DIEU, COMMENT FAUT-IL EXERCER LE POUVOIR?

 

Le pouvoir?  Quel mot étrange!  Dans les dimensions les plus vibrantes de ma Conscience cosmique, cette notion n’existe pas.  Chaque être occupe une place conformément à son degré d’évolution, ses affinités vibratoires et son rôle fonctionnel.  Tous y collaborent amoureusement dans l’égalité et l’équité à la réalisation de mon Plan originel.

Moi-même, je ne me considère nullement comme un Être de Pouvoir, mais comme l’Être.  Je perçois que tu préférerais, mais à tort, que j’emploie l’expression «Être des Êpouvoir-puissancetres».  Car cette notion, qui surgit de ton mental, pour comprendre ma réalité, induit une division dans ma Réalité.  Pour ma part, s’il fallait absolument lui adjoindre une spécification, je préférerais dire que je suis l’Être d’Être ou l’Être d’Amour.  Je n’ai pas besoin qu’on m’accorde aucun autre attribut, bien que je les détienne tous, pour tenter de cerner ma Réalité.  Car, chaque fois que vous tentez de définir une réalité, vous la circonscrivez, vous la réduisez, vous la limitez, vous l’emprisonnez dans une notion et vous limitez votre entendement.

Tout cela pour te dire qu’il n’y a que dans les plans inférieurs que la notion du pouvoir prévaut, là où vous avez besoin qu’une autorité s’exerce auprès d’entités évolutives dotées du libre arbitre quand, par manque de compréhension et de sagesse, elles ont besoin d’être ramenées à l’Ordre de la Réalité.  En effet, cette notion implique l’assignation d’un cadre pour imposer une limite temporaire, le temps qu’un être développe un degré d’autonomie suffisant pour fonctionner de façon libre et indépendante, en faisant preuve d’intégrité, de respect, d’innocuité et d’équité.

Il n’empêche que, pour chacun de vous, fondamentalement, le pouvoir devrait d’abord être considéré comme un attribut personnel visant à mieux vous aider à exercer, dans votre propre univers, la souveraineté.  Dans votre univers personnel, vous jouissez tous du droit inné d’agir comme le maître absolu de vos choix.  En ce sens, vous devriez d’abord considérer le pouvoir comme la capacité d’activer une potentialité à votre avantage et à l’avantage de tous afin de mieux gérer votre univers et de finir par vous aménager un monde à votre image et à votre ressemblance.  Car je perçois toute tentative d’agir à l’encontre de votre bien personnel ou de celui d’un autre comme une transgression à la loi de la Liberté.  Alors, vous n’exercez pas vraiment votre libre arbitre, vous contrevenez à  la loi de l’Évolution et vous placez en état d’esclavage.

Dès que la notion du pouvoir déborde ce cadre de direction et de créativité, vous devriez plutôt parler d’autorité.  Or, l’autorité, qui doit être exercée de façon douce et ferme, à la manière que je le fais, ne peut servir qu’à assigner des limites temporaires à un être évolutif tant et aussi longtemps qu’il démontre de la dépendance, de la faiblesse et du dénuement au niveau des moyens et du savoir, non parce que, mu par la force d’inertie, il se montre apathique et refuse d’assumer son destin.

Ceci dit, tu comprendras que plusieurs des organes d’administration ou des assemblées électives que l’humanité a inventés, notamment ses diverses formes de gouvernement, ne se fondent sur aucune légitimité.  Surtout quand leurs postes sont occupés par des gens cupides, ambitieux, arrogants, dominateurs qui ne cherchent qu’à se valoriser par leur apparente puissance, leur réussite matérielle ou leur compte en banque, leur statut social, leur degré de notoriété, les privilèges ou les honneurs de la charge qu’ils s’attirent ou s’attribuent.

En effet, nombre de vos formes de gouvernement se superposent et se substituant à la Hiérarchie de soutien que j’ai installée dans le Cosmos, pour fonctionner en marge d’elle et la masquer artificiellement en plus de limiter l’expression du libre arbitre individuel et collectif.  Je n’ai rien contre vos trop nombreuses formes de gouvernement, si vous y tenez, mais je ne pourrai pas indéfiniment tolérer qu’ils me portent ombrage et qu’ils abusent de mes créatures.

Dans l’expérience, là où les droits de l’un cessent, à la frontière de son univers personnel, commencent ses devoirs.  Ce qui est vrai pour l’un l’est pour l’autre.  Mais il est vrai qu’on vous a progressivement convaincus, sans trop le dire en ces termes, que, pour la plupart, vous êtes trop débiles pour gérer votre univers par vous-mêmes, donc que vous êtes encore infiniment plus incompétents dans votre manière de fonctionner en société.  Alors, on vous a imposé diverses formes de gouvernement qui vous imposent allègrement des taxes et des impôts pour couvrir les frais de leurs trop nombreux édifices de service, de leurs trop nombreux membres, de leurs trop nombreux employés, de leurs trop nombreuses agences, de leurs trop nombreux ministères, de leur trop volumineuse paperasse.

Et comment auriez-vous pu refuser quand on vous a dit et répété, même dans vos religions, que les droits collectifs devaient prévaloir sur les droits particuliers, ce qui est parfaitement abusif.  De mon point de vue, les droits collectifs peuvent tout au plus s’harmoniser avec les droits individuels, et inversement, ce qui change complètement la donne.  Car, alors, vous devez comprendre que, dans les mondes de libre arbitre, aucune société ne détient plus de droits (ou de droits plus importants) que les individus qui la composent.  Pour tous les gouvernements, cela implique que tout individu détient un droit de dissidence pour ce qu’ils tentent de lui imposer à sens unique ou de façon arbitraire.  Chacun reste éternellement libre d’accepter ou de refuser de contribuer ou de collaborer aux décisions d’un gouvernement extérieur à lui-même.  Et si on peut le convaincre d’y adhérer, par des arguments valides, on ne peut rien lui ordonner.

En lisant ces mots, vous vous dites qu’il en résulterait l’anarchie totale alors que je vous assure qu’il en résulterait un plus grand sens des responsabilités personnelles.  Vous auriez moins d’êtres dépendants et serviles à prendre en charge.  Le problème ne réside pas dans l’existence ou non de lois humaines, mais dans le manque de conscience de vos semblables.  Pour cette raison, si vous développiez la conscience des individus au lieu de leur inculquer autant de valeurs illusoires, de faux besoins et de motivations ineptes, vous feriez face à moins de problèmes à la surface de votre planète.

En réalité, dans votre univers personnel, vous détenez tous un droit de direction absolu et inaliénable et, que cela plaise ou non, nul ne peut réduire la portée de cet héritage inné que j’ai accordé à mes enfants.  De ce fait, sur votre planète, chacun devrait obtenir un territoire où il pourrait mener librement les expériences qu’il choisit de vivre dans la mesure où il ne lèse en rien aucune autre créature que lui-même.

Il se peut qu’une expérience particulière ne vous plaise pas ou qu’elle ne corresponde pas à vos valeurs.  À ce moment, vous n’avez qu’à vous en écarter et à vous en protéger.  Comme le hasard n’existe pas, vous ne pouvez pas être affectés par ce que vous ne portez pas en vous.  Alors, vous n’avez aucune raison de limiter le droit d’autrui de choisir de se construire ou de se détruire puisque, ultimement, nul ne peut se perdre indéfiniment.  Chez un être évolutif, c’est par l’expérience personnelle, bonne ou mauvaise que chacun développe son sens commun, son discernement et sa sagesse.

Dans les mondes évolutifs, je tolère que vous établissiez les modes et les formes de pouvoir qui peuvent permettre de favoriser le développement harmonieux des individus et des sociétés et de les protéger.  Mais uniquement jusqu’à ce qu’ils deviennent en mesure de gérer sagement leur propre univers par eux-mêmes.

À cette fin, au cours des âges, j’ai mandaté des émissaires de vous faire connaître les incidences de la loi du Pouvoir et sa marge d’expression.  En résumé, cette loi stipule ceci :

   –le pouvoir revient à l’être humain qui peut s’en servir le plus sagement et le plus efficacement pour atteindre les résultats personnels ou collectifs envisagés;

   –nul être humain ne doit rechercher le pouvoir dans l’intention de faire du mal à autrui, de le blesser, de le contrôler ou d’attenter à son intégrité, à moins que s’impose le besoin de se protéger de lui ou de le protéger contre d’autres personnes, quand tous les autres moyens ont échoué;

   –nul être humain ne peut recourir au pouvoir autrement qu’avec la force requise par les besoins réels de la situation;

   –tout être peut exercer le pouvoir pour augmenter ses avantages et favoriser ses gains personnels, dans la mesure qu’il n’exploite personne et ne brime rien;

   –nul être ne peut exercer le pouvoir pour faire de l’argent ou pour mousser ses avantages personnels;

   –nul être ne peut se servir du pouvoir pour renforcer sa vanité, son arrogance, une supériorité présumée;

   –tout être doit considérer le pouvoir comme une faculté sacrée et comme un don divin, d’où il doit éviter de mal s’en servir et d’en abuser.

Qui transgresse l’un de ces principes porte alors préjudice à l’Auteur céleste de tout pouvoir que Je Suis.  Alors, pour bien comprendre ces stipulations, il ne vous reste qu’à les méditer pour les appliquer de façon inspirée, à point nommé, au meilleur de votre compréhension et de vos moyens.

Comme je l’ai dit, vous pouvez instituer les modes de gouvernement que vous voulez.  Mais cela ne veut pas dire que je les approuve parce que je les tolère au nom du respect de votre libre arbitre.  Voilà pourquoi je peux ajouter, puisque tu me consultes, que je réprouve toute division des terres habitées en pays fermés par des frontières, la domination des puissant sur les faibles, des riches sur les pauvres, des instruits sur les ignares, des bien pensants sur les rebelles, des nobles sur les roturiers, des raffinés sur les vulgaires, des élites sur la plèbe.  Je réprouve la domination des forts sur les faibles, des puissants sur les impuissants, des riches sur les pauvres, des instruits sur les ignares, des nobles sur les roturiers, des bien pensants sur les rebelles et les immoraux, des raffinés sur les vulgaires, des élites sur la plèbe.  Bref, je réprouve toute forme de jeux de pouvoir,  tout ce qui divise au lieu d’unir, tout ce qui passe par la coercition et la violence.

À mes yeux, un être est libre ou il ne l’est pas.  À mes yeux, vous êtes tous égaux et vous détenez tous les mêmes droits et les mêmes devoirs.  Chacun peut refuser ce dont il n’a pas besoin, ne sent pas le besoin, ne comprend pas le besoin.  Chacun peut refuser ce qui lui est imposé de façon arbitraire et unilatérale.  Si vous tenez à ce que quelqu’un accepte quelque chose, expliquez-le-lui  clairement la raison d’être ou le bien fondé par des arguments légitimes de manière à l’éclairer et à susciter son adhésion libre.

Vois par toi-même : je suis le seul Maître et, pourtant, je n’impose rien à qui que ce soit, sauf que mes lois sont irrépressibles et impérieuses.

© 2009-2015 Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

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