Certains lecteurs impatients ont exprimé leur frustration d’avoir lu, dans l’un de mes textes, alors que je ne faisais que le répéter, que les transformations planétaires, qui feraient de l’humanité, une espèce amoureuse et lumineuse, pourraient se poursuivre sur quinze générations.  Tellement d’êtres humains ont hâte que la Terre se pacifie et que le Paradis s’y installe promptement!  Pour ma part, je pense qu’un être évolué se poserait davantage la question à savoir ce qu’il peut faire personnellement, dans l’immédiat, pour accélérer l’amélioration des conditions terrestres, qu’il spéculerait sur la date de l’Ascension.  Car l’état du Paradis, que certains appellent la descente du Ciel sur la Terre, ne peut se produire qu’avec le concours de tous les êtres incarnés, lancés dans leur quête de transparence, soit d’unité, d’intégrité, de simplicité, d’humilité, par un retour à l’esprit d’enfance.

De plus en plus de transmetteurs (ou «channels»), qui se disent inspirés, prétendent que l’Ascension se produira officiellement le 12 décembre 2012.  Pour notre part, bien que nous la croyions plus ou moins imminente, nous croyons qu’elle se produira lorsque l’Absolu en décidera, que la Terre, selon ses possibilités, donnera son aval, et qu’un nombre suffisant d’êtres humains pour former une masse critique, s’y seront préparés.  Aucun calendrier, surtout s’il est mal interprété, ne peut changer le Plan divin éternel en lui imposant une date butoir.  Autrement dit, l’humanité ne pourra collectivement basculer dans une autre dimension tant que la Terre n’aura pas prascensionéalablement fait de même, bien que la Terre, dans son libre arbitre, puisse faire son ascension sans que l’humanité confirme, collectivement, son adhésion.

Voilà notre manière de dire que la date de l’Ascension reste un secret de Dieu.  Ainsi, comme il fallait s’y attendre, après le premier janvier 2013, plusieurs pseudo-prophètes ont dû se raviser, à leur courte honte, et fournir des explications alambiquées, dans une véritable volte-face, histoire de sauver les apparences, comme ils ont toujours si bien su le faire, pour justifier leurs projections erronées.  Et ceux qui continuent à croire qu’un grand passage imminent se prépare, en Grâce, sans la collaboration des êtres humains, devront sûrement faire de même, les uns après les autres.

D’ailleurs, il faudrait bien comprendre, une fois pour toutes, que l’Ascension ne désigne pas la simple amélioration des conditions terrestres actuelles, mais qu’elle représente un basculement, par un retournement complet de la conscience, qui permet d’échapper à la densité et à la dualité pour accéder à un plan d’existence supérieur, soit celui, au moins, de la cinquième dimension.  D’autre part, il faut retenir que l’ascension personnelle est déjà une possible option, ce qui fait qu’aucun être incarné n’a besoin d’attendre le consensus général pour la faire.  Tout être qui est prêt peut procéder à son ascension sans attendre que le reste de l’humanité le soit, même qu’il peut choisir, une fois sa transition complétée, de revenir servir ici-bas, alors que, ne ressentant plus les aléas du monde matériel, auquel il n’est plus soumis, il pourra conserver son harmonie et sa sérénité en permanence.

Nous jugeons ces informations importantes, car rien ne peut mieux produire un blocage et mettre un frein à une manifestation ou à un phénomène que l’impatience, source de la hâte qui, par la tension qu’elle engendre, la ralentit, la retarde ou l’annule.  La hâte exprime toujours une part de laisser-aller, un désir de couper les coins ronds;  un désir d’échapper à ses responsabilités, mus par la loi du moindre effort;  ou une peur de ne pas parvenir à temps aux résultats escomptés.  Dans tous les cas, ce travers relève d’un manque d’application et de cohérence.  Du reste, celui qui exprime sa hâte de procéder à l’ascension démontre qu’il n’est pas prêt d’y parvenir puisqu’il ne respecte pas l’une des lois fondamentales des paradigmes du Monde nouveau.

En effet, tout être incarné ne peut que vivre concentré sur le moment présent, en cessant de se projeter dans le présent ou le passé, de projeter des désirs illusoires et de ressentir des besoins fictifs, puisque, qu’elle le sache ou pas, l’humanité a déjà accédé, depuis un bon moment, à l’Éternel Présent, qui, au-delà des illusions résiduelles, ne connaît nul temps et nulle espace.  Surtout, pour répondre au principe de l’Unité cosmique, il doit offrir sa quote-part à l’humanité dans une collaboration inconditionnelle.  Encore, il gagne à naturellement prendre les événements comme ils se présentent, convaincu ou confiant que, bien qu’ils puisse encore les juger comme heureux ou de malheureux, comme agréables ou désagréables, d’après le point où il se maintient en conscience, ceux-ci représentent, par la loi de l’Attraction, ce qu’il peut vivre de mieux pour apprendre à se connaître, pour se comprendre dans sa réalité du moment et pour évaluer les prises de conscience qu’il lui reste à faire avant de  parvenir à son but d’échapper aux contingences du monde terrestre.

Si on a bien compris, sur la Terre, l’Ascension collective ne peut se produire sans l’implication de chacun dans son choix de dissoudre ce qui, en lui, s’oppose à l’expansion de la Lumière.  En fait, c’est tout le système solaire qui s’apprête à transiter.  L’Ascension résulte d’un rehaussement du taux vibratoire qui permet d’exprimer plus d’être et d’échapper à la Roue de la Vie, soit aux lois de la troisième dimension.  Sauf que, pour y arriver, il n’est plus nécessaire que l’être incarné s’impose le moindre effort autre que celui de choisir de faire son ascension au moment opportun.  Cela revient à se donner irrévocablement et inconditionnellement à l’Œuvre de la Lumière de l’Absolu qui peut y conduire et d’observer, dans l’expérience immédiate, de quoi il faut se détacher et ce qu’il faut laisser aller pour lui faciliter la tâche.  Car, dans son libre arbitre, chacun est libre de ce qu’il veut retenir ou abandonner, et du temps qu’il choisit de le faire, alors que ce qu’il cherche à retenir peut devenir de la résistance et faire la différence entre prendre la direction de la libération ou du maintien de l’enferment.

 À vrai dire, l’Ascension est déjà en cours, dans une phase accélérée,  sauf que la majorité des gens ne le réalisent pas encore.  Ne s’est-il pas produit plus de changements dans le monde, à tous égards, dans les vingt dernières années qu’au cours de longs siècles antérieurs?  Et le temps n’est-il pas accéléré au point que plusieurs pensent toujours devoir en manquer?  Eux-mêmes, dans leur propre conscience, ne se sont-ils pas infiniment transformés?

© 2012-15, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

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