LA CUPIDITÉ EXTRAIT DU COURANT DE L’APPROVISIONNEMENT UNIVERSEL…

La cupidité évoque l’avidité d’argent ou le désir immodéré de richesses qui se fonde sur l’esprit de possession, l’attachement immodéré aux choses ou la peur de perdre ses biens terrestres ou ses êtres chers.  Sans s’en rendre compte, le cupide est un serviteur de Mammon qui se coupe du courant de l’Approvisionnement universel.  Il se sent si vide intérieurement et si loin de Dieu qu’il en développe une grande peur du manque et qu’il ne cesse d’accumuler l’argent et les biens.   La cupidité amène à oublier ses fins dernières ou son But ultime, qui est de choisir en priorité de croître en conscience.  De toute manière, la seule réflexion que le trésor ou le coffre-fort ne suivent jamais le corbillard devrait ramener tout être à plus de pertinence… et de sagesse.  Un être peut se croire puissant ou immortel, mais le temps est plus puissant que lui pour lui ramener le fruit de ses œuvres et de ses choix.

L’amour désordonné des biens matériels s’accompagne souvent de leur étalage.  La cupidité est le vice des marchands, non d’un roi.  L’esprit de possession fait enfler l’ego et l’impression de détenir du pouvoir.  Plus un individu possède de biens, plus il a tendance à étendre un aspect de son petit moi.  Autrement dit, ce qu’un être possède représente alors une expansion de son rapport physique avec son moi, car ce qu’il est et ce qu’il détient sont étroitement liés à son sentiment personnel du moi.  Or le moi est complètement égocentrique, égoïste et individualiste : il ne s’assimile quelque chose que s’il considère ce qu’il acquiert comme pouvant le renforcer.  Ainsi, chez certains, même la générosité peut être suspecte, car ce que l’on fait pour les autres est fort satisfaisant pour le moi, surtout quand on se comporte ainsi pour acheter de l’attention ou de l’affection.  Si les pulsions primitives du moi ne sont pas pondérées par des réflexions raisonnables ou par une aspiration spirituelle, elles peuvent devenir très dangereuses.

La cupidité, qui est au fondement de l’avarice, représente une perversion de la pulsion de conservation qui implique le fait d’être attaché de façon inquiète à son argent, à ses biens ou à sa position sociale.  Elle conduit à fixer son attention sur les biens et l’argent, à s’y attacher de façon excessive, à accumuler et à retenir ses biens et ses richesses, à épargner bien plus qu’il en faut pour ses besoinsargent futurs.  Ainsi, un être s’empêche de vivre dans le présent, dérivant toutes ses énergies dans l’acquisivité, la thésaurisation de biens matériels, donc putrescibles.  Pour ironiser, on pourrait dire qu’il ne l’emportera pas au paradis!  Curieusement, les Maîtres, comme les psychologues, assurent que l’argent est relié aux selles, la première valeur d’échange de l’enfant avec le monde ambiant.  À ce propos, on peut essayer de se rappeler à quel point l’acte de déféquer peut être important pour un enfant.  Quelque chose qu’il a lui-même transformé, seul, sort de son corps et se détache de lui.  En cela, il doit mener l’apprentissage du détachement.  Ainsi, s’il est éduqué à la propreté de façon sereine, il deviendra généreux de ses biens;  s’il y est forcé par une éducation sévère, il deviendra constipé… et pingre.

Pour tout dire, ce vice provient d’un problème de dévalorisation personnelle qui s’explique par le manque de confiance en soi et d’audace, conduisant à une insécurité profonde, à un doute lancinant à propos de l’avenir, ce qui se fonde sur un doute par rapport à la Providence de Dieu.  Il ne sait pas profiter de son bien, il entretient une perspective de vie purement matérielle, il éprouve une affection excessive pour ses êtres chers.  Alors, le sujet devient envieux, jaloux, redoutant la concurrence des autres.  En fait, la cupidité exprime un état de servitude découlant du fait qu’on doute de son savoir-faire et de son pouvoir de renouveler ses énergies créatrices.  Dévitalisé, épuisé au niveau des idées, le sujet ne laisse plus couler l’énergie créatrice parce qu’il l’accapare.  Il s’indigne, empêchant toute progression vers le succès, amenant tout à stagner dans sa vie.  Il a perdu sa motivation ou sa stimulation de créer de nouvelles réalités.  Il a perçu la richesse comme un but plutôt que comme un moyen d’échange.  En effet, qu’est-ce que l’argent?  Il n’est jamais que le symbole actuel de la valeur d’échange.  Il révèle le prix qu’on accorde aux choses, aux autres et à soi-même.

Dès que l’on sombre dans l’égoïsme, on pense plus à prendre qu’à donner.  Dès lors, on fait tout pour échapper à la loi de l’échange et du partage. Ainsi, on ralentit progressivement le flot de l’énergie créatrice qui coule en soi.  La récompense financière que l’on escompte doit provenir d’un travail créateur, non de la spéculation.  Elle résulte de l’estimation personnelle de son travail, du sens évolutif et humanitaire qu’on lui accorde.  C’est en l’oubliant qu’on pense à recourir à la force pour protéger arbitrairement ses biens, ce qui explique que l’argent est responsable de bien des maux sur la Terre, surtout des guerres.  On veut prendre  de force ce qu’on ne peut pas se donner à soi-même, s’il s’agit d’un bien essentiel.  Dès qu’on n’est plus créatif, on devient un prédateur qui voit tous les autres comme un rival potentiel.

Mais cette croyance se retourne tôt ou tard contre soi-même.  On en vient à ne plus s’estimer qu’à travers sa productivité ou ses avoirs et, peu à peu, on perd l’un et l’autre.  Et, en perdant ce qu’on a de plus précieux, on ne trouve plus de raison de vivre.  En s’accrochant trop avidement à ses ressources, on provoque une stagnation de l’énergie créatrice, rendant impossible toute croissance matérielle ultérieure.  L’argent est fait pour passer de main en main afin de permettre à chacun de fournir ses produits ou ses services, obtenant, du même coup, le moyen de profiter de ceux d’autrui.  L’argent n’est pas fait pour être thésaurisé, mais pour accroître ses biens, ses moyens, son confort, son bien-être, ses connaissances à traves sa créativité personnelle.  Qui l’oublie en couvant de trop près son trésor n’a plus rien à gagner.  Alors, il cherche à exploiter les autres, une attitude qui le confine à  une existence amère et isolée.

En accumulant les biens et l’argent, en refusant de les faire circuler, en s’y attachant de façon inconsidérée, l’avare refuse à la Nature et à Dieu leurs justes compensations.  Il détient ces richesses égoïstement, se refusant de payer en retour.  Il ne lèse ni Dieu ni la Nature, il se lèse lui-même.  Patients, Dieu et la Nature reprendront toujours leurs droits au moment de sa transition.  C’est l’avare lui-même qui se condamne à vivre dans la crainte du vol, dans la sécheresse du cœur, dans l’amertume de l’esprit, menant une vie sans joie.  S’il acceptait seulement de dépenser son argent pour lui-même et de mieux rétribuer ceux qui lui rendent service, en respectant strictement les lois de la Nature et les principes spiravariceituels, même sans libéralité, pour autant il ne maugréerait pas et n’éprouverait aucun de perte, parce qu’il se dit qu’il investit dans son bonheur et dans celui des autres, il se servirait déjà bien lui-même.  Et, ce faisant, il servirait bien les autres, respectant la loi de la compensation, s’il ne respecte pas celle de l’échange et du partage.  Car nul n’est tenu de partager ses biens et son argent avec ceux qui ont moins ou qui n’ont pas.  Le devoir de l’échange et du partage se situe au niveau de la conscience, non à celui des formes.  En se servant soi-même, en se procurant ce qui est nécessaire à bien vivre, on augmente déjà sa prospérité, son bien-être et sa joie personnelle.  Et on contribue à l’avancement d’autrui parce qu’on fait passer ce qu’on acquiert dans d’autres mains.

L’amour désordonné des biens matériels s’accompagne souvent de leur étalage.  La cupidité est le vice des marchands, non d’un roi.  L’esprit de possession enfle l’ego.  Plus un individu possède de biens, plus il a tendance à étendre un aspect de son petit moi.  Autrement dit, ce qu’un être possède constitue une expansion de son rapport physique avec son moi, car ce qu’il est et ce qu’il détient sont étroitement liés à son sentiment personnel du moi.  Or le moi est complètement égocentrique et individualiste : il ne s’assimile quelque chose que s’il considère ce qu’il acquiert comme pouvant le renforcer.  Ainsi, même la générosité peut être suspecte, car ce que l’on fait pour les autres est fort satisfaisant pour le moi.  Si les pulsions primitives du moi ne sont pas pondérées par des réflexions raisonnables ou par une aspiration spirituelle, elles peuvent devenir très dangereuses.

La société contemporaine cherche davantage l’avoir et le paraître que l’être.  Pour avoir trop rapidement rejeté ses anciennes valeurs et lassé de la domination abusive des religions et des gouvernements, l’homme contemporain s’est tout donné à sa science.  Il pousse de plus en plus loin son savoir, mais sans conscience de son essence et de sa destinée.  Ayant foulé aux pieds jusqu’aux véritables valeurs, il a inventé ses valeurs propres fondées sur l’avoir, le faire et le paraître.  Ainsi a-t-il placé l’argent et la renommée sur un piédestal, les élevant au rang de valeurs suprêmes.  Il a bâti un monde sans âme, coupé de l’être, don il subit à chaque instant les conséquences nombreuses.  Il ne retient plus comme but que la concurrence matérielle et la satisfaction de ses appétits charnels sous toutes leurs formes.  En observant le moindrement autour de soi, on constate que la course éperdue vers l’avoir a engendré des effets tels qu’ils sont devenus à leur tour des causes nuisibles.  Davantage soucieux de son image de marque que de la joie de son âme, il accorde aux racontars sur son compte une valeur excessive, ce qui amplifie son stress.  Dans sa course effrénée du confort, il a fait éclater la famille et, avec elle, la société.  On assiste à la concurrence des voisins gonflables qui envient ou convoitent les biens d’autrui.

Dans un monde de consommation, tout est conçu comme des objets jetables et tout est considéré comme une nécessité à se procurer tout de suite.  On veut profiter du meilleur de tous les mondes sans effort.  On accorde sa confiance aux gens riches plutôt qu’aux gens honnêtes.  La pauvreté est devenue un vice, car malheur à qui ne possède pas.  On n’a plus rien à partager, même pas ses services, tous monnayés lourdement.  Partout une réclame tapageuse ou criarde incite les masses à la consommation dont le seul but est l’écoulement de la production, toujours plus diversifiée et importante, plus sophistiquée aussi, pour séduire.  Et pour faire produire, il faut faire travailler, comme pour consommer, il faut travailler, cercle vicieux épuisant de l’activisme.  Et en produisant à l’excès, on pollue ad nauseam, mais sans résoudre les problèmes d’ordre économique ou social.  On préfère provoquer son voisin et l’amener à déclarer la guerre pour écouler les excédents ou pour relancer l’économie.  Ainsi, des peuples meurent d’embonpoint pendant que d’autres meurent de famine.

Dans notre monde d’individualistes et d’indifférents, chaque être se croit complètement dissocié de la masse humaine, errant à la recherche de lui-même dans un monde qui ne le reconnaît pas.  C’est le drame de la solitude par incommunicabilité des êtres.  On vit dans des sociétés anonymes.  En refusant une morale qu’on trouvait dépassée, mais sans pouvoir la remplacer, on a fait de l’argent le nouveau dieu ou la panacée universelle.  Ce choix a placé l’Humanité dans une impasse dont il lui sera difficile de sortir, à moins qu’elle tire rapidement des leçons salutaires de ses maux.  Pour évoluer, elle doit se remettre en cause sur ces points.  Quand elle confond les moyens avec le but, elle court à sa perte.  La solution réside dans l’être, non dans l’avoir.

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Si l’avarice évoque l’attachement excessif aux richesses et à leur accumulation, la cupidité désigne l’avidité d’argent ou le désir immodéré de richesses qui se fonde sur l’esprit de possession, l’attachement immodéré aux choses ou la peur de perdre ses biens terrestres ou ses êtres chers.

L’avarice est une perversion de l’instinct de conservation qui implique le fait d’être attaché de façon inquiète à son argent, à ses biens ou à sa position sociale.  Elle conduit un être à fixer son attention sur l’argent, à s’y attacher de façon excessive, à accumuler et à retenir ses richesses, à épargner bien plus qu’il en faut pour ses besoins futurs.  Ainsi, il s’empêche de vivre dans le présent, dérivant toutes ses énergies dans l’acquisivité, la thésaurisation de biens putrescibles.  Pour ironiser, on pourrait dire qu’il ne l’emportera pas au paradis!  Les Maîtres, comme les psychologues, assurent que l’argent est relié aux selles, la première valeur d’échange de l’enfant avec le monde ambiant.  On peut faire un effort de mémoire pour se rappeler à quel point l’acte de déféquer peut être important pour un enfant.  Quelque chose qu’il a lui-même transformé, seul, sort de son corps et se détache de lui.  S’il est éduqué à la propreté de façon sereine, il deviendra généreux de ses biens.  S’il y est forcé par une éducation sévère, il deviendra constipé… et avaricieux.

Ce vice provient d’un problème de dévalorisation personnelle qui s’explique par le manque de confiance en soi et d’audace, conduisant à une insécurité profonde, à un doute lancinant à propos de l’avenir, à un doute par rapport à la Providence de Dieu.  Cet être ne sait pas profiter de son bien, il entretient une perspective de vie purement matérielle, il éprouve une affection excessive pour ses êtres chers.  Alors, le sujet devient envieux, jaloux, redoutant la concurrence des autres.  En fait, la cupidité exprime un état de servitude découlant du fait qu’on doute de son savoir-faire et poche-videde son pouvoir de renouveler ses énergies créatrices.  Dévitalisé, épuisé au niveau des idées, l’avare ne laisse plus couler l’énergie créatrice parce qu’il l’accapare.  Il s’indigne, empêchant toute progression vers le succès, amenant tout à stagner dans sa vie.  Il a perdu sa motivation ou sa stimulation de créer de nouvelles réalités.  Il a perçu la richesse comme un but plutôt que comme un moyen d’échange.  En effet, qu’est-ce que l’argent?  Il n’est jamais que le symbole actuel de la valeur d’échange.  Il révèle le prix qu’on accorde aux choses, aux autres et à soi-même.

Dès que l’on sombre dans l’égoïsme, on pense plus à prendre qu’à donner.  Alors, on ralentit progressivement le flot de l’énergie créatrice qui circule à travers soi.  La récompense financière que l’on escompte doit provenir d’un travail créateur, non de la spéculation.  Elle résulte de l’estimation personnelle de son travail, du sens évolutif et humanitaire qu’on lui accorde.  C’est en l’oubliant qu’on pense à recourir à la force pour protéger arbitrairement ses biens, ce qui explique que l’argent est responsable de bien des maux sur la Terre, surtout des guerres.  On en vient à vouloir prendre de force ce qu’on ne peut pas se donner à soi-même, s’il s’agit d’un bien essentiel.  Dès qu’on n’est plus créatif, on devient un prédateur qui voit tous les autres comme un rival potentiel.

Mais cette croyance se retourne tôt ou tard contre soi-même.  On en vient à ne plus s’estimer qu’à travers sa productivité ou ses avoirs et, peu à peu, on perd l’un et l’autre.  Et, en perdant ce qu’on a de plus précieux, on ne trouve plus de raison de vivre.  En s’accrochant trop avidement à ses ressources, on provoque une stagnation de l’énergie créatrice, rendant impossible toute croissance matérielle ultérieure.  L’argent est fait pour circuler, pour passer de main en main, afin de permettre à chacun de fournir ses produits ou ses services, obtenant, du même coup, le moyen de profiter de ceux d’autrui.  L’argent n’est pas fait pour être thésaurisé, mais pour accroître ses biens, ses moyens, son confort, son bien-être, ses connaissances à travers sa créativité personnelle.  Qui l’oublie en couvant de trop près son trésor n’a plus rien à gagner.  Alors, il cherche à exploiter les autres, une attitude qui le confine à  une existence amère et isolée.

En accumulant les biens et l’argent, en refusant de les faire circuler, en s’y attachant de façon inconsidérée, l’avare refuse à la Nature et à Dieu leurs justes compensations.  Il détient ces richesses égoïstement, se refusant de payer en retour.  Il ne lèse ni Dieu ni la Nature, il se lèse lui-même.  Patients, Dieu et la Nature reprendront toujours leurs droits au moment de sa transition.  C’est l’avare lui-même qui se condamne à vivre dans la crainte du vol, dans la sécheresse du cœur, dans l’amertume de l’esprit, menant une vie sans joie.  S’il acceptait seulement de dépenser son argent pour lui-même et de mieux rétribuer ceux qui lui rendent service, en respectant strictement les lois de la Nature et les principes spirituels, même sans libéralité, pour autant il ne maugréerait pas et n’éprouverait aucun de perte, parce qu’il se dit qu’il investit dans son bonheur et dans celui des autres, il se servirait déjà bien lui-même.  Et, ce faisant, il servirait bien les autres, respectant la loi de la compensation, s’il ne respecte pas celle de l’échange et du partage.

En effet, nul n’est tenu de partager ses biens et son argent avec ceux qui ont moins ou qui n’ont pas.  Le devoir de l’échange et du partage se situe au niveau de la conscience, non à celui des formes.  En se servant soi-même, en se procurant ce qui est nécessaire à bien vivre, on augmente déjà sa prospérité, son bien-être et sa joie personnelle.  Et on contribue à l’avancement d’autrui parce qu’on fait passer ce qu’on acquiert dans d’autres mains.

© 2012-16, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

 

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