L’ACCEPTATION DE LA DIFFICULTÉ AIDE À RENFORCER…

La difficulté exprime le caractère de ce qui ne se fait ou ne peut se faire qu’avec effort ou peine; l’état de ce qui est compliqué ou pénible; l’état de ce qui est contrarié ou contrecarré; une situation désagréable.  Mais souvent, la difficulté n’existe pas vraiment ou elle est autre qu’elle ne paraît: elle n’est que dans la tête, dans la pensée, qui aime grossir les choses, ce qui amène la frustration ou la démission.

La difficulté survient généralement parce qu’un être conçoit trop le monde à partir de sa raison.  Ou elle surgit du fait qu’il a fait des choix trop faciles, qu’il a fait des choix au mauvais moment, qu’il n’a pas su agir à temps.  Elle ne vient pas vers lui, il va vers elle à défaut d’écouter, à chaque instant, ce qui se passe dans sa tête et son cœur.  Chacun doit se rappeler que la solution d’une difficulté réside toujours d’abord à l’intérieur de lui-même avant de se manifester dans sa vie.  Lorsqu’un être se retrouve dans une situation difficile, au lieu de se laisser piéger par celle-ci, ce qui consumedifficulté-recrutement en vain ses énergies, il gagne à d’abord émettre de l’amour pour faire appel à sa lumière.  Chaque situation de la vie doit l’aider à apprendre un peu plus sur lui-même, sur qui il est, non augmenter sa désespérance.  En rayonnant de l’amour, il met un terme à la chute énergétique et, du coup, il se protège.  Autre chose qui aide grandement, en phase de crise, c’est le lâcher prise par rapport à ce qui fait obstacle.  Alors, au lieu de se fermer, l’être gagne à s’ouvrir de manière à produire un changement, à engendrer un ordre nouveau.  La difficulté ne vise jamais à écraser un être ou à l’abattre, mais à le façonner, à l’aider à activer une potentialité.

Tout problème qui surgit sur sa route est fomenté par la Loi divine pour rappeler que sans Dieu nul ne peut rien faire.  Le problème amène à penser au Créateur et à faire appel à son aide, à découvrir son Savoir, source de tout Pouvoir.  Autrement dit, la difficulté fait penser à faire appel aux Forces de la Lumière afin de tout transformer en mieux.  Les expériences pénibles représentent des présents de la vie.  Elles comportent un enseignement personnel à accueillir et à intégrer dans sa vie.  En prenant conscience de la leçon de vie qu’elles portent, celui qui les vit peut acquérir plus de maîtrise.  Alors, il retrouve son équilibre et il se situe mieux au centre de son être.

Tout est question d‘attitude.  Or, la pire des attitudes, c’est celle de la victime innocente qui démontre son degré d’ignorance et d’apitoiement sur son sort.  Quand ça va mal, il faut vivre sa peine, sans la rejeter, mais en l’affrontant avec conscience, sans dramatiser.  Généralement, sous ses différents visages, la difficulté ne porte pas plus de deux ou trois noms.  Mais on aime la déguiser de façons multiples pour brouiller les cartes et se donner l’excuse de ne plus y voir clair.  C’est ainsi qu’un être parvient à dissimule sa paresse et son orgueil.  En cas de difficulté, il ne gagne rien à sombrer dans une étude de détails : il faut savoir les résumer de façon lucide et concise en prenant du recul.

Tant qu’un être perçoit une réalité comme difficile, il la rend difficile, il la complique.  Ce n’est la faute de personne d’autre, si un être traverse une difficulté.  Alors, il lui est inutile, même nuisible, d’entraîner les autres dans son drame.  La difficulté résulte surtout du fait qu’il s’oppose aux changements qui se font en lui et qu’il les juge comme non pertinents.  Aimant toujours exercer le contrôle, il n’apprécie guère de ne pas savoir ce qui se passe.  Il préfère généralement se cantonner dans le statu quo de sa zone de confort.

Au tournant de ce millénaire, celui qui ne veut pas manquer le bateau de l’Évolution, doit décider que le temps est venu de passer rapidement à travers ses difficultés.  Nul n’a pas besoin de raconter tout ce qu’il vit parce que les autres n’ont pas le devoir de l’écouter, puisqu’ils ont également leur part de problèmes à vivre et à régler.  À trop raconter ses problèmes, un être passe à côté du fond de la question : il parle au lieu d’observer ou de considérer ce qu’il est en train de se dire à lui-même, d’où il ne parvient pas à agir utilement.  Celui qui parle beaucoup de ce qu’il vit ne cherche qu’à attirer l’attention sur lui, ce qui renforce la personnalité et ne sert à rien.  Si un être traverse une période pénible, c’est souvent pour lui permettre de développer plus de compassion pour lui-même et pour les autres.  Quand la tempête est passée, il ne peut que voir la situation d’un œil tout à fait différent et l’oublier vite.

En fait, la difficulté révèle ce qui, jusque là, empêchait de percevoir la réalité dans sa juste perspective. Elle précise qu’un être entretient un blocage qui empêche la circulation de l’énergie.  En général, ce blocage résulte de l’incurie, de la peur, du doute, du fait qu’il se referme, qu’il refuse la vie comme elle est et qu’il rejette le blâme sur les autres.

© 2012-15, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.  

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