LA CONSOMMATION DE LA DROGUE, QUI FAIT PARTIE DES MÉTHODES DE DIVERSION OU DE FUITE, EMPÊCHE DE FAIRESAINEMENT FACE À UNE SITUATION ET DE PRENDRE LES BONNES DÉCISIONS QUI FONT PRENDRE UNE MEILLEURE TOURNURE À SON EXISTENCE AU MOMETN OPPORTUN…

Le présent propos sur la dépendance à la drogue et sur ses méfaits vise moins à attirer l’attention sur son usage immodéré que sur ce que ce produit, aussi inutile que dangereux, soustait dans votre vie, amenant une large part de l’entourage à devoir faire le deuil prématuré d’une relation enrichissante.

Dans le présent contexte, la drogue désigne un produit stupéfiant, donc qui peut modifier l’état de conscience.  En fait, les mots «drogue» et «stupéfiant» peuvent être considérés comme des synonymes.  De sorte qu’il vaudrait mieux la définir comme un composé psychotrope, soit un composé chimique, biochimique ou, même, naturel, propre à altérer les fonctions physiologiques ou psychiques, les réactions physiologiques et les états de conscience, consommé en dehors d’une prescription médicale.  Entre autres, on peut ranger parmi eux l’opium, la feuille de coca et la cocaïne (dont le crack est la drogueforme qui assure la plus rapide dépendance), le chanvre (Marie Juana),  le cannabis, l’ecstasy, l’héroïne, la kétamine, le LSD (acide), avec certains médicaments psychoactifs (dont les anabolisants) et les produits dopants (poppers, colle, solvants, essence), ces produits utilisés pour affronter un obstacle réel ou présumé ou pour améliorer les performances.

L’usage de la drogue est probablement vieux comme le monde, découlant de la découverte progressive que l’être humain faisait de son milieu, par ses expériences visant à découvrir ce qui était comestible ou pas, qui l’amenait à retenir les substances qui le nourrissaient, lui faisaient du bien, lui accordaient du plaisir sans exposer sa vie dans l’immédiat.  Historiquement, on retrouve des traces de la consommation de ce genre de produit en Mésopotamie, 4 000 ans avant l’ère chrétienne;  en Chine, 2 700 ans la même ère;  et en Équateur et au Pérou, 2 100 à 2500 avant la venue de Jésus-Christ.  Le problème de notre époque, c’est que, présentée sous des formes de plus en plus ne plus puissantes et addictives, elle concourt à la mise en esclavage de l’humanité, elle produit des dommages psychiques et physiques irréparables, en plus de déresponsabiliser l’individu.

Il faut avouer que ce n’est pas d’hier que ce produit, qui fait l’objet de tous les propos, suscite autant de controverses et attirant de plus en plus l’attention, les uns se prononçant pour, les autres, contre, surtout lorsqu’il s’agit de distinguer entre les drogues douces et les drogues dures, selon qu’il produit des effets mineurs sur l’organisme ou qu’il engendre rapidement un état de dépendance.  Alors, selon les normes et les valeurs des différents pays, son commerce et sa consommation deviennent licites ou légaux et illicites ou illégaux, pouvant entraîner des amendes, des peines de prison, voire la peine de mort.  Il faut dire que, à son endroit,  les pays établissent les sanctions à partir de critères différents qui peuvent être des critères moraux (tabous culturels et interdictions religieuses), des critères économiques (d’abord l’endettement des consommateurs, mais aussi l’endettement des gouvernements en termes de coûts de prévention, de lutte contre le crime, de productivité nationale), des critères causaux (incline vers le manque d’hygiène, altère l’esprit, la volonté et le jugement), des critères d’hygiène et de santé (frais médicaux, institutionnels et hospitaliers), des critères sociaux (dommages dans les familles, les relations sociales, la protection des individus, itinérance).

En fait, comme méfaits principaux, on peut diversement reprocher à la drogue d’altérer la conscience, ce qui peut diminuer la vigilance et le sens des responsabilités, conduisant à des accidents.  En plus, dans nombre de cas, elle nuit à la santé, en détériorant les organes physiques et psychiques, perturbant notamment les réactions neuronales du cerveau.  Elle entraîne une dépendance coûteuse et dommageable.  Et, en conséquence, elle déséquilibre la société en portant au crime comme moyen facile de se procurer l’argent dont un individu a besoin pour s’en procurer.  En raison de son illégalité, sur un grand nombre de territoires, elle favorise la contrebande et fait prospérer les cartels et les clans mafieux, faisant gonfler les coûts de sa répression.  Surtout, elle jette de nombreux êtres faibles sur le pavé, en faisant clochards ou itinérants des villes, dont certains développent des névroses ou des psychoses, deviennent des délinquants ou des prostitués ou de simples loques humaines.

Le chercheur spirituel n’a recours à aucun artifice pour progresser, il puise ses ressources en lui-même.  Les drogues produisent temporairement des phénomènes intéressants, mais elles mènent sournoisement à la dépendance et à la déchéance parce qu’elles attaquent les facultés intellectuelles et le corps.  D’autre part, ces moyens artificiels peuvent ouvrir, par effraction, des portes au niveau de l’astral, le monde des illusions, ce qui peut entraîner des déséquilibres plus ou moins profonds et permanents.  Psychologiquement, le recours aux drogues témoigne d’un blocage au niveau anal.  Celui qui y recourt cherche un raccourci ou une anesthésie.  Il est en quête de paix ou d’euphorie pour échapper à ses prisons ou à son vide intérieur.  Tout a du bon : la drogue peut raccourcir la durée de la vie d’un être, comme elle peut prolonger son délai de réflexion ou d’incubation dans la phase de désarroi de celui qui cherche sincèrement la voie de la vraie libération.  Cela peut aussi permettre à un éclaireur qui s’ignore de mener des expériences dont les conséquences, dans son expérience, le rendront crédible lorsqu’il en démontrera les méfaits, après avoir découvert son rôle.

Certaines drogues peuvent aider à explorer les états étranges de discontinuité mentale, notamment.  Ouvrant l’œil intérieur, certaines d’entre elles peuvent donner la preuve de l’existence du monde spirituel et mystérieux que tous captent par l’intuition.  Par elles, on peut explorer des espaces intérieurs de la mémoire collective et découvrir une façon de comprendre plus clairement la source de la démence et la façon d’aider les gens souffrant de débilités à revenir à ce monde de la simple réalité.  Toutefois, ces produits ne peuvent alors être expérimentés qu’en présence de chercheurs sincères et sérieux, dévoués à l’avancement de l’Humanité.  Tout ce que Dieu a créé est bon, mais il faut savoir s’en servir.  Dans la majorité des usages qu’on en fait présentement, dans les milieux populaires, la drogue est plus néfaste que salutaire.

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En passant, élément de culture, dans le vocabulaire de la spiritualité, la «drogue psychique» désigne un produit pouvant modifier l’état de conscience dont on se sert pour atteindre des états seconds.

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