QU’EST-CE QUE LA MÉTAPHYSIQUE?

Du temps que j’enseignais, j’ai toujours précisé que je dispensais des cours de métaphysique au lieu de parler de cours de spiritualité, de yoga intégral ou royal ou d’ésotérisme, ce qui, à cette époque encore très religieuse, m’aurait attiré bien de la méfiance et des contestations.  Mais, ce n’était en rien mentir ou finasser, car j’ai toujours cru qu’il s’agissait d’un terme plus neutre pour traiter des lois de la Nature et des principes cosmiques, de même que des grands enjeux de la vie humaine, avec son But ultime.  De même, je préférais qu’on Arcano-mayor-ermitaño-3me considère comme un motivateur plus que comme un guide, un Initié ou un Maître, ce qui écarte le décorum et favorise un climat plus amical et détendu.  On pourra mieux comprendre mon point de vue en s’instruisant sur ce que signifie, recouvre ou englobe le terme «métaphysique» qui inclut tous les aspects de la vie, l’expérience de la vie sur tous les plans.

La métaphysique désigne la partie de la réflexion philosophique qui a pour objet la connaissance absolue de l’être en tant qu’être et qui implique la recherche et l’étude des principes premiers et des causes premières, ramenant tout à une Cause unique et suprême.  À un certain niveau,  elle représente la Science de la Vie, la Connaissance magique supérieure, rejoignant et rajeunissant l’ésotérisme, puisqu’elle étudie les phénomènes qui se produisent au-delà du Monde physique et qui ne l’en conditionnent pas moins.  Elle présente les lois physiques et les principes spirituels de la Nature pour apprendre à vivre en équilibre et en harmonie avec eux.

Ce mot provient de deux mots grecs «meta» qui signifie «au-delà» ou «derrière» et «fusein» qui signifie «nature».  Ainsi, la métaphysique se définit comme l’étude qui mène à la connaissance absolue de l’être en tant qu’être.  Elle recouvre toute la recherche intérieure relative aux premiers principes de la vie et aux causes premières de l’Univers.  Contrairement à la démarche de la physique, elle représente une démarche rationnelle de l’être humain pour appréhender les aspects non sensibles de l’existence, celles qui échappent à son entendement immédiat.  En clair, elle tente de répondre, de façon spéculative pour les uns, mais de façon empirique pour les autres, aux grandes questions existentielles comme : Dieu existe-t-il?  Qui est Dieu?  Qu’est-ce que la Vie?  La Vie a-t-elle un sens?  D’où vient l’homme?  L’homme est-il le fruit du hasard ou d’une création délibérée?  L’homme détient-il un destin dans l’Univers?  L’homme est-il le seul être intelligent ou conscient de l’Univers?  Quelle est la relation des êtres entre eux?  Qu’est-ce que la Création?  Où se situe le destin humain dans le processus universel de l’Émanation?  Qu’est-ce qui importe le plus dans la Vie?  Le bonheur est-il atteignable?  Qu’est-ce que l’Énergie cosmique?  Qu’est-ce que le Ciel, le Purgatoire et l’Enfer?  Le Diable existe-t-il?  Peut-on parvenir au Bonheur permanent, donc éternel?  L’homme peut-il la connaître l’Énergie cosmique et s’en servir pour créer son univers à son image et à sa ressemblance?

Pour le philosophe ordinaire, la métaphysique ne désigne rien d’autre qu’une spéculation, peut-être vaine,  pour dégager des hypothèses qui le rassurent en regard de son destin dans la cosmologie universelle, lui qui est placé à la charnière des deux aspects du Monde, l’infiniment petit et l’infiniment grand, où il se sent perdu dans un vaste système tellement abstrait et si difficile à sonder.  Mais, pour le mystique, elle constitue une science naturelle, donc un ensemble cohérent de connaissances certaines, émanant et décrivant les processus de l’Énergie créatrice unique, pour expliquer l’ensemble des faits, des objets et des phénomènes de l’Être total, vérifiables par des méthodes expérimentales.  Ces méthodes lui sont diversement fournies par l’intuition, les Textes sacrés (l’ensemble de la Révélation universelle, non d’une seule religion) et la Hiérarchie cosmique.  Dieu n’a-t-il pas dit qu’il avait établi avec l’homme une Alliance éternelle et qu’il l’accompagnerait dans son destin évolutif jusqu’à la Fin des Temps (jusqu’à son Accomplissement suprême dans la Lumière du Royaume éternel)?

Le métaphysicien accepte d’emblée que l’homme détient une ligne directe avec son Créateur, par le biais de son Étincelle divine personnelle, qui peut l’inspirer, soit lui fournir des réponses à toutes ses questions et des solutions à tous ses problèmes.  Du reste, sporadiquement et à point nommé, le Créateur lui a envoyé des émissaires concrets pour lui faire comprendre le sens de la Vie, celui de l’Être, de même que les implications du Processus évolutif.  Il suffisait de s’éclairer de la Lumière de ces Guides spirituels, non pour fonder des religions à partir de leurs révélations ponctuelles, dans la synchronicité du Processus évolutif (ce que certains appellent la Volonté –ou le Vouloir– de Dieu ou le Plan cosmique), mais pour ajuster leur compréhension au cycle évolutif dans lequel il s’est incarné.  Autrement dit, il suffisait d’interpréter correctement leurs messages au niveau de l’Esprit, plutôt qu’au pied de la lettre, pour favoriser son évolution et se maintenir sur le Sentier évolutif.

Toutefois, il faut comprendre que si tous les êtres humains ont été créés égaux en potentiel et tous également dignes, au regard de Dieu, ils n’ont pas tous évolué de la même manière, en raison de leur libre arbitre et de leur destin spécifique.  Chaque homme constitue une Étincelle identique aux autres fragments divins dans lesquels la Conscience cosmique s’est morcelée, à l’Origine des Temps, pour se connaître et se faire connaître dans tous ses aspects et tous ses attributs, à travers le processus évolutif de la Création.  En raison de la Dualité, avec le temps, le Savoir divin s’est divisé en deux branches : une connaissance exotérique, celle des religions, et une connaissance ésotérique, celle des Voies initiatiques.

Jusqu’à ce jour, les religions ont dignement collaboré à faire connaître l’Essence et la Nature de Dieu aux hommes ordinaires, que Jésus appelait «le troupeau», ceux-là qui s’étaient plutôt attachés à explorer l’aspect extérieur et formel du Cosmos et qui se sont emprisonnés dans la Roue des Renaissances du fait qu’ils ont presque complètement obnubilé leur conscience par rapport à ce qui concerne leur origine divine et leur nature spirituelle.  Ce processus nécessaire d’obnubilation de la conscience, qui a permis à l’homme d’explorer ses potentiels créateurs, exprimé par les expressions «Chute» ou «Descente de l’Humanité», qui ont engendré la notion de «mal cosmique» ou de «péché» originel, les a conduit à l’assoupissement ou à l’ignorance.  Cette catégorie d’hommes a perdu tout contact avec sa Source et s’est empêtrée dans ses difficultés existentielles, ce qui a été compliqué par la loi arbitraire du Karma.  À l’extrême, elle s’est enfoncée dans la confusion, ce qui l’a entraînée dans le scepticisme, l’agnosticisme et l’athéisme, parfois le désespoir, la mentalité de victime et la propension suicidaire.

Au même moment, une catégorie d’hommes, appelés les Élus, qui s’est davantage occupée d’étudier l’aspect abstrait ou informel du Cosmos, a capté cette intuition que si Dieu existait, tout ne pouvait être qu’amour, ordre et harmonie, donc que le bonheur et la maîtrise restaient accessibles à l’Humanité, dans la mesure où celle-ci apprendrait à puiser dans le Savoir et le Pouvoir de Dieu, alignant sur lui son vouloir.  Pour le métaphysicien, la Vie est un Grand Jeu amoureux dont il faut éviter de faire un drame quotidien.  On ne peut bien jouer ce jeu que si on en connaît les principes.  L’exemple des Émissaires divins que l’Unique ou l’Eternel envoyait à l’Humanité a convaincu l’Élu que l’homme pouvait vivre autrement, voire accomplir des prodiges et se libérer de la Roue des Renaissances.  Cette catégorie d’hommes lança donc un puissant appel au Créateur de toutes choses, pour mieux comprendre son Système cosmique et opérer sa Libération transcendantale.  Comme aucun appel lancé vers Dieu ne reste sans réponse, Dieu multiplia à son intension l’envoi d’Émissaires divins –ceux qu’on appelle les Guides ou les Maîtres de la Hiérarchie cosmique– pour les renseigner sur le Principe cosmique et sur les Lois universelles.  C’est ainsi qu’ils purent apprendre, auprès de Mentors avérés, à l’intérieur de cénacles sacrés, soumis aux lois du Silence et du Secret, les principes spirituels de la Co-création à partir du Réservoir de l’Énergie cosmique.

Les lois du Silence et du Secret ne furent pas imposées aux Élus de façon arbitraire et factice.  En principe, Dieu ne cache rien à celui qui veut vraiment savoir, dans la mesure où sa conscience est dûment préparée pour faire un usage sage et prudent de l’Énergie cosmique.  Tout bon parent refuserait de mettre entre les mains d’un enfant imprudent un instrument dangereux ou une connaissance menaçante.  La manipulation de l’Énergie cosmique reste fort dangereuse pour l’imposteur, l’impie, l’impur ou le téméraire –qui pourrait agir comme un apprenti-sorcier très dangereux et dévastateur, autant pour lui-même, pour les autres créatures, pour la Nature et pour l’ensemble du Cosmos.  Pensons ici au danger que représente l’électricité, qui ne constitue qu’une portion infime de l’Énergie cosmique.  L’Énergie cosmique peut faire exploser ou imploser la matière et produire la combustion spontanée d’un manipulateur ou d’un opérateur inconscient.  Voilà pourquoi la métaphysique (aussi appelée l’enseignement initiatique) ne fut progressivement enseignée, jusqu’en 1985, qu’à des candidats triés sur le volet, dans des cénacles fermés, ce qui leur attirait largement la réprobation, la dérision et la crainte superstitieuse de la foule — et surtout des chefs religieux qui se croyaient les détenteurs exclusifs du seul Savoir véritable ou de la Sagesse spirituelle — quand cela ne leur attirait pas leur persécution.

Mais les temps ont bien changé.  En cette Fin des Temps, l’Ère du Verseau et l’Ascension collective, le degré de conscience de l’Humanité s’est puissamment élevé.  Ainsi, aujourd’hui, à cause de la tolérance imposée par les Chartes des droits et des libertés, promulguées dans presque tous les pays, plus personne n’a à craindre de devenir la brebis galeuse montrée du doigt, le mouton noir répudié par une collectivité ou un martyre de la foi supprimé par d’autres adeptes religieux.  Voilà pourquoi la métaphysique est sortie sur la place publique, devenant accessible à tous ceux qui cherchent le bonheur vrai, le salut véritable, l’accomplissement dans leur Perfection ontologique.

À cause des préjugés tenaces, l’étude de la métaphysique, qui propose la Fontaine de Jouvence, révèle la Panacée universelle et désigne le lieu du Saint-Graal, n’est pas forcément devenue partout une démarche de tout repos.  Les gens ordinaires, portés à généraliser et à tout fourrer dans un même sac –ce qui les rassure, ce qui prévient surtout qu’ils doivent se poser les vraies questions sur le sens de la vie et qu’ils aient à chercher les vraies réponses là où elles se trouvent–, accusent souvent les métaphysiciens de faire partie d’une secte.  C’est une accusation gratuite, mais tellement facile, pour celui qui a peur d’explorer le monde hors des sentiers battus.  En général, ils requièrent d’eux une pureté et ils leur imposent des exigences qu’ils n’oseraient même pas exiger d’eux-mêmes et de leur propre clergé.  Surtout, ils demandent toujours des preuves de l’efficacité de la métaphysique, oubliant que personne ne peut prouver quoi que ce soit à un autre, surtout à un esprit obtus, parce que chacun doit se donner ses propres preuves, s’il les veut foncièrement probantes.  En passant, ils oublient que toutes les religions constituent une secte du fait qu’elles en possèdent toutes les caractéristiques, qu’aucune d’elles ne provient directement de Dieu et qu’aucune d’elle ne reçoit l’assentiment universel des croyants.

Oui, il existe des sectes.  Oui, il existe même des sectes métaphysiques.  Oui, il existe même des sectes diaboliques, maléfiques, dictatoriales.   Aussi chacun doit-il être prudent dans le choix d’un enseignement spirituel.  Cela n’empêche pas que l’idéal de toute Voie métaphysique légitime consiste à faire accoucher parfaitement un candidat de toutes ses potentialités, donc qu’il devienne son propre maître et son maître exclusif dans son univers.  La maxime fondamentale de l’Initiation se formule comme suit : «Connais-toi toi-même, à l’intérieur de toi-même, et tu découvriras le Ciel et les Dieux, te découvrant leur égal.»  «Car Tout est en Haut comme en Bas, mais de façon inversée.»  Et toute Voie initiatique véritable leur apprendra comment se protéger contre les imposteurs et les manipulateurs.  Pour celui qui sait vraiment aimer, l’enseignement métaphysique n’est même pas nécessaire pour parvenir à sa Maîtrise totale.  L’Amour pur y conduit directement.  Mais celui qui bénéficie d’un enseignement métaphysique avéré, donc licite et légitime, y parviendra plus facilement et plus rapidement.  Le seul avantage d’un enseignement métaphysique avéré, c’est de télescoper le temps et l’espace de sa quête personnelle d’accomplissement, donc de conduire plus rapidement et directement au bonheur que tous recherchent si avidement.

Mais toute métaphysique commence par une «conversion», soit par un retournement de conscience de l’extérieur vers l’intérieur, ce qui implique un grand lâcher prise pour parvenir à réévaluer et réaménager ses priorités vitales.  La métaphysique ne vise rien d’autre qu’à mener un sujet à la Perfection des perfections, cet état de Félicité éternelle qu’il souhaite atteindre et qui sommeille en lui depuis l’Aube de la Création.  La métaphysique confère la science de l’Énergie cosmique qui conduit non au Ciel comme un lieu, mais au Ciel comme un état d’être permanent de Béatitude, état réalisable en tout lieu.  Toute métaphysique digne de ce nom fournit toujours à ses candidats les méthodes et les techniques qui permettent de vérifier personnellement l’efficacité des principes qu’elle propose.

Pour conclure, on pourrait donc définir la métaphysique comme la Science qui révèle à l’être humain son anatomie subtile et le fonctionnement de l’Énergie cosmique (autant dans le Cosmos, dans un système universel que dans un être individuel ou particulier) de manière à découvrir le véritable art de vivre.  Cet art de vivre démontre que la Vie n’est rien d’autre qu’un Grand Jeu amoureux.  Car la Vie devient un Grand Jeu d’Amour dès qu’on sait comment se situer par rapport au Principe cosmique (par rapport à Dieu ou l’Être-Un, la Source unique de toutes choses) et comment appliquer les Lois universelles, dans l’immédiateté (l’ici et le maintenant), pour orienter l’Énergie cosmique à son avantage.

C’est l’ignorance de la dynamique et du sens de la Vie qui amène un être à produire constamment dans son existence des courts-circuits énergétiques, causes de ses drames personnels (de ses problèmes et de ses difficultés dans son quotidien).  Cette science permet ultimement de façonner son Univers à son image et à sa ressemblance, à titre de co-créateur divin, puisqu’elle révèle comment participer consciemment, dans l’ordre et l’harmonie, au Processus créatif universel, fondement de l’Évolution de toutes choses.  Elle démontre comment tout procède des trois Rayons fondamentaux de la Source trinitaire, fondement de l’Amour, de la Sagesse et de la Vérité, et mène à la Perfection suprême, à la Réalisation ultime dans le Bonheur paradisiaque ou la Félicité céleste.  Car le Ciel ou le Paradis ne sont pas des lieux, mais des états d’êtres à installer en soi en permanence par la Maîtrise totale de son être et de son Univers.

La métaphysique constitue une science qu’il est facile de mettre à la portée de tout être humain, du plus humble au plus grand, du plus pauvre au plus riche, du moins instruit ou plus cultivé, puisque tout être est éternellement égal aux autres aux yeux de Dieu.  Il n’est jamais trop tôt ni trop tard pour l’apprendre puisqu’elle est la seule science qui révèle la Réalité divine unique et la Vie cosmique telles qu’elles sont, au-delà des dogmes et des querelles religieuses, comme au-delà des apparences.  Elle conduit progressivement à cet état béatifique d’immortalité et d’éternité, qu’on appelle l’état paradisiaque ou la Réintégration du Royaume du Père-Mère, à travers le processus de l’Ascension spirituelle.  En enseignant à un sujet la manière d’unifier sa conscience, la métaphysique lui permet d’échapper à la Dualité, cette division intérieure qui le maintient dans l’ignorance –qui constitue la cause de la confusion, de l’inquiétude, de la pénurie, de la maladie, de la peur, de la douleur et de la souffrance– et qui, par conséquent, le garde prisonnier de la Roue des Renaissances.  Elle lui permet d’accéder à la Maîtrise totale de son être et de son Univers, état qui se fonde sur l’Amour pur, la Richesse abondante, la Santé radieuse et le Succès absolu dans toutes ses entreprises, et qui lui confère la Protection parfaite à tout moment de son existence.

La métaphysique représente la connaissance de soi-même, par soi-même, à travers de soi-même (qui peut se découvrir sous l’égide d’un Guide avéré, donc confirmé par la Hiérarchie cosmique) qui amène à découvrir que le Cosmos, le Monde et l’individu ne font qu’un, qu’il n’existe pas de frontière véritable entre le visible et l’invisible, qu’il n’existe rien de caché ni d’impossible pour celui qui sait demander pour recevoir, chercher pour trouver et frapper à la Porte du Royaume divin pour y être accueilli dans l’honneur et la gloire.  Elle démontre qu’il n’existe pas de scission ni de division entre le Haut et le Bas, que tout est, partout, parfaitement naturel ou spirituel, selon le point de vue, que tout se tient, que tout ne fait qu’Un.  Elle recouvre tous les éléments de l’art de vivre qui doivent être appliqués dans le quotidien pour vivre constamment heureux, dans le plus grand bien-être à tous les niveaux de l’être.

Bien qu’elle ne juge pas du bien-fondé des religions et ne s’oppose à aucune d’elles, la métaphysique démontre qu’on peut se sauver (se réaliser ou s’accomplir) sans dissocier la Vie en termes de naturel et de spirituel, du fait que tout être humain est un Temple de l’Esprit cosmique, un Fils de Dieu à part entière, héritier de tous ses biens et bienfaits, constamment uni à sa Source.  La métaphysique reste une science applicable de façon naturelle à tous les instants de sa vie, non seulement dans des moments particuliers de méditation ou dans des sanctuaires sacrés.

En effet, par la Voie de l’Amour, chacun peut accéder à toutes les richesses du Cosmos, n’importe quand et n’importe où (s’il sait comment y parvenir), et s’en servir pour atteindre l’état de Plénitude infinie auquel il aspire, mais qu’il n’a peut-être pas découvert par d’autres voies spirituelles ou mystiques.  Car la Voie de l’Amour constitue, fondamentalement, la Voie unique ou la Voie royale qui ramène un être à son état originel de  Dieu-Homme, d’Ange incarné ou de Christ vivant.  Dieu n’est-il par partout à chaque instant?  L’Homme n’a-t-il pas été conçu à l’Image et à la ressemblance de Dieu?  Peut-on croire que Dieu aurait permis que l’Homme, son Fils bien-aimé, en qui il a mis toute sa complaisance ou tout son amour, puisse concevoir des réalités et des états d’être grandioses auxquels il n’aurait pas accès?

Somme toute, l’approche métaphysique comporte une double recherche : d’une part, elle tend à élever la conscience individuelle vers les plans supérieurs;  d’autre part, elle tend simultanément à faire descendre la Puissance des plans supérieurs dans la conscience terrestre de manière à dissoudre l’obscurité et l’ignorance, à renverser la trame mentale, à transmuter la Matière, qui est Esprit cristallisé, en Esprit pur.  Puisant dans le niveau intuitif, elle pose l’être humain comme un centre de conscience individualisé de Dieu et y joint la théorie de l’Évolution spirituelle, apportant des réponses aux grandes questions existentielles de l’être humain par rapport à ses origines, sa réalité, sa mission, sa destinée, son idéal, sa téléchargement finalité.  Si on y pense bien, ce n’est pas la physique ni la science qui peuvent dévoiler le rôle ineffable de l’être humain et des autres créatures, au niveau de son Essence.

L’enseignement métaphysique vise à développer des aptitudes et à éveiller des facultés latentes.  D’abord, elle cherche à former le caractère par l’usage de la pensée droite ou correcte, ni négative ni positive, mais toujours créative et constructive.  Deuxièmement, elle aide à se former un motif juste : celui d’aller au bout de soi-même, d’accéder à la Maîtrise totale ou d’atteindre la Libération transcendantale.  Troisièmement, elle apprend à s’intérioriser et à méditer pour se relier à l’intuition et à la Réalité.  Quatrièmement, elle contribue à connaître son anatomie subtile et à établir un contact avec les centres d’énergie de son Arbre de Vie, à connaître leur rôle fonctionnel et, progressivement, à les ouvrir entièrement.  Cinquièmement, elle explique le rôle de la respiration dans l’accumulation ou la régulation de l’oxygène, de la force vitale et des particules adamantines (ondes de vie).  Sixièmement, elle assiste dans le développement du bon vouloir, soit dans la mise de l’énergie de la motivation au service de l’aspiration à vivre dans la vérité, l’amour et la sagesse.  Septièmement, elle amène à développer son pouvoir d’employer de manière constructive le temps et l’espace.  Enfin, elle informe sur la manière d’éveiller le Feu divin ou sacré assoupi à la base de la colonne vertébrale pour s’élever à demeure dans la Conscience cosmique, au sommet de la Montagne sacrée, soit pour être pleinement dans sa Totalité.

 

© 2012-16, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

              

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