LA MALADIE PORTE UN MESSAGE DE VIE, AVANT DE DEVENIR UNE FATALITÉ CHEZ CELUI QUI NE LE COMPREND OU NE L’APPLIQUE PAS.

La maladie désigne une altération de la santé d’un être vivant qui résulte d’un déséquilibre.  Ces déséquilibres physiques finissent par agir sur la santé mentale, comme les déséquilibres psychiques peuvent finir par se somatiser.  La maladie peut provenir d’un déséquilibre génétique, nutritionnel, mental, émotif, de la toxicité de l’environnement, du manque de conscience ou d’une mauvaise philosophie de vie.

En spiritualité, on considère que la maladie découle des mauvaises habitudes de penser, de parler, de ressentir et d’agir, souvent inconscientes.  La maladie signale une diminution de la vitalité physique ou psychique.  Elle rappelle un manque de respect pour les Lois cosmiques et les Lois de la Nature.  Elle peut s’expliquer par un corps éthérique épuisé, par un dérèglement physique ou congénital, par un déséquilibre émotif, par une répercussion sur son groupe, par des perturbatimaladie-limitesons importantes dans les conditions atmosphériques ou l’environnement.  On s’en rétablit par la connaissance ou la conscience, non par un effort de volonté, par un jeu de pouvoir, par un tour de force. La maladie résulte du fait que l’être humain ne comprend pas son Moi véritable et n’obéit pas à ses injonctions.

On peut considérer la maladie comme un déséquilibre dans le rapport de proportion entre les éléments négatifs et positifs de son être.  Un être attire toujours la maladie par un taux vibratoire déficient ou inadéquat.  La maladie révèle à l’être incarné sa fragilité et son incohérence.  Pris dans le feu de l’action, il lui reste peu de temps pour s’observer et se ressentir, pour être à l’écoute de lui-même.  Mais, cloué au lit, devant interrompre le cours de ses activités, il se retrouve face à lui-même et il doit se remettre en question.  Alors, il doit faire des prises de conscience plus ou moins brutales.  Peut-être a-t-il pensé à accumuler des biens ou à défendre ses possessions sans penser à se faire des réserves de santé, à rehausser son taux vibratoire, à évoluer en conscience?   L’être humain aime se faire des réserves d’argent, de nourriture, de biens, de relations, mais bien peu de réserves d’autre chose.

Terrassé par une bonne maladie, le chercheur sincère peut revenir à la raison, mieux situer la vie dans sa juste perspective.  Mais avant, de vieux conflits mal réglés peuvent ressurgir.  Devant ces pressions, atteint dans sa chair, il risque de sombrer dans la régression, d’avoir recours à des moyens anachroniques d’adaptation qu’il pensait avoir dépassés.  Certains ne cherchent-ils pas une apparente sécurité en fuyant dans la maladie?  Ils peuvent alors s’adonner a des comportements infantiles, s’en servir pour attirer l’attention, essayer de se faire prendre en charge, tenter d’échapper à leurs responsabilités.

La maladie s’explique avant tout par une attitude mentale défectueuse.  Sivanandâ le confirme ainsi: «La cause première des maladies qui affligent le corps réside dans les mauvaises pensées; en détruisant celles-ci, les maladies s’évanouissent.  La pureté mentale se traduit par la santé du corps.»  On fait entrer en soi ce qu’on veut, comme on peut l’en faire sortir.  Satprem émettait cet avis: «Ce n’est pas le corps qui est malade, c’est la conscience qui fait défaut;  à mesure que l’on avance dans le yoga, on voit, en effet, que chaque fois que l’on tombe malade, ou même chaque fois qu’il y a un accident extérieur, c’est toujours le résultat d’une inconscience ou d’une mauvaise attitude, d’un désordre psychologique.»

En cette matière, tous les Maîtres se corroborent. Aussi, peut-on encore écouter Aïvanhov dire: «Si vous êtes malade, c’est que vous entretenez un désordre en vous; vous avez nourri certaines pensées, certains sentiments, certaines attitudes et cela s’est reflété sur votre santé.  Et pourquoi dans tel organe et pas dans tel autre?  Parce que c’est mathématiquement calculé d’après les lois que vous avez transgressées.  Si vous voulez vous guérir, vous ne devez penser qu’à l’harmonie: jour et nuit vous conformer, vous harmoniser, vous synchroniser, être en accord, en consonance avec la vie tout entière, la vie illimitée, la vie cosmique.  Et il ajoutait: Oui, plus l’esprit d’anarchie s’installe dans le monde, plus le cancer se propage.  Les médecins ne savent pas cela, et ils ne savent pas, non plus, que chaque maladie a pour origine une faiblesse ou un vice dans l’homme lui-même.  C’est donc les hommes qui créent les maladies.  Quand la nervosité augmente, c’est une autre maladie…  Quand la disharmonie augmente, c’est une troisième maladie.  Toutes les maladies sont la conséquence de l’anarchie.  Donc, pour se prémunir, il faut travailler sur l’harmonie, penser chaque jour à l’harmonie, s’harmoniser avec l’humanité et l’univers tout entier.»

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Fait intéressant, la maladie chronique ou récurrente d’un membre de la famille peut résulter de la décharge inconsciente de cette cellule qui transfert sur l’un de ses membres son poids d’énergie pervertie.  Cet être devient, en quelque sorte, le bouc émissaire de la famille.  Sa guérison deviemaladient donc affaire de toute la famille.  Quoi qu’il en soit, la plus grande maladie, c’est le sentiment que la vie n’a pas de sens, qu’elle n’a pas de but.  Un autre aspect bien pervers, cause de maladie, c’est de croire que tout est fatal et que l’individu ne peut rien faire pour échapper à ses maux.  Mais il y a aussi des malades complaisants, des malades modèles.  Ceux-là tentent d’affirmer leur prestige en décuplant leur amour-propre, cherchant à compenser à leur volonté de souffrance.  Ils se sentent bafoués par la maladie et répondent en adoptant une conduite exemplaire, mais ne font rien pour s’en sortir.

La maladie mentale affecte les fonctions intellectuelles ou le psychisme.  Le malade mental a généralement développé une vue fausse du monde où il vit.  Ce malade souffre d’une mauvaise connexion avec son Soi supérieur.  Pour la plupart d’entre nous, le monde gravite autour de trois facteurs essentiels: Dieu, le prochain, soi-même.  Le malade mental transforme le monde où il vit de manière à le ramener à la conception particulière qu’il s’en fait, à la lumière de son passé.  Il n’accepte pas le monde comme il est, il l’interprète, en venant à confondre ses idées avec la pure réalité.  La lumière bleu électrique peut être très salutaire au malade mental.  Voir à Folie.  La maladie terminale évoque la fermeture finale du chakra-racine ou d’un autre chakra de la colonne vertébrale.  La maladie yoguique ou métaphysique réfère à un ressentir désagréable ou à un trouble organique qui peut revêtir les aspects d’une maladie commune, mais sans agression virale ni altération réelle des organes.  Elle découle d’une inadéquation ou d’un manque d’adaptation du corps physique à l’intensité vibratoire, au niveau subtil, qui résulte de la pratique de nouveaux exercices spirituels.  Si un être ne fait pas d’abus et s’il évite de s’inquiéter outre mesure, ces malaises passent d’eux-mêmes après avoir engendré un nouveau degré de réceptivité.

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