LA LOI DE L’ABSOLU A PRÉSÉANCE SUR LES LOIS HUMAINES…

Si la Loi de Dieu était respectée, il n’y aurait pas besoin de lois humaines…

À prime abord, la loi apparaît comme un ensemble de règles ou de principes obligatoires, établis par l’Autorité divine, pour exprimer sa Volonté, qui pend la forme de commandement au niveau de la conscience morale.  Pourtant, en fait, il s’agit simplement de l’expression de l’Idée divine qui fonde l’Ordre naturel du Cosmos tel qu’il s’exprime dans la Création.  D’après la «Cabale», la Loi est régie par «Geburah», la sphère de Mars.

Certains opinent que, du point de vue du Créateur, dans un monde de libre arbitre, il ne peut exister de loi.  Ainsi, en principe, chacun pourrait suivre sa propre loi.  Ce seraient les Archontes qui auraient instituées les lois pour limiter la liberté des êtres humains  et les soumettre.

Dans le présent contexte, l’Archonte est l’une des entités subtiles qui, dans les temps primordiaux, se sont opposées au Plan divin pour ce qui regarde l’évolution du système solaire.  Ils auraient inséré les lois dans l’Ordre évolutif dans une tentative de prendre la place de la Source unique.  Mais, comme ils n’étaient pas dotés du pouvoir créateur, comme les Élohim, ils auraient voulu intervenir sur des niveaux préexistants de la Création en les modifiant à leur profit.  Toutefois, les lois qu’ils ont promulguées, au sein de leur monde originel, n’avaient rien Commandementsà voir avec le Plan de la Création, uniquement avec le maintien de la Création.  Autrement dit, ils auraient transgressé leur fonction et leur rôle en cherchant à s’attribuer le rôle des Mères créatrices, ce qu’ils n’étaient pas.  Ils auraient notamment créé les animaux pour imiter certaines entités extraterrestres.

Au sens ontologique, la Loi constitue le Moteur et l’assise de toute vie cohérente, cohésive, équilibrée, harmonieuse, non une manifestation arbitraire et impérieuse, comportant une obligation ou une rétorsion. Celle-ci renvoie simplement et immuablement à chacun exactement ce qu’il émet, ce qui amène à dire que chacun est puni par ses erreurs, non pour ceux-ci.  Elle révèle une manifestation de l’Amour qui agit par respect du devenir de l’être humain et elle nie toute faiblesse et tout jeu de pouvoir.  En effet, la Loi désigne le Plan de Dieu dans l’Émanation et elle exprime le Jeu des formes géométriques dans le Cerce de Vie.

La Loi unique émanée de l’Esprit suprême renvoie à l’ordre et à l’intelligence innés de l’Univers.  Elle transcende tous les concepts, les coutumes et les croyances, constituant le fondement de toute moralité humaine ou de tout système de valeur humain.  Elle affecte non seulement le mécanisme de la Nature, mais aussi chaque aspect de l’existence elle-même, guidant à travers les cycles de la vie (les hauts et les bas individuels).  Elle révèle les grandes vérités par des principes simples, mais puissants, qui permettent de trouver la paix intérieure dans un monde difficile.  Elle se manifeste partout dans le Monde la Nature, vivant en chacun de soi, constituant la réserve inépuisable de la sagesse intuitive.  En les observant, un individu s’éveille, s’épanouit, voyant sa vie comblée.

La Loi unique donne une compréhension supérieure des réalités de la vie.  Elle est l’apanage de tout un chacun, habitant tous les cœurs.  Elle constitue le fondement de toute religion, de toute culture et de tout système moral.  Au niveau individuel, la loi peut devenir une règle claire et impérative d’action qui exprime un idéal ou une norme, telle qu’elle est comprise par la raison ou la conscience morale.  Idéalement, elle devrait aider à dépasser tous les mobiles égoïstes d’action et amener à vivre consciemment en Dieu.

La Loi divine ne contraint pas, elle libère.  Elle émerge du plus profond de chacun comme la clef qui permet à l’alchimiste de découvrir l’amour, la paix, la oie, la liberté, l’accomplissement.  Elle n’établit pas de restriction, elle sert de modèle de référence pour éclairer la façon de vivre, visant à amener le But suprême du Créateur à se réaliser dans toutes les particules d’un Univers particulier et du Cosmos tout entier.  Elle symbolise une énergie dans laquelle chacun vient se fondre afin de créer une harmonie dans un secteur donné du Cosmos.  Elle constitue la pierre de touche de la destinée humaine et du monde qui se trouve au-delà.  L’ignorance des principes de la Loi cosmique n’épargne à personne ses effets, mais la connaissance les amplifie.

À l’inverse, les lois humaines conduisent à des tracasseries administratives et à un despotisme arbitraire, des facteurs contraires à l’autonomie personnelle et à la liberté individuelle.  Surtout, bien souvent, elle sert mieux les riches que les pauvres et les puissants que les faibles.

                Dans ce contexte, la Loi cosmique désigne l’Idée suprême, neutre, impersonnelle, rigoureuse, mathématique, scientifique, qui régit toute manifestation qui se produit partout dans le Cosmos, sur les plans de l’Esprit et de la Matière, mais qui agit pourtant avec toute la spontanéité de la Flamme de la Miséricorde.  Quant à la Loi divine, qui n’est nulle autre que la Loi cosmique, elle constitue la Lumière sur le chemin des êtres évoluants, au même titre que la Parole divine.  Elle fournit les repères qui supportent le fonctionnement des divisions d’Univers, des repères établis afin d’instaurer l’équilibre requis pour l’éclosion de la Nature suprême à développer, conformément à une qualité propre.

Dans la culture haïtienne, le Loi est un «Loa», un «esprit», un «saint» ou un «ange», surtout une entité ancestrale capable de pénétrer plusieurs matières physiques et qui établit un lien entre les êtres humains et les Forces de la Nature.  La loi civile est celle qui s’adresse à tous les citoyens.  Les lois humaines doivent s’adapter.  Elles doivent changer au fur et à mesure que la société évolue, que l’être humain approfondit sa conscience.  Elles devraient toujours suivre l’expression de la réalité au lieu d’en être la règle.  En conséquence, elles devraient l’aider à mieux comprendre les exigences du réel et à s’ajuster à son mouvement fluide et imprévisible.  Elles devraient se nuancer davantage pour que chaque individu puisse les faire siennes, les intégrer à sa situation réelle, originale, unique, indicible, incomparable.  Les lois humaines devraient moins viser à sanctionner les écarts de conduite qu’à faire comprendre le sens de la vie, en référence avec la Loi divine ou Loi unique.  De la manière qu’elles sont faites, les juristes deviennent plus des légalistes que des justiciers.  Ils apprennent davantage comment on peut contourner une loi qu’ils ne font vraiment respecter la justice.

Ce texte aborde un sujet qui représente la pierre angulaire de l’évolution dans les divers plans de la Conscience cosmique.  Dans le monde des humains, il existe plusieurs théories tendancieuses relativement à la dynamique de l’Évolution.  Comme dynamique sociale, on y fait dominer le relativisme, une théorie reprise par les systèmes économique, politique, éducatif et scientifique.  On la transmet aux masses sous l’aspect de simples mécanismes existentiels où l’objectif ne vise en rien la projection dans l’Absolu comme Voie de réalisation.  Cette réalité existentielle, telle qu’elle est transmise aux individus, se fonde sur des doctrines qui produisent, dans la vie d’un être humain, un sentiment de manque et un mal de vivre parce qu’il ne se perçoit plus comme un être en évolution constante.  On ne peut pas définir la vie comme une simple relation de phénomènes, car une telle théorie ne permet pas de donner un sens à l’existence de l’être humain.  Par cette théorie, celui-ci serait plutôt porté à chercher des fins de survie dans un environnement  conditionné par des circonstances imprévisibles.  L’Humanité ne constitue pas un  fait isolé dans l’Univers et elle ne représente pas une expérience circonstancielle résultant d’un processus purement mécanique.

Lorsque les savants et les scientifiques parlent du mécanisme, ils infèrent déjà une série de lois propres à conférer l’existence et la cohérence à ce processus évolutif.  L’évolution per se réfère à un processus complexe qui régit les divers états de la conscience et les structures électromagnétiques vibratoires qui appartiennent aux êtres comme conséquence de l’utilisation de l’énergie psychique, émotionnelle et physique.  L’évolution établit des paramètres fixes régis par les dynamiques de la correction et du raffinement de la conscience des êtres qui vivent au sein des séquences spatio-temporelles de l’Univers.  La «Causalité», (aussi appelée «loi du Karma») désigne le paradigme utilisé par l’Évolution pour établir des zones de temps déformé où est transportée et testée la conscience des individus aptes à programmer leur propre évolution.  Il faut savoir que le karma ne réfère pas à un paradigme que la Volonté divine aurait établi par avance et prévenance, mais plutôt à un mécanisme d’activation et de manifestation du libre arbitre individuel.  Chacun devient le programmeur, le créateur du programme et celui qui le vit, au sein des paramètres de l’expression évolutive qui s’appellent des catalyseurs réactifs.  Les catalyseurs évaluent chaque déplacement de l’énergie psychique, émotionnelle et physique qu’un sujet acte, créant une série de changements énergétiques et des noyaux vibratoires chaotiques qui détériorent les corps inférieurs.

Ces effets résiduels chaotiques forment des conglomérats énergétiques qui s’installent dans les sphères mentales et dans les schèmes de conduite de l’être incarné en produisant des impressions qui engendrent ses tendances, ses concepts et ses valeurs, conditionnant ses attitudes futures.  Par tout ce qu’il dit, pense, ressent et fait, l’être humain produit des séquences énergétiques réactives qui, par leur retour, aident à harmoniser toutes ces anomalies évolutives qu’il provoque lui-même.  À sa naissance, il arrive avec un résidu énergétique qui s’ajoute, à la manière d’anneaux de haute énergie, autour de son schème de conduite, et ce sont eux qui établissent les nouvelles dynamiques de son évolution à chaque incarnation.  Ceci signifie qu’il ne peut se permettre d’agir de manière irrationnelle et irresponsable, car il se ferait du tort du fait que les Lois cosmiques s’appliquent, apportant une meilleure compréhension par rapport à l’évolution

Vous vivez au sein d’une structure fondée sur des Lois cosmiques qui ont été établies, par décret divin, afin de fournir cohésion, dynamisme, créativité et mouvement à la structure cosmique de l’évolution.  Si ces lois n’existaient pas, il se produirait une altération dans l’entropie cosmique négative, générant un état d’effondrement et de désintégration cosmique.  Dans le présent cycle, les êtres humains doivent devenir plus sensibles de manière à développer une attitude harmonieuse par rapport aux lois cosmiques de l’évolution en tant que source de communication, de sagesse et d’élévation spirituelle placée entre le Créateur, l’Univers et tous les êtres qui en font partie.  La véritable liberté et la vraie sagesse invitent à vivre en harmonie avec les Lois cosmiques, car elles forment un mécanisme qui régit les fonctions créatrices, évolutives et transformatrices de la conscience dans ses multiples manifestations énergétiques.  Dans un monde de rectification de l’évolution comme celui des êtres humains, il ressort une tendance évidente à la transgression de tous ces paramètres, ce qui implique une restriction du libre arbitre individuel pour le conformer à la compréhension personnelle.  Mais il s’agit d’une vision erronée de la réalité qui résulte de l’usage incorrect du libre arbitre.  Ainsi, lorsqu’un être humain fait des erreurs, il doit, à posteriori, les équilibrer à travers des désordres physiques, émotionnels et psychiques.

Chaque fois qu’un être incarné active ses énergies sans avoir d’abord réfléchi aux conséquences qu’elles entraînent, il interfère sur sa propre évolution et il oblitère sa communication avec l’Univers et avec son Être divin.  Bien qu’ils restent imperceptibles pour lui, il existe toute une série de mécanismes et d’entités cosmiques qui sont en charge de superviser les séquences de son évolution.  Ils détiennent la responsabilité d’organiser des scénarios et d’inventer des environnements évolutifs à travers lesquels les êtres fautifs peuvent intégrer les conséquences de leurs propres créations et des énergies qu’ils ont activées.  Les êtres humains sont plongés dans un jeu incessant de causes et d’effets liés entre eux de manière inextricable.  Ils sont liés au point de créer de véritables carapaces énergétiques qui bloquent et altèrent la sensibilité et la perception de l’aspect spirituel de la vie.  Tous les revers et les afflictions qu’ils expérimentent donnent l’évidence que leur façon de vivre porte à conséquence.  Ils démontrent la manière dont ils se servent de leur libre arbitre, ce qui donne une direction à leurs énergies au niveau psychique, verbal, physique et émotionnel.  Tout cela est enregistré dans les sphères mentales et dans le programme maître de leur évolution personnelle.  Plus tard, les Registres akashiques planétaires et galactiques vont évaluer tout cela de manière à prévoir une nouvelle séquence évolutive plus adaptée à la nécessité d’harmoniser les erreurs.

Les Entités qui vivent dans les plans supérieurs de la Trame évolutive sont alignés sur le Créateur et elles vibrent en synergie et en syntonie avec les Lois cosmiques.  Cela provient du fait qu’elles sont pleinement conscientes que leur pouvoir créatif, leur sagesse, leurs connaissances et leur évolution spirituelle dépendent complètement de ces facteurs.   En fait, elles agissent comme les Gardiens et Créateurs des Lois cosmiques parce qu’elles sont conscientes du fait que l’Univers constitue un ensemble parfaitement harmonisé.  Elles savent que cet ensemble converge vers la Grande Octave Divine de l’Amour que le Tout Unifié représente en tant qu’organisme législatif.  Pour cette raison, il importe au plus haut point que l’être humain connaisse ces lois qui furent énoncées, de fait immémorial, par le Créateur, par Maîtres réalisés et par les Avatars cosmiques.  Ceux qui respectent les Lois cosmiques se permettent d’engendrer en eux l’équilibre, la prospérité et la stabilité de leurs corps inférieurs et ils permettent que leur vie entre dans l’harmonie,  se créant un univers où règne la joie intérieure de se sentir partie intégrante du Cosmos.

La compréhension des Lois cosmiques et l’alignement sur celles-ci permettent de produire un état ambiance d’harmonie, de prospérité, d’abondance, de succès qui découle d’une syntonie avec l’environnement, ses semblables, les autres créatures, l’Univers et Dieu.  Ce n’est qu’ainsi qu’un être humain peut être reconnu comme citoyen cosmique, comme une entité qui a appris à respecter les règles du jeu évolutif en offrant sa collaboration et sa communication avec d’autres civilisations et d’autres êtres de l’Univers.  Sinon, il est contraint de résider dans un secteur évolutif du genre de la vieille Terre, un milieu qui, par ses restrictions, l’empêche d’accéder aux prestations scientifiques et spirituelles auxquelles participent les civilisations supérieures.

Lorsqu’un être vibre à l’unisson des Lois cosmiques, celles-ci deviennent un levier qui l’aide à comprendre les programmes évolutifs qui produisent la croissance spirituelle et l’intégration cosmique dans la joie et la créativité.  Elles permettent de développer la maturité spirituelle et d’accéder à la Maîtrise totale.  On pourrait se demander pourquoi, il continuerait à agir de manière rétrograde, une fois informé qu’il peut avancer sur un sentier évolutif plus aisé, agréable et constructif?  Le choix résulte du discernement, cette forme d’intelligence qui permet de comprendre l’importance de respecter les Lois cosmiques.  Un être devient plus créatif quand il applique son honneur personnel et sa loyauté spirituelle à servir son Être divin.  Alors, il pose un geste d’amour et de collaboration avec le Plan divin de l’Évolution, cette Idée originelle qui ne contient rien d’autre que le sentiment d’amour et d’émerveillement que le Créateur souhaite transmettre à toutes ses créatures, des manifestations uniques de son Pouvoir créatif.

Puisque l’homme n’a pu se concevoir ni se créer, il va de soi qu’il ne peut nullement établir lui-même ses propres règles pour subsister.  Seul le Créateur peut les lui donner, comme vous déterminez vous-mêmes les règles de marche au sein des machines que vous concevez.  Ainsi, Dieu a fait ainsi connaître sa Loi à Moïse, afin que, par elle, vous puissiez acquérir le titre de Fils de l’homme, en faisant preuve de santé d’esprit et en vous tenant debout.  Mais vos ancêtres ont rejeté cette loi pour établir des rois et leurs lois!  Alors, étonnez-vous qu’il y ait autant d’injustices, de dévastations, d’oppressions, de désespoir, de maladies et de cris de douleurs parmi les peuples.  En effet, mieux habité par ses démons que par son Dieu intime, l’être humain est davantage préoccupé par la gloire, la récompense, le plaisir, l’argent et la recherche des honneurs, qu’il ne l’est par son développement spirituel et par la connaissance de la vérité.

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La nature des Lois cosmiques : Les Lois cosmiques représentent des principes d’organisation et d’ordonnancement de la vie et de la Création.  Elles reposent sur des énergies puissantes, de quantité inconnue, que les êtres humains peuvent percevoir par l’observation directe, par la méditation ou la contemplation, à moins qu’ils n’en soient informés par la révélation.  Par exemple, il est plus facile de découvrir la «loi de la Gravité», déjà comprise, parce qu’elle est mesurable, que la loi de l’Amour, un principe subtil qui dépasse, de loin, tout entendement.  Mais cela n’empêche pas que les Lois cosmiques fournissent une direction à celui qui veut tirer le maximum de son expérience en incarnation.

Il importe de tenir compte de plusieurs facteurs relatifs au Cosmos et aux Lois inhérentes qui le supportent : premièrement, l’Énergie cosmique sert de fondement à toute expérience et elle connaît tout de tout dans l’Omnivers;  deuxièmement, cette Énergie inclut des portions qui expérimentent divers niveaux ou plans de conscience;  troisièmement, toutes les portions de la conscience interagissent continuellement dans l’unité de cette Énergie;  quatrièmement, ce qui est appelé l’«âme» choisit de faire l’expérience de la densité en s’incarnant dans un corps humain;  cinquièmement, la conscience de l’âme éprouve souvent des difficultés dans son effort de déplacer le foyer de l’intellect humain de son point de centration premier, plutôt porté sur les cinq sens qui lui permettent d’assurer sa survie, afin de l’amener à intégrer la sagesse supérieure;  sixièmement, une fois que l’âme a intégré la manière dont l’énergie fonctionne, sous la forme des Lois cosmiques, pour engendre le Ciel et la Terre, la conscience humaine parvient à la reconnaître également.

La portion des êtres humains qu’on appelle «les éveillés» comprend que son énergie la relie à toutes choses, autant matérielles que subtiles, animées qu’inanimées, et qu’il convient de vivre en harmonie avec toutes les formes de vie.  Cette reconnaissance constitue la sagesse de l’âme.  Au niveau de l’Énergie cosmique, le point fondamental réside dans le fait que, autant les institutions humaines que les individus eux-mêmes, n’accéderont à leur efficacité maximale, parfaitement constructive, qu’en s’accordant aux Lois cosmiques.  C’est Dieu, le Créateur Père-Mère, qui a établi les Lois cosmiques et il les applique avec rigueur.  Comme elles détiennent une portée universelle et éternelle, l’individu qui ne les applique pas Lois-cosmiquesavec autant de détermination, par choix délibéré ou par ignorance, s’expose à connaître de grands problèmes qui peuvent, ultimement, le conduire à la mort ou à la destruction.  De ce fait, toute action et toute invention humaines devraient s’en inspirer, autant au niveau individuel que collectif.  Même que, pour assurer sa survie, l’Humanité devrait songer à élire un Gouvernement mondial de gens éclairés et établir une Constitution universelle fondée sur ses principes.

En fait, les Lois cosmiques désignent les caractéristiques mêmes de l’Intelligence universelle unique (ou du Mental cosmique unifié) tel qu’il agit à travers l’Omnivers entier.  On leur attribue le qualificatif d’universelles parce qu’elles régissent tout lieu, toute dimension, tout système solaire, toute galaxie, la Création totale, rien ne leur échappant nulle part.  On peut les considérer comme l’Organe administratif du Cosmos.  À un autre niveau, on les appelle les «Lois de la Nature».  Du point de vue du commun des mortels, cette expression recouvre surtout les phénomènes qui relèvent de lois comme celle de la gravité.  Réduire cette expression au point qu’elle ne comprenne plus que les aspects de la faune, de la flore et des expressions physiques de la vie telles qu’on les observe dans le monde matériel, voilà qui relève d’une conception à courte vue, d’une vision purement étroite et simpliste.

Dans la réalité, la Nature, qui est reliée à la Mère céleste, recouvre tous les aspects de l’organisation de la vie dans tous les Royaumes visibles et invisibles.  Et, bien que sa réalité ne relève pas du monde physique, cela ne signifie pas qu’elle ne soit pas réelle.  Les effets que les «Lois de la Nature» produisent dans le monde physique prennent leur source dans les dimensions supérieures qui restent inaccessibles aux sens physiques.  En spiritualité, on appelle ces dimensions de la conscience les plans archétypaux.  Ils contiennent la matrice (ou le plan d’ensemble) de toutes les formes de la vie manifestée et de tous les phénomènes de la Nature.  Ainsi, toute forme de vie ou tout phénomène que l’être humain peut expérimenter dans le monde physique découle de son propre archétype (son idée originelle, son modèle premier ou sa forme idéale) qu’il est appelé à refléter.

Dans leur réalité profonde, les Lois cosmiques représentent le mode d’expression de la Grande Intelligence cosmique.  Si vous voulez comprendre les Lois et les Forces de la Nature, vous devez éviter de les séparer des entités qui les incorporent ou les personnifient et qui ont toutes émané de l’Intelligence de la Nature elle-même.  Les Anges et les Élémentaux représentent les Forces de la Nature qui constituent des entités identiques à la Nature, donc des entités qui ne forment avec elle qu’une seule et même réalité.  Sans ces entités, aucun phénomène, nulle création ne pourrait se produire dans quelque monde ou dans quelque dimension que ce soit.  Ces esprits assument la responsabilité de la multiplicité des expressions de la Nature : la pluie, le vent, le feu, les orages, les tremblements de terre, le mouvement des océans, la croissance des plantes, la formation des arcs-en-ciel, l’intensité des tons et des teintes des couleurs, etc.

Le recours de l’être humain à des mots comme «spirituel», «supranaturel», «paranormal», «miraculeux», «occulte» et tant d’autres –qui divisent la Réalité divine et qui diluent son sens et sa portée– relèvent de l’immensité de son ignorance.  Un être tiré de la dualité considère tout phénomène comme naturel ou spirituel, mais jamais comme naturel et spirituel.  Autrement dit, on peut dire que, dans la Création, tout est naturel ou spirituel, mais on ne peut dire qu’il existe des réalités qui sont spirituelles et d’autres qui sont naturelles.  Les mots spirituel et naturel décrivent des degrés divers de la même Réalité cosmique.  Du reste, toutes ces divisions factices finissent par prendre une connotation négative.  Par exemple, le miracle n’existe que pour celui qui ignore les principes immuables de la Création qui permettent la manifestation d’un phénomène et qui ne sont que naturels et normaux, jamais prodigieux.  Dans toute réalité immédiate, le métaphysicien avéré ou l’initié ne considère rien comme «supranormal», «paranormal», «anormal» ou «infranormal» du fait que sa conscience s’élève plus haut, dans l’expansion ou dans la transcendance, que celle de la moyenne des gens, d’où il peut percevoir que tout détient sa place et son ordre dans le schème de la Création.  Ce sont les critères humains qui servent à évaluer et à juger les diverses expressions de la Nature qui sont arbitraires parce qu’ils sont dénués de perspective spirituelle.

La conscience spirituelle recouvre toutes les dimensions supérieures, avec toutes leurs valeurs ineffables, et elle préside au-delà de l’interprétation obtuse de la spéculation philosophique ou de la morale théologique qui imprègnent la plupart des préceptes des religions et des cultures actuelles.  Tout être évolué sait que la Vie et la Vérité ne peuvent être réduites au seul plan physique de la planète et que la Parole de Dieu ne peut tenir dans aucun livre, dans aucune révélation d’un prophète ni dans aucune religion parce qu’elle limiterait le Pouvoir de Dieu.  Mais l’être ordinaire, qui interprète tout au pied de la lettre, ne peut comprendre qu’il limite Dieu par les concepts qu’il forme à son sujet et qui ne sont fondés, bien souvent, que sur des croyances non avérées.  Plus l’ignorance d’un être est profonde, plus elle peut le pousser à se montrer arrogant, prétentieux, présomptueux, dogmatique et fanatique.

Bien que certaines lois puissent s’appliquer de façon plus spécifique dans certaines dimensions de la Conscience cosmique, elles n’en conservent pas moins toutes leurs potentialités à tous ses niveaux.  Pour appuyer ce fait qu’une loi peut s’appliquer dans un royaume, mais pas dans les autres, on peut évoquer la loi de la Réincarnation, une loi qui n’opère pas dans le Plan archétypal ou au Niveau causal, mais uniquement dans les royaumes inférieurs.  Ainsi, on comprend que les lois existent d’abord dans l’Être et dans l’Esprit de Dieu, exprimant sa Vie même, ce qui les rend immuables.  À vrai dire, aucun être ne peut les changer, même pas Dieu lui-même.

Ici, certains objecteront que rien n’est impossible au Créateur divin.  Nous répondrons que, au niveau de l’expression de la Vie, Dieu peut tout, mais qu’il ne peut rien modifier au niveau de sa propre Nature, soit au niveau des lois de son Être.  Si Dieu pouvait modifier sa Réalité suprême, il deviendrait un Être transitoire du fait que certains de ses aspects ne seraient plus éternels.  Pour la Conscience cosmique, il ne s’agit pas du fait de ne pas vouloir changer certains de ses aspects, mais de celui de ne pas pouvoir altérer son Essence, sauf les aspects contingents des niveaux de la manifestation appartenant aux mondes de la relativité.  Nous parlons des illusions telles que l’être humain les perçoit dans le domaine de la «Maya» ou des phénomènes éphémères.  D’un point de vue absolu, rien n’est constant ou éternel dans l’Omnivers à part l’Essence de Dieu ou la Source de Tout.  Pour bien comprendre notre propos, vous devez retenir que ce que nous appelons «les Lois cosmiques» désigne purement la nature et la conduite de l’Être universel qui s’exprime par ses multiples facettes.

En principe, on peut classer les Lois cosmiques d’après les dimensions où elles opèrent.  Certaines lois sont plus perceptibles dans le plan mental, d’autres dans le plan astral, d’autres encore dans le plan physique.  Encore là, le fait de diviser la Conscience cosmique en divers plans relève d’un choix arbitraire de l’être humain qui ne correspond à rien dans le Mental universel.  Du point de vue cosmique, toute division de la Réalité unique en plans, dimensions ou mondes constitue une erreur qui provient d’une illusion, puisque toute chose manifestée, de l’atome au système solaire, ne représente qu’une pensée du Mental divin.

En tout et partout, les Lois cosmiques gouvernent tout.  Ces lois agissent partout, qu’un être s’en rende compte ou pas.  Mais, plus il les connaîtra, mieux il se comprendra lui-même et mieux il comprendra le phénomène de la vie.  Dans le monde physique, l’être humain peut percevoir ces lois surtout par leurs effets.  Les lois et les causes qui président à la Création restent invisibles parce qu’elles tirent leur origine des dimensions supérieures.  C’est en découvrant les causes de ces effets, par l’observation du lien de causalité entre les multiples manifestations de la vie, qu’il commencera à comprendre la nature de certaines Lois cosmiques et qu’il apprendra à les appliquer à son avantage.  L’étude des Lois cosmiques permet d’éviter les erreurs préjudiciables ou de surmonter les situations périlleuses de la vie courante.  Leur connaissance profonde amène d’abord à devenir un co-créateur avec Dieu et, ultimement, un maître de vie.  La connaissance et la compréhension des Lois cosmiques mènent à leur application sage.  Leur application constructive et créative favorise le progrès spirituel et l’évolution personnelle.  Celui qui connaît la cause de ses problèmes, parce qu’il comprend les Lois cosmiques et les principes qu’elles sous-tendent, retrouve rapidement la maîtrise des circonstances de sa vie, éliminant des souffrances inutiles, ramenant en lui la paix et la santé et engendrant pour lui-même l’abondance, la prospérité, le succès, l’expansion à tous égards.  Celui qui maîtrise les lois porte le nom de «Master magnus» ou d’Adepte.

Cela peut se comprendre si on sait que toutes les Lois cosmiques se tiennent : qui en active une en implique un grand nombre.  Plusieurs Lois cosmiques comportent des corollaires.  Ainsi, bien que les Lois cosmiques elles-mêmes ne puissent être changées ni détruites, une loi supérieure peut neutraliser, annuler, suspendre ou transcender les effets des principes qui leur sont subordonnés.  Par exemple, la loi de l’Amour —qui peut agir comme Grâce, Clémence ou Miséricorde, voire comme Compassion– peut modifier les conséquences de la loi de la Causalité (appelée ailleurs Karma).  En termes concrets, cela veut dire que si quelqu’un s’apprête à faire du tort à une autre personne, celle-ci peut être portée à se venger du tort qu’elle a subi.  Techniquement, la loi de la Causalité entraîne rigoureusement une répercussion, soit l’effet identique d’une cause ou la réaction adéquate d’une action.  Puisque cette personne a causé du mal à une autre personne, celle-ci peut tenter de répliquer en lui retournant son mal.  Mais si celle-ci choisit soudain, en toute sincérité, de s’excuser pour le mal qu’elle a fait, d’en demander pardon et de faire réparation, il est probable que la personne lésée décidera de lui pardonner.  En pareil cas, la loi de la Grâce devrait prendre préséance sur celle du Karma, une loi qui ne vise jamais à punir, mais à faire comprendre, donc à faire prendre une salutaire leçon de vie.  Voilà comment une loi cosmique peut agir sur une autre loi spirituelle.

Dans les livres, on parle tantôt de «Lois cosmiques» et tantôt de «principes cosmiques».  Alors, on peut se demander laquelle des deux expressions il vaut mieux employer.  Ici, il importe d’établir la différence entre ces deux expressions.  Normalement, si l’auteur ne mêle pas les termes, les Lois cosmiques désignent les divers aspects de la dynamique inhérente à la Nature elle-même tandis que les principes cosmiques mettent l’accent sur la manière d’opérer et de s’appliquer de ces Lois spirituelles immuables.  Le mot «principe» devrait démontrer comment une Loi cosmique opère, fonctionne, se comporte ou il devrait désigner la méthode ou la règle d’application d’une Loi cosmique qu’un être humain a développée.  Les principes devraient référer aux balises qui servent à encadrer la nature d’une loi.  De ce fait, on peut dire qu’un être humain peut découvrir un principe des Lois cosmiques ou le commenter, mais qu’il ne peut pas engendrer les Lois cosmiques elles-mêmes.  À l’occasion, le mot principe sert plutôt à identifier les divers éléments qui composent le Cosmos (le Grand Corps de Dieu ou le Monde matériel infini).

Bien que nous puissions vous assurer que la majorité des instructeurs spirituels s’entendent sur les présentes définitions, nous ne pouvons garantir que l’auteur que vous lirez les connaît et s’y conforme.  Par exemple, certains parlent du Principe cosmique et des Lois qui l’expliquent;  tandis que d’autres, tout au contraire, parlent de la Loi cosmique et des Principes qui la sous-tendent.  De ce fait, dans la bouche ou sous la plume de certains auteurs, les mots loi et principe peuvent devenir interchangeables.  Alors, seul le contexte peut permettre de préciser le sens des termes.

Quant aux Lois cosmiques elles-mêmes, vous devez vous rappeler que certains métaphysiciens ou mystiques, qui croient les connaitre fort bien, ne précisent pas qu’il reste bien des aspects à découvrir pour ce qui concerne leur nature et leur impact dans la vie quotidienne.  D’autre part, justement en raison de cette connaissance limitée, ils leur ont assigné un nom arbitraire, le fruit de leur perception toute personnelle, d’où on peut trouver plusieurs appellations pour une même loi.  Du reste, jusqu’à récemment, chaque mouvement spirituel, qui, pour se protéger,  fonctionnait dans l’isolement, astreint au silence et au secret, a inventé son propre vocabulaire dans son effort pour identifier les notions spirituelles ou pour les préciser, ce qui donne parfois lieu à l’apparition, sur la place publique, d’une pléthore de mots ou d’expressions désignant une même réalité, maintenant que les diverses voies s’y présentent et s’y mélangent.

Évidemment, peu importe l’appellation d’une loi, ce qui compte, c’est la réalité qu’elle implique et l’impact vibratoire qu’elle peut avoir sur la vie personnelle et sur la vie collective.  Autrement dit, ce n’est pas le nom d’une loi qui importe, mais la loi elle-même.  En outre, plus on avancera dans l’étude des lois, plus on observera que, conformément à la loi du Paradoxe, certaines d’elles semblent se contredire, ce qui n’est pourtant jamais le cas.  Les contradictions réelles ne pourraient provenir que de l’explication ou de l’interprétation fautive d’un auteur particulier.  Dans l’étude des Lois cosmiques, il importe de connaître le degré de sagesse, de lumière, d’intégrité et de compétence de celui qui se présente comme un instructeur spirituel.  Un étudiant gagnera toujours à faire valider son authenticité par son Maître intérieur et à se présenter à lui placé sous le dôme de protection de Michaël, le Gardien de la Conscience christique.  Quoi qu’il puisse trouver dans un livre de documentation, un texte sacré, une étude, une conférence ou une application, il devrait tout passer au crible de son Instructeur intime, ne retenant toute notion extérieure que comme un cadre de référence passager.

Nul ne peut vraiment connaître les Lois cosmiques dans toute leur subtilité, s’il se contente de lire à leur sujet.  D’une part, il doit ajouter la pratique quotidienne à la théorie.  En outre, il ne pourra en saisir pleinement l’essence et la nature qu’en méditation ou en contemplation.  Toute loi cosmique représente une réalité vivante qui échappe à l’entendement ordinaire, d’où elle ne peut être complètement mise en mots.  Son existence réelle, sa licéité et sa légitimité ne peuvent être perçues et validées, par l’intuition, qu’à un niveau supérieur très élevé.  La Connaissance métaphysique ou le Savoir spirituel ne peuvent vraiment provenir que d’une révélation intime de la part de l’Intelligence divine et des Entités divines qui la servent.

Mais, que vous confrontiez un phénomène physique, une manifestation psychique ou un procédé magique que vous ne comprenez pas, vous pourrez toujours croire, avant de le prouver, qu’ils répondent au jeu des Lois cosmiques.  Les Lois cosmiques détiennent toutes les clés qui permettent de comprendre le Cosmos.  On entend souvent dire : «Dieu seul le sait!»  Certes, mais Dieu ne tient pas à cacher quoi que ce soit à l’être humain.  Ce qui lui échappe résulte de son ignorance ou de son inconscience.  Lorsqu’un être humain accorde son mental à l’Esprit de Dieu, tout ce que Dieu sait, il peut le partager jusqu’à un certain point.  Voilà qui pourra apparaître un propos sacrilège pour ceux qui ignorent la dynamique amoureuse qui lie l’homme à Dieu, cette entité qu’il a créée à son image et à sa ressemblance.  Sauf que, pour accéder au Savoir divin, il faut découvrir la Clé cachée dans Daath telle que cette Séphire se présente dans l’Arbre de Vie de la «Cabale».  En passant, ce dernier Livre sacré fournit les Clés secrètes de la «Bible».  Sans cette clé, l’«Ancien Testament» ne peut apparaître que comme un fatras de notions dogmatiques, de prescriptions impérieuses et d’histories confuses.

Les Lois cosmiques contribuent à expliquer les phénomènes de la vie apparemment inexplicables.  Mais vous devrez toujours vous attendre à ce qu’un événement de votre existence ne trouve pas d’explication dans celles que vous avez apprises, classées, répertoriées, comme si la Conscience divine s’ingéniait à vous cacher un facteur impondérable ou insaisissable.  Toute compilation des Lois divines reste forcément incomplète puisque le nombre des lois et des principes reste pratiquement illimité.  Mais nous n’insisterons jamais trop auprès du métaphysicien en herbe pour l’inviter à comprendre et à appliquer les Lois cosmiques puisque c’est ainsi qu’il favorisera son développement spirituel.  Ceux qui les ignorent ne peuvent qu’avancer dans la vie en gémissant sur leur sort, convaincus que Dieu, qui a déterminé le cours de leur vie, les a fait naître sous une mauvaise étoile.  Ils ignorent que, consciemment ou inconsciemment, chacun crée son destin, au fil des heures, par ses pensées, ses paroles, ses ressentis et ses actes.

Pour ce qui concerne l’Humanité, comme communauté, Dieu a prévu pour elle une part de sa destinée conformément à son âge évolutif.  Mais, au niveau individuel, le destin de chacun repose largement entre ses propres mains, de sorte que l’un peut involuer jusqu’à la destruction, pendant qu’un autre peut évoluer jusqu’à la maîtrise.  Pour l’individu, la faculté du libre arbitre lui confère le droit du libre choix.  Et jusqu’à ne pas choisir, ce qui représente déjà un choix.  Il n’en reste pas moins que c’est en se soumettant aux Lois cosmiques qu’un individu peut créer son ciel ou s’élever au septième ciel, avec tout ce que cela représente, plutôt que de sombrer dans l’enfer de son ignorance.  Tout désordre physique, émotionnel, mental ou psychique résulte d’une transgression des Lois divines.  Qui change les causes change les effets.

Celui qui refuse de se soumettre aux Lois divines, se plaisant à les ignorer ou à les nier, peut se compliquer la vie jusqu’à s’éliminer de la vie concrète, mais il ne réussira jamais à mette un terme à son existence.  Les croyances ou les connaissances des êtres mortels, relativement à elles, ne changent pas leur nature d’un iota.  Par exemple, est-ce que le refus de croire à la loi de la Gravité peut affecter l’existence d’un être particulier?  Cette loi ne continuera pas d’exister et d’opérer pour autant : elle existait avant que l’être humain la découvre et elle continuera d’exister bien longtemps après que l’être humain, une fois réalisé, l’aura oubliée.  Il peut se produire la même chose pour la loi de la Réincarnation si chaudement disputée dans certains milieux.  On aura beau tirer des versets des Textes sacrés pour tenter de la nier, si cette loi existe, on ne parviendra pas à l’infirmer, à l’annuler, à l’empêcher d’agir.

Certains auteurs identifient les Lois cosmiques par l’expression «lois de l’Âme», du fait que, dans sa progression spirituelle, cet aspect de l’être parvient à prendre conscience d’elles et à s’y soumettre spontanément.  Quoi qu’il en soit, nul ne peut les définir parfaitement, d’autant plus que plusieurs d’entre elles n’ont pas encore émergé dans la conscience humaine.  N’empêche que celui qui produit résolument l’effort conscient de vivre dans la conscience de son Dieu intérieur les amène à s’activer dans sa vie, ce qui lui permet d’avancer de découverte en découverte.  Celui qui les met en branle dans la pureté d’intention, dans le désir de contribuer au plus grand bien de tous, parvient à produire des prodiges apparents.  Mais certaines d’entre elles, qui restent hors de portée des individus, ne peuvent être révélées au grand public qui, par manque de compréhension, pourrait en mésuser.  La connaissance de certaines lois confère un grand pouvoir dont il faut protéger les faibles d’esprit, les inconscients, les imposteurs et les renégats.

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Les Sept Principes fondamentaux de la Loi cosmique : Comme l’enseigne la «Table d’Émeraude», une œuvre apparemment écrite par Hermès Trismégiste, un nom fictif qui voile Thot, le Dieu d’Ancienne Égypte, toute philosophie et toute théologie devraient se fonder sur sept Lois cosmiques fondamentales.  Et ces Lois divines devraient être enseignées à tous les êtres humains et ceux-ci devraient s’engager à les appliquer dans leur vie quotidienne, du fait qu’elles détiennent une validité dans toute la Création, sur tous les plans de la Conscience cosmique.  Il s’agit de Lois éternelles et immuables que seules peuvent transcender les lois de l’Amour inconditionnel et de la Grâce divine.

À part la «Table d’Émeraude» d’Hermès Trismégiste (un surnom de Mercure), c’est la «Cabale» qui évoque le mieux l’incidence des Lois cosmiques.  Elle stipule qu’il existe Sept Principes fondamentaux et que celui qui les comprend parfaitement détient la Clé magique qui, au seul contact, amène toutes les Portes du Temple cosmique à s’ouvrir.  Il s’agit de la Loi de l’Univers, une Loi qui n’est pas écrite, mais qui est connue sous le nom des Sept Principes hermétiques, et qui constitue le passe-partout de l’Arcane immémorial de la Sagesse.  Elle représente la perception illuminée de la Conscience cosmique au-delà de l’espace, du temps et du monde matériel de la force et de la forme.  L’esprit de l’être humain tire son existence uniquement de l’Esprit universel et cosmique du Tout et il est contraint de se conformer aux grandes lignes des principes mentaux fermement établis, s’il entend fonctionner de manière appropriée et efficace.  La Loi cosmique gère les forces puissantes et les cycles impérieux de la Nature et elle sous-tend la production des Principes quisigne-de-la-balance gouvernent toute la Nature environnante, le Mental humain avec son comportement et les conséquences qui s’en suivent et auxquelles il ne peut échapper.

Les Sept Principes de la Loi cosmique sont universels de par leur nature.  L’esprit attentif qui observe bien le Grand Plan physique peut constater le comportement de l’énergie électrique, de la lumière, de la gravité, de l’attraction et de la répulsion des particules atomiques et il peut établir des normes mathématiques d’une grande précision s’il les connaît à fond.  Dans le Grand Plan mental, les Sept Principes manifestent, règlent et gouvernent le système majeur des sept chakras du corps au niveau de l’usage efficace de l’air, de l’eau, des aliments et de la distribution adéquate de l’énergie à travers tout le corps et il régit également le processus supérieur ou divin de l’évolution humaine qui est naturellement porté à élever sa conscience.  La maladie résulte d’une interférence de ce processus subconscient lorsque le Mental entretient des fausses idées.  Les organes d’un corps montrent des carences et dégénèrent parce qu’ils sont incapables d’utiliser l’énergie correctement.  Ce que les savants appellent le stress représente un bon exemple de ces «interférences» ou de ces éléments perturbateurs.  Dans la même veine, on peut dire que les Sept Principes président à la manifestation du genre, donc à l’aspect masculin et féminin, avec le comportement sexuel, avec toutes ses modalités et ses nuances.

Parmi ces lois, on compte d’abord «la loi de l’Esprit» ou «du Mentalisme».  Elle stipule que le Tout est Esprit et que l’Univers est un Système mental, dans lequel tout est spirituel.  L’Esprit créateur, qui détient tous les attributs à l’infini, donc sans restrictions ni limites, est la Source de la Vie.  L’Esprit (qu’on peut appeler le Mental cosmique ou l’Intelligence suprême) préside au-delà de la Matière qu’il régit d’autorité, de façon absolue.  Dans ce système universel, la Conscience détermine l’Être.  Les pensées détiennent un pouvoir créatif, selon leur intensité et leur précision, et elles servent de moyen de création.  Mais c’est la pensée engendrée par l’imagination, qui recourt à la visualisation, qui crée.  L’intensité du désir et du souhait constitue un facteur important de la Manifestation.  Comme l’Action de la Pensée de Dieu crée, ainsi crée l’imagination de l’être humain, puisqu’il a été créé à son image et à sa ressemblance.  Et comme la Verbe de Dieu crée, ainsi crée la parole des êtres humains.  En fait, comme le Créateur universel, l’être humain crée consciemment ou inconsciemment par ses pensées, ses paroles, ses ressentis et ses actes.  De ce fait, tout homme peut s’extraire de son état apparent d’ignorance et accéder, en tout temps, à l’état de connaissance de la vie.  Mais, pour y parvenir, il doit accepter son Héritage de Perfection et son Pouvoir de Création.  C’est ainsi qu’il peut changer son monde et le renouveler.

En deuxième lieu, on retrouve la loi des Correspondances ou des Analogies.  Elle stipule que «Tout est en haut comme en bas, et inversement».  Tout est à l’intérieur comme à l’extérieur et inversement.  Il en est ainsi dans le Grand (le Macrocosme) comme dans le Petit (le Microcosme) et inversement.  Parce que, pour tout ce qui existe en ce monde, il existe une réplique analogique sur tous les plans de l’Être ou de la Conscience cosmique.  De ce fait, c’est ainsi qu’un être peut réaliser que le grand existe dans le petit et inversement.  Tel il est, tel est son expérience dans le monde extérieur.  À l’inverse, par inversion, le monde extérieur sert de miroir au monde intérieur.  Ainsi, ce qu’il change en lui, il le change partout autour de lui.

En troisième lieu, il faut étudier «la loi de la Résonance» ou «de l’Attraction».  Elle exprime que le pareil attire le pareil, car les semblables s’attirent tandis que les dissemblables se repoussent.  La conduite personnelle d’un être détermine sa condition personnelle et toutes les conditions de sa vie.  La positivité attire plus de positivité et elle rend créatif, constructif, ingénieux, inventif : la lumière attire la lumière;  l’amour attire l’amour;  la tendresse attire la tendresse;  le bienfait attire le bienfait;  la joie attire plus de joie.  Mais la négativité attire davantage de négativité : le sombre attire le sombre;  l’agression attire l’agression;  la haine attire la haine;  le chagrin attire le chagrin;  la dépendance attire la dépendance.  Tout ce qu’un être n’arrête pas continue de se répéter ou de se reproduire.  Ainsi, il gagne à augmenter ce qui l’avantage et le sert, mais à éliminer ce qui le désavantage et le dessert.  Le bien induit dans une spirale qui élève sans fin, tout s’y multipliant au centuple;  le mal induit dans une spirale qui abaisse sans fin, tout s’y détruisant par soi-même.  La spirale du bien mène à l’Illumination suprême, à la Maîtrise totale ou à la Vie éternelle;  celle du mal, au malaise, à la maladie, à la dépression, au désespoir, au désastre, à la mort et à la réincarnation.

En quatrième lieu, il faut mentionner «la loi de l’Harmonie», «de l’Équilibre» ou «du Juste Milieu».  En fait, l’harmonie résulte de l’équilibre et elle décrit le flot même de la Vie, tel qu’il s’exprime naturellement.  Tout aspire à l’équilibre pour maintenir l’ordre et entretenir l’harmonie.  Le plus grand ou le plus fort détermine le plus petit ou le plus faible;  le plus grand ou le plus fort élève le plus petit ou le plus faible à son niveau par le partage de sa grandeur ou de sa force.  La vie constitue un ensemble harmonieux où, de part tout l’Univers, s’opèrent sans cesse le don et le redon des éléments et des pouvoirs qui animent la Création.  Celui qui cherche uniquement à prendre et à retenir pour accumuler finit par engendrer des blocages.  Et ces blocages engendrent des malaises qui peuvent conduire à la maladie et à la mort.  La vie ne tolère que ce qui favorise la vie.  Tout ce qui produit un blocage doit disparaître pour faire place à la vie.  La vie résulte du Mouvement éternel qui, par le jeu mutuel des forces, entretient l’équilibre par la compensation.  Les effets différents tendent à s’équilibrer pour ramener au plus vite l’harmonie.  Dans la vie, il faut savoir prendre et donner, prendre autant qu’on donne et donner autant qu’on prend.  C’est par l’échange et le partage de l’énergie que la vie s’entretient.  Ce qui cesse de circuler se corrompt et se détruit par implosion.  L’Univers et l’Omnivers se maintiennent par une dynamique incessante d’échanges équilibrés qui s’accomplissent dans l’aisance, la douceur, l’harmonie, la grâce, la beauté et l’amour.  Le don et l’accueil constituent les deux aspects apparemment opposés du Courant de l’Énergie cosmique.  Ainsi, ce n’est qu’en donnant librement et généreusement ce qu’un être cherche qu’il l’obtient en abondance, car ce qu’il donne à autrui, il se le donne.  Ainsi, il réalise qu’il porte tout en lui.  Qui sème l’harmonie récolte l’harmonie;  qui donne la paix reçoit la paix en retour;  qui exprime l’amour, s’attire l’amour.  Qui donne généreusement, sans attente, s’attire la vitalité ou la santé, l’abondance, le succès et la grâce.  Chacun reçoit autant de la Plénitude de la Vie qu’il s’ouvre à en recevoir.  Et un être s’ouvre dans la mesure où il élimine de sa conscience les pensées de besoin, de manque, de pénurie et de limite et qu’il se lance dans la nouveauté et l’illimité.  Qui ne ressent pas la Plénitude en lui-même ne la découvrira jamais à l’extérieur de lui-même.  Nul ne peut s’enrichir en prenant chez les autres et en les exploitant.  Chacun doit payer le prix de ce qu’il désire, à moins que cela lui soit offert autrement.  Qui veut recevoir doit savoir donner en comptant sur la grâce de Dieu.

En cinquième lieu, on doit traiter de «la loi du Rythme», «de la Vibration» ou «des Cycles».  Cette loi enseigne que rien n’est statique puisque tout bouge ou vibre.  Tout circule en dedans comme au dehors.  Tout passe de l’intérieur vers l’extérieur.  Tout atteint son zénith ou son nadir;  tout comprend un flux et un reflux;  tout ce qui monte descend et tout ce qui descend doit remonter;  tout s’élève puis s’abaisse.  Tout suit un mouvement de balancier dans lequel l’écartement du mouvement vers la droite est conditionné par le celui du mouvement vers la gauche et inversement.  Et ce mouvement est perceptible en tout.   Le rythme compense tout et égalise tout.  Tout circule : tout ce qui entre doit sortir et ce qui sort, entrer.  Rien n’est jamais au total repos.  De ce fait, il faut prendre garde à la rigidité sous toutes ses formes, privilégiant la souplesse et la flexibilité, car ce qui plie de bonne grâce ne rompt pas.

En sixième lieu, on reconnaît «la loi de la Causalité».  Elle évoque le fait que toute cause engendre un effet identique et que toute action provoque une réaction équivalente.  À l’inverse, tout effet provient d’une cause et toute réaction, d’une action.  Ce n’est donc qu’en opérant au niveau de la cause qu’on change l’effet ou au niveau de l’action, qu’on change la réaction.  Dans ce contexte, la chance, la fortune, le sort, le hasard ne peuvent être que des mots vides de sens : ils identifient l’expression d’une ou de plusieurs lois qu’on n’a pas pu reconnaître.  De même pour le miracle ou le prodige : ils réfèrent à une application consciente ou inconsciente d’une ou de plusieurs lois, notamment de celles de la Demande et de la Foi.  Sinon, le Système divin serait fondé sur le favoritisme et le privilège.  Sauf que la Causalité agit sur nombre de plans et que rien ne peut lui échapper.  Elle exprime à la fois l’incidence de la Justice immanente et de la Providence divine (l’Approvisionnement universel).  Toute action comporte un certain degré d’énergie qui impose qu’une énergie identique retourne à sa source ou à son créateur.  Elle fait que le pareil attire le pareil, que le semblable attire le semblable, que le similaire attire le similaire.  Tout part d’un point pour y revenir.  Tout effet égale toujours la cause en qualité, en quantité et en intensité.  Compensation, rétribution, juste retour, effet de boomerang, choc en retour.  À l’intérieur du Plan cosmique, tout être humain est le créateur de son être, de son univers et de son destin.  Tout ce qu’il dit, pense, ressent et fait, consciemment ou inconsciemment, lui revient de la même manière, au moment opportun, le mal se détruisant par lui-même et le bien se multipliant au centuple.  Tout cela ne vise jamais à le punir, mais à l’instruire, soit à lui faire comprendre l’incidence de l’Énergie divine conformément au jeu des Lois cosmiques et pour lui révéler le sens de l’Évolution universelle.  Parfois, selon la force d’impact de son action et les entités impliquées, entre le moment de l’agir et celui du retour, il peut exister des siècles et de nombreuses incarnations entre le moment de l’agir et celui du juste retour.

En septième lieu, on rencontre «la loi de la Dualité», «de la Polarisation», «des Opposés apparents», qui impliquent à divers degré celle «des Genres» ou «de la Sexualité».  Dans l’ordre de la Création, tout est double ou bipolaire.  Tout comporte sa paire d’opposés.  Le pareil et le dissemblable participent à la même réalité unique.  Les opposés sont identiques en nature, mais différents en degré.  Les extrêmes se rencontrent ou fusionnent.  Toute vérité représente une demi-vérité.  Tous les paradoxes se concilient et se réconcilient.  Toute chose et tout être portent un genre, puisque tout découle des Principes masculin et féminin.  Les genres s’expriment sur tous les plans, hors de la Source une et unique.  Un être ne peut échapper à une loi inférieure que par l’application d’une loi supérieure, bien qu’il ne puisse jamais échapper à la Loi divine ou s’élever entièrement au-dessus d’elle.  Seul le Tout échappe à la Loi unique par sa transcendance, bien que, dans sa Manifestation, il lui reste soumis.  Dieu représente la Loi unique dont toutes les autres Lois cosmiques émergent.  Toute réalité présente deux pôles et toute chose offre une paire d’effets contrastants.  Le pareil et le dissemblable reviennent au même.  Les contrastes ou les opposés ne sont qu’apparents puisqu’ils sont pareils de par leur nature.  Seule la Vérité de Dieu est une.  L’apparence résulte d’une variation de la fréquence vibratoire.  Puisque son cerveau polarisé participe à la troisième dimension –où les contrastes semblent exister, bien qu’ils soient illusoires– l’être humain considère l’Unité, l’Unicité et l’Identité comme des paradoxes.  Pourtant, tous les éléments paradoxaux se résolvent lorsqu’on sait les ramener au milieu, où tout fusionne.  Du reste, c’est la seule manière d’approcher de la Vérité.  Il n’y a que dans l’Unité du Juste Milieu que la Vérité prend tout son sens.  Ailleurs, elle devient une portion de la Vérité.  L’être humain ne peut pas comprendre la Vérité par le mental, il ne peut la saisir que par le cœur.  Mais, pour échapper à la troisième dimension, il doit commencer par reconnaître l’Unité de l’Être et de toutes choses, le multiple ne représentant que la somme des aspects de l’Être-Un indivisible.  Cette réalité s’approche par l’expression de l’amour inconditionnel, ce qui revient à dire qu’il faut vivre l’amour.  Car dans l’amour inconditionnel et impersonnel, un être s’élève au-delà des aspects de la Polarité.  Cet amour gracieux appelle à refuser de juger et d’évaluer les autres à partir des critères personnels limités;  à éviter de tenter de s’élever au-dessus d’autrui;  à accepter le point de vue des autres;  à reconnaître que chacun a raison dans son expérience personnelle;  à saisir que personne n’a de compte à rendre à qui que ce soit;  à réaliser que personne n’est tenu de se justifier de sa conduite et de ses choix;  à croire que tout est toujours bien.  La sexualité, un corollaire de la Polarité, s’exprime à tous les niveaux et dans toutes choses par les genres.  Les deux aspects de la sexualité fusionnent dans l’Unité.  Tout comprend un élément mâle et un élément femelle.  La sexualité représente la quête ardente de reformer l’Androgyne primordial.  L’Unité sans polarité comprend un aspect masculin et un aspect féminin, comme l’enseigne le Dao (Tao), si on ne sépare pas l’Océan des vagues.  Le masculin n’existe jamais sans le féminin.  Normalement, tout homme détient une âme féminine et toute femme, une âme masculine.  C’est cet élément essentiel qui, dans l’homme et la femme, représente le Prince Charmant ou la Fiancée divine.  Ainsi, chaque être humain est à la fois mâle et femelle et, de ce fait, étant entier, complet, total et parfait en lui-même, il peut espérer reconstituer (i.e. reconnaître ou redécouvrir) son Unité primordiale.  Chacun devrait vivre ses aspects polaires en équilibre pour entrer dans l’harmonie.  Car c’est dans le Juste Milieu que réside le Centre et que se révèle l’Unité.  En effet, dans le Tout, l’être humain «vit, se meut et a son être».  De ce fait, il ne doit pas craindre d’affirmer, avec la «Cabale», qu’il est «maintenu fermement dans l’Esprit infini du Tout».  Le Tout, qui est le Principe unique de l’Ordre, est parfait, omniscient, omniprésent, omnipotent et omniagent.  De ce fait, il constitue la Réalité inévitable et inaltérable que vivent toutes les créatures puisqu’elles trouvent leur être en lui.

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La relation entre Dieu, le Créateur ou la Loi unique, et les Lois cosmiques : De nos jours, nombre de personnes se perdent dans le tumulte du monde extérieur en constatant que des fanatiques politiques et religieux, prisonniers d’une vision étroite, torturent et tuent au nom de Dieu, bien qu’ils n’aient aucune connaissance de la véritable réalité du Tout, qu’on appelle aussi l’Esprit divin.  Ces êtres dégénérés ne cherchent jamais à améliorer le sort de l’Humanité ni à l’assister dans son évolution spirituelle, ils ne cherchent qu’à détruire ce qu’ils considèrent comme une opposition à leur vision étriquée.  Comme des carnassiers, après s’être délimité un territoire, ils se mettent à l’affût d’une victime pour bondir sur elle.  Les bêtes sauvages ne peuvent être blâmées de répondre à leur instinct, tel qu’il a été prévu par les Lois de la Nature.  Mais l’être humain dont l’intellect s’est trop développé, au détriment de l’intuition, est capable de devenir plus cruel que les animaux sauvages quand il poursuit sa quête diabolique de destruction, mu par les aspects inférieurs du mental.

Dire que la raison constitue un attribut de l’être humain ne justifie pas qu’on s’en serve à tort et à travers.  Ces êtres dépravés ne se retrouvent pas uniquement dans les domaines de la politique et de la religion.  On en retrouve autant à tous les niveaux de la société où on les reconnaît par leur avidité qui les amène à recourir au vol, à la malhonnêteté, à la fraude ou aux manœuvres clandestines.  On en trouve encore dans les grandes sociétés commerciales et financières où ils n’agissent pas comme des contributeurs à l’avancement de l’Humanité, mais comme des artisans de la souffrance et de la destruction de leurs semblables.  Toutes ces manigances préjudiciables relèvent de l’ignorance des Lois cosmiques qui, tôt ou tard, se retourneront contre eux et les amèneront à se briser sur elles comme de frêles embarcations.  Personne ne peut échapper à la Loi de l’Esprit.

Présentement, l’Humanité traverse le cycle de sa dernière sédition, ce qui amène le meilleur et le pire à s’exprimer ostensiblement.  À tous les niveaux de la société, par la polarisation, entre ces deux extrêmes, il se crée un fossé qui ne cesse de s’élargir, selon la conduite et les choix de vie des individus et des collectivités.  Cela se produit pour permettre aux êtres humains de jeter un dernier regard sur les choix qui s’offrent à eux et d’établir leur choix définitif par rapport à ce qu’ils veulent retenir comme destin.  En quelque sorte, l’Humanité traverse la période de l’ultime moisson, celle où il faut séparer le grain de la paille et de la balle.  Ce processus de sélection amène à séparer la personne altruiste de la personne égoïste, la personne aimante de la personne haineuse, la personne bienfaisante de la personne malfaisante.  Au terme du processus, chacun aura été classé selon son choix et ses œuvres.  Par l’action de la loi de la Polarité, ceux qui se ressemblent seront assemblés, tandis que, par celle de la Causalité, chaque groupe recevra le juste retour de ce qu’il a appelé ou a mis en œuvre.  Et c’est alors que tous les êtres humains comprendront, une fois pour toutes, que nul ne peut se soustraire aux effets de la Loi divine.  D’une part, on entendra des pleurs et des grincements de dents chez ceux qui, par manque d’énergie, ne pourront pas se tirer de leur précipice, tandis que, d’autre part, on entendra des odes de louange et des élans de félicité chez ceux qui, par leur puissance spirituelle, auront accédé à l’Immortalité ou à la Vie éternelle.

Procédant tantôt lentement tantôt rapidement, la Loi divine parvient toujours à opérer des changements évolutifs.  Bien souvent, sa lenteur apparente à agir s’explique par la résistance des êtres humains qui tardent à faire confiance à un processus irrépressible, mais invisible, qui échappe à leur entendement.  En l’occurrence, les êtres humains préfèrent s’en remettre à la direction de leur mental, augmentant leurs souffrances et les amenant à perdurer.  L’Esprit divin ne peut pas s’imposer aux êtres humains, à qui il a conféré le libre arbitre, même s’ils se vouaient à la destruction, car cela reviendrait à transgresser sa propre Loi.  Ainsi, tous les êtres humains restent entièrement responsables des choix conscients ou inconscients qu’ils font dans leur vie et des conséquences qui les amènent à se retrouver sur un sentier évolutif plutôt que sur un autre.  Pour bien faire ressortir cette notion fondamentale, les Orientaux précisent que la vie de chaque être humain résulte du mélange complexe de son «dharma» (le devoir suprême tel qu’exprimé par son rôle fonctionnel) et de son «karma» (le fruit de ses œuvres).  Quoi qu’il en soit, aucun être humain ne peut maintenir une position fixe dans le Rythme du Temps puisque le pouvoir du processus évolutif le portera plus haut et plus avant tandis que les événements de sa vie s’enregistreront dans les Annales akashiques.

La Loi de l’Esprit, qui fonde les Lois cosmiques et qui se gouverne par elle-même, est éternelle et immuable.  Dans ce système rigoureux, il n’existe ni gouvernement ni système judiciaire pour faire appliquer les principes de la vie et pour tout maintenir en ordre.  La Loi de Dieu ne fait jamais acception ni exception des personnes, des religions, des gouvernements, des institutions, des races ou des provenances ethniques, des orientations sexuelles.  Toutes les créatures sont soumises à la Loi de l’Esprit universel, omniprésent, sans pouvoir appeler à un traitement particulier, ce qui deviendrait du favoritisme.  Tout être humain doit se rappeler qu’il vit sur une petite planète qui apparaît comme un point infinitésimal suspendu dans la vastitude infinie de l’espace universel rempli d’étoiles, de mondes et de galaxies qui se déplacent à une vitesse prodigieuse, ce qui inclut évidemment la dynamique de sa propre galaxie, la Voie lactée.  Tôt ou tard, il doit en venir à se demander ce qui peut bien diriger et mouvoir tous ces systèmes.  Il doit réaliser à quel point la perception de sa vision oculaire est petite, limitée, décevante quand il songe à tout ce qui existe dans l’Omnivers.

Quand on considère à quel point les religions instituées diffèrent, sur certains points, jusqu’à se diviser par leurs désaccords, leurs débats et leurs querelles, on peut croire que c’est une bonne chose que les gouvernements restent séparés des religions.  On ne pourrait souhaiter l’union d’un gouvernement et d‘une religion dominante que si, par leur action concertée, ils parvenaient à assurer l’avancement de tous les sujets et s’ils réussissaient à prévenir toute manipulation des lois morales en leur faveur.  Sans cela, ils ne pourraient qu’amplifier les souffrances humaines, surtout si la religion dominante était dirigée par des chefs dogmatiques capables d’imposer leur vision.  De toute manière, Dieu étant, nul être, parce qu’il est libre, n’a besoin de gouvernement.

Comme vous le savez tous, la Terre se déplace, suspendue dans les cieux, à travers le temps, l’espace et le changement immuable, donc dans une transformation perpétuelle suscitée par l’évolution, entourée d’espaces infinis sans fond, imprégnée du réseau éthérique extrêmement fin de l’Esprit.  Elle est soumise aux manifestations de l’Esprit, qui exprime les Lois universelles, et  à l’œuvre impérieuse des efforts créatifs à laquelle rien ne peut échapper.  En vérité, la réalité physique ou matérielle du monde terrestre, apparemment constituée par des objets solides, n’est pas si matérielle ou solide qu’elle apparaît à première vue.  En effet, le monde matériel, qui inclut les êtres humains, est composé de particules atomiques qui émergent d’un champ d’Énergie universelle invisible.  Les particules nucléaires apparaissent momentanément pour disparaître dans le champ d’énergie d’où elles proviennent.  Ce processus se reproduit à une vitesse inimaginable de sorte que la manifestation physique semble tout à fait familière à l’être incarné et qu’il ne lui accorde pas beaucoup d’attention.  Pourtant, il s’agit là de l’œuvre du Grand Créateur occupé à manifester les vies, la Terre et l’Univers tel que l’être incarné peut le percevoir et le comprendre.  On devine qu’il faut du pouvoir et de l’énergie pour permettre à ces phénomènes de se produire et que la manifestation physique ne peut pas s’en passer pour le moindre petit instant.  Quand on prend conscience de ces faits, on en vient à se demander comment les membres de l’Humanité peuvent se montrer aussi violents les uns envers les autres.  Cela ne peut provenir que de leur ignorance qui leur fait oublier que tous les êtres humains participent du même champ d’énergie et qu’ils y retournent à chaque instant de leur vie.

Il existe des liens de cause à effet qui échappent à la plupart des êtres humains et qui les amènent à croire qu’ils n’existent pas.  L’Esprit subconscient engendre et supprime du Mental les réalités que l’individu croit ne pas exister et adapte sa perception de la réalité conformément à ce qu’il croit.  Les violences, les conflits et les guerres du monde résultent de la différence de ces systèmes de croyances.  Dans le registre de l’Humanité, l’Unité d’Esprit ne pourra se réaliser que par la compréhension du fait que l’Univers opère selon des Principes de l’Esprit divin, fermement établis, qui agissent indépendamment des croyances ou des principes religieux individuels.  En plus d’être étroitement liés à l’environnement de la Nature, ces Principes supérieurs affectent l’Esprit humain dans les choix qu’il fait et dans les événements qu’il déclenche dans sa réalité.

Dès qu’un être humain reconnaît et comprend les Lois cosmiques, c’est comme s’il acquérait une «boussole mentale» dont l’aiguille pointerait toujours dans la même direction, peu importe dans quelle direction se tourne son esprit.  Peu à peu, ses croyances sont remplacées par le Savoir.  Tous les êtres humains qui parviennent au même degré de sagesse portent leur propre «boussole mentale» et toutes ces boussoles pointent dans la même direction, celle indiqué par le Plan directeur de la Création.  Cette réalité découle du fait que les Lois de l’Esprit possèdent une portée universelle, au niveau de leur application, et que, comme on l’a dit plus tôt, elles ne font aucune acception des personnes, des religions, des croyances, de la couleur de la peau, du bagage ethnique, des choix politiques ni de la provenance nationale.  Les Lois cosmiques influent sur l’esprit humain en dehors de ses choix ou de sa conscience de son existence.

En fait, tous les êtres humains, avec la matière de leur monde physique, sont reliés en manière holographique au Créateur infini, de sorte qu’ils ne peuvent échapper à sa Présence illimitée.  Toute la réalité qu’une entité incarnée particulière est apte à percevoir dans le registre habituel de sa conscience dépend de cet Esprit infini et de ses Lois pour ce qui a trait à son approvisionnement, à son entretien et à son maintien en existence.  Il en va de même pour toutes les formes de vie de l’Univers.  C’est l’Esprit infini qui, par ses Lois cosmiques, garde le Cosmos tout entier dans un ordre parfait et absolu sous l’aspect de la Création ou de la Manifestation constante.  Dans cette perspective, l’Esprit de Vie est la seule constante de l’Univers évolutif qui ne change jamais à titre de Cause unique du Processus évolutif universel qui ne permet jamais que rien d’autre cesse de bouger.  Et c’est la marque même de l’Esprit qui permet que Dieu puisse être perçu dans toutes choses.  Autrement dit, tous les êtres, sans exception, vivent, se meuvent et prennent leur être à l’intérieur de l’Esprit de Dieu.   C’est ainsi que le Créateur unique fournit une réponse immuable et irrépressible au sens de la Vie.

La croyance commune laisse entendre que les êtres humains fusionnent toujours davantage avec Dieu au gré de leur progrès spirituel.  À la vérité, ils ne fusionnent pas progressivement avec le Tout.  Leur devenir doit plutôt se comprendre comme un éveil de leur conscience et de leur perception au fait qu’ils ont toujours fait un avec l’Esprit du Tout.  Avant d’entrer en manifestation physique, ils faisaient partie de l’Esprit puisque le Tout représente la réalité inaliénable qui définit l’espace, le temps et le mouvement perpétuel.  Autrement dit, lorsqu’un être pense à Dieu, il ne peut le concevoir en termes d’espace et de temps du fait que l’espace et le temps changent au gré du processus de l’évolution.  Dans la conception des êtres humains, la notion du temps s’appuie sur la rotation de la Terre autour de son axe, qui donne un jour, et sur sa translation autour du Soleil, qui donne une année.  Mais cette notion du temps ne s’applique qu’à la planète Terre.  On peut déjà se demander comment l’Humanité mesurerait le temps si, par exemple, elle pouvait déjà se déplacer jusque dans les Pléiades.  En pareille occurrence, comment faudrait-il qu’elle perçoive le temps?  D’autant plus qu’il faut se rappeler le problème des êtres mortels, que nous sommes, qui retarde cette réalisation.  De ce fait, vous devez admettre que le temps réfère à un aspect relatif de l’Espace universel et à ce qu’il contient, ce qui en fait, largement, une illusion.  Celui qui pense au Tout ne peut le percevoir en termes d’Espace, de Temps ni de Mouvement perpétuel (ou d’Évolution) tel que l’être humain les comprend.  Au départ même de ses cogitations, il doit changer sa définition de l’Éternité pour lui substituer une définition plus rapprochée de la vérité qui fait abstraction du temps.  Voilà que cela représente une tâche fort difficile pour la conscience conditionnée d’un être dont, au surplus, les possibilités de déplacement spatial sont fort limitées.  Tous ces aspects transforment sa perception de la réalité.  Tout ce que l’esprit humain conçoit de Dieu ne relève jamais, encore, que de la perception d’une race humaine encore mortelle et limitée dans ses potentiels.

La science considère l’Univers à partir de la notion terrestre du temps parce qu’elle ne connaît pas d’autres manières de mesurer le temps relatif.  Pour cette raison, elle se sert des années-lumière pour mesurer la distance entre les corps célestes de l’Univers.  Elle ne connaît aucun autre moyen de mesurer ces distances, souvent gigantesques, qui puisse donner une notion claire et précise.  Pour faire comprendre la galaxie occupée par les êtres humains, la Voie lactée, elle lui attribue une dimension de cent mille années-lumière et elle situe la distance entre les étoiles qui la composent à des années-lumière.  Mais il faut bien admettre que chaque année-lumière est fondée sur le temps terrestre, la seule manière d’établir une référence compréhensible pour l’esprit humain dans la mesure des corps célestes de l’Univers.  La science recourt aux années-lumière parce que l’esprit humain ne pourrait comprendre la distance qui existe entre les corps célestes en milles ou en kilomètres.  En effet, ces mesures donneraient souvent des nombres composés de vingt chiffres ou plus.  Vous savez probablement que la lumière se déplace à environ 186 000 milles à la seconde (chiffre arrondi à 300 000 km à la seconde ou valeur précise de 299 792 458 m à la seconde), ce qui représente huit tours de la Terre à la seconde.  Même à cette vitesse, il faudrait mettre cent mille ans pour traverser la Voie lactée, une distance inimaginable pour l’être ordinaire et un parcours actuellement impossible à couvrir par un être mortel.  Déjà, le système solaire, qui forme l’Univers des êtres humains, paraît énorme.  Alors, imaginez à quel point le Tout ou l’Omnivers contenu dans l’Esprit infini –ce Dieu que les peuples révèrent dans leurs églises, leurs temples et leurs mosquées– peut être prodigieusement grand.  Les adorateurs de Dieu n’ont généralement pas conscience de l’omniprésence de cet Esprit de Vie.   Mais lorsqu’un être sait et comprend la Réalité du Tout, ses croyances religieuses s’évanouissent dans un contact direct avec son Esprit intime et il s’éveille au fait qu’il se tient toujours dans la présence absolue, du reste irrépressible, du Très Haut.

En conséquence, dans la vie courante, la tâche ultime de tout être humain réside dans l’œuvre de la  maîtrise des parties inférieures de sa Nature en respectant les Sept Grandes Lois qui régissent le système des chakras, à l’intérieur de lui, et qui manifeste son corps physique par les organes qui lui sont associés.  L’accession à la Maîtrise de la Vie est la raison même de l’incarnation de l’être humain sur la Terre, dans le système solaire.  Celui qui s’y prend à temps peut réaliser cet état avant que l’entropie et la déchéance établissent leur ascendant sur son corps physique, accédant à l’immortalité.  En clair, cela signifie qu’un être peut s’extraire de la Roue des incarnations dans la mesure où il s’occupe en priorité de réaliser le but pour lequel il s’est incarné et qu’il consacre suffisamment de temps au développement de son Savoir spirituel (ou à l’acquisition de la Sagesse divine).  Tout repose sur les choix individuels conscients et inconscients que fait l’être incarné et dont il doit répondre, ultimement, en termes de responsabilités ou de conséquences directes.  La responsabilité représente la nécessité de répondre de ses choix conscients ou inconscients devant les Lois cosmiques.

En réalité, tout être humain possède le libre arbitre complet dans le choix des réalités qu’il veut vivre en regard du bien ou du mal.  Pour ainsi dire, s’il préfère choisir le mal, il devra en payer le tribut conformément à la loi du pays qu’il habite, la Terre, donc au niveau des dimensions inférieures de la Nature humaine.  Si, par inadvertance ou par ruse, il parvenait à échapper à la loi de la sphère terrestre au cours de sa vie, il ne parviendrait jamais à échapper à l’opération des Sept Principes fondamentaux de la Loi cosmique, auxquels le système des chakras de son corps physique est relié à l’infini, après sa transition.  Voilà comment il faut comprendre le sens de la maxime qui suit, qui réfère à l’œuvre de Dieu, présent à l’intérieur de tout être, et qui exprime une réalité à laquelle nul ne peut se soustraire : «Nous vivons, nous nous mouvons et nous avons notre être à l’intérieur de Dieu.»

Évidemment, dans cette perspective, il faut tenir compte de l’existence de ces entités qui ont foulé le sol terrestre, avant l’arrivée de ceux qui s’y trouvent présentement, et qui sont parvenus à accéder à leur Maîtrise personnelle.  Ceux-là n’appartiennent plus, à proprement parler, à la Conscience collective de la race humaine.  Pour s’être élevés au-delà des limitations de la Nature humaine et de la conscience raciale, ils régissent leurs propres expériences mentales.  Ainsi, ils ne sont plus soumis aux contingences de l’espace, du temps et de la gravité parce qu’ils ont largement échappé à l’influence du changement perpétuel de l’Évolution pour avoir gravi rapidement les échelons supérieurs de l’Échelle de la Vie.  Pour ainsi dire, ils sont devenus des dieux, les divinités de leur propre être.  Cependant, bien qu’ils aient accédé à la divinité et qu’ils gouvernent personnellement leur être, dans le plan élevé auquel ils ont accédé, ils ne peuvent pas se considérer comme le Tout dans lequel ils vivent et se meuvent et dont ils tirent leur être.

En disant ceci, nous voulons faire comprendre que l’accession à la Maîtrise ne signifie jamais qu’un être humain puisse établir son ascendant sur un autrui.  Si haut qu’il s’élève, l’être humain n’atteint jamais un niveau de réalisation qui lui permettrait d’exercer un pouvoir hors de son propre champ de conscience au point d’être en mesure de régir l’univers d’un autre être.  C’est particulièrement vrai pour un être qui ne peut établir sa propre discipline sur ses propres habitudes mentales par l’art mental de la Maîtrise personnelle.  Voilà pourquoi la spiritualité invite chacun à ne partager avec les autres que ce qu’il est sûr de maîtriser, s’il entend s’éviter des complications inutiles.  Il s’exposerait à un retour rigoureux du pendule du Rythme universel.  Dans un esprit humain sous-développé, le concept du pouvoir personnel reste une notion superficielle et éphémère, car elle reste soumise à des changements imprévus et à des retournements rapides de situation.  Mal compris, l’exercice du pouvoir engendre des problèmes au niveau de la santé et du bien-être.  Celui qui exerce mal le peu de pouvoir qu’il détient s’expose toujours à devoir quitter son corps de façon prématurée.  Observez que Staline, Hitler et Saddam Hussein, entre autre, en ont témoigné à leur manière.  Et tous ceux qui ont suivi leur exemple ne tarderont pas à subir le même choc en retour de retourner en poussière et de ternir leur réputation.  Pareil sentier est celui de mortels ignorants et inconscients.

En effet, seul le Tout restera toujours et constamment Celui qui manifeste et régit l’Univers par son Pouvoir absolu.  Et il en sera encore ainsi longtemps après que la Terre se sera résorbée dans la Voie lactée au gré de l’énergie en flux et reflux de l’Univers manifesté.  Et, des êtres incarnés, il ne subsistera dans l’Univers manifesté que ceux qui, connaissant et reconnaissant le Tout, auront accédé à la Maîtrise de la Vie, ces êtres qu’on appelle les Maîtres réalisés ou les Êtres illuminés.  Chez ceux-là, quel sera le concept de la réalité?  Que verront-ils et que comprendront-ils?  Chez chacun de vous, tout cela restera un mystère, recouvert par le voile de la mentalité humaine, jusqu’à ce que vous vous éleviez à leur niveau, le seul état où vous pourrez comprendre.  Alors, vous deviendrez comme des dieux et vous réaliserez le sens de la parole prononcée par Jésus : «Ne savez-vous pas que vous êtes des dieux?»

 Vous ne pouvez aspirer à l’immortalité que si vous accédez à la Maîtrise parfaite de votre être par le truchement du Savoir spirituel, donc par la connaissance des Lois cosmiques.  C’est la seule manière d’échapper à l’emprise de la mort sur la conscience de la race humaine car c’est par elle que vous parviendrez à échapper aux contingences de l’espace, du temps et du mouvement perpétuel.  Mais comment cela est-il possible, vous demanderez-vous peut-être?  Cela n’est possible que par la compréhension de la maxime spirituelle : «Le Tout est Esprit et l’Univers est un système mental»Ainsi, si vous savez garder l’esprit ouvert et si vous acceptez de changer vos croyances en certitudes d’expérience, vous pourriez être étonnés des merveilles que vous pouvez produire dans votre vie : vous pourriez rendre les impossibles possibles.  Qui sait ce qui peut se produire chez un être qui reste réceptif au courant de l’Esprit de Vie!  

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L’incidence secrète des Lois cosmiques dans la vie quotidienne : Toutes les règles éthiques, émanées des Lois cosmiques, découlent d’abord de la «loi de l’Échange», qui est mère de celle du «Partage équitable», mieux compris dans l’expression «Semence et Récolte».  Elle stipule que chacun reçoit en retour ce qu’il donne sans attente.  Autrement dit, du fait que, dans le Tout, tout ne fait qu’un et se tient, chacun se donne à lui-même quand il donne à autrui sincèrement, sans préférence, sans jugement et sans arrière pensée.  À la vérité, jour après jour, les Lois cosmiques régissent la vie de tous les êtres, qu’ils en soient conscients ou pas.  C’est notamment le cas de la «loi des Cycles» qui s’exprime par des phases plus ou moins longues.  Tous savent qu’une plante donne conformément à sa propre espèce d’après son propre temps de croissance.  Dans les meilleures conditions, elle parvient à sa floraison, puis à sa maturité, se présentant dans toute sa gloire pendant une période de temps plus ou moins longue, selon le type de plante ou de fleur, puis elle dépérit et meurt pour être recyclée encore et encore.

Dans notre monde, tout ce qui participe de la Nature, ce qui inclut l’être humain, suit des phases de croissance et de décroissance conformément à la «loi du Rythme».  La vie de chacun, avec ses affaires, ses occupations, ses relations, répond au même processus.  Tout se renouvelle constamment ou meurt.  Au-delà des apparences, rien ne reste constant ou stagnant.  Et, dans la Nature, en vertu de la «loi de la Transformation» (qu’on peut considérer comme une «loi de Recyclage»), absolument tout est utilisé et réutilisé.  Rien ne se perd et rien ne se crée.  La majorité des êtres humains, qui ont peur de perdre au change, résistent au changement.  Ils espèrent que tout restera pareil, et pour toujours, ne sachant pas qu’ils demandent l’impossible.  Car, pour répondre à la «loi du Mouvement», à celle «de la Croissance», à celle «de la Vibration» et à celle «du Changement», tout bouge, change et se meut constamment, si imperceptiblement que cela se produise.  Plus vite on apprend ces principes et mieux on les comprend, plus vite on s’harmonise avec le courant d’énergie de ces Lois de la Nature.   Car les Lois cosmiques et les Lois de la Nature participent d’une seule et même Réalité divine.

Jusqu’à récemment, ces principes n’étaient connus que d’une minorité d’êtres humains, initiés dans le secret de cénacles mystiques, mais, de nos jours, ils doivent être proclamés sur la place publique à travers le monde.  Car ce savoir –qu’on disait ésotérique– appartient à l’Humanité de toute éternité.  Il appartient et il a toujours appartenu à ceux qui étaient prêts à le recevoir et à en faire bon usage.  Ceux qui veulent savoir et qui assument leurs responsabilités ont le droit de savoir.  Mais il faut commencer par leur recommander la prudence dans l’usage des principes qui gouvernent l’Énergie de la Vie.  Ceux qui veulent tourner les Lois cosmiques à leur avantage doivent savoir ce qu’ils veulent et collaborer à l’expansion du Bien (disons plutôt de la Lumière).  Ils doivent encore décider d’eux-mêmes de ce qu’ils veulent croire ou ne pas croire et reconnaître qu’ils détiennent un lien direct avec le Créateur.

En fait, la discrimination ou le discernement, qui permet d’établir la différence entre ce qui est bien et ce qui est mal (ou, mieux dit, entre ce qui est bon pour soi et ce qui ne l’est pas) requiert une grande intuition.  Or l’intuition relève du mental abstrait, qu’on appelle les sixième et septième sens spirituels, qui mettent en contact direct avec l’Esprit de Dieu.  L’intuition permet à chacun de filtrer les éléments des informations qu’il reçoit dont certaines représentent la vérité pure, mais dont d’autres ne figurent que des faussetés ou des divagations.  Être intuitif et se croire intuitif font deux.  Au niveau des informations spirituelles, il faut être vraiment intuitif pour percevoir dans leur pleine clarté le sens des faits concrets et des faits subtils.  Sans intuition, chacun peut devenir la victime de ses propres illusions ou la proie d’autrui.  Et il n’y a pas une démonstration d’intelligence ni d’intuition dans le fait d’accepter sans réflexion des idées préconçues,  des principes religieux, des propos spirituels, des conceptions sociales, des opinions politiques, des visées humanitaires ou autres.  Celui qui ne passe pas ce qui lui est présenté au crible de son intuition risque d’en sortir plus dépersonnalisé, soumis ou confus.

Chacun gagnera à vraiment comprendre les Lois cosmiques.  La majorité des néophytes sont portés à se laisser endoctriner et à mettre en pratique les principes qu’ils apprennent les uns après les autres.  Ainsi, s’ils apprennent la loi du Changement, ils tentent maladroitement de l’appliquer en la singeant.  Puis, si c’est la «loi de l’Acceptation» qui leur est ensuite proposée, ils tentent tout aussi bêtement d’appliquer cette loi.  Ensuite, ce sera au tour de la «loi de l’Adaptation», puis d’une autre et d’une autre.  Mais ils auront beau s’efforcer encore et encore d’appliquer les lois qu’ils apprennent, s’ils ne les comprennent pas, pour bien les sentir, ils n’aboutiront jamais à rien.  En réalité, ils n’aboutiront probablement qu’à s’infliger de plus grands malaises et de pires frustrations.  Plus on connaît de pays et de cultures, plus on apprend à relativiser l’incidence des croyances, des us et coutumes, et à remettre ses propres acquisitions en question.  Mais en adoptant trop rapidement le mode de vie d’un autre peuple ou les conceptions d’une autre philosophie, on ne parvient souvent qu’à se diviser et à se déchirer intérieurement.

Dans la vie, chaque changement produit son juste retour, agréable ou désagréable, évolutif ou involutif.  Voilà pourquoi tous gagneront à commencer par développer leur intuition en se mettant plus souvent à la disposition de leur Esprit intérieur dans l’intériorisation, la méditation ou la contemplation.  Toute division intérieure appelle à se réajuster jusqu’à ce que se produise l’harmonie intérieure qui témoigne de l’atteinte de l’équilibre ou du juste milieu et qui marque le retour à l’ordre parfait.  Dans l’étude des Lois cosmiques, il faut savoir s’adapter à soi et à son environnement en maintenant l’estime de soi et le sens de sa dignité.  Il faut savoir se conformer aux besoins réels de chaque situation nouvelle qui se présente si on compte évoluer tout en découvrant une vie agréable et bienfaisante.  Il ne faut pas attendre d’avoir beaucoup souffert de changements prématurés pour penser vivre dans la sagesse.  Dès le départ, chacun doit savoir évoluer à son rythme et à sa manière, en s’investissant au meilleur de ses moyens et de sa compréhension.  Nul ne peut gagner à agir selon les attentes d’autrui ou à suivre les exigences d’une conscience étroite ou scrupuleuse.  L’application progressive des principes des Lois de la vie amène des circonstances nouvelles à émerger peu à peu, confirmant la validité du choix qui a été fait.

À vrai dire, si on est vraiment intéressé, on peut découvrir et comprendre les Lois cosmiques dans le monde invisible dans la mesure où on sait se mettre à son écoute.  Car on peut apprendre la vérité à propos du sens de la vie en tout et à chaque instant pour autant on est convaincu que la vie psychique détient plus de réalité que le monde visible dans lequel on vit.  La vie se présente comme un grand jeu de patience dont il faut savoir réunir les pièces éparses jusqu’à reconstituer la grande image et découvrir la grande énigme.  Mais la vie parle autant par l’invisible que par le visible.  On peut trouver des éléments de la grande énigme dans son centre intime, dans les livres sacrés, dans les contes et les légendes, dans les diverses mythologies, dans la grande poésie, dans les arts, dans les êtres et les phénomènes de la Nature, si on sait lire entre les lignes.  Les indices de la Vérité divine se cachent partout autour de soi dans les expressions de la vie quotidienne et il suffit de savoir les reconnaître, les écouter et les comprendre.  Il faut s’ouvrir au monde avec une bouche qui ingère, des yeux qui voient, des oreilles qui entendent et avec un cœur désireux de connaître.  Parfois, ces indices surgissent comme les perles et les joyaux d’un trésor de la bouche des gens ordinaires qui passent sur sa voie, d’une pensée d’un livre ouvert par inadvertance, d’une manchette de journal, d’un panneau de route, d’une annonce à la télé, du courrier du jour.  Tout se synchronise quand on vit dans l’ici et le maintenant dans une quête de vivre dans l’ordre et de découvrir la vérité.

Mais on ne trouvera jamais la Vérité si, comme le commun des mortels, on se perd dans la frénésie de la vie quotidienne, du fait qu’elle se révèle dans le silence, quand on se met à l’écoute du monde intérieur, en conjonction de l’observation du monde extérieur.  Ainsi, il faut développer l’attention.  Alors il faut bien se garder de vivre préoccupé et tendu, perdu dans les activités du monde.  Car on ne découvrira rien d’important si on est  toujours actif, pressé d’accomplir telle ou telle activité, qu’il s’agisse de vaquer à son travail, puis de faire ses courses, de courir chez le coiffeur, de se présenter à ses rendez-vous, de s’occuper de ses enfants et de ses animaux familiers, de faire la cuisine ou le ménage, de regarder la télé, de courir après l’argent, d’aspirer à prendre des congés, en se battant contre les autres, en se mesurant à eux, en se comparant, toujours en train de grommeler, de critiquer, de se plaindre, par trop malheureux de ne pas réussir à obtenir ce qu’on veut.  Car on finit par s’épuiser et à vivre dans la fatigue si on ne s’occupe que de combler ses besoins physiques, de répondre aux contingences de la vie pratique, de veiller à toutes les activités qu’on dit importantes et auxquelles on dit devoir accorder beaucoup d’attention.  Alors, on n’a plus de temps pour vivre vraiment en écoutant les messages de la vie et en observant les faits du quotidien, pourtant remplis de signes pouvant mener à la Vérité.  En pareil cas, on choisit de ne jamais s’accorder le temps de comprendre le sens réel de la vie et on en vient à oublier le sens de son incarnation sur la Terre.

Or les Lois cosmiques régissent tout ce qui existe dans le Cosmos ou l’Omnivers.  Comme les Lois universelles régissent tout ce qui se passe sur la Terre, s’exprimant sous la forme d’énergie.  Mais vous pouvez vous demander légitimement ce que ces affirmations peuvent bien changer dans votre vie.  Eh bien, elles peuvent vous rappeler que Dieu a créé le monde sur des fondements mathématiques et géométriques, donc sur des fondements parfaitement scientifiques, jusqu’au moindre détail.  De ce fait, il n’existe nul hasard, nulle coïncidence, nulle fortune, nul sort, nulle destinée, nul miracle, nul prodige dans aucune forme de vie.  Tout provient d’une Cause solide, ferme, stable, constante et rigoureuse.  Partout s’exprime la Loi unique qui maintient l’ordre et qui, tôt ou tard, ramène tout dans l’harmonie originelle, en dépit du chaos apparent que vous puissiez observer.  Les Lois cosmiques gouvernent toutes les formes de vie et toutes les actions qui se produisent dans l’Univers et dans le Cosmos.

Dans ce système parfaitement ordonné, tous les minéraux, toutes les plantes et tous les animaux vivent en accord avec les Lois de l’Univers.  Tous les élémentaux et tous les devas s’y conforment spontanément.  Dans leur arrogance ou leur ignorance, il n’y a que les êtres humains pour penser qu’ils sont assez intelligents et puissants pour contrer la Nature sans condamner leur monde à la destruction, comme on peut présentement l’observer par les résultats de l’inconscience et de l’incurie de notre espèce.  Pourtant, le Créateur n’a conçu les Lois cosmiques que pour assurer le fonctionnement efficace du monde.  Et il a doté une partie de ses créatures de l’intelligence et du libre arbitre, permettant d’activer les énergies, pour le meilleur ou pour le pire.  Au niveau de l’être humain incarné, cette provision divine permet d’observer les résultats de ce qu’il met en branle afin de développer son discernement, d’affiner ses choix et d’assurer son évolution.

Pour illustrer ce principe, nous pouvons prendre l’objet de ce cours qui vise rien d’autre que d’instruire ceux qui veulent l’être, sans rien leur imposer.  Nous pourrions dire n’importe quoi et simplement parler pour parler, en tournant de belles phrases, dans l’espoir de parvenir à vous divertir, à vous renseigner ou à vous convaincre de force.  Mais il existe une «loi de la Communication» qui comporte ses exigences et qui porte à conséquence, appelant au respect de soi, d’autrui et de l’Idée cosmique.  Et cette loi, nous l’activons présentement, d’où nous devons procéder avec conscience, dans la pureté d’intention.  Notre intention est de communiquer avec vous, les lecteurs, pour partager les connaissances importantes que nous connaissons, pour les avoir apprises et intégrées, mais uniquement dans la mesure où vous comprendrez qu’elles peuvent vous être bénéfiques ou salutaires.

Prenons un autre exemple de communication.  Si une épouse frustrée et vexée, échauffée par l’afflux périodique extrême de ses hormones, se lance à l’assaut de son pauvre époux, jeune, un peu naïf et inexpérimenté, lui criant fortement par la tête, elle ne peut que le sidérer et l’amener à figer sur place, bouche bée,  ou à lui faire prendre la poudre d’escampette, comme s’il faisait face à un orage d’éclairs et de tonnerre ou comme s’il venait de pénétrer sur un champ de bataille.  Mais ce comportement ne pourrait qu’enrager davantage la compagne en furie et elle ne pourrait qu’activer l’énergie de la communication à son désavantage ou en sa défaveur.  Car en se centrant sur l’aspect négatif, elle ne peut que s’attirer une réaction toujours plus destructrice, ce qui n’apporterait aucun bien ni à elle ni à son partenaire.  Qu’on inverse les rôles, pour plaire à la gent féminine, en remplaçant un excès d’œstrogène par un excès de testostérone, on n’en déclencherait pas moins des résultats catastrophiques similaires.  En pareil cas, on peut même croire que le fait de ne pas rétorquer à l’attaque, donc de refuser d’activer la «loi de la Communication», au moins pour exprimer ses pensées ou ses sentiments, devient fort improductif.  Les non-dits s’accumulent en malaises qui, se somatisant, deviennent le fondement de certaines maladies spécifiques.  Mais c’est également un refus d’activer la «loi du Partage», ce qui complique la situation et peut entraîner, par accumulations d’erreurs, des résultats disproportionnés.  À ce jeu, la vie peut rapidement devenir un enfer à deux et elle peut aboutir à un divorce ou à un drame passionnel.  Mais qui pense à prévenir de telles conséquences, dans la vie courante des gens ordinaires?  Tout cela pour dire que le respect des Lois cosmiques comporte d’une part des implications subtiles, mais qu’il comporte aussi des implications pratiques.

Vous devez bien comprendre ceci : le fait de ne négliger inconsciemment ou de violer sciemment une Loi universelle comporte des conséquences.  D’une manière ou d’une autre, vous entravez le flot de l’énergie naturelle.  C’est comme si vous nagiez à contre-courant dans une rivière, vous devez y mettre plus d’efforts pour couvrir la distance désirée.  Et si le courant est particulièrement fort, vous ne pouvez pas avancer du tout, vous risquez même d’être emporté par l’onde et de sombrer.  Alors, dès que vous rencontrez un problème dans votre vie courante, devinez ce que cela signifie?  Cela attire tout simplement votre attention sur le fait que vous entravez l’énergie de la vie en transgressant une loi naturelle.  Voyez-vous, consciemment ou inconsciemment, vous activez constamment les Lois de la Vie.  De ce fait, ne croyez-vous pas qu’il vaudrait la peine de les connaître pour vous en servir à votre avantage?

Vous avez sûrement déjà pris conscience de ce fait à un moment ou à un autre de votre vie.  Ne serait-ce qu’un jour où vous vouliez que quelque chose se produise, mais que cela n’est pas arrivé.  Vous vous êtes essayés à plusieurs reprises, assurés que vous faisiez tout ce qu’il fallait faire et comme il fallait le faire, mais malgré votre application, c’était comme si vous vous butiez à un mur de briques.  Dans un cas semblable, ce qui se produit, c’est que vous résistez au courant de la vie.  En d’autres mots, vous contrez une ou plusieurs Lois cosmiques.  Alors, l’attitude la plus sage, c’est de lâcher prise et de tout laisser aller.  Cela permet de concevoir une meilleure approche, par exemple de trouver un autre angle, de repenser son choix ou de remettre en cause les circonstances de temps.  Mais une personne entêtée ne pensera qu’à lutter contre les événements, à foncer dans le mur, pour affirmer sa juste cause, et elle n’obtiendra pas d’autre résultat que de se faire des blessures d’amour-propre ou des blessures physiques.

À l’inverse, un jour ou l’autre, vous avez dû expérimenter tout le contraire.  Vous avez désiré qu’une réalité se produise et elle s’est manifestée avec tant d’aise et de facilité que vous n’avez presque rien eu à faire.  Comme vous dites, tout a été comme sur des roulettes ou tout a fondu comme du beurre dans la poêle.  Cela ne signifiait rien d’autre que vous aviez fait un choix qui vous servait, au point de vue évolutif, et que, consciemment ou inconsciemment, vous vous étiez placés en parfaite concordance avec les lois subtiles que vous activiez.  Le flot des énergies vous portait tout simplement.  Alors, imaginez les merveilles que vous pourriez produire si vous parveniez à vous rendre sensibles au flot de l’énergie qui circule dans l’immédiateté.  Dans la vie quotidienne, tout deviendrait pour vous plus facile et vous écarteriez spontanément la majorité des problèmes.  Vous ressentiriez la sérénité, ce mélange de paix et d’harmonie, s’installer en vous et, s’y intensifiant, vous la verriez s’établir en permanente.  Ainsi, vous accéderiez à ce qu’on appelle la joie sereine.

La majorité des gens s’obstinent à saboter leur existence en activant des énergies négatives telles que la peur, le doute, la colère, la paresse, l’envie, etc.  Toutes ces énergies négatives amènent à se sentir mal parce qu’elles entretiennent dans les serres de la mentalité de victime.  Elles engendrent limitations après limitations ou obstacles après obstacles, enfonçant dans un monde toujours de plus en plus sombre.  Elles empêchent d’agir en êtres libres, la liberté désignant un attribut inné pour tout humain.  En elle-même, la loi de la Liberté  rappelle à tout être incarné qu’il peut aspirer à la libération complète, donc qu’il peut aspirer à l’exercice complet d’un sage libre arbitre lui permettant d’écarter toute limite.

La beauté des Lois cosmiques, c’est qu’elles s’appliquent à tous les êtres, ne prévoyant aucune exception.  C’est donc l’être lui-même qui se prive de ses dons et de ses privilèges originels en ne les respectant pas.  Tout être humain peut se prévaloir d’une liberté qui exclut toute référence à la race, à la couleur, à l’âge, au genre ou à tout autre élément établissant une différence.  Elle rappelle l’égalité de tous les êtres en essence, en nature, en aspirations et en droits.  Elle met à égalité les partenaires d’un couple, les membres d’une même famille, les employés d’une usine, les serviteurs, les parents, les êtres chers ou bien-aimés, les voisins, bref tous les êtres humains.  Elle évoque le droit d’être, de penser, d’agir, de faire des choix.  Ainsi, fort curieusement, dans un couple amoureux, la jalousie ne peut que repousser les partenaires, tandis que la confiance les rapproche.  Par la «loi d’Attraction et de Répulsion», on sait que, loin de se repousser, les semblables s’attirent.  Ainsi, les énergies positives attirent les circonstances constructives et les circonstances constructives attirent plus d’énergie positive.  Or, dès que vous tentez de posséder, d’asservir, de contrôler un autre être humain, vous violez la «loi de la Liberté».  Par la «loi de la Causalité», vous ne pouvez que vous attirer un drôle de boomerang qui vous atteindra directement à la tête.

Du fait que les Lois cosmiques existent, aucune règle morale ne tient, car elle ferait double emploi.  Qui respecte les Lois cosmiques démontre forcément un comportement parfaitement droit.  Le problème de la moralité, c’est que, ne tenant pas compte des différences personnelles, elle standardise les comportements, d’où elle dépersonnalise les êtres.  Il n’existe nul lieu de récompense comme le Ciel; il n’existe nul lieu de transition comme les Limbes;  il n’existe nul lieu de punition temporaire comme le Purgatoire;  et il n’existe nul lieu de damnation éternelle comme l’Enfer.  Tous ces mots réfèrent à des états d’être que l’individu engendre consciemment ou inconsciemment par ses pensées, ses paroles, ses actions et ses ressentis.  Car c’est la «loi de la Causalité» ou «de la Justice immanente» qui régit les événements et qui permet d’en tirer une leçon salutaire au moment le plus opportun.  Et tout cela se produit ici-bas, sur la Terre, nulle part ailleurs.  Après sa transition dans l’au-delà, après une révision de sa vie, l’âme se rétracte temporairement dans l’Esprit universel, le temps de cogiter un nouveau plan pour une nouvelle incarnation, jusqu’à ce que, par son degré d’illumination, conformément à la «loi de l’Évolution», elle puisse s’extraire de la Roue ou de la Ronde des incarnations et demeurer en permanence dans la Conscience divine.

Dans ses jugements du quotidien, vous devez veiller à vous élever à la stature de Dieu et cesser de le rabaisser à votre mesure.  Dieu répond à la «loi de l’Idéal» ou «de la Perfection», bien qu’il n’y soit pas soumis.  Voilà qui laisse entendre que, pour maintenir son titre de Divinité suprême, le Créateur doit être infini, absolu et parfait, d’où il doit détenir toutes les vertus et tous les attributs cosmiques.  Pour résumer, à titre de Source d’Ordre, d’Équilibre et d’Harmonie, il doit être omniscient, omniagent, omniprésent, omnipotent, androgyne (détenteur des deux aspects de la polarité).  Dans son rôle d’Architecte de l’Univers ou de Créateur du Monde, il doit avoir prévu, à la perfection, le moindre détail et tous les détails de sa Création.  La moindre marge d’erreur attenterait à la Perfection des perfections qu’il doit détenir par Essence et elle lui ravirait sa Couronne suprême.  Même si, paradoxalement, le Créateur est et se fait, à travers ses créatures, il doit être perçu comme le Génie des génies.  En outre, en regard de ses créatures, il doit exercer la Compassion conformément à la «loi de la Repentance» («de la Clémence» ou «de la Miséricorde») et à la «loi de la Grâce».  Il faut éviter de faire place à l’arbitraire ou de témoigner de préférences ou de parti-pris.  Par la conjonction de ces principes cosmiques, le Très-Haut doit permettre que celui qui a fauté obtienne l’occasion de se repentir et de se racheter.  Mal interprétée dans le passé, cette loi a amené les guides spirituels à réclamer le sacrifice du sang ou le don de la vie pour apaiser le présumé courroux de Dieu.  Or, Dieu se doit d’être neutre, imperturbable, impassible, donc rempli d’équanimité.  Cette mauvaise interprétation de la gent masculine, qui a dégénéré en superstition ou en tabou, visait surtout à établir son contrôle sur les gens ignorants qui, souvent affamés, vivaient dans la peur.  Incroyable, mais vrai, dans certaines régions du monde, on offre encore des victimes animales en sacrifice et on s’impose personnellement des flagellations furieuses en signe de contrition.  Alors, quelle injure n’inflige-t-on pas au Créateur de tous les êtres à qui tout appartient déjà et qui ne veut sûrement rien d’autre, pour eux, que la vie, le bonheur, la croissance, la prospérité et l’expansion harmonieuse.

Il existe bien une «loi du Sacrifice».  Mais pour bien la cerner, on peut préciser qu’elle porte encore les noms de «loi de l’Austérité», de «loi de l’Abnégation», de «loi du Renoncement» et, plus récemment, de «loi du Lâcher prise» ou «du Laisser aller».  Par ces variations, on comprend que le sacrifice ne peut que prendre deux sens.  D’une part, il peut consister dans une privation volontaire, forcément nullement nuisible pour le sujet qui se l’inflige, visant à atténuer ou à annuler complètement les effets de la «Causalité», ce que les Hindous appellent le «karmayoga».  Il s’agit d’un acte posé dans le silence et le secret, généralement d’un geste de charité, d’un service humanitaire, d’un jeûne ou une bénédiction altruiste tout intérieure.  D’autre part, il consiste à supprimer de sa vie ce qui produit un blocage énergétique, qui encombre la voie spirituelle ou qui alourdit la conscience.  Le sacrifice ne doit jamais attenter à l’intégrité physique ou psychique.  De ce fait, il ne doit jamais être prélevé sur le nécessaire (ce qui comble les besoins concrets de l’existence et améliore le bien-être physique élémentaire) ni sur l’essentiel (ce qui entretient le bien-être psychique, développe l’intelligence, favorise l’intuition et éclaire la conscience).

Pour illustrer notre propos, prenons l’exemple d’un être humain considéré comme un héros : Gandhi.  On ne peut prétendre que ce leader national hindou a mené une vie parfaitement exemplaire, car ce qui lui est arrivé ne se serait pas produit.  Il a dû méconnaître que la résistance passive, surtout menée en public, constitue un geste d’opposition populaire et de provocation politique qui n’a rien à voir avec ce qu’on appelle à tort, en spiritualité, la «non résistance», mais qu’on devrait plutôt appeler l’«innocuité».   Dans l’histoire de la vie de ce grand homme, apôtre national et religieux de l’Inde, on raconte qu’il choisit un jour de se livrer à une grève de la faim jusqu’à ce que les Musulmans et les Hindous de son pays mettent un terme à leurs luttes fratricides.  À ce moment, un Musulman se présenta à lui et il lui confessa avoir tué un enfant de confession hindoue.  Alors, il lui fit promettre d’adopter un orphelin de religion hindoue et de l’élever dans son système de croyance natal.  Vous pouvez imaginer le défi que cela pouvait représenter pour ce pieux homme que d’élever un enfant dans la foi qu’il avait combattue au nom du «Coran».

Mais ce genre de défi illustre à merveille le sens réel du sacrifice qui ne vise qu’à faire réparation d’un tort ou à délivrer la conscience d’un fardeau.  On pourrait encore donner l’exemple d’une personne qui décide d’aller en rencontrer une autre devant qui elle a déblatéré sur le compte d’un tiers, au point de ternir sa réputation, et qui accepte de s’excuser sincèrement et de lui exprimer les qualités qu’elle reconnaît à sa victime.  Quelqu’un pourrait prendre l’engagement de se réconcilier avec un voisin avec lequel il s’est brouillé.  Ou il pourrait rendre un service à sa belle-mère qu’il a du mal à supporter.  Il pourrait encore aller faire de la lecture à un aveugle.  Ou il pourrait faire une obole aux pauvres du quartier.  Il pourrait préférer porter une plus grande attention à ses paroles, à ses ressentis et à ses actes.

Quoi qu’il en soit, pour être valable, le sacrifice expiatoire doit comporter la suppression d’un plaisir ou la production d’un petit effort, mais sans jamais attenter à la santé physique ni à l’intégrité psychique de l’être, comme il a été dit plus haut.  Il doit forcer la réflexion, favoriser la discipline personnelle, assainir les mœurs, renforcer les traits de caractère, accroître la maîtrise de soi.  En réalité, conformément à ses erreurs, il doit viser à rétablir l’équilibre universel et contribuer au bien de l’ensemble.  Par définition, il doit activer la «loi de l’Équilibre universel».  Tout être humain détient le choix, la liberté et la force de volonté pour dissoudre les aspects destructifs de son psychisme, en commençant par ceux qui lui causent le plus de tort.  En toute impunité, il conserve le droit de se soustraire à la «loi du Choix» et à la «loi de la Liberté».  Autrement dit, il devra payer les conséquences du fait qu’il exerce ses choix ou qu’il refuse de les exercer, mais il ne s’attirera aucune dette karmique pour le fait en lui-même d’accepter ou de refuser d’appliquer le principe.

Parmi les Lois cosmiques, la «loi du Pardon» représente l’un des principes les plus évolutifs du fait qu’il porte une énergie d’harmonisation et de guérison prodigieuse.  Surtout s’il amène un être à se pardonner à lui-même.  Le pardon nettoie et purifie, mettant un terme à la résistance, ce qui permet de libérer les canaux d’énergie.  Il exprime l’héroïsme et la magnanimité de celui qui, par compréhension des difficultés de l’apprentissage évolutif, se libère d’un fardeau et accepte de libérer le fauteur du même coup.  Il suffit d’être capable de repérer une erreur de parcours, de l’avouer et d’en demander pardon pour comprendre à quel point la repentance rend le cœur léger et ramène la paix dans le psychisme.  Le lâcher prise ne peut que libérer la conscience et alléger ses poids.  Et il devrait devenir facile de s’y astreindre pour rester dans le mouvement.  En passant, il n’est pas besoin de rencontrer la personne à la quelle on a fait du tort, pour lui demander pardon.  Afin d’éviter les sursauts de l’ego, on peut le faire par l’intermédiaire de l’Univers, qui répondra automatiquement, instantanément, en toute neutralité, harmonisant la relation.  Dans le système cosmique, chose demandée, qui est licite et légitime, est chose reçue.  Ce principe est illustré par la maxime : «Avant même que vous ayez demandé, vous avez déjà reçu

Nous espérons que les précédentes explications vous ont aidé à comprendre que la destruction de l’environnement, le comportement matérialiste, la pauvreté, l’injustice sociale, la propension au crime, les guerres, l’abus dans l’exploitation des ressources naturelles représentent autant de symptômes d’un déséquilibre important de la nature humaine dont personne ne peut blâmer uniquement autrui, parce qu’il a contribué à la production des ces dysharmonies.  L’Humanité a fort bien su engendrer ses propres misères en négligeant de respecter les Lois cosmiques, bien qu’elle s’amuse à accuser Dieu ou le Sort de toutes les calamités qui lui tombent dessus.  Écoutez les gens autour de vous, si vous ne réagissez plus comme eux, et, dès qu’une catastrophe se produira, vous les entendrez demander ou dire : «Comment Dieu peut-il permettre qu’une telle chose se produise!»  «Je ne comprends pas ce qui se passe…»  «C’est la Volonté de Dieu!»  «Mais où donc est Dieu?»  «Y a-t-il un Dieu?»  «C’est bien Dieu qui nous punit.»  «Il faut tuer au nom de Dieu.»  «Il faut détruire les ennemis de Dieu»Et ainsi de suite.

Pourtant, depuis qu’il a planté le décor, Dieu lui-même n’a rien à voir avec ce qui arrive sur la Terre des hommes.  Ce sont les hommes, recteurs de leur univers, qui s’appellent de telles répercussions en se faisant du tort à eux-mêmes ou à autrui.  Pour ce qui relève de Dieu, il a manifesté ce monde dans un ordre merveilleusement parfait et, en lui, tout fonctionne comme un mobile perpétuel.  Mais les êtres humains ont reçu en partage le Protectorat des minéraux, des plantes et des animaux et, pour bien remplir leur mission de protection,  ils ont reçu la liberté d’agir à leur guise.  Ce fait ne témoigne-t-il pas de la générosité du Créateur plutôt que de sa perversité?  Regardez plutôt ce que l’être humain a fait aux créatures divines et ce qu’il continue à faire à ses semblables, malgré les signes d’alarme planétaire et vous comprendrez que le mal ne provient pas de Dieu.  La créature humaine a été engendrée comme un être multidimensionnel afin d’expérimenter et de manifester son essence profonde et sa véritable nature par l’expérience des contraires apparents.  Elle représente un Esprit incarné dans une forme physique, d’où elle participe de l’Essence, de l’Âme et de la Matière de Dieu.  Dans son pèlerinage terrestre, qui doit la ramener à son Pays d’origine, elle a reçu le mandat de développer, de renforcer et de raffiner ses qualités humaines.  À chaque incarnation, elle est invitée à évoluer tout au long de ce cycle de vie.

Mais voilà qu’elle rencontre bien des défis sur sa voie.  Elle expérimente les défis qui l’aideront à grandir, à développer et à tremper son caractère et à jouer son rôle fonctionnel.  Elle est invitée à ajuster son caractère de la manière qu’un musicien ajuste son violon.  Ainsi, elle doit se délivrer de ce qu’elle perçoit comme mauvais et améliorer ce qu’elle perçoit comme bon pour s’élever du plaisir, par la joie, jusqu’à la Félicité.  Car, pour chacune d’elles, le bonheur surgit de la satisfaction plénière de ses besoins et de ses aspirations à tous les niveaux de sa conscience, conformément à son rôle fonctionnel dans l’Économie cosmique.  On pourrait presque dire que, par la nature de l’esprit, chaque créature humaine fonde sa ligne de conduite individuelle sur une conception qui lui est particulière.  Mais, peu importe la diversité des croyances et des conceptions, tous les êtres humains se retrouvent à bord du même véhicule spatial.  Qu’ils l’admettent ou pas, ils sont tous liés par un même destin et ils s’influencent mutuellement par leurs pensées, leurs sentiments, leurs rêves, leurs actions, leurs aspirations.

Heureusement, les Lois cosmiques, qui fondent les lois naturelles, transcendent la diversité des croyances individuelles.  Et lorsque les créatures humaines prennent conscience de ces principes spirituels et qu’elles apprennent à les comprendre et à les appliquer dans leur vie quotidienne, elles s’ouvrent grandes les portes d’un nouveau monde.  Elles découvrent qu’elles peuvent manifester tout ce qu’elles veulent et qu’elles peuvent accomplir tout ce qu’elles désirent, s’offrant la possibilité de produire d’apparents miracles.  Toutefois, l’Humanité ne changera par les croisades des apôtres religieux et des prosélytes politiques, mais par l’initiative des individus de se transformer un à un.  Chacun doit se prendre en main afin de devenir pour lui-même une Lumière de vie et, pour les autres, un exemple vivant pleinement motivant et inspirant.  Si, par l’application des Lois cosmiques, chaque être humain apprend à découvrir la Lumière qu’il porte et à comprendre les prodiges qu’il peut accomplir, il stimulera les autres à en faire autant.  Et ainsi, d’un individu à un autre, la Lumière divine fera son chemin et elle accomplira la transformation que trop d’être cherchent ailleurs et autrement.

Et voilà qu’au terme de cette recherche, l’Humanité, avec sa planète d’accueil, opérera son Ascension collective dans la Conscience cosmique ou dans le Royaume de Dieu.

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L’application des Lois cosmiques : Le commun des mortels ne gagnera peut-être pas grand-chose à lire les propos qui suivent.  Mais le philosophe et l’aspirant à l’Initiation pourront y découvrir des notions fort instructives et éclairantes.

Alors, commençons par dire que celui qui n’est pas trop familier avec les principes métaphysiques pourra être un peu confondu par le mot loi.  De par leur expérience humaine, pour la majorité des gens, ce terme évoque une obligation lourde accompagnée de sanctions pénibles.  Évidemment, en lisant ce texte, la personne qui a été fortement contrainte ou lésée dans l’application des lois humaines (qu’elles aient été promulguées par un gouvernement, une commune, une municipalité, une association, une entreprise, une maison d’enseignement, une famille ou un autre corps constitué) pourrait prêter un sens contraignant aux Lois cosmiques, les considérant comme un poids d’autorité qui menace de s’abattre sur elle.

Pourtant, dans la perception de la Conscience cosmique, une loi n’exprime jamais qu’un principe d’action.  Alors,  pour lui faire accepter cette notion, il faudra commencer par lui apprendre que la Conscience suprême, à titre de Fréquence supérieure de l’Univers, est et reste une Énergie d’Amour pur.  Elle ne juge jamais personne en aucune situation et elle ne prend jamais parti dans un contentieux, se contentant de bénir et de combler d’amour toutes les entités, bonnes et mauvaises, confiantes ou hésitantes, riches ou pauvres, puissantes ou faibles.  Elle ne se prononce jamais à partir de leur ferveur religieuse, de leur orientation sexuelle, de la couleur de leur peau, de leur origine ethnique, de leur extraction familiale, de leur dossier judiciaire, de leur provenance planétaire ou systémique.  La Conscience cosmique aime toutes les entités du Cosmos comme une part d’elle-même.  Et, comme le stipule la loi de l’Unité, bien qu’elle voie la totalité des événements, elle n’isole jamais un acte ou un fait de son contexte.

Dans cette perspective, toute Loi cosmique découle du Principe divin unique.  Elle n’a pas été instaurée dans l’intention de réprimer un acte par une punition équitable, mais sévère, mais dans l’intention de faciliter l’Évolution universelle.  En effet, elle décrit d’abord les modalités de fonctionnement de l’Univers pour permettre à qui le veut de réintégrer Tout-Ce-Qui-Est par la compréhension de la manière dont la Réalité unique s’exprime.  Chaque Loi cosmique définit la manière dont les choses se passent, quelque part dans le Cosmos ou dans une dimension du Cosmos, sous un aspect ou un autre de la Divinité.  Ici, il faut reconnaître que le mot «principe» circonscrit une «règle» qui, elle-même, représente une «loi mineure».  Ainsi, il existe des Lois qui, par nature, prennent une proportion cosmique et qui ne peuvent jamais être brisées.  Toutes les entités qui considèrent ces Lois cosmiques réaliseront qu’elles ne peuvent s’y soustraire du fait qu’elles n’imposent rien, mais qu’elles définissent la réalité des faits ou des phénomènes énergétiques.  Elles déterminent la manière d’être des choses.  Alors, toute entité qui tenterait de désobéir à une loi ne peut que réaliser qu’elle tente de défier une réalité immuable.  Par exemple, comment quelqu’un pourrait-il tenter de rendre la loi de la Causalité ou celle de l’Amour inopérantes quand elles émanent de l’Essence même de Dieu?

Ainsi, il n’existe rien qui porterait le nom de Lois cosmiques qui viserait à établir un dictat;  il ne s’agit pas de commandements, mais de simples principes, qui ne méritent pas moins le respect puisqu’ils détiennent une portée cosmique.  Alors, qu’un être les appelle «Lois cosmiques» ou «Principes cosmiques», c’est une question de choix ou de goût personnel qui ne change rien à leur essence et à leur nature, donc à leur réalité ontologique.  À ce chapitre, il importe bien davantage de retenir que toutes les lois et règlements édictés par un être humain ou par un gouvernement doivent leur être soumis.  Les Lois cosmiques conservent la priorité sur les lois d’invention humaine.  Par exemple, ce ne sont pas les hommes qui ont imaginé la loi de la Causalité ou de la Justice immanente, la Loi cosmique qui semble être la plus connue dans toutes les religions : les êtres humains l’ont simplement découverte et définie mentalement, dans une tentative maladroite de trouver les mots pour la circonscrire.  Il en va de même pour toutes les autres Lois cosmiques.

Par la loi de la Conscience, le Créateur de l’Omnivers a établi que sa seule limite réside dans le fait qu’il ne peut pas se soustraire à ses propres Lois divines.  Ainsi, il ne peut maintenir son Potentiel illimité qu’en se conformant aux paramètres des Lois cosmiques.  Mais la Conscience cosmique ne dictera jamais à qui que ce soit ce qu’elle pense qu’il devrait faire, elle ne peut que rappeler ou suggérer la série d’actions qui peuvent être entreprises à partir de la manière qu’elle perçoit que les énergies vibrent à un moment précis.  En fait, elle sait que les modalités des Lois cosmiques ne sont jamais plus sûrement établies que l’avenir ne l’est.  Les Lois cosmiques réfèrent à des principes de la réalité qui augmentent la conscience de celui qui les étudie et qui les prend au sérieux, choisissant de les appliquer avec rigueur.  La Conscience cosmique les a créées dans l’intention d’informer et d’éclairer les entités sur la manière que la Réalité divine se développe, donc sur la manière que les choses fonctionnent dans le Cosmos.  Pour celles qui choisissent de ne pas en tenir compte, il n’existe pas d’enfer de feu ni de damnation éternelle.  Le seul résultat qu’elles obtiennent, c’est de retarder leur progression évolutive.

Pour être considérée comme «cosmique», une Loi doit définir une réalité universelle à la manière d’un principe inaltérable dans sa nature.  Par exemple, affirmer que tout change ou que le changement est inévitable revient à exprimer une Loi cosmique parce qu’il s’agit de vérités qui correspondent à la Réalité absolue.  Mais personne ne pourrait affirmer comme un fait immuable que, dans l’Univers, rien ne change vraiment.  Cependant, conformément à la loi du Paradoxe, celui qui tiendrait un tel propos exprimerait une Loi cosmique puisque la loi de l’Immuabilité assure que l’Univers en changement se transforme indéfiniment, sans jamais se modifier, bien qu’il s’agisse bel et bien d’un Univers changeant.  Nous aimerions avoir réussi à vous confondre pour vous rendre prudent dans l’analyse des Lois cosmiques.

Cependant, les Lois cosmiques peuvent devenir un sujet de sémantique pour déterminer le sens d’un terme, d’un mot ou d’un concept.  Dans leur étude des Lois divines, certains découvriront que des principes sont à la fois partiellement cosmiques et partiellement relatifs.  Autrement dit, ils détiennent à la fois une portée universelle et une portée contingente, selon la définition du terme, selon les circonstances ou selon les conditions ponctuelles.  Le changement des circonstances peut amener une loi à devenir inopérante.  Certaines lois s’appliquent de façon hypothétique, mais dès que certains éléments fondant l’hypothèse disparaissent ou s’écroulent, il peut arriver qu’elles ne puissent plus s’appliquer.  Et alors, la loi qui apparaissait cosmique peut ne représenter qu’un simple principe bien relatif.  On peut en déduire qu’une Loi cosmique hypothétique peut prendre un aspect relatif : elle peut être tantôt cosmique tantôt contingente.  Il s’agit là de considérations bien hautement philosophiques mais qui doivent vous suggérer la prudence et vous amener à ne rien prendre au sens trop littéral.  Vous pourriez vous nuire grandement à faire d’une Loi cosmique une loi contingente ou à faire d’une loi contingente une Loi cosmique.  Ces affirmations ne visent qu’à aider les étudiants sérieux, désireux de comprendre comment les choses marchent, à toujours faire preuve de discernement et de sagesse lors de l’énoncé d’un principe métaphysique.

Pour être considérée comme véritablement «cosmique», une loi doit inévitablement témoigner d’une exactitude rigoureuse par rapport à la manière dont les choses se comportent.  À titre d’entités évolutives, vous devez apprécier les Lois cosmiques à leur juste valeur, mais vous devez comprendre que certaines d’entre elles n’existent que dans leur cadre de référence et qu’elles ne décrivent pas des principes éternels en nature.  Il revient à chacun d’entre vous de découvrir et de comprendre l’impact que de telles lois peuvent produire dans votre vie et dans la vie de vos êtres chers.  La majorité des Lois cosmiques trouvent une application dans la plupart des situations dans laquelle des êtres peuvent être impliquées et elles requièrent une réponse adéquate.  Par nature, elles peuvent s’appliquer à la situation de différentes personnes et fournir une information susceptible de leur donner une réponse utile.

Vous comprendrez que le Créateur ne s’amuse pas à décréter sans cesse de nouvelles Lois cosmiques, ce qui pourrait bloquer l’expansion de son Plan originel.  Il en existe déjà un nombre incalculable.  Mais il ne peut pas davantage s’engager à ne pas en promulguer d’autres, dans l’avenir, si le besoin se fait sentir.  Mais il ne peut rendre opérant que ce qui est déjà une potentialité en lui.  Toutefois, pour être considérée comme cosmique, une loi doit avoir été établie pour toujours et ne jamais changer, de manière que ceux qui tenteraient de les transgresser ne parviennent jamais qu’à se briser sur elles.  En fait, toute entité peut se soustraire aux règles qui ont été exprimées ou les infléchir par le biais de cette condition qui s’appelle l’«esprit» ou le «mental».  Il lui suffit de quitter le jeu ou de changer la nature du jeu.  Pour y parvenir, il suffit à un sujet conscient de se déplacer en pensée en recourant à une loi plus générale, forcément de nature supérieure, donc plus proche des Lois cosmiques que des règles ou des lois qui gouvernent le jeu qu’il joue et dans lequel il se sent piégé.  Mais il gagnerait à s’assurer qu’il recourt bel et bien à une loi supérieure à la règle qu’il veut briser ou à laquelle il veut échapper.

Comme on l’a vu, paradoxalement, la loi du Changement opère toujours partout, puisqu’elle est présente en toutes choses, empêchant quoi que ce soit de rester ou de devenir statique.  De ce fait, tout ce qui reste inchangé et inchangeable, ce sont les Lois cosmiques.  Et la loi du Changement participe du niveau cosmique de manifestation, ce qui la rend inaltérable dans sa réalité et implacable dans son application.  De ce point de vue, le changement s’exprime en tout et partout et il ne peut être entravé.  Il constitue donc une loi irrépressible et inviolable.

La Conscience cosmique ne réclame jamais qu’une entité se soumette à elle ou qu’elle se sacrifie pour elle.  Toutefois, elle permet à celle qui se soumet à ses principes divins de prendre de l’expansion et d’ouvrir sa conscience, jusqu’à devenir son canal d’expression.  Justement, c’est grâce à cet engagement, qui ne cesse d’attirer des émules sur la Terre, que les entités qui se sont ouvertes aux principes spirituels de la Conscience cosmique, qu’on appelle les Lois cosmiques, ont pu recevoir des communications spirituelles éclairantes et accéder à la Maîtrise totale.  Ce regroupement d’initiés veille présentement à préparer une ère nouvelle de bonheur en témoignant par leur exemple, à la face du Monde, des avantages que tous ses habitants gagneraient à se conformer aux Lois cosmiques promulguées par la Conscience cosmique, car ils pourraient ainsi transformer rapidement leur planète.

Cette expansion devient possible grâce à leur engagement ferme, un engagement qu’il ne faut jamais confondre avec la loyauté, puisque, dans bien des cas, la loyauté ne désigne souvent que le côté doré de l’esclavage.  En effet, la loyauté, qui crée des liens solides, s’exprime comme une obligation prise envers une autre entité, tandis que l’engagement relève d’une promesse de fidélité à un choix qu’on fait à soi-même et qu’on pose envers soi-même, d’où on peut le rompre à tout moment, sans consulter personne d’autre, s’il vient à se démontrer faux ou improductif.  En effet, celui qui s’engage à appliquer des principes d’ordre supérieur en fait le choix personnellement.  Celui qui se lie lui-même peut se délier sans crainte d’une sanction ou de représailles.  Du reste, ceux qui s’engagent à appliquer les Lois cosmiques parviennent à accéder à des activités supérieures qui échappent au contrôle de ceux qui ne cherchent qu’à obtenir la loyauté des autres, plutôt que leur engagement libre.  Dans un tel engagement, peu importe qu’un groupe soit défait, dispersé, infiltré, mis en déroute ou qu’il continue à fonctionner, puisque l’engagement reste individuel.  En outre, si ce groupe devait être défait, dans la mesure où l’engagement des membres persiste, il pourrait toujours réussir à se reconstituer et à se relancer dans des activités encore plus constructives.

Un être développe son intégrité en s’accordant aux Lois universelles qui l’amènent à vibrer au rythme de la Conscience cosmique.  Cette intégrité s’affermit s’il commence par s’engager à ne former qu’un avec l’Univers et si, par la suite, il s’engage à réaliser les convictions personnelles qu’il porte en lui par rapport à ce qui est juste, harmonieux et équilibré, à tous les niveaux de ses relations.  Tout bien pensé, le mot «intégrité» provient du mot «intégration», un mot qui exprime en lui-même l’«état d’équilibre sous tous les aspects».  Quand un être connaît l’équilibre à tous les points de vue ou qu’il sait ce que l’équilibre représente et qu’il peut s’accorder à cet état, du même coup, il s’accorde aux Lois universelles.  Ainsi, il n’a plus besoin de connaître de loi écrite et de s’y référer puisque sa filiation lui fournit une base de survie et de croissance et lui assure l’harmonie à tous les niveaux.

Dans la perspective de la Conscience cosmique, ne peut se considérer comme un être humain que l’homme ou la femme qui, au long de son périple évolutif, s’engage à s’élever constamment sur les niveaux supérieurs de la Vie universelle, en agrandissant son champ de conscience au niveau de ses actions, de ses concepts, de ses sentiments, de ses émotions, de sa sensibilité, en se conformant aux Lois cosmiques qu’elle a édictées.  Ainsi, il se soumet à des principes comme celui de l’Amour, de l’Unité, de la Concorde et à tous ces autregod_copys principes qui permettent à l’entité de s’élever à des niveaux supérieurs de la Conscience cosmique et de démontrer son intégrité, une vertu qui consiste à intégrer les Énergies universelles et les Forces de l’harmonie, de la paix, de l’amour et de la co-création avec les Forces de la Lumière.

Dans son état idéal, l’être humain abandonne spontanément sa volonté séparée (ou sa volonté d’être séparé) du Tout et il se soumet de bon gré à la Volonté universelle ou spirituelle, à la Volonté de Dieu.  Le Soi supérieur de chacun lui donne ce qu’il désire dans la mesure où ses souhaits ne s’opposent pas aux autres Lois universelles, même qu’il peut lui offrir toujours davantage que ce qu’il espère.  Lorsqu’un être entre en conflit avec les Lois universelles ou avec les autres créatures, les énergies de la Loi universelle et celles des autres s’opposent à l’acquisition de ce qu’il désire, engendrant un conflit qui produit un blocage dans sa vie.  De ce fait, même si un sujet a accumulé des énergies très puissantes, il peut avoir de la difficulté à manifester ce qu’il désire, même s’il demande l’assistance de son Ange gardien.  Cela s’explique par le fait que l’Ange gardien, qui est au service du Soi supérieur, a comme mission d’aider l’être qu’il accompagne et de lui donner ce qu’il demande dans la mesure où sa requête ne contrevient pas à une Loi universelle ou ne s’oppose pas au bien-être d’autrui.

Trop de personnes qui se sont contentées d’apprendre des fragments de la science métaphysique ont mésusé des principes spirituels, se faisant du tort et en faisant aux autres.  Par exemple, sans trop s’en rendre compte, certaines d’entre elles développent des concepts et des idées qui s’écartent des Lois divines parce qu’elles ne travaillent qu’avec les forces subconscientes et les forces inférieures par les images et les désirs qu’elles entretiennent, mais qui renforcent leur appât du gain, leur esprit de possession ou leur quête de domination.  En pareil cas, elles se lient aux entités du plan astral, des forces qui sont mues par l’affect et le désir d’acquérir toujours davantage ou d’éprouver toujours plus de plaisir.  Elles ne pourront jamais atteindre la satisfaction et le bonheur de cette manière.  La seule source de la satisfaction parfaite réside dans le Soi supérieur.  Mais le Soi supérieur, qui est omniscience et sagesse parfaite et qui œuvre au service de la Conscience cosmique, peut se permettre de choisir ce dont un être a besoin, au lieu d’appuyer les demandes qu’il lui présente, car sa mission consiste à fournir à un être ce dont il a vraiment besoin, au sens évolutif, plutôt que ce qu’il veut, s’il y a contradiction entre les deux.

Le Soi supérieur représente la Lumière d’en haut individualisée chargée de guider un être incarné sur son sentier évolutif.  Bien qu’il représente une énergie neutre, il n’existe pas que pour exécuter les commandements de l’être incarné, mais aussi pour le maintenir dans le cadre des Lois cosmiques.  Ainsi, tant qu’un être progresse sur son sentier d’expérience et se conforme aux Lois cosmiques, le Soi supérieur lui donne tout ce dont il a besoin : les leçons de vie, les justes retours, le soutien, le plaisir, la joie de vivre, etc.

Dans ce contexte, plus un être incarné apprend rapidement les leçons inhérentes à son plan de vie (ou relevant de son rôle fonctionnel), mieux il engendre, pour lui-même, un univers de bonheur, et plus il illumine son milieu.  Mais ceux qui rechignent toujours à la tâche, qui repoussent les leçons qu’ils doivent apprendre, allant jusqu’à dresser de grands murs de prétextes ou de protestations pour repousser la nécessité d’agir dans l’immédiat, s’exposent à se faire refuser leurs demandes, puisqu’elles retardent leur apprentissage.  L’être incarné doit reconnaître le Soi supérieur comme son Instructeur spirituel, pas comme un parent uniquement chargé de le nourrir à la cuillère d’argent et de le consoler dans ses gros chagrins.  Heureusement, ce n’est pas ainsi que la Conscience cosmique fonctionne, peu importent les protestations et les lamentations des entités des plans inférieurs.  Frustré, un être mortel peut se mettre en grève pour protester contre son Soi supérieur et il peut bouder les Lois cosmiques, mais cela ne lui rapportera rien de bon, même si cela lui est permis.

Un être qui réclame trop de liberté peut voir sa marge de manœuvre réduite, s’il abuse des privilèges que son libre arbitre lui confère.  Il s’expose notamment à être entouré de barrières et à être isolé des autres.  L’être qui n’est pas sensible aux souffrances et aux besoins des autres, édictant ses propres lois, il élève des murs autour de lui.  À l’inverse, celui qui se conforme aux Lois promulguées par la Conscience cosmique, par exemple à la loi de l’Amour, à la loi de la Clémence, à la loi de la Gratitude et aux autres lois, réalise qu’il n’a pas besoin de se conformer à d’autres lois ni de subir de limitations extérieures, parce que, par ses actions, il n’oserait jamais attenter à autrui.  Pour cette raison, celui qui cherche la véritable liberté devrait commencer par changer la perception qu’il a de lui-même, qui finit par le définir et le limiter.  Ensuite, il devrait veiller à se soustraire aux lois sociales qui le contraignent injustement.  Évidemment, il devra recourir à une plus grande prudence dans le rejet des contraintes sociales injustes que dans le rejet des limitations arbitraires qu’il s’impose à lui-même.

Un être ne peut se soustraire à une loi sociale que s’il est convaincu que la Conscience cosmique le lui permet, ce qui exige une connaissance approfondie des Lois cosmiques.  Trop souvent, un être rejette les lois sociales pour s’assurer de n’en faire qu’à sa tête.  Par là, il cherche à obtenir un plus grand pouvoir personnel et à mieux assouvir ses intérêts mesquins.  Dans ce cas, il remplace les lois sociales par des principes de moindre valeur, ce qui ne peut finir que par se retourner contre lui et par lui attirer de nombreux ennuis.  Nul ne peut tenter de se soustraire à une loi en la remplaçant par une loi inférieure : il doit forcément trouver une justification supérieure à son choix.  Celui qui cherche à augmenter son pouvoir pour imposer sa domination sur les autres peut prospérer pour un temps, mais il finit tôt ou tard par recevoir la monnaie de sa pièce.  Parce que tout ce qu’il a mal acquis lui est finalement enlevé, il bascule dans la dèche et dans le malheur.  Mais si un être transgresse une loi sociale du fait qu’il obéit à une loi supérieure, il finira par gagner à son idée toute la société qui l’entoure.  Si la société devait tenter de s’opposer à ce changement bénéfique, elle finirait par se briser sur la loi supérieure.

L’être qui se conforme aux Lois cosmiques n’est pas contraint de respecter les principes moraux tels qu’ils sont formulés ou présentés par les diverses religions du monde.  Les principes moraux limitent généralement la portée des Lois cosmiques, en plus de faire double emploi.  Les principes moraux représentent des standards généraux très rigides qui doivent s’appliquer à tout le monde, alors qu’aucun être n’est identique à un autre par son rôle fonctionnel et par son degré de conscience.  D’une part, aucun être ne peut imposer à un autre son interprétation du message des Grands Messagers de l’Humanité.  D’autre part, Dieu n’a jamais établi une morale définitive, fixée pour toujours, qui ne devrait jamais changer et s’adapter à son époque.  Enfin, aucun être n’est plus directement relié à Dieu qu’un autre et plus puissamment inspiré que lui pour ce qui concerne la gouverne de sa vie personnelle.  Dans la perspective de la Conscience cosmique, sur cette planète, la majorité des leaders spirituels sont des imposteurs qui s’ignorent et des ignares qui se prennent pour des illuminés.

Celui qui se conforme aux Lois cosmiques n’a pas à se soumettre aux lois sociales ni aux principes religieux.  Par sa dynamique créatrice, la Conscience cosmique détient une préséance absolue sur toutes les lois humaines.  Là où un être se conforme aux Lois cosmiques, toute sa vie s’améliore graduellement.  Il devient plus évolutif : sa pensée s’éclaire et son action se précise.  En outre, les êtres qui lui sont associés améliorent leur qualité tout autant que lui, sinon ils sont appelés à s’éloigner de lui.  Tout, autant en lui qu’autour de lui, devient plus ordonné, harmonieux et équilibré, tout s’assainit, tout devient plus prospère, tout s’embellit.  Il perçoit toujours de mieux en mieux qui il est et ce qu’il est.  Mieux encore, il établit des relations et des communications paisibles avec les entités des Royaumes inférieurs, échappant à la rigueur extrême de la Causalité.

Celui qui s’identifie à la Conscience cosmique reconnaît ses droits et ses devoirs.  Par cette reconnaissance, il reconnaît également ceux des autres, leur redonnant leur pleine marge de manœuvre, recevant en retour le même traitement.  En peu de temps, il ne laisse plus qu’une seule pensée l’animer : celle de vivre dans l’amour, de propager le bien et d’établir partout la paix.  Alors, il devient un pivot de transmutation autour duquel s’enroulent en orages et en tempêtes les énergies tourbillonnantes de la confusion et du chaos, ces énergies connues sous le nom de principe de vie et de mort, pour pénétrer chaque moment d’éternité.  Il découvre que la mort ne représente qu’un concept mental qui ne contraint pas celui qui sait.  C’est par la compréhension et par l’application des Lois cosmiques qu’un être parvient à échapper à la mort et à entrer dans l’immortalité.  Nul n’est contraint à mourir.  La mort résulte d’une incompréhension qui amène à transgresser inconsciemment les Lois cosmiques.

Si jamais il arrivait à un être de plonger dans un trou noir de conscience, ce qu’on appelle souvent la «nuit de l’âme», il pourrait toujours trouver le réconfort et l’inspiration dans l’application des Lois cosmiques.  Du reste, c’est probablement le meilleur moment d’en valider la puissance.  Ainsi, s’il lui arrivait, par inadvertance, de sombrer dans une expérience pénible, par exemple de subir un grand choc ou un grand traumatisme qui l’amenait à ne plus voir clair à travers les verres sombres qu’il porte ou à avancer à tâtons dans sa nuit obscure, incapable de savoir ce qu’il adviendra de lui, comme s’il avait perdu toute maîtrise, se sentait ballotté à gauche et à droite, incapable de diriger les énergies contraignantes du quotidien, sachant avancer vers un destin incertain, sa plus grande protection résiderait dans l’état d’abandon et dans l’application des Lois cosmiques.  De toute manière, toute nuit noire ne prépare jamais qu’à faire un bond quantique au niveau évolutif.

Ultimement, la compréhension juste et claire des Lois cosmiques induit dans la Vie éternelle, conférant l’immortalité.  Dans le Système de Dieu, tout est possible à celui qui sait demander.  Mais rien n’appartient à celui qui ignore son pouvoir de demander ou, plus précisément, son pouvoir de cocréer avec Dieu.  Nul ne peut parvenir à la Vie éternelle s’il entretient des concepts d’insanité, de limite, de pénurie, d’agressivité, de vengeance, de regret, de remord, de culpabilité, de peur, de mort.  Mais celui qui demande à évoluer à son rythme, par une connaissance toujours plus approfondie des Lois cosmiques, est porté d’une scène évolutive à une autre, toujours plus bénéfique pour lui, l’élevant toujours dans un état plus achevé, plus raffiné.  De toute manière, à l’intérieur du Dieu immuable, tout se meut : toute réalité évolue ou involue.  Autant choisir que tout évolue puisque, par définition, l’évolution apporte plus de lumière, de maîtrise, de perfection et de bonheur.  Mais tout évolue par la conformité aux Lois cosmiques qui permettent de se rappeler de son unité et de son identité avec le Créateur de toutes choses.

Du fait qu’il est pourvu du libre arbitre, chacun doit se préparer conformément à ce qu’il veut vivre.  Chacun gagne à s’engager à respecter les Lois cosmiques.  Mais cet engagement ressort de la responsabilité personnelle, celle de respecter ou de violer les Lois cosmiques.  La Conscience cosmique comble et choie naturellement tous ceux qui se conforment aux Lois qu’elle a édictées.  Elle bénit le bienfaiteur comme le fauteur.  Mais, puisque l’individu peut faire obstacle à l’expression bienfaisante de l’Énergie cosmique.  Il peut recouvrer ce privilège de connaître les bénédictions divines en amorçant en lui les changements qui s’imposent.  Autrement dit, il doit écarter ce qui, en lui, s’oppose à la pleine expression des Lois cosmiques.  Chose certaine, toute force qui se proclame d’une nature véridique, mais qui écarte de l’amour de soi, qui exclut autrui, qui le contraint ou l’asservit, qui l’induit en erreur, qui amène à le pointer du doigt comme un être coupable ou indigne, à le considérer comme un être vil ou maléfique, à lui donner tort, à l’accuser de ne pas vivre à l’unisson des autres, toute force du genre ne témoigne pas d’harmonie avec les Lois cosmiques et ne peut recevoir l’approbation des Forces cosmiques.

Certains êtres se proclament mandatés par la Conscience cosmique, par l’Esprit de Dieu ou par les Forces du bien pour imposer la Volonté divine ou pour superviser l’application des Lois cosmiques.  Un tel mandat n’existe pas, d’où il ne détient aucune validité et agit dans l’imposture.  La Conscience cosmique ne pense jamais à se venger de la faute ou de l’erreur commise par un être incarné et elle n’a mandaté aucun redresseur de torts d’agir en son nom.  La Conscience cosmique n’a jamais attribué les modalités d’application des Lois cosmiques à un être humain.  Même le fait que les sociétés répriment les fauteurs et les criminels, apparemment pour se protéger, ne constitue rien d’autre qu’un choix politique très humain, nullement divin.  D’ailleurs, ce procédé, qui témoigne de la survie d’une ancienne coutume, n’assure qu’une protection bien factice et artificielle.

En principe, nul être humain, qu’il agisse comme individu ou qu’il représente une collectivité, ne détient de droit de sanction et de contrainte sur un autre.  Le bien commun ne peut prévaloir sur le bien individuel, il ne peut que s’harmoniser avec lui, et inversement.  Et quand tous appliqueront les Lois cosmiques, cette harmonie surgira d’elle-même.  La Conscience cosmique n’appelle pas les gens à se venger des crimes commis, mais à engendrer les conditions qui feront que les gens n’auront plus à recourir à la violence entre eux.  Il n’existe aucune Loi cosmique qui requiert qu’un fauteur ou un criminel soit puni.  Il vaudrait mieux comprendre leur aberration mentale ou leurs perturbations émotionnelles et supprimer les causes de leurs problèmes : la maladie, l’angoisse, le désespoir, l’hostilité, le ressentiment, le sentiment de culpabilité, d’indignité, d’infériorité ou autre.

Pour conclure ce chapitre avec humour, nous pouvons affirmer qu’il n’existe aucune Loi cosmique qui défend de faire preuve d’immaturité, ce qui résulte simplement d’un manque d’expérience.  À ce propos, quel être évolutif ne révèle pas un signe ou un autre d’immaturité sous un aspect ou un autre de sa personnalité?  Alors, il n’existe pas de Loi cosmique qui puisse réprimer un comportement ou une attitude empreinte d’immaturité, pas plus qu’il existerait une Loi cosmique empêchant d’éprouver de la fatigue ou de devenir malade et d’avoir à se reposer, à récupérer, à se régénérer.  Aucune Loi cosmique n’empêche de privilégier le développement d’un aspect de son être au détriment d’un autre ou d’en négliger un plutôt qu’un autre.  Dans la vie personnelle, tout est et demeure une question de choix personnel.

Alors, la Conscience cosmique invite tout être incarné à ne rien croire d’autre que ce qu’il peut se démontrer.  Elle l’invite à poser des questions, à explorer son être et le monde, à douter des affirmations péremptoires, à se soustraire aux contraintes politiques et aux dogmes religieux.  Chacun doit découvrir par lui-même et pour lui-même ce qui est vrai dans une relation directe avec son Créateur.  La Conscience cosmique ne commande jamais, elle se contente d’indiquer et de suggérer.

***

Les Lois cosmiques et les gouvernements humains : Les propos qui suivent peuvent instruire le métaphysicien, mais ils plairont d’abord à l’humaniste soucieux de rendre la politique planétaire plus vivable.  Aucun gouvernement humain, qu’il soit politique ou religieux, ne détient de légitimité, à moins qu’il ne se fonde sur le consentement individuel et collectif direct et explicite et qu’il n’obtienne un support libre, direct et explicite, donc dépourvu de coercition.  La Conscience cosmique stipule que tout pouvoir terrestre relève de l’individu qui est né empreint du sceau  du libre arbitre.  Cette affirmation implique les vérités qui suivent…

1- Un gouvernement n’obtient sa légitimité que par le regroupement volontaire des individus qui, unis dans une communauté, l’établit.

2- Tout gouvernement qui proclame détenir l’autorité sur une personne née à l’intérieur des frontières du territoire qu’il régit attente au libre arbitre individuel.

3- Chaque fois que le libre arbitre est nié sans un motif juste, la liberté est bafouée.  Et là où la liberté est bafouée, la dysharmonie s’installe, entraînant forcément du désordre social.

4- Présentement, sur la Terre, plus de 190 gouvernements imposés recourent à la force physique, par divers moyens et à des degrés divers, afin de limiter le libre arbitre, mais sans motif juste, empêchant le renouvellement des institutions sociales et politiques.

5- Puisque l’Humanité, dans son ensemble, est formée de personnes diversement individualisées, la notion du libre arbitre doit varier.

6- Tout gouvernement dictatorial représente un rejet illégal du libre arbitre et une négation de la diversité humaine.  Tout gouvernement représentatif engendre des gagnants et des perdants, ce qui entraîne la dilution du libre arbitre par la formation de regroupements majoritaires et minoritaires qui en viennent à se livrer à des manigances douteuses.

7- Les démocraties présumément représentatives reposent sur l’opposition de groupes qui, dans leur confrontation, cherchent à imposer leur volonté collective sur tous les membres du territoire en commençant par établir la force de la loi, puis en appuyant la loi par des peines d’emprisonnement et par le recours aux armes.

8- Le fait de forcer tous les individus à agir de la même manière, en imposant des moules de comportement ou de gouvernement, standardise les valeurs et dogmatise les systèmes, ce qui est le cas de tous les gouvernements comme le fascisme, le communisme, le socialisme et le capitalisme, qui rejettent le libre arbitre et la diversité naturelle.

9- Quand la prise de décision collective rejette l’empreinte de la pensée individuelle, elle nie l’exercice du libre arbitre, elle nourrit la séparativité et elle fomente inévitablement la dissension, la division, la confrontation, les conflits, les rébellions.

10- Tout système social ou politique qui compte établir l’harmonie et maintenir la paix doit accommoder le libre arbitre individuel et la diversité naturelle, même le droit de retrait de participation.  En outre, il doit remplacer toute velléité de promulguer des lois réactives ou défensives, qui neutralisent la protection par le recours à la force physique, de manière à n’attenter en rien contre ceux qui participent à des activités collectives.

11- Généralement, dans les gouvernements terrestres, ceux qui cherchent à détenir le pouvoir ne sont pas les plus sages, mais ceux qui, mus par l’intérêt personnel, ont le plus à gagner matériellement à recourir à la force physique.  Or celui qui recherche d’abord les avantages matériels ou financiers finit toujours par se laisser corrompre.  Les gouvernants doivent être des êtres intègres et amoureux, d’abord désireux de servir leurs semblables parce qu’ils sont profondément soucieux d’assurer le bien commun.

12- L’Évolution favorise la croissance matérielle et l’expansion personnelle et elle respecte le pouvoir manifeste des individus, leur conférant le droit d’agir à leur guise, autant pour eux-mêmes que par eux-mêmes, tant que ce droit ne limite pas les droits d’autrui, qui sont égaux, et tant qu’il se conforme harmonieusement aux Lois cosmiques de l’Omnivers ou du Cosmos.

Note : Ce texte a été volontairement augmenté de nombreux emprunts à divers sites de la Toile mondiale, pour faciliter la tâche de fournir une documentation complète et détaillée.

© 2012-16, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

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