La «compréhension», l’«amour», la «connaissance», la «bonté», la «conception», le «discernement», la «sagesse», ce sont tous des mots de la même famille qui, chacun avec sa nuance, circonscrivent une même réalité.  Mais ils ne parviennent pas à en rendre parfaitement compte ni à la définir.  On peut encore prendre les mots «vie», «joie», «bonheur», «illumination», «félicité», pour décrire une réalité qu’aucune parole courante ne saurait rendre.  Le mot qui nous effraie le plus, c’est le mot «divin».  Pourtant, cette réalité est essentiellement la nôtre. Pensez-y un moment.

         Nous prononçons couramment l’expression «Je comprends».  Elle répond à un état d’être, à une clarté intérieure parfaitement définie chez chacun.  C’est l’amour en action, le plus naturellement du monde, au fil du quotidien.

         À force de vivre avec les gens et de côtoyer les choses, nous en arrivons toujours à une certaine entente, mais, parfois, elle agit durement sur le système.  Dans la vie, il arrive occasionnellement qu’une chose ou une situation nous dérange, nous agace, nous empêche de vivre en paix.  Nous nous laissons déranger, ennuyer, mettre sur la défensive.  Ou nous continuons à attiser le conflit ou nous nous résignons à accepter de comprendre.  Nous prenons un moment d’arrêt pour penser… ressentir… réaliser…

         Nous ne devons pas recourir à ce moyen pour éliminer ou renier l’existence de ce qui nous dérange, mais plutôt pour réaliser que nous nous laissons déranger.  S’il y a quelque chose à changer, c’et en nous, c’est en nous-mêmes.  Un petit brin d’amour, de compréhension, et nous réalisons que nous sommes tous frères et sœurs et que le changement que nous acceptons de faire en nous ne fait que nous éveiller un peu plus à la Conscience christique.

         Le moment où vous êtes le plus agacés, le plus désespérés, le plus contrariés, représente l’aurore d’une nouvelle compréhension, d’une ouverture de votre conscience.  Vous ne savez pas tout ce que vous avez à comprendre, tout ce que vous devez surmonter, tout ce qui peut vous aider, mais vous avez à cœur de vous réaliser, de vous accomplir, et tout s’inscrit dans le plan parfait qui vous y mène.

         «L’œil n’a pas encore vu, l’oreille n’a pas entendu et il n’est pas entré dans le cœur de l’homme de concevoir les choses que Dieu prépare pour ceux qu’il aime.» (Jésus)

 

Janaka-anandâ © 1980-2014 Yogi Inn, Vermont, USA.

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