et initiatique.  Pour le moment, elle subit une mutation qui éveille presque le désarroi, tant au niveau de la théorie et de la création qu’à celui des instruments.  Après avoir épuisé les ressources des théories anciennes, la musique contemporaine ne sait plus au juste vers quoi se tourner.  Marquant une discontinuité ou une coupure avec ce qui s’est fait avant, elle est portée à improviser sans balises,   devenant souvent le témoin d’une phase de décomposition, de confusion, d’aberration.  Certaines musiques improvisées détruisent l’harmonie intérieure, en brimant les rythmes naturels de l’organisme et de l’esprit, ce qui est voulu pour amener les notions désuètes à sombrer dans l’oubli.  Les sons inharmonieux favorisent une plongée dans une déchéance programmée par une poignée d’êtres peu respectueux de la liberté individuelle.  N’empêche qu’à l’extrême, la musique actuelle, pollution des oreilles, engendre une respiration rapide et artificielle qui confine presque à la suffocation de l’esprit et du cœur.  Elle se caractérise par la vitesse, l’accélération syncopée, le volume excessif, provoquant la surdité et des troubles neurologiques, exprimant uniquement la dissonance et un contenu vide.  Car, pour qu’une musique soit pleine, il faut que son compositeur et son interprète soient remplis de lumière, dans leur conscience, ce qui est rarement le cas.

La musique peut aider à élever le taux vibratoire d’une personne ou d’un lieu.   Les 7 notes fondamentales correspondent aux 7 fréquences primaires de la  Création et chaque fréquence contient d’autres fréquences.  De même que sur un piano, par exemple, il existe 7 notes, mais déclinées en plusieurs octaves.  En outre, les 7 sons modulés donnent les 1musique2 car ils opèrent en même temps  sur une base de 7 enotes-de-musique-téléchargementt de 12.  Par le 12, le processus de création est multiplié, car il obtient d’autres possibilités.  Les notes de musique correspondent aux chakras fondamentaux, mais il existe également des quarts de tons, des demi-tons qui permettent d’atteindre d’autres chakras et de jouer sur d’autres fréquences!  Alors, selon la note qui est jouée, selon la clé tonale, selon la fréquence, selon l’octave choisi, on peut obtenir des tons très graves ou des tons très aigus.  Voilà qui confère des possibilités multiples, extraordinairement exponentielles et illimitées.  On peut observer combien il existe de musiques, dans le monde concret et dans les autres plans, créées à partir de ces 7 notes,  de ces 12 tons, de ces octaves.  Il est difficile d’imaginer les multiples symphonies, toutes les chansons, toutes les partitions musicales que l’être humain a choisi de jouer au fur et à mesure de son élévation, de son choix, de sa réflexion, parfois de son intuition.

Chaque musique a un réel impact sur les êtres vivants, donc sur les êtres humains.  Certaines musiques peuvent développer la mémoire, renforcer le courage, favoriser la créativité, améliorer la fertilité, augmenter la productivité, engendrer le calme.  À l’inverse, d’autres musiques peuvent fomenter la haine, déclencher l’agressivité, porter à détruire.  En effet, un son peut autant produire un effet constructif qu’un effet destructif, selon son degré d’harmonie, son rythme, la fréquence qui atteint le cœur et le rythme cardiaque. Autant il peut être déstructurant lorsqu’il entrave la circulation des fluides du corps, lorsqu’il coupe le son, reprenant sur un autre rythme.  À ce moment, le corps est obligé de chercher comment s’habituer, comment se réharmoniser.  Une musique trop syncopée ou trop puissante déstructure. De ce fait, il faut savoir choisir la musique qu’on écoute souvent.  Mais on gagne à changer le type de musique qu’on écoute puisque cela permet d’entendre plusieurs rythmes, plusieurs sons, plusieurs tonalités et d’équilibrer ses organes que sa circulation intérieure.

Comme tous les arts, la musique traverse présentement une période de brouillard, offrant le meilleur et le pire, mais bien peu de leur intermédiaire.  Malheureusement, en ce moment, dans ce monde, une grande partie de la musique est créée par des forces d’involution pour mieux maintenir dans l’ignorance et dans l’endormissement et aussi, parfois, pour déstabiliser.  Alors, on gagne à rester vigilant et à faire preuve de discernement pour n’écouter que de la musique évolutive.  Il s’agit de la musique qui grandit, qui élève, qui remplit de joie et de paix.

Il subsistera probablement peu d’œuvres maîtresses de la période contemporaine.  Toutefois, pour celui qui a le cœur ouvert, il peut voir dans ces expériences tapageuses et maladroites, l’aube d’une nouvelle écriture musicale poindre, qui servira de fondement à la musique de demain.  La musique anglo-saxonne, particulièrement nord-américaine, mélange diverses traditions, ce qui la rend très inventive et prometteuse, si on sait faire la part des choses pour réprouver ce qui est déplorable et approuver ce qui est approuvable.  Ces tentatives contribuent à déloger le confort intellectuel dans lequel l’Humanité s’était tranquillement installée,  retardant l’évolution musicale.  Dans cette floraison d’idées et de théories s’exprime la recherche dont sortira la musique du Verseau, dont les Maîtres connaissent la texture et vers laquelle ils guident les expériences actuelles.  Cependant, l’obscurité dans laquelle se débat la musique occidentale fascine toutes les civilisations qui sont en train d’y plonger.  La musique européenne a perdu son originalité, la méprisant.

On pourrait croire que les musiques d’Afrique, du Moyen Orient et d’Orient conservent une certaine stabilité et une certaine continuité, ce qui n’est pourtant pas le cas.  Les nouvelles expériences musicales contemporaines, plus fertiles en occident, s’insinuent de façon inexorable dans tous les continents et dans toutes les cultures, ce qui est accru par la rapidité des moyens de communication.  Les musiques du Moyen Orient, surtout dans les pays arabes, résistent le mieux à cet envahissement tyrannique et pernicieux, menaçant tous les systèmes musicaux.  Cette résistance naturelle provient du fait qu’elles se fondent sur des systèmes solides, toujours unis à leurs fondements théoriques, ce qui est renforcé par un contexte religieux hermétique, parfois sectaire.  On y assiste à un retournement en faveur du composteur, au détriment de l’interprète.  On peut croire que, dans peu de temps, même la Chine, comme cela s’est passé au Japon et en Russie, acceptera cette imprégnation impérieuse et que sa musique ne subsistera que sous forme de folklore.  L’Extrême-Orient est balayé par ce raz-de-marée du fait que sa musique, bien que très raffinée, s‘est coupée de ses fondements théoriques anciens, qui ont perdu non leur sens, mais leur âme, et qu’elle a préféré stagner à innover.  Ayant perdu sa pureté, elle est appelée à succomber à l’agression, supportée par tant de moyens publicitaires.

En musique, le grand courant révolutionnaire est parti de l’Amérique du Nord pour avoir fusionné les genres, les cultures et les civilisations.  Il a intégré les racines autochtones à l’apport des colons européens et des esclaves noirs.  Son identité reste controversée, mais elle fait preuve de curiosité et d’inventivité, menant les jeunes musiciens à poursuivre des recherches musicales de façon inédite, ce qui explique sa fascination universelle.  L’Amérique du Sud suit les mêmes sentiers, avec une pointe d’originalité.  Pour les pays francophones, le Québec est appelé à donner le ton.  Ainsi, la contagion universelle se poursuit, amenant des traditions millénaires à s’effondrer, par un brassage supporté par la puissance des moyens de communication modernes, ce qui s’effectue à l’avantage de la culture occidentale, surtout américaine.  Ce nivellement préalable des musiques, de progression fulgurante, prépare l’avènement de la Musique spirituelle de demain, peu encline à s’encombrer de particularismes restrictifs.  Cette transformation profonde, qui favorise l’uniformisation, exprime un bouleversement radical, qui ne manque pas de points de vue catégoriques, ce qui confirme que l’on traverse une époque charnière entre deux civilisations.  La musique traditionnelle réprouve les élans intempestifs et provocateurs de la musique contemporaine et la musique dite du Nouvel Âge, se veut l’oracle des temps à venir, exprimant un certain mépris pour la musique contemporaine ettouches-piano un peu de compassion pour la musique traditionnelle.  La musique du Nouvel Âge connaît aussi ses ratés et ses illusions.  Il y a fort à parier que la musique de demain, surtout initiatique, servant de support à l’éveil spirituel, en reniera bien des orientations.

Probablement que la musique de l’ère du Verseau bannira toutes les approches intellectuelles qui continuent de séduire même les compositeurs les plus révolutionnaires en cherchant d’abord à produire l’élévation spirituelle dans une approche toute intuitive.  Présentement, la musique populaire, qui a pourtant fait preuve de dynamisme, tourne en rond, ne se renouvelant guère.  Sinon, elle confond le bruit et la musique, comme dans le rap et la musique électronique.  On arrange de plus en plus de morceaux anciens au goût du jour quand on ne les plagie pas.  C’est un signal d’alarme plein de promesse, révélant une stabilisation nécessaire avant un nouveau départ.  Certains travaux, menés par des musiciens isolés, aboutissent à des percées instructives.  Souvent mal acceptées, elles sont emballantes quand elles ne se fondent pas trop sur les mystiques moribondes de l’Orient.  Selon la Hiérarchie cosmique, cette timide montée ne constitue qu’un éclair de ce qui s’annonce.  Si les musiciens veulent trouver la bonne voie ou rester sur la bonne voie, ils devront accepter que le passage d’une ère doit s’effectuer par une évolution plus que par une révolution.  Ils ne devraient pas faire table rase trop rapidement ni trop systématiquement des traditions musicales du passé, car le progrès ne se réalise jamais aussi simplement.  Cela équivaudrait à faire maison nette quand le domicile n’a besoin que d’un bon ménage.  La théorie musicale doit évoluer progressivement en cherchant à créer des états d’être plutôt qu’à simplement plaire à l’oreille et à image004produire des états d’âme.  Pour y arriver, la musique devra fondre ce qui reste valable de l’ère précédente et ce qui se vérifie bon et pointe de l’ère nouvelle.  On ne peut douter que, dans l’Ère du Verseau, on écoutera encore nombre d’œuvres classiques de l’Ère des Poissons, parce qu’elles ont une valeur intrinsèque incontestable, même en regard d’une théorie musicale renouvelée.

En fait, toute bonne part d’un héritage doit être préservée, ce qui devient une responsabilité collective.  Les musiques fondées sur une valeur mystique doivent donc être conservées puisqu’elles préfigurent, à divers degrés, la Musique du Verseau, qui ne fait que les prolonger.  Jusqu’à ce jour, après avoir reconstitué une musique primitive d’origine atlantidéenne, malencontreusement perdue, le système musical s’est développé autour du contenu sémantique des diverses langues parlées.  Il reste maintenant à lui restituer sa dimension animique, comme Art spirituel, pour se rapprocher de la Musique des dieux ou de la Musique des Sphères.  Pour y arriver, il faut veiller à garder en vue certains aspects de la musique de l’Inde et des pays arabes qui sont les meilleures illustrations, par leur improvisation sur un thème préétabli, des systèmes à contenu sémantique véritable.  D’autres genres musicaux peuvent mériter réflexion, pour leurs précieux enseignements, comme la musique d’Afrique noire, se mouvant sur un élément aléatoire dans le timbre et un rythme répétitif.  La musique religieuse du Tibet fournit des exemples uniques d’arrangements dans les tons graves.  Nombre de traditions pourront faire comprendre l’induction en extase, comme la musique chamanique d’Iran, d’Indonésie, d’Afrique, des Caraïbes.  Enfin, la tradition occidentale pourra guider en matière de facture instrumentale, de technologie, de fusion des genres.  Voilà autant d’exemples, donnés en vrac, dont il faudra tenir compte pour leur valeur spirituelle, accumulée au cours des âges.  Car la musique nouvelle ne prendra forme que lentement avant d’atteindre sa maturité et tout son pouvoir initiatique, pour ainsi dire.

Dans l’Ère du Verseau, la musique perdra son aspect purement divertissant pour assumer une fonction sacrée, sa fonction naturelle.  Aussi faudra-t-il reprendre les théories à zéro.  La musique résulte de deux éléments indépendants, le son et le rythme, qu’elle transforme en mélodie rythmique.  Il faudra étudier ces deux éléments distincts pour mieux les fusionner dans la mélodie, ce qui permettra d’unir les aspects du temps et de l’espace, comme pour engendrer des moments d’éternité continus et pour favoriser des états d’être supérieurs.  Ainsi, elle pourra fondre les aspects vertical et horizontal de la conscience comme pour induire dans un Centre spirituel.  Elle devra donc de moins en moins servir d’ornementation et d’agrément pour les sens concrets pour susciter plus d’être en tournant l’attention vers l’intérieur, ouvrant des dimensions psychiques.   En regard de la tonalité, le processus de recherche passera forcément par un retour à la monodie, non pour produire une harmonie factice dans la conscience subjective, mais pour prédisposer à une communion intime avec l’âme afin d’accéder à un état d’accord toujours plus profond avec l’Esprit universel.  Elle devra donc parler au cœur dans son sens de Centre spirituel, de point de jonction entre l’Esprit et la Matière.  Ainsi, on devra recourir à la monodie comme moyen d’abolir la perception de la durée ou du développement, pour ainsi dire, suscitant à la fois une plus grande acuité de la perception auditive et une harmonisation plus subtile de tout l’être.

Ce processus se formera également à partir d’un fondement essentiellement modal.  Pour l’ajuster à l’intention psychique et spirituelle recherchée, il faudra étudier l’influence psychologique et physiologique des modes et définir leur sens avec précision.  On se rappellera notamment que la précision de la fréquence est indispensable à l’efficacité de la musique engendrant pour une large part ce que l’on appelle les effets subtils des sons.  On doit savoir que les fréquences sonores, voyelles ou sons, ont une influence sur les centres d’énergie de la colonne vertébrale, sur les réseaux éthériques, sur les réseaux nerveux et sur tout l’organisme.  Les notes de la gamme agissent avec une spécificité rigoureuse, mais elles sont compatibles et complémentaires.  Enfin, les conceptions des chercheurs devront s’unifier pour calculer des intervalles de tons précis, établis de façon définitive.  Abandonnant les préjugés, on devra rejeter la gamme tempérée pour découvrir la gamme fixe ou rigide.  On devra imposer la plus grande précision tonale.  Quant à l’utilisation du rythme, on devra apporter des changements sur deux points principaux.  Refusant l’aléatoire, on devra revenir à sa véritable nature, comme relation entre l’ordre et le mouvement.  On devra formuler un nouveau système modulaire des éléments rythmiques fondamentaux pour leur donner des proportions rythmico-temporelles plus adéquates.  Il faudra capter intuitivement les véritables modes rythmiques pour leur assigner un caractère commun identifiable et utilisable.

Ceci fait, il faudra s’éveiller à la relativité du rythme temporel en acceptant que la stabilité du temps ne coïncide pas avec la perception de cette stabilité.  Pour s’en convaincre, on se rappellera qu’en écoutant des motifs répétitifs sur une longue période, on croit en percevoir une accélération ou un ralentissement.  À l’inverse, dans une écoute prolongée, on peut faire varier ces motifs sans que l’auditeur ne s’en rende compte.  Voilà qui invite à abandonner la mesure et la métrique classiques.  Selon les lois d’expansion, les modules dont on modifie le temps ou le nombre d’éléments altère également le processus psychologique, ce qui est la clé de l’explication de ce conseil.  Un travail d’expérimentation sur ce problème obscur en révélera les implications psychiques, comme en témoignent les modifications engendrées par le rythme qu’on appelle transes, visions subtiles, messages intuitifs, prémonitions et autres.  Par la suite, conjuguant les découvertes tonales et rythmiques, on pourra en tirer les conséquences orientant vers l’improvisation savante pour produire des effets imprévus, mais prévus, aidant l’auditeur à sortir de sa léthargie ou de sa dépendance lors de son audition musicale,  On peut écourter des explications ardues en invitant à écouter des compositions de César Franck, Mounir Bachir, Ram Marayan, pour ne nommer qu’eux, afin que l’on devine un peu le principe sous-jacent à cette forme d’improvisation guidée.

Enfin, de toute nécessité, on devra adapter parfaitement le message musical général d’une pièce aux lois de la perception humaine.  Chez l’être humain, la perception de la musique passe par la formulation d’éléments numériques, au nombre de trois, qui éveillent l’esprit et les sentiments.  Ce sont le binaire, le ternaire et le quaternaire.  Ils constituent le fondement de la symbolique musicale qui, avec l’observation de figures géométriques précises, ouvrent l’âme, en reliant l’entendement et le cœur.  Sans cette connaissance, dont Alain Daniélou a jeté les prémisses, la communication cosmique, fonction première de la musique, à titre d’art spirituel, ne peut être atteinte.  C’est la dernière porte qui ouvre sur le Son total, le Verbe divin.  Mais on ne peut pas parler de la musique sans évoquer les instruments qui, avec la voix, la rendent audible dans des phénomènes d’inversion.  Dans la transmission d’un message élevant pour l’esprit et l’âme, il s’opère une magie entre l’artiste et l’instrument.  On le comprend à observer les vrais artistes.  C’est le médiateur entre lui et l’auditeur qui témoigne de sa sensibilité et de sa créativité.  C’est un objet sacré qui a été progressivement massacré et dépouillé en lui enlevant ses décorations.  L’instrument lui-même exerce une fascination, surtout sur l’artiste.

Dans l’Ère du Verseau, on relèguera aux oubliettes la panoplie des instruments classiques à vent, à cordes et à percussion, ne les retenant que pour jouer de la musique ancienne.  On devra inventer des supports nouveaux plus précis et plus synthétisants en accord avec les théories nouvelles.  On suivrait une bonne piste en approfondissant la technique digitale et les procédés de l’informatique.  Leurs données éclairent déjà de nouvelles possibilités sonores, une fiabilité accrue, une précision quasiment parfaite.  On peut croire que l’on conservera le système du clavier, mais modifié, pour commander ses instruments.  On devra veiller à oublier les nostalgies qui amènent à préconiser le retour aux instruments anciens sous prétexte de pureté ou de conformité avec la Nature.  Une autre piste s’ouvrira sur un instrument à cordes, dont il existe déjà un prototype unique et qui conviendra particulièrement aux solistes.  Pour tous les instruments, on devra surtout respecter les critères de précision, de synthèse, de fiabilité et de commodité d’utilisation pour reproduire les plus infimes nuances d’intervalles et de fréquences.

Pour supporter la musique par le rythme, il faudra développer un appareillage tout à fait nouveau, qui n’est qu’en gestation, pour traduire tous les éléments rythmiques fondamentaux.  Cet appareillage n’aura guère d’analogie avec les instruments à percussion présentement connus.  Il faudra les inventer, avec l’apport de la technologie actuelle, à partir d’une conception radicalement différente, émanant d’un retour aux sources.  Quoi qu’il en soit, dans l’avenir, on devra se servir de la musique à des fins bénéfiques et évolutives puisqu’elle est, au premier chef, un art spirituel destiné à l’éveil de la conscience.  Pour l’orienter dans la bonne direction, la connaissance initiatique deviendra indispensable.  Ainsi, une grande responsabilité repose sur les épaules des musiciens et des compositeurs qui doivent mener une recherche éclairée, car elle sera déterminante pour le destin de l’Humanité.  Quant aux mélomanes, ils doivent faire évoluer les comportements, supportant cet éveil planétaire.  L’œuvre d’art n’a jamais de sens complet que si elle rejoint et réjouit un admirateur éclairé.  La musique vit, la musique évolue, souvent placée entre bonnes mains.  Tout bien compté, tous doivent comprendre qu’une part de la réalisation du Plan cosmique passera par la révélation de la musique du Verseau.

 Note : Texte délibérément inspiré de différentes lectures de documents scientifiques et mystiques, notamment de larges extraits d’un numéro de la revue «Rose-Croix» de l’A.M.O.R.C.

 © 2016, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

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5 Responses

  1. Thibaut

    Passionnant ce texte ! Merci ! J’ai une question… quel est l’instrument que vous évoquez dans cette phrase “Une autre piste s’ouvrira sur un instrument à cordes, dont il existe déjà un prototype unique et qui conviendra particulièrement aux solistes.” ? Ca m’intéresse beaucoup !

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  2. Sébastien Hamel

    Bonjour, je transfère ici l’échange débuté sur la page Facebook de M.Duhaime.
    J’ai une question à propos de la fréquence cible du LA utilisée en musique. Présentement c’est généralement 440 Hz mais ça a longtemps été 432 Hz. En fouillant sur Internet on trouve toutes sortes de théories de l’impact positif ou négatif de l’une ou l’autre sur nous. Qu’en est-il de votre inspiration sur le sujet?
    En fait, la fréquence de référence de LA était jadis de 432Hz et plusieurs pièces classiques étaient jouées à cette fréquence, ce qui semble être une fréquence à effet plus positif sur le corps. Longtemps, il n’y a pas eu de standard pour la fréquence cible de LA (Aussi notée A en anglais entre-autre) et des autres notes par le fait même (B=Si, C=Do, D=Ré, E=Mi, F=Fa, G=Sol), ce qui fait que d’un pays à l’autre, les orchestres jouaient la même pièce dans des fréquences différentes. En passant à A=440Hz, l’effet positif sur nous et la nature est différent semble-t-il, voir négatif selon certains dires car elle ne serait pas en harmonie ou en résonance avec les fréquences de la nature. La musique moderne est généralement jouée en LA=440Hz. Je vous propose des lien où on en discute et sur Youtube on trouve plusieurs enregistrements sonores où on compare les 2 fréquences. Il faut dire que la différence est peu audible car il n’y a que 8 Hz de différence entre les.

    On pourrait étendre la question aux bols tibétains, à quelle fréquence leur effet est optimal…

    http://openyoureyes.over-blog.ch/article-la-difference-entre-la-musique-jouee-a-432-hz-et-celle-jouee-a-440-hz-l-imposture-du-diapason-la-4-116065933.html

    http://www.medson.net/432hz-mythe.html

    Et selon la source qui suit, il semble que les fréquences de toutes les notes arrivent à des nombres entiers en utilisant le LA à 432Hz
    http://www.viewzone.com/432hertz222.html

    Qu’en dires-vous?

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    • Thibaut

      Merci Sébastien,

      C’est un partage intéressant. C’est assez flou des deux côtés…et pas simple de trouver une certitude extérieure par rapport à l’utilisation du son et de sa fréquence.

      D’un côté, la musique basée sur le la 432Hz me paraît intuitivement plus juste de par le travail de Masaru Emoto entre autre, ou ne serait que le son de notre guitare accordé sur ces fréquences.

      Mais est-ce que ça ne paraît pas un peu réducteur ? (comme l’affirment les théories qu’on peut lire partout sur le net. Et l’article de ce site de confiance va dans ce sens aussi qu’ils nous faudra développer d’autres fondements que le simple : “en 432Hz, tout est bien ^^” )

      Et d’un autre côté, je ne suis absolument pas convaincu non plus par la démarche de Medson. J’ai l’impression qu’il veut prouver scientifiquement quelque chose.

      Alors, je me dis qu’on a bien peu de certitudes si ce n’est la flamme à l’interieur de soi duquel jaillira, au moment opportun, de nouvelles idées et application issues de l’évolution de conscience.

      Musicalement !

      Au plaisir de prolonger l’échange de point de vue.

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    • Bertrand Duhaime

      Thibaut, gratitude de nous avoir signalé ce fait. Très intéressant, généreux et satisfaisant que les lecteurs partagent leurs découvertes et complètent mon enseignement.

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