NUL NE PEUT FAIRE SON ASCENSION SANS REDEVENIR PLEINEMENT LUI-MÊME

S’aimer et se connaître, tel qu’on est, voilà la clé de la Réalisation!

Tout être est fortement dépersonnalisé, donc d’autant tiré de sa voie propre.  Alors qu’il grandit, on lui impose graduellement les normes de sa société, par l’éducation et l’instruction, ce qui implique le respect d’une large part de principes religieux ou moraux, de principes politiques, de règles de bienséance. masquesOn lui apprend à imiter les autres pour leur ressembler.  Sans compter qu’il faut ajouter le conditionnement d’un système occulte qui s’impose à lui par une propagande massive.  À ce point que, en général, vers la trentaine, un être humain particulier est devenu ce que la famille, la collectivité et le système occulte voulait qu’il devienne, mais il n’est absolument plus lui-même.  Il s’est éloigné de ses aspirations propres en adoptant les valeurs d’autrui.

C’est ce qui explique que, devenus adultes, tant de gens portent un sentiment vague de dépersonnalisation et d’incomplétude, qui font d’eux d’éternels insatisfaits.  Qui pourrait s’étonner du fait que, n’étant pas eux-mêmes, ils vivent dans une constante dichotomie qui prédispose à la schizophrénie en raison d’une division psychique entre ce qu’ils acceptent d’être et ce qu’ils auraient voulu être, pour à la fois être acceptés des autres, tout en assumant leur différence originelle?  Pour les plus faibles, les plus fragiles, les plus influençables, il y a de quoi sombrer dans la confusion ou, pire, dans la maladie mentale, puisqu’ils doivent constamment se référer, pour leur conduite, au regard d’autrui ou à ses jugements, devant leur accorder plus d’importance qu’à sa propre compréhension de la vie.  S’ils agissaient autrement, qualifiés de rebelles, de délinquants, de marginaux, la société ne tarderait pas à les isoler ou à les ostraciser.

Un être ne peut prétendre redevenir lui-même sans récupérer sa pleine liberté de penser, de sentir, de se mouvoir et d’agir, ce qui lui impose de commencer par renoncer à tout ce qui ne lui ressemble pas, ne correspond pas à sa vibration profonde et à son aspiration ultime.  Il doit récupérer sa vérité, dût-elle différer grandement des acceptions et des conceptions communément admises dans son milieu.  Sans cela, il ne parviendra jamais à se réaliser dans sa réalité propre ou à poursuivre sa propre finalité, il tentera toujours d’atteindre un but ou d’incarner un idéal suggéré ou imposé.  Tenter d’accomplir un projet suggéré ou imposé, c’est plus que rarement assumer dans la spontanéité son identité innée.

En outre, depuis le retournement qui a amené l’humanité à plonger dans l’Illusion, ses membres ont subi une obnubilation de conscience de plus en plus puissante qui les a amenés à perdre contact avec leur Source véritable, leur Centre divin intime.  Ils ont oublié être des entités divines, des Fils et des Filles de l’Absolu, se mouvant dans la Conscience cosmique, dite la Conscience globale.  La plupart des êtres humains incarnés sont devenus tellement dépendants du système avilissant qui les maintient dans la densité et la dualité et, du coup, dans l’inconscience, que, le prenant pour la véritable vie, ils seraient prêts à lutter pour le protéger.  Et ce n’est pas ce système qui va leur rappeler qu’ils sont descendus sur Terre pour une toute autre raison que de vivre, au mieux de leurs possibilités, au jour le jour, jusqu’à l’échéance fatale de la mort.  Et ce n’est pas le système, inventé par des Forces sombres, qui va leur éveiller ce souvenir qu’ils se sont incarnés pour retrouver, individuellement, leur conscience d’être.

Pourtant, en cette phase d’Ascension, le moment est venu pour l’humanité de réintégrer la Conscience de l’Unité en comprenant que, en réalité, tout ce qu’elle a vécu, de vies en vies, elle peut l’accepter et le percevoir autrement pour l’intégrer ou l’assimiler, dans la mesure où elle fera ce qu’il faut pour cesser de se laisser prendre par ces astuces que des forces adverses, souvent hostiles, ont conçues pour la limiter, la conditionner, l’asservir, soit la soumettre à ses intérêts.  Par la puissance de la Lumière divine, chacun peut désormais s’extirper de l’engrenage qu’elles ont conçu, pour le garder si occupé qu’il n’a plus le temps de penser à la finalité de son existence et de récupérer son être.  Mais, pour y parvenir, il doit cesser de mener le jeu de l’humain qui, s’identifiant trop au monde matériel, se croit prisonnier de son corps et du monde concret, conçoit son corps, avec sa personnalité et ses possessions, comme sa réalité propre ou pense à s’assurer la pérennité sur la planète.  Car la plupart ont oublié que, s’ils sont de ce monde, ils ne lui appartiennent pas, d’où ils ne peuvent indéfiniment y rester.etre-soi-meme

Dans ce contexte, on pourrait même dire que la mort est la sanction de l’Esprit de Vie, qui à travers un être, lui signale qu’il n’a pas pris la bonne direction, qu’il a déserté sa quête, qu’il a quitté la Voie de l’Évolution.  Elle résulte des mauvais choix qui ont progressivement induit dans les doutes, les souffrances, les peurs, résultat de croyances erronées, de fausses convictions, du déni de soi et de la soumission à des objectifs illusoires.  Ainsi, au lieu de le laisser poursuivre ses errances, ce qui pourrait l’amener à se densifier comme la pierre et à compliquer d’autant son retour à la Demeure originelle, l’Esprit le retire de force de la prison de chair et du monde dense qu’il tente vainement de dominer.  Car nul ne vaincra jamais la Nature ni n’échappera indéfiniment au Plan cosmique du Créateur.

Pour retrouver son Essence spirituelle, chacun est présentement appelé à s’en remettre à la Lumière divine qui, dans l’expérience quotidienne, fera remonter à la surface de sa conscience les attachements ou les blocages qu’il maintient et qui s’opposent à sa libération et à sa réintégration, par basculement ou inversion, dans la Réalité supérieure.  Ainsi, pour se délivrer de ses liens karmiques et éviter d’en engendrer d’autres, s’établissant dans l’état d’observateur neutre, chacun doit accepter ce qu’il a engendré dans le passé, même s’il ne le comprend pas toujours, sans chercher à se justifier, mais, plutôt, en s’abandonnant, dans l’acceptation inconditionnelle, à la Lumière divine et à l’aide des entités célestes qui ont accouru pour l’assister dans la phase critique de sa présente Ascension, alors qu’il peut aller au-delà de tout ce qu’il a vécu et expérimenté jusqu’à ce jour.  Il n’a rien d’autre à faire, à chercher ou à comprendre, si ce n’est d’accepter la délivrance complète, par la dissolution, de ses liens frauduleux et illusoires, et d’accepter de redevenir Qui il est au lieu de persister à se croire ce qu’il n’est pas et ne pourra jamais être.

À vrai dire, pour chacun, l’Ascension passe par la récupération de la conscience de sa Réalité originelle, celle d’un Être divin libre, immortel et éternel, parfaitement souverain dans son univers, ce qui implique qu’il vit dans le moment présent pour lui-même et qu’il y expérimente par lui-même, donc qu’il ne dépend plus de personne ni de rien, qu’il n’admire, n’émule, n’envie, n’imite plus personne, qu’il ne juge plus ni ne compare, qu’il ne s’en remet plus à qui que ce soit ou à quoi que ce soit, à part lui-même.  Ainsi, il n’a plus qu’à rayonner sa propre Lumière intérieure.

Dans sa reconquête de sa Réalité, chacun doit se méfier de ses conceptions mentales et des sursauts de sa personnalité puisque nul ne peut subir le renversement indispensable de la conscience sans accepter que la Réalité à laquelle il aspire dépasse son entendement et que tout ce qu’il peut en penser puisse limiter son expansion ou la retarder.  Nul ne peut espérer entrer dans la Conscience de l’Unité sans annihiler en lui tout ce qui s’oppose à sa révélation, ce qui implique la transparence, l’humilité et la simplicité, un retour à cette confiance totale de l’esprit d’enfance dans le Plan éternel de l’Absolu.  Aussi doit-il faire le choix de changer, de redevenir lui-même, de s’assumer, de cesser de s’aliéner, d’accepter d’aller au-delà de ce qu’il vit, de ne plus choisir de vivre dans l’ombre d’autrui, encore moins dans la soumission ou la sujétion.

Ce que l’humanité a vécu, elle devait ou pouvait le vivre, de sorte que, de ses errances prolongées, elle finira par tirer une plus grande conscience et une plus grande gloire.  Elle deviendra une associée de l’Absolu à titre d’âme-cause dans le Royaume des Causes.  Jusqu’à ce jour, en tant qu’entité incarnée, chacun de ses membres a vécu, de vie en vie, ce qu’il fallait pour comprendre le sens de la vie en ressentant, à chaque étape, ce qu’il cherchait à comprendre, de manière à bien l’intégrer et l’assimiler.  Il a notamment ressenti ce qu’il est à travers l’autre, dont il n’est jamais séparé, pour développer sa conscience au point de ne plus avoir à dépendre de personne ni de rien.  Cela lui vaudra la possibilité d’entreprendre une nouvelle aventure, celle d’explorer d’autres univers, d’autres dimensions, d’autres états de conscience, dans toute sa lucidité et sa liberté, simplement en élargissant sa conscience.  Mais il n’y parviendra qu’en acceptant d’être pleinement et simplement lui-même en toutes circonstances et avec tous ses semblables et de créer par lui-même, dans l’autonomie et l’indépendance, ce qui implique le ressenti profond de ce que sa conscience d’être peut l’amener à vivre au-delà de la densité et de la dualité.  Ainsi, il ne reste plus à chacun qu’à être lui-même avec tous les êtres et les entités et à avancer dans la joie sereine d’être, sans se laisser affecter par ce que les autreprairie-fleurie-massifs sont, font ou vivent.

Chacun ne tardera pas à comprendre que tout ce qu’il a vécu, à titre d’être humain, ce n’était que différentes facettes ou aspects de son Être total, celles qu’il s’est autorisé à expérimenter.  Toutefois, en réalité, donc au-delà des apparences, chacun est et a toujours été un Être divin parfait, ce qu’il ne lui reste qu’à reconnaître.  Désormais, chacun peut de nouveau vivre dans sa pleine conscience d’être sans devoir s’imposer une réalité qu’il n’est pas et qui ne correspond en rien à Qui il est et à ce qu’il lui reste à vivre.  Autrement dit, chacun peut maintenant vivre pleinement dans la conscience d’être et échapper à toute illusion humaine et à toute supercherie des Forces sombres.

Ce n’est qu’en étant entièrement lui-même qu’un être humain incarné peut marquer tout de son sceau unique,  se sentir intimement réconcilié et peut parvenir à suivre sa propre voie en ligne droite sans se laisser influencer ou leurrer par les conceptions et les prescriptions d’autrui pour ce qui le concerne.  Personne ne relève d’un autre, ne lui est soumis, ne lui doit quoi que ce soit, n’est obligé de lui obéir ou de lui rendre des comptes.  Chacun étant souverain, il peut cheminer à son rythme, au meilleur de ses connaissances, de ses moyens, de sa compréhension.  L’authenticité et l’intégrité représentent des clefs importantes de l’Évolution.

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