SYMBOLISME DANS L’HISTOIRE DE L’EMMÉNAGEMENT…

Selon son espèce, le meuble, cet objet mobile, qui sert à aménager, à garnir ou à décorer un lieu, révèle le niveau d’aisance financière;  le degré de confort au foyer;  l’intensité de l’état intérieur;  la durée d’une situation particulière;  ou la qualité des conditions de vie d’umeublesn sujet.  Il évoque les sentiments généraux du rêveur, spécifiant son degré d’équation à la vie.  Le meuble évoque comment on se sent (attitudes personnelles) ou comment on ressent les gens qui sont autour de soi, comment on les laisse s’introduire dans sa vie.  Parfois, il indique qu’on se sent utilité comme un objet.  Les meubles à tiroirs ou à portes contiennent ce qu’on veut garder encore caché parce qu’on n’est pas prêt à le révéler.  En conséquence de ce qui précède, une pièce vide traduit le désarroi intérieur ou la fin d’un mode de vie.

Par son état, son style, sa qualité et l’agencement des pièces, l’ameublement, l’ensemble des pièces du mobilier, renseigne sur le degré de culture, d’ordre, de bien-être et d’harmonie de son cadre de vie, de ses choix existentiels et de ses relations affectives.  Pour approfondir le message, on étudiera soigneusement chaque pièce du mobilier qui a attiré son attention et on pourra se référer à l’article qui le concerne dans cet article.

ABATANT (ABATTANT) : Sans pouvoir donner plus de précisions, dans un contexte onirique, ce panneau de menuiserie, qu’on peut soulever ou abaisser pour augmenter ou diminuer la surface d’un meuble, réfère à une possible expansion ou régression.  Gain ou perte;  possibilité d’ajout ou de suppression;  coopération ou absence de support;  nécessité d’être plus souple ou plus articulé dans une négociation.

 

ACCOTOIR ou ACCOUDOIR : L’appui pour les bras qu’on retrouve sur les côtés d’un siège trahit une phase de lassitude ou de perplexité au niveau de sa créativité concrète, notamment au niveau des moyens qui supportent cette activité.  On aurait probablement intérêt à demander conseil ou à chercher du support dans son milieu.

 

ANTIQUITÉ : En Europe, ce mot réfère aux objets d’art et aux meubles anciens, tandis qu’en Amérique, il s’applique à toute vieillerie de plus de cent ans.  Dans un cas comme dans l’autre, il réfère aux valeurs avérées de la tradition, de la sagesse, de l’authenticité, de la vérité prouvée et démontrée.  On peut l’associer à ses vieux modes de pensée et aux conditionnements remontant à son enfance.  À moins qu’on rejette une réalité de valeur qu’on devrait conserver.

 

APPAREIL ÉLECTRIQUE : Tout appareil électrique démontre moins son ingéniosité que sa propension à recourir à des expédients pour gagner du temps.  Mais quel besoin a-t-on tellement d’accélérer les événements?  D’ailleurs, l’appareil électrique est relié à la manière qu’on choisit de mener sa vie, donc d’orienter ses énergies.  Bien qu’on puisse rire de cette affirmation, il est lui-même très sensible au taux vibratoire de son utilisateur, dont les perturbations énergétiques affectent son champ électromagnétique et peuvent modifier son rendement, au point de le faire bloquer ou sauter.  Sans élaborer sur le sujet, nous assurons que chaque appareil électrique évoque une transmutation psychique que le sujet tente d’opérer, la manière dont il s’y prend pour l’opérer et le résultat qu’il compte obtenir au terme de son opération.

Par exemple, une cuisinière peut évoquer les mélanges énergétiques savants auxquels on a recours, à l’intérieur de soi, pour transformer son psychisme;  une laveuse peut suggérer son besoin de faire un grand nettoyage dans ses conceptions pour les rajeunir ou les conformer à son sens des valeurs;  une sécheuse peut préciser un besoin d’équilibrer ses sentiments et de pondérer ses émotions;  une perceuse peut éclairer son désir de trouver une issue dans une difficulté particulière, de clarifier un point précis de sa vie, de voir au-delà de la trame de vie habituelle, de coïter.  Les appareils émetteurs-récepteurs (téléphone, radio, télévision, lecteur DC, magnétophone, magnétoscope, ordinateur) peuvent traduire une phase de confusion à laquelle on ne peut soi-même mettre un terme, par manque de solution, mais à laquelle on tente d’échapper en invoquant, comme on dit, tous les cieux ou tous les saints.  À l’inverse, ils peuvent témoigner de fertilité intérieure, comme résultat d’une phase de réceptivité ou d’intuition particulièrement active ou aiguë.  Comme ils peuvent suggérer de se mettre davantage à l’écoute de soi et de son milieu, dans le silence et la méditation, parce qu’on est temporairement imprégné de messages télépathiques de la part de ses Guides spirituels.  On en apprendra davantage à l’article qui traite de chaque appareil.

 

APPUIE-BRAS : Voir à «accotoir» ou «accoudoir».

 

APPUI-MAIN ou APPUI-MAIN : Ce support auquel on recourt pour appuyer la main, afin de réaliser au mieux un travail exigeant de la minutie, sert d’invitation à bien choisir ses supports conformément à l’adresse, à l’habileté ou à la dextérité dont on veut faire preuve.  Aurait-on besoin de support pour s’assurer une plus grande compétence?  En rêve, dans le cas où on se sentirait la main fatiguée, on devrait s’interroger sur son degré de perfectionnisme.

APPUIE-TÊTE ou APPUI-TÊTE : Ce dispositif adapté au dossier d’un siège, qui permet de soutenir la tête ou de protéger la nuque en cas de choc, sert d’invitation à évaluer son degré de lucidité, de détermination, d’autorité, voire, dans certains cas, sa souplesse d’adaptation en tant que maître de son univers, de meneur ou chef de file.  Aurait-on besoin de support dans ses attributions?  En rêve, si on se sentait la tête fatiguée, on pourrait suspecter un début de confusion ou du surmenage mental.

AQUARIUM : Ce réservoir d’eau transparent destiné à l’élevage de plantes et d’animaux aquatiques peut éclairer un désir de connaître ou celui de faire remonter à la surface certains aspects irrationnels, difficilement saisissables, de son inconscient, causes probables de son émotivité présente.  Dans le psychisme, il peut servir de moyen d’isoler certains de ces éléments pour mieux les circonscrire.  Il est probable qu’on soit désormais en mesure de reconnaître ses émotions, mais qu’on ne les a pas encore affrontées.  Mais il peut également suggérer qu’on se sent prisonnier dans son milieu, particulièrement au foyer;  qu’on prévoit passer à travers une période de difficultés, de pénurie ou de disette qui restreindront son champ d’action;  qu’on se sent confus parce qu’on se comprend de moins en moins soi-même;  qu’on tourne en rond ou qu’on ait l’impression que ses entreprises ne mènent nulle part.  Dans certains cas, il invite à réduire son champ d’attention pour mieux circonscrire des éléments psychiques perturbants ou à ralentir son rythme de travail ou à se détendre.

ARMOIRE : Ce meuble, plus haut que large, fermé par une ou plusieurs portes, pour ranger certains objets, recèle généralement les valeurs intimes de la vie courante auxquelles on accorde de l’attention et qu’on veut dérober au regard des autres.  Selon qu’il est bien garni, plutôt dégarni ou vide, il exprime Armoirele degré d’aisance financière dont on jouit ou le degré de satisfaction dans ses sentiments amoureux.  Dans un sens plus subtil, au plus profond de son inconscient, il est relié à la femme, surtout à la mère, d’où il peut évoquer un besoin d’être protégé, sécurisé, tendrement embrassé ou de se replier dans les joies de sa petite enfance, probablement parce qu’on est écrasé par les responsabilités de sa vie d’adulte ou qu’on est insatisfait de sa vie affective.

BAIGNOIRE : Cette grande cuve pour le bain ne peut rien signifier d’autre qu’un besoin de se purifier et de se renouveler intérieurement du fait qu’on traverse probablement une période de stagnation, d’incompréhension et d’épuisement psychique.  Pour échapper à ses problèmes quotidiens, on cbaignoireherche de la nouveauté.  On désire se délivrer d’un fardeau.  On est en quête de plaisir.  On vit une phase d’affectivité.  On désire se détendre.   Vu sonétat de dépression ou d’abattement, on ressent le besoin de mieux se comprendre, surtout au niveau émotif, de clarifier ses idées et ses sentiments.  À moins qu’on ressente, par culpabilité consécutive à un rigorisme moral ou à une expérience traumatisante, un grand sentiment de souillure.

BALDAQUIN : Cette sorte de dais ou de tenture, ordinairement disposés au-dessus d’un trône, d’un lit ou d’un autel, donne l’image du ciel ou du paradis, demeure de la Gloire de Dieu.  On dit que le baldaquin représente un degré de la manifestation informelle.

BANC : Ce siège long et étroit, muni d’un dossier ou dépourvu de dossier, où peuvent s’asseoir plusieurs personnes, peut être diversement associé, selon le contexte, à l’honneur insigne et réservé, à la corvée, aux études fastidieuses et prolongées, voire à l’inconfort et à l’humiliation.  Peu importe la raison bancpour laquelle on s’y retrouve assis, on se sent rarement à l’aise dans cette proximité énergétique, que l’on pourrait appeler de la promiscuité vibratoire.  Dans nombre de cas, il atteste d’une tendance à l’hésitation, au report au lendemain, à la mise de côté des décisions.  Dans une situation ou une relation, on adopte le rôle passif au lieu de prendre des initiatives.

BANQUETTE : Ce banc rembourré d’un seul tenant, avec ou sans dossier, qui occupe toute la largeur d’un véhicule, peut éclairer sur son degré d’altruisme et sur les motivations qui conduisent à choisir cette attitude de coopération avec les autres.  Il indique qu’on ne souhaite nullement entreprendre seul un voyage ou une exploration, car on se sentirait alors isolé, oublié, rejeté, esseulé.

BERCEAU : Le petit lit d’enfant, souvent muni de patins qui permettent de le balancer d’un mouvement doux et régulier, évoque la tendre ou la petite enfance.  S’il ne traduit pas un appel à retrouver son esprit d’enfance, parce qu’on se comporte de façon trop grave, sévère, sérieuse, rigide ou compassée, il y a fort à parier qu’il évoque un repli sur soi, des illusions infantiles, des attentes égoïstes ou un désir de retrouver l’insouciance de l’enfance.  On désberceauire être apaisé, calmé, endormi.  Dans ce cas, ce meuble identifie un sentiment régressif ou une attitude rétrograde (anachronique).  Pourtant, il peut référer à un projet qu’on chérit dont on s’annonce qu’il prend de la consistance ou à un projet qu’on caresse et qu’on gagnerait à mettre en branle.  Il peut encore exprimer maladroitement son désir de progresser sur le Sentier évolutif parce qu’on se sent faible, indigne, de peu de valeur.  Le berceau est relié au plexus solaire, le siège de l’Enfant intérieur.

En lui-même, le berceau symbolise le sein maternel du fait qu’il en prend la suite immédiate et qu’on y devient l’objet de tendres attentions.  Ce milieu sécuritaire peut suggérer le recours à un élément de protection indispensable.  Par nostalgie inconsciente, il évoque le souvenir de ses origines terrestres.  Son balancement s’associe au bonheur simple de ses premiers jours dans ce monde, alors qu’on était comblé par une ambiance douillette de chaleur et de tendresse.  Il donne l’image d’un départ dans la vie, placé dans une matrice qui vogue, où on se prépare à la traversée de la vie.  Pour ces raisons, il peut annoncer une naissance psychique, un contact avec l’Esprit universel, une aptitude à grandir dans le bonheur.  À moins qu’il n’exprime les occasions qu’on se crée soi-même ou les formes pensées qui germent dans son cœur, promesse d’une réalisation prochaine, d’une réalisation concrète ou consciente, qui préparera peut-être à une mission sociale importante.  Il se peut encore qu’on soit entré en contact avec un courant d’énergie porteur d’espoir ou de promesse.

BERCEUSE : Ce siège monté sur des patins qui permet de se balancer indique qu’on suit le mouvement,  c’est-à-dire qu’on prend la vie comme elle vienberceuset, qu’on se sent satisfait de soi et de ses réalisations, qu’on sait prendre  du plaisir dans ses entreprises, qu’on est apte au bonheur simple.

BIBELOT : Ce petit objet de curiosité, généralement un souvenir décoratif, peut constituer une babiole comme un objet de luxe.  Dans l’interprétation d’un songe, ce sont ses aspects présumés de curiosité ou de souvenir décoratifs qui doivent être pris en compte.  Autrement, il peut aider à souligner la marge entre l’essentiel et l’accessoire.

BIBLIOTHÈQUE : Ce local où l’on range et gère une collection de livres est associé à Mercure, le Messager des Dieux.  Il désigne la réserve du savoir, une allusion aux connaissances intellectuelles ou livresques, mais parfois à la connaissance spirituelle.  Il indique qu’on veut, de façon précise et bibliothèquepertinente, se renseigner sur certains aspects ou certaines phases de sa vie, s’instruire sur ses possibilités, trouver une direction sûre, obtenir des lumières sur sa personnalité,  découvrir des réponses ponctuelles à ses questions, être correctement guidé.  La Bibliothèque akashique identifie la Réalité qui contient et conserve toutes les Mémoires akashiques.  Elle existe dans les dimensions supérieures de l’Esprit universel.  Chacun peut y avoir recours en se détendant dans le silence et en recourant à son imagination.

BIDET : Cet appareil sanitaire bas, dont la cuvette sert aux ablutions intimes, évoque la nécessité d’éliminer un élément qui perturbe, qui encombre, qui pêche par sa désuétude ou sa stérilité.

BOÎTIER : Ce mot peut prendre le sens de coffre à compartiments;  de boîte renfermant un mécanisme;  de corps d’un appareil photographique.  Dans tous les cas, son sens se rapproche de celui de la boîte, du coffre ou de l’écrin, sauf qu’on sait à l’avance qu’il contient quelque chose de précieux, d’utile ou d’ingénieux.  Dans le cas d’une lampe de poche, par exemple, le boîtier désigne la partie qui reçoit les piles.

BOUGEOIR : Ce support en plateau muni d’une anse pour le tenir, réceptacle sans pied d’une bougie, symbolise l’état de passivité, une réceptivité accueillante.  Il désigne l’être incarné ou la Terre qui se donne au Ciel, figuré par la bougie.  Il exprime la compatibilité et la complémentarité de l’homme ou du Ciel, figuré par la bougie (phallus ou linga) et de la femme ou de la Terre, figurée par le bougeoir.  Ainsi, un bougeoir vide pourrait exprimer un être inactif ou improductif, sans conscience ou sans spiritualité, sans but, sans motivation, sans ambition ou sans aspiration.  Elle pourrait évoquer une âme désolée, perdue dans la monotonie du quotidien ou dans une quête purement matérielle, donc un être stagnant au niveau évolutif.

 

BUFFET : Ce meuble, généralement composé de deux corps superposés, qui sert à ranger la vaisselle, les couverts, l’argenterie, la verrerie et le linge de  buffet  table, évoque la panoplie des éléments communs du quotidien qui contribuent à accroître sa connaissance à travers l’expérience.  Il invite à puiser dans les acquisitions de sa mémoire ce qui permettra de mieux assimiler et intégrer les menus faits dans la continuité de l’existence.

 

BUREAU : Ce meuble à tiroirs de rangement, qui sert au travail courant d’écriture, évoque la fébrilité intellectuelle, mais il peut donner une bonne vision de ce qui se prépare dans le monde de son travail ou de ses activités quotidiennes.  Est-il à l’ordre ou dans le désordre?  Et curieuse question, est-il dans un désordbreaure ordonné ou dans un désordre désordonné?   On peut donner le même sens au local désigné par le bureau de travail.  Le bureau de travail peut inviter à évaluer et soupeser ses problèmes;  à se lancer dans l’exploration de soi pour mieux se connaître et se découvrir.  Il peut indiquer qu’on transporte ses soucis de travail à la maison;  qu’on a trop de choses en tête ou qu’on est surmené par son travail.  À l’occasion, il définit son statut, décrit ses réalisation ou précise la place qu’on occupe (ou croit occuper) dans le monde.

CALORIFÈRE : Cet appareil plutôt vétuste, destiné au chauffage des maisons, par la circulation de l’air chaud ou de l’eau chaude, doit être associé au cœur qui, dans l’expression chaleureuse des sentiments et de l’énergie, réchauffe tout le corps.  Il détermine l’intensité de ses sentiments amoureux ou de son énergie amoureuse.  Car, pour le mystique, le sentiment, dans son expression la plus pure, n’est qu’une expression infime de l’énergie d’amour, puisqu’il illustre sa dynamique au niveau du centre sacré, le deuxième centre inférieur de la colonne vertébrale.  À ce niveau, l’amour s’exprime en affectivité, donc dans une expression plus captative qu’oblative.  Du reste, cette confusion des termes explique le retard évolutif de l’humanité, au dire de nombre d’Initiés.

CARPETTE : Ce petit tapis, généralement de forme rectangulaire, placé à l’intérieur d’une maison, aux entrées ou dans une ère fréquentée, sert à la fois à ramasser les saletés des chaussures des gens qui y entrent et à protéger le revêtement du plancher contre l’usure des pas des gens qui y circulent.  De ce fait, il traduit souvent la qualité de son accueil et de ses motivations, son degré de stabilité dans ses entreprises, l’intensité de sa vie affective (degré de pureté, de sincérité, de limpidité).  Dans certains cas, il attire l’attention sur le fait qu’on pénètre dans un espace intime ou sacré qu’il faut savoir apprécier et respecter.

 

CASE : En songe, le compartiment d’une boîte, d’un tiroir, d’un meuble ou d’un casier peut servir à délimiter un champ d’attention ou à circonscrire un message très précis.  Très souvent associé à la mémoire, il peut exprimer une pensée complète, cerner une notion précise, faire ressortir une idée fixe, projecaseter la rigidité de caractère;  éclairer une propension au perfectionnisme, au pointillisme, au dogmatisme, au rigorisme moral;  trahir un recours excessif à la méthode ou à la discipline, un excès d’analyse, un souci exagéré du détail.  À l’inverse, il peut inviter à mettre plus d’ordre dans un aspect ou un autre de sa vie ou à mieux centrer son attention sur un fait.

                En spiritualité, chez les Peul, la case de putréfaction ou nauséabonde désigne la dernière étape initiatique, une épreuve destinée à faire perdre à l’initié ce qui lui reste de matérialisme.  À cette fin, il est introduit dans un souterrain infect, rempli d’excréments, symbolisant les désirs sensuels et les ambitions matérielles, où il ne doit manifester aucun dégoût ni se plaindre.  Par allégorie, elle évoque la tombe où se transforme un être.  On trouvera le sens de la case ronde au mot tente.

 

CASIER : En tant que meuble de rangement divisé en plusieurs cases, le casier symbolise les réserves de la mémoire ou les multiples acquisitions à travers les incarnations successives.

En tant que nasse pour la pêche des gros crustacés, il éclaire un moyen sûr pour pêcher au plus profond de son inconscient afin de faire remonter à la surface des éléments irrationnels précis qui y grouillent et provoquent l’angoisse ou l’anxiété.  Chaque crustacé identifie alors un de ces éléments précis repérés dans son inconscient.

 

CASSETTE : La cassette désigne d’abord un coffre dans lequel on conserve des objets précieux, considérés comme son trésor personnel.  À ce momcassetteent, elle réfère à son monde intime, dans sa portion secrète, avec son sens des valeurs, ses connaissances, ses expériences, ses pensées, ses sentiments, ses projets, ses désirs, ses aspirations, ses ambitions. La cassette est souvent reliée au Soi.  Dans plusieurs contes ou légendes, on retrouve les trois cassettes, la première contenant des biens;  la deuxième, des richesses;  mais la troisième, des tempêtes, la ruine et la mort.  Elles illustrent les trois phases naturelles de la vie, les deux premières (l’enfance et la jeunesse) étant fastes, la dernière (la maturité), néfaste.

 

CAUSEUSE : Ce petit canapé à deux places, propice aux échanges verbaux amoureux ou amicaux, aux longues confidences, aux gestes de tecauseusendresse, auxdoux contacts physiques et aux marques d’affection suggère un désir de rapprochement pour le partage de son intimité.

 

CELLIER : Cette pièce ou ce meuble dans lesquels on range des provisions, mais surtout du vin, sont reliés au lieu intérieur où on prend conscience de ses richesses.  C’est la chambre du trésor où se poursuit la fermentation des éléments de l’inconscient et où on peut accéder à la connaissance de soi.  C’est la chambre secrète, le lieu sacré ou mystique, où l’âme doit se retirer pour recevoir l’inspiration et l’initiation.  On s’y rend pour s’unir à sa Conscience spirituelle ou à son Dieu.

 

CHAISE : Ce siège à dossier, mais sans bras, pièce commune du mobilier domestique, symbolise un soutien affectif ou une compréhension familiale.  Il peut exprimer un besoin de repos, la nécessité de faire une pause pour réfléchir sur un fait récent, révolu, mais dont il importe de prévoir la suite ou qui imchaiseplique une décision avant qu’il ne soit trop tard.  Dans certains cas, elle trahit une propension à exercer l’autorité, le désir ou le goût de commander, soit pour forcer à l’obéissance, pour inventer de nouvelles lois et règles d’action et pour imposer leur application.  Dans d’autres, elle fait ressortir un pouvoir personnel qui impose le respect et suscite la confiance des autres.  On peut encore ressentir le besoin de s’ouvrir à l’avis des autres.

L’expression s’asseoir entre deux chaises signifie se retrouver dans une situation incertaine ou entre deux solutions, ce qui amène à hésiter, par incapacité de prendre parti ou de faire un choix.  La chaise berceuse rappelle une vie affective heureuse, l’aisance et le bien-être dans sa vie, un excellent équilibre dans ses sentiments, un degré judicieux de confiance en soi, la détente intérieure, une phase de vie calme et agréable, peut-être parce qu’on a pris la bonne décision.  Alors, on suit le mouvement de la vie, on la prend comme elle vient, satisfait de soi, prenant tout le plaisir qu’on peut jour après jour.  La chaise longue, ce siège pliable recouvert de toile, comportant une partie pour s’allonger les jambes, indique soit qu’on a besoin de faire une pause dans ses activités et de prendre du repos soit qu’on se la coule douce, supporté par un grand sentiment de contentement, parce qu’on a enfin repris le dessus sur ses affaires.  La chaise à porteurs devrait suggérer un besoin d’assistance ou d’appui, dans un moment de fatigue ou de confusion, ou la prétention de l’ego par rapport à sa propre importance.  La chaise roulante devrait inviter à considérer une partie infirme en soi qu’il faut s’empresser de transformer.  Quant à la chaise électrique, elle devrait annoncer une nouvelle sidérante ou un dénouement fatal dans une entreprise, à moins qu’elle ne révèle une part de masochisme ou de culpabilité inconscients.

 

CHANDELIER : Cet ustensile, spécialement un support muni d’une pointe pour maintenir ou porter une chandelle, une bougie ou un cierge, symbolise le réceptacle de la Lumière spirituelle, la semence de vie, l’expression de la vérité, la clef du salut.  À trois branches, il célèbre la Trinité (Sagesse, Amour et Vérité ou Intelligence);  à sept branches, il célèbre la réalisation ou l’achèvement, car il est associé aux Sept Luminaires sacrés;  à neuf branches, il célèbre la plénitude et la perfection, car il est associé aux Neuf Chœurs des Anges ou à la Hiérarchie angélique.  Voir à candélabre.

 

CHANDELIER À SEPT BRANCHES : Il s’agit du Menora des Hébreux et des Juifs.

CHANDELIER DE LA VALEUR : Dans la Tradition celtique, cette expression désigne avec honneur un guerrier victorieux.

CHANDELIER ROYAL : Dans la Tradition celtique, cette expression désigne la lance du guerrier.

CHANDELIERS (Les Deux) : Dans l’Évangile, les deux témoins décrits par le disciple Jean, mandatés de prophétiser pendant 1 260 jours, revêtus de sacs.  Ce sont ces deux lumières plus faibles, parce que voilées par la chair, qui proclament la gloire et le message de la Lumière la plus intense, depuis la venue de Jésus, préparant le Second Avènement du Christ (la Nouvelle Effusion christique).  Ils transmettent la vérité provenant de l’Ancien des Jours à une nouvelle génération d’âmes qui ont décidé d’être libres.  Ils se tiennent devant le Dieu de la Terre, le Bouddha.

CHANDELIERS (Les Sept) : Dans l’Apocalypse, ils réfèrent aux Sept Églises, aux Sept Luminaires sacrés.

 

CHEVET : La tête d’un lit est associée à ses cogitations mentales, à ses errances dans le rêve et la rêverie, à la structuration de ses projets, à la coordination de ses efforts, à la démonstration de son sens logique ou de son sens commun, à l’abandon à la rationalité, à l’exercice de son autorité, mais dans un climat de détente et de sérénité.

 

CHIFFONNIER : Ce petit meuble haut et étroit, à tiroirs superposés, prend à peu près le sens de la commode.

 

CLASSEUR : Ce mot désigne à la fois un petit meuble ou un portefeuille pour ranger les documents en bon ordre.  De toute évidence, il attire l’attention sur son degré de méthode, de précision et d’ordre.   Il peut contenir des éléments cachés ou secrets.

 

COFFRE : Ce meuble en forme de caisse à couvercle mobile dans lequel on range des biens personnels évoque les aspects féminins et maternels de la conscience.  En spiritualité, il symbolise la Réserve du Trésor de la Tradition ou le Support de la Présence divine.  Il contient diversement les objets précieux, les propriétés qui encombrent, les valeurs (principes de vie, valeurs sentimentales, intellectuelles ou spirituelles) auxquelles on tient, les réserves coffre  de l’esprit prévoyant.  En songe, son apparition suggère que le rêveur gagnerait à considérer une valeur précieuse qu’il porte en lui, qui lui serait présentement utile, mais qu’il a pu oublier.  Hélas, à l’inverse, il peut souvent contenir ses vieux soucis, ses espoirs vains, ses idéaux non atteints ou les parts de son vécu non réglés.

Dans la Tradition grecque, Dionysos reçut un coffre comme berceau.

L’ouverture d’un coffre a trait à une révélation intime ou à une manifestation divine qui ouvre une nouvelle époque dans la continuité de la Tradition évolutive et qui prépare un nouvel élan de la conscience.  Celui qui en possède la clef ne peut l’ouvrir qu’à l’heure déterminée par la Providence, sinon, il sera aveuglé par son miroir.

COFFRE À BIJOUX : Il renseigne sur le sens de sa propre valeur et sur ses potentialités cachées.

COFFRE AUX TRÉSORS : Cette caisse contient les richesses et les joyaux de la vie.  Il conserve ses talents cachés.  Il prend un sens d’appartenance et de sécurité.  On est content de la manière qu’on s’y prend dans une relation ou une situation.  On retient ce que l’on considère comme précieux, qui émane de son passé ou de la Tradition.  Évoquant l’épopée des pirates et des héros, il est diversement associé au désir de partir à l’aventure dans les régions lointaines ou à la Quête du Saint-Graal.  Il atteste d’une force indescriptible tapie au plus profond de soi qui peut servir à assurer son progrès ou son évolution.  Il annonce un regain d’ardeur dans sa quête intérieure, un renforcement de la volonté de réaliser les objectifs qu’on s’est fixés, l’arrivée de nouvelles ou la découverte de moyens qui favoriseront son progrès ou son évolution, des trouvailles dans un domaine inusité, des pistes qui aideront à mieux se réaliser.  Dans sa prochaine phase de vie, on pourra compter sur un accroissement de la confiance en soi qui permettra de mieux avancer et de mieux accepter la vie.

COFFRE DE JADE : Dans la Tradition chinoise, il désigne la Région des Neuf Obscurités ou Sources, où séjournent les esprits des Ancêtres en attente d’une renaissance ou de la libération transcendantale.

COFFRE EN FORME DE CROISSANT DE LUNE : Dans la Tradition égyptienne, il désigne le cercueil qui sert à l’enterrement cyclique d’Osiris.

COFFRE-FORT : Cette armoire d’acier ou blindée, à serrure de sûreté, qui enferme de l’argent ou des valeurs, symbolise la réserve d’énergie ou des moyens d’un sujet.  Elle annonce une phase de prospérité, d’abondance, d’aisance, de sérénité, de bien-être.

COFFRET : Ce petit coffre de confection soignée, souvent muni d’un système de verrouillage, symbolise le Support d’un aspect de la Présence divine, en instance de révélation à un être dûment préparécoffret.  Par les exemples qui suivent, on comprendra que cet objet délimite parfois les perspectives de la conscience ou les ressorts de l’individualité.  Il contient un aspect fixateur ou séparateur qui appuie le sens de l’individuation et de la propriété personnelle.

 

COFFRET AU TRÉSOR : En spiritualité, il désigne le cœur, le trésor de la connaissance ou de la vie, le principe de conservation et de renaissance des êtres.  Voir à coffre au trésor.

COFFRET VEILLÉ PAR UN SERPENT : Dans la Tradition grecque, Athéna gardait son fils Erichtonios, un enfant mi-homme mi-serpent, dans un coffret gardé par un serpent.  Ce héros devint le fondateur d’Athènes.

COFFRET DE BIJOUX : Cet objet contient la connaissance sacrée ou la révélation primordiale qu’il faut acquérir soi-même en l’ouvrant par les moyens découverts et maîtrisés au cours de son expérience personnelle.  Voir à coffre à bijoux.

COMMODE : Ce meuble plus large que haut, muni de tiroirs pour le rangement du linge et des vêtements, symbolise le réservoir des dispositions acquises.  En lui-même, il a trait au corps féminin, plus particulièrement au sein de la femme (matrice).  Il renferme les secrets personnels ou le patrimoine familial.  Géncommodeéralement il attire l’attention, moins sur le souci de l’apparence, que sur la place qu’on croit occuper dans le monde.  Pour l’interprétation, tout dépend de ce qu’on s’apprête à faire dans la commode ou de la commode.  Dans certains cas, elle évoque une quête de sécurité et de bons conseils.

 

CONSOLE : Dans un premier sens, ce mot désigne une petite table décorative qu’on applique contre un mur.  Celle-ci sert habituellement à évaluer consolel’importance qu’on accorde aux apparences, à souligner des talents artistiques qu’on pourrait méconnaître ou négliger, à révéler qu’on sait tirer parti des espaces libres.  On devrait veiller à analyser les objets qu’elle pourrait porter, car ils attirent l’attention sur ce qui devrait importer le plus, pour l’instant, dans sa vie.

Dans un deuxième sens, ce mot désigne un périphérique ou un terminal qui permet la communication directe avec une unité centrale.  De toute évidence, il identifie alors la source à laquelle il importe présentement de se brancher ou de se connecter pour obtenir de l’énergie (une vitalisation) ou de la lumière (des informations).

DESSERTE : Ce meuble sert à poser les plats à servir ou la vaisselle que l’on dessert.  Ainsi, selon le contexte, il indique si une activité commedessertence (est en montée) ou si elle achève (est en déclin).   

 

DIVAN : Selon son état de conservation, ce canapé ou lit de repos, sans bras ni dossier, mais garni de coussins, établit un lien avec son état de sérénité, de contentement, de satisfaction ou de plénitude, surtout dans sa situation domestique.   Pour certains, il peut suggérer les bienfaits divanlibérateurs de la confidence ou de la confession.

 

DOSSIER : Comme on le sait, le dossier peur référer à la partie d’un siège contre laquelle s’appuie le dos.  En ce sens, il réfère aux acquis du passé, solides, fermes et stables, sur lesquels on peut compter ou auxquels on peut se remettre.  Le dos désigne souvent ce qui se trame à son insu, ce qui échappe à sa conscience de veille, ce qu’on ne voit pas venir.

 

DOUCHE : Qu’elle désigne le jet d’eau dirigé sur le corps à des fins hygiéniques ou curatives ou l’installation qui permet de se laver le corps, la douche suggère d’abord une notion de purification ou de revitalisation.  Cherche-t-on à se laver d’une souillure présumée, à stimuler sa volonté de réussir, à améliorer sa condition physique ou morale, à accroître son aptitude au succès?  En général, la douche précise un désir de se renouveler, de se délivrer d’un fardeau ou d’améliorer ses apparences extérieures sans altérer son entité intérieure.  On peut encore l’associer au pardon d’une offense.  Au figuré, la douche réfère à une déception profonde ou à une réprimande sévère, mais si elle devient douche écossaise, elle contribue à calmer une excitation qui menaçait sa santé ou qui perturbait les autres.

 

DRAPERIE : Cette pièce de tissu ample, disposée de manière à retomber en plis harmonieux, implique un talent artistique ou une visée esthétique, qui ne sont pas moins empreints d’un souci de l’apparence.  Que cherche-t-on à voiler?  Quelle est l’illusion qu’on veut produire?  Quelle lumière veut-on tamiser?

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DRESSOIR : Ce meuble, un buffet à étagère, conçu spécialement pour exposer des pièces de vaisselle, suggère qu’on cherche à montrer le meilleur de ses possessions ou de ses productions ou qu’on cherche à se montrer soi-même sous son meilleur jour.

 

ÉCRAN : En spiritualité, ce mot évoque ce qui entoure un aspect principal ou un attribut essentiel de Dieu, soit ce qui voile les conditions du monde.  Pour le rêveur, ce qui se projette sur un écran lui révèle ce qui se prépare dans sa vie.  Probablement à son insu, d’où il doit y porter une grande attention.  Il relève du pouvoir personnel de se voiler les contingences de sa vie.

 

ENCOIGNURE : Ce petit meuble triangulaire, qui se place dans un angle, plus souvent pour remplir une fonction esthétique que pratique, poencoignureurrait amener à se demander si on ne se sent pas de trop dans une situation ou coincé dans une fonction.  Comme il peut servir à attirer l’attention sur la convergence de deux idées ou de deux directions.   

ÉTAGÈRE : Cette armoire ou ce dressoir, formé de montants qui supportent des tablettes horizontales, placées en étages, sert au rangement.  De cetageree fait, ce meuble éclaire un souci de mettre de l’ordre dans ses idées ou de clarifier ses affaires.  Il porte les éléments de son univers qu’on permet aux autres d’observer ou de considérer.

 

FAUTEUIL : Ce grand siège individuel, à dossier et à bras, garde une connotation d’aisance, de bien-être, de sérénité, de plénitude, de joie, surtout au foyer.  Il peut inviter à s’accorder du bon temps pour se ressourcer ou du repos pour refaire ses forces.   Il peut même suggérer de faire preuve de bonnes intenfauteuiltions ou de bonnes dispositions à l’égard des autres. Dans un sens négatif, il pourrait exprimer qu’on cherche la facilité : soit qu’on tente de ménager ses aises et son confort soit qu’on tente de s’inventer des bonnes excuses pour ne rien faire, quitte à laisser les autres agir à sa place.  Normalement, le fauteuil à bascule, qui permet de se balancer, exprime l’équilibre et l’harmonie dans ses relations et un grand degré d’adaptation aux mouvements de la vie.  Parfois, il peut suggérer un désir de se retirer de la vie active pour retrouver la sécurité et la quiétude de l’enfance.  À cause du sentiment d’insécurité que l’on porte, on se confine à l’indécision (propension à avancer et à reculer, hésitations, tergiversations).

 

FOYER : Ce mot désigne ici le lieu ou l’espace aménagé pour faire du feu dans une maison et qui, comme symbole du cœur,  évoque toute l’alchimie spirituelle qui s’y produit.  Il matérialise l’Esprit divin et il illustre le centre solaire qui donne la vie et l’entretient, réchauffe, éclaire, vitalise, rapproche les êtres.  Par la conjonction du feu et de son réceptacle, le foyer est relié à la fusion des énergies intimes, à la vie en commun, aux expériences domestiques, à l’expression de l’amour ou de l’affectivité.

 Il peut désigner un sanctuaire sur lequel on appelle la protection divine ou un autel sur lequel on fait ses offrandes.  Il ouvre une porte sur une autre dimension.

Le feu de foyer précise le degré de l’ardeur du cœur et il fournit un bon éclairage sur son palier évolutif actuel.  Il suggère la découverte de fondements nouveaux ou de croyances neuves qui produisent un éveil à l’amour ou à la lumière.  Parfois, il exprime la force de soutien qui s’élabore en soi et qui accroît son magnétisme.  Il évoque un état d’âme serein, paisible et pacifique, qui permet d’accéder à une plus grande perspicacité.  Il pourrait inviter à exprimer davantage des sentiments que l’on retient afin de se libérer de certains blocages et de mieux croître.  Si le foyer allumé parle de dispositions accueillantes et cordiales, il n’en indique pas moins la saison de l’hiver.

 

garde-manger GARDE-MANGER : La petite armoire fermée, qui sert à garder des aliments, attire l’attention sur la quantité et la qualité de ses réserves énergétiques.  Elle peut également servir à vérifier de quoi on se nourrit le cœur ou l’esprit.

GARDE-ROBE : Cette armoire, dans laqugarde-robeelle on range les robes et les vêtements, peut indiquer qu’on se pense plus riche ou plus pauvre qu’on est.  C’est dans cette armoire où l’on serre son linge et ses habits qu’on peut le mieux étudier les divers déguisements qu’on aime emprunter.  Reliée à l’intimité du foyer, elle parle du degré de son intégration personnelle, de son aisance, de sa satisfaction, de sa joie de vivre.  Voir à penderie.

GLACIÈRE : Ce garde-manger refroidi avec de la glace réfère aux apprentissages mis en veilleuse ou en réserve.

 

GRABAT : Ce mot réfère, physiquement, à un mauvais lit et, psychiquement, à une couche de misère et d’infortune.  Dans l’Évangile, il désigne l’état d’assoupissement de la conscience consécutif à l’oubli de ses origines célestes.  Il figure l’immobilisme qui résulte d’une paralysie intime, d’abord engendrée par l’attraction physique, mais aussi par les mauvaises pensées, les vieilles idées, les penchants nocifs.  Pour les Chrétiens, il identifie le corps de péché non purifié, mais qui peut être restauré par la grâce.  Il exprime la douleur d’une séparation dans une relation affective.  Il éclaire parfois la jalousie à cause de son succès.

HAMAC : Ce lit formé d’un morceau de toile ou d’un filet, suspendu à ses deux extrémités évoque le repos dans l’harmonie (moment de détente, de plaisir ou de dépaysement).  Il suggère de s’arrêter pour découvrir l’origine d’un problème, de se reposer pour refaire le plein ou de s’accorder des loisirs pour se divertir.  On doit ralentir son rythme physique, détendre sa pensée, calmer son imagination, pour permettre à son énergie de travailler à un autre niveau.  En choisissant de se ressourcer ou de refaire le plein, on accroîtra son dynamisme physique, on augmentera sa clarté d’esprit, ce qui permettra de considérer une situation dans le calme.  On a besoin de reprendre son souffle, ce qui ne signifie pas qu’on doive interrompre une entreprise et la laisser stagner.  On réalisera plutôt qu’en ralentissant son rythme et en interrompant momentanément ses activités, un travail s’accomplit à un autre niveau.  On devrait vérifier si on ne pousse pas dans le dos des autres ou si on ne considère pas à tort les choses comme acquises.

 

HAUT-PARLEUR : Cet appareil convertit en ondes acoustiques les courants électriques correspondant aux sons de la parole ou de la musique.  Il évoque une amplification de l’annonce de nouvelles, d’avis, de conseils, de directives, soit de recommandations importantes, auxquelles on n’a probablement pas porté attention, mais qu’il convient d’appliquer avec promptitude pour éviter un danger ou pour assurer l’efficacité d’un projet.

 

HORLOGE : Cet appareil fixe de la mesure du temps, qui indique l’heure sur un cadran et sonne, dans certains cas, à intervalles fixes, symbolise l’éternel recommencement.  Il invite à s’actualiser dans ses affaires (accélérer ou ralentir son rythme de travail) ou à se mettre à l’heure des temps présents (accélérer ou ralentir sa conscience).  À moins qu’il traduise une propension obsédante à tout accomplir dans une régularité extrême.  Dans certains cas, il appelle à faire confiance à sa capacité naturelle d’agir sans effort de volonté ou sans abus de raisonnement et à se laisser guider par son flair.  Alors, on gagnerait à agir de façon plus spontanée et détachée puisque le mouvement précis s’engendre par lui-même.  Du reste, le temps que l’on croit perdre à faire ce que l’on aime, plutôt que ce qu’on croit devoir faire ou qu’on se sent obligé de faire, on le gagne toujours par dix.  Ce qui importe, c’est d’intervenir dans la régularité et, pour le reste, d’attendre le changement souhaité.  Quoi qu’il en soit, il importe de se mettre à l’heure ou d’être ponctuel.

En spiritualité, l’Horloge cosmique désigne la Source éternelle, le Temps absolu, le Créateur suprême ou la Volonté de Dieu.  Elle établit la vibration unique de chaque individu, faite de la somme des fréquences de tous ses atomes et de toutes ses molécules.  Quant à l’horloge du bonheur, fichée dans le Paradis, elle figure le discernement, le premier pas sur le sentier de la sagesse, qui aide à identifier les obligations factices et à s’en dégager afin de s’investir avec constance (patience et persévérance) conformément aux cycles naturels qui établissent son propre rythme personnel.  Le discernement apprend à se concentrer sur le moment présent, le seul moment qui importe vraiment, dégagé des expériences du passé et du futur.  Le discernement invite à éviter d’agir comme une mécanique pensante mue uniquement par la notion d’un progrès présumé ou par les injonctions d’une société lancée dans l’activisme et la productivité.

 

HOTTE : Ce mot désigne d’abord une construction en forme de tronc de pyramide, reliée à une cheminée.  Elle laisse entendre qu’on gagnerait à éliminer les résidus de la combustion du feu interne.  Il s’agit, à proprement parler, des séquelles des jeux de pouvoir (domination, esprit de concurrence, rivalité), de l’agressivité (qui oscille de l’hostilité à la cruauté, en passant par la colère), de la passion (excès de sensualité et relents d’affectivité).  Ce mot désigne ensuite un aspirateur pour aspirer la fumée ou pour recycler l’air chargé de vapeurs grasses dans une cuisine.  Celui-ci laisse entendre la même chose, mais à quelques nuances près et à un moindre degré.  Dans le présent cas, il s’agit plutôt d’éliminer les séquelles des expériences normales de son quotidien qui ont impliqué une activité trop intense (qui a mené à la fatigue), des transmutations ou des transactions compliquées (rituels personnels), des compréhensions difficiles (apprentissage courant), du surmenage intellectuel (études intenses).

 

HOUSSE : Cette couverture d’étoffe légère, qui sert à protéger les meubles, exprime l’attention qu’on porte à ses choses, à ses créations et à son milieu.  Et ce mot attention peut suggérer la finesse, le raffinement, la délicatesse, la minutie, le tact, la diplomatie.  À l’extrême, elle peut dénoter la dissimulation;  l’esprit de possession;  un sens abject de l’économie;  l’obsession de la méthode, de la discipline ou de la perfection (perfectionnisme);  le formalisme qui prime sur l’esprit d’accueil;  le déplaisir d’être dérangé dans ses petites affaires.

 

HUCHE : Ce grand coffre de bois sert à pétrir et à serrer le pain.  Dans le cas où il sert à pétrir le pain, cet objet indique qu’on réalise qu’une expérience amènera à considérer un contexte ou une situation, d’une façon plus ou moins méthodique, sous nombres d’aspects, avant de réussir à le comprendre, huchemais que cet effort d’approfondissement en vaudra la peine.  Le fait de pétrir reporte à la notion de façonner patiemment une réalité comme elle doit l’être ou de lui donner progressivement une forme à sa convenance ou à son désir.  Mais ce mot implique également la notion sensuelle de palper fermement quelque chose en tous sens sans provoquer de résistance.  Dans le cas où il sert à serrer le pain, cet objet suggère qu’on choisit de mettre en réserve un aliment substantiel (des connaissances essentielles).  Il ne reste qu’à déterminer pourquoi on fait ce choix.

 

INTERPHONE : Dans les grands complexes d’habitation, cet appareil de communication acoustique, formé par un réseau intérieur de boîtes émettrices et réceptrices, révèle qu’on reste disponible à ceux qui ont besoin de soi.  On est très conscient de son environnement et des gens qui vivent autour de soi.  Il se peut qu’on reçoive un message, en provenance de son subconscient, qui fournit la réponse à une question ou la solution à un problème.

 

LAMPE : Ce terme générique pour désigner un appareil d’éclairage donne l’image de la Lumière exprimée comme Sagesse éternelle.  Support de la lumière relié à Vénus, il symbolise, en général, la connaissance qui devient un savoir grâce à l’expérience de la réalisation spirituelle.  Mais il symbolise aussi diversement l’intuition, la lumière de l’Esprit, la foi, l’amour ardent, la sainteté ou l’illumination (deux façons de désigner l’homme éclairé), la vie contemplative, tout ce qui éclaire et illumine.  Associé à la Présence réelle de Dieu, il correspond à la vision intérieure, obtenue dans la solitude et l’attente patiente, qui confère la compréhension ou à la conscience la plus secrète, illuminée par la lumière de l’Esprit.  Il désigne exceptionnellement une comète et, par elle, la naissance d’un enfant.  Occasionnellement, on peut l’associer aux connaissances intellectuelles.

La lampe symbolise la guidance intime, l’espoir, l’inspiration, l’illumination, le regain d’assurance.  L’éclairage faible peut prévenir d’une mauvaise situation qui résulte d’un manque d’information ou, ce qui revient au même, d’une part d’ignorance.  L’éclairage tamisé évoque les connivences feutrées qui se développent dans la demi-obscurité.  L’éclairage puissant peut dénoter une incompréhension ou l’aveuglement qui résulte d’un éblouissement (vérité trop drue ou trop crue).  Les sept lampes désignent les Anges de la Terre-Mère.  Dans le Bouddhisme, l’extinction de la lampe réfère à la libération du nirvana ou à la fin de la chaîne des renaissances.  La lampe de poche, une torche à piles, suggère qu’on cherche dans le noir, mais qu’on est armé de l’imagination ou de l’intuition qui permettra de découvrir ce qu’on cherche, même si on devait tâtonner un peu.  La lampe témoin donne un repère ou elle fournit une référence.

LAMPE À L’HUILE : Elle sert de symbole à l’Amour, à la Sagesse ou à la Lumière de la connaissance qui donne le savoir, à travers l’expérience.  Elle peut désigner l’esprit pénétrant.  S’il n’y a pas d’huile dans la lampe, c’est que les forces (ardeur ou motivation) diminuent, que l’imagination ou l’intuition font défaut, que l’aspiration à l’idéal fléchit.  Dans son sens concret, elle évoque la joie familiale, le bonheur au foyer, la constance des sentiments, la compréhension affective, la sérénité qui résulte du fait de se savoir au-dessus de ses affaires.

LAMPE ALLUMÉE : En spiritualité, cette expression désigne la Lumière dans la tête, l’alignement de la personnalité sur la Conscience supérieure qui entraîne un afflux lumineux dans le cerveau.  Les Sages disent que cette lampe s’allume par l’effet conjugué des forces de l’âme (positives), qui agissent par la glande pinéale, et des forces de la personnalité (négatives), qui agissent par la glande pituitaire.  Ailleurs, elle invite à rester éveillé et vigilent.

LAMPE D’ALADIN : Dans les contes orientaux des Mille et Une Nuits, Aladin, le fils d’un pauvre tailleur, réussit à descendre au centre de la Terre, où il découvre une lampe magique qui lui assurera la fortune.  Il s’agit de la lampe de Mercure, symbole de la puissance de la communication et de l’affirmation, donc du pouvoir créateur des pensées, un pouvoir dont il faut savoir se servir à bon escient.  On l’associe parfois à l’âme.

LAMPE DE LA MÉTHODE : Dans le Bouddhisme tibétain, il s’agit du moyen de découvrir la sagesse.

LAMPE DU SANCTUAIRE : Cette lampe rouge, généralement suspendue dans le chœur d’une église ou d’une chapelle, souligne la présence constante de Dieu en ce haut lieu.  Mais en fait, elle désigne l’ardeur de la Mère céleste, le réceptacle naturel du feu divin, toute rouge parce qu’elle est remplie d’amour.

LAMPE MAGIQUE : La lumière de Mercure, le Magicien.  Le mental illuminé, les traits de génie, les éclairs d’intuition.  La puissance de l’imagination qui s’éveille.  Considérer l’incidence de l’anagramme du mot magieE qui devient image.  Voir à lampe d’Aladin.

LAMPE ROUGE : Elle désigne le discernement qui éclaire le fidèle.  Voir à lampe du sanctuaire.  Par inversion, elle devient l’enseigne de la maison de prostitution, dite maison close ou maison de tolérance, selon que son commerce est légalisé ou non.  C’est la lampe de la couleur féminine dans ses ardeurs de femelle, donc dans ses aspects sombres, mystérieux, nocturnes, secrets, centripètes, qui met en alerte, inquiète et devrait inciter à la vigilance.  Mais comment un homme viril peut-il accepter ce message sans perdre un peu la face, en raison de la hardiesse dont il est supposé faire preuve, qu’il laisse aller jusqu’à la témérité.  Ainsi, la lampe rouge n’invite pas à jeter la pierre à la femme.  En effet, elle invite à transgresser le tabou le plus important, souvent le plus hypocrite, de son époque et à faire relever l’anathème qui a été jeté sur lui.  Il s’agit bien sûr des pulsions sexuelles et passionnelles que la société, la religion et la politique ont réprimées.  Car cette lampe est de la couleur de la terre, du feu central de l’être humain, de ce qu’il y a des viscéral en lui, qui est lié au plaisir de la copulation et à la joie de la génération.

LAMPE VOILÉE : Dans le Tarot, elle désigne l’Ermite, le Grand Sage, toujours simple et humble, qui s’éclaire de sa propre lumière.

 

LIT : Le meuble sur lequel on se couche pour dormir ou se reposer identifie la pièce de mobilier la plus intime : il constitue le lieu de l’intimité et de la découverte de sa sexualité.  Il symbolise la couche de la régénération dans le sommeil, du partage dans l’amour ou de la mort.  Il figure le centre sacré des mystères dlite la vie dans son état fondamental.  Par son horizontalité, il évoque la dynamique du monde terrestre.  En lui-même, il souligne un besoin de se détendre, de se reposer, de faire une pause dans ses activités pour refaire ses forces.  Il peut souligner qu’on ne réalise pas l’importance, l’ampleur ou la gravité d’un fait qui se profile dans sa vie.  Voilà pourquoi, en rêve, le fait de s’éveiller exprime qu’on ignorait doublement une réalité dont on vient tout juste de prendre conscience, d’où on ne pouvait la voir venir.  Si on aperçoit une autre personne dans un lit, on s’exprime une attirance sensuelle, probablement sexuelle, pour elle.  On désire se rapprocher d’elle, mieux la connaître, établir avec elle des rapports plus intimes.

Le lit établit parfois un lien avec son propre corps.  Dans la Tradition musulmane, les lits élevés représentent les divers degrés de la perfection.  Chez les Dogons d’Afrique, le lit génial désigne le lit nuptial consacré aux génies des ancêtres.  On place au-dessus de lui les graines de semences qu’on recouvre de la couverture des funérailles.  Dans l’acte conjugal, l’homme figure le génie de l’eau qui répand sa semence féconde.  La femme, elle, figure la porteuse des graines des semailles.  Ce peuple unit ainsi l’acte procréateur à l’activité agricole.  Les articles de la literie précisent le degré de sérénité personnelle, la portée de son besoin d’intimité, la qualité de son monde affectif ou de ses relations sentimentales ou l’intensité de son bonheur au foyer.  Le fait de dormir dans un lit indique qu’on se sent en sécurité.  On assiste à une régénération de son esprit.  On se sent en accord avec les décisions qu’on a prises.  On est en quête de félicité amoureuse ou de paix domestique.

 

LUSTRE : Cet appareil d’éclairage décoratif, suspendu au plafond, indice de grandeur et de magnificence, symbolise la conscience éclairée par les douze lampes.  On aime être présent et attentif à tout, voir clairement ce qui se passe, dominer la situation, dépasser les autres, les étonner.  On veut tout distinguer et discerner, même connaître le but de son âme.  On doit se concentrer sur l’essentiel, se motiver à trouver la grande lumière, travailler à tout maîtriser par soi-même dans sa vie.  On compte sur un futur brillant.

 

MAGNÉTOPHONE : Cet appareil enregistre et lit les sons par animation rémanente d’une bande magnétique.  Comme le magnétocassette, en général, il tente de souligner une propension à se nourrir trop exclusivement aux mêmes sources ou à ressasser les mêmes idées.  À l’occasion, il indique des idées ou des principes qu’on devrait mieux graver dans son esprit, qui pourraient donner la solution à la situation complexe que l’on vit.  Dans ce cas, il importe de porter la meilleure attention au message qu’il diffuse pour s’en souvenir et le mettre en pratique.  S’il ne laisse rien entendre, il invite à s’écouter se parler, ce qui amènera à des découvertes étonnantes sur le déphasage entre les propos de son monologue intime et ceux de ses dialogues sonores ou extérieurs.

MAGNÉTOSCOPE : Cet appareil d’enregistrement et de lecture des images et du son, gravés sur bande magnétique, joue le même rôle que le magnétophone, à cette différence qu’il procède par défilement d’images.

 

MALLE : Ce coffre de bois ou de cuir de grande dimension, dans lequel on enferme les objets qu’on emporte en voyage, témoigne d’un désir de changer d’air, de s’évader, de trouver un autre décor.  Il contient ses objets les plus précieux, ceux qu’on perçoit comme essentiels.

 

MATELAS : Cette pièce de literie capitonnée, rembourrée de laine, de mousse ou de ressorts, destiné à garnir le sommier, assure plus de confort pendant la période du coucher.  On peut le lier aux succès et aux échecs sentimentaux, à l’aisance au foyer ou au confort domestique.  Mais il est probable qu’il invite surtout à se reposer pour refaire ses forces, à se traiter avec plus de douceur tout au long de son quotidien, à faire preuve d’indifférence devant l’attitude négative des autres au nom de l’estime de soi.  De nouvelles tâches ou de nouvelles responsabilités requerront son attention pour peu de temps.  On traverse une phase de sérénité, de stabilité et de bonheur.  Selon l’usage qu’on en fait, le matelas pneumatique, qui prend sa forme utilisable quand on le gonfle d’air au moyen d’une pompe, ou qui se gonfle de lui-même par l’activation d’un mécanisme relié à une bombonne d’air comprimé, suggère qu’on porte un désir d’aller se perdre dans la nature (lit de camp) ou qu’on ressent un sentiment d’urgence ou de menace (bouée de sauvetage).

 

MIROIR : Ce verre poli et métallisé, qui réfléchit fidèlement les rayons lumineux en inversant les images, symbolise le re-don et la réflexion de la réalité.  Neutre, il ne peut exercer d’emprise sur la vie d’un sujet, mais il reflète fidèlement l’image qu’il lui envoie.  En cela, l’intérieur reflète l’extérieur, non l’inverse.  Sa réflexion démontre comment on se perçoit, comment on se croit perçu ou comment on veut être perçu.  On soupèse des pensées qui ont trait à son monde intime : on songe à modifier des aspects de son caractère ou de sa personnalité.

En spiritualité, par la réflexion du présent, le miroir dévoile les mémoires du passé.  Il figure l’impermanence du monde objectif en comparaison de l’éternité de la Réalité universelle et du Moi intérieur.  Car le miroir de la vie déforme l’Absolu et l’Essentiel.  Il démontre que c’est par la fusion de la connaissance (discernement) et du Savoir (Sagesse) qu’on retrouvera la Porte de l’immortalité.  Car le miroir évoque la Manifestation qui reflète l’Intelligence créatrice et qui révèle le secret suprême à savoir que le Monde des formes reflète la Vacuité cosmique.  Le Microcosme reflète le Macrocosme.  C’est cette révélation de l’Identité et de la Différence, par le jeu du miroir cosmique, qui a engendré, originellement, le phénomène de la Chute cosmique.  Il traduit le mirage des manifestations solaires avec la succession des formes, la durée limitée et toujours changeante des êtres, une sorte de mensonge à l’égard du Principe unique, dont il donne une image inversée.

Comme attribut de la Mère divine, on l’associe à la Lune qui réfléchit la lumière du Soleil.  Dans la Tradition japonaise, «Amaterasu-Omikami» sortit de la Caverne primordiale grâce à un miroir attaché à un «sakati» (arbre sacré).  La Tradition chrétienne reprit cette allégorie en posant les pieds de la Vierge sur un croissant de Lune.  On le relie parfois au plan astral et au ciel qui reflète la Vie.  Globalement, il aide à comprendre que l’image n’est rien sans sa source.  Il permet de saisir ce qui est dit dans la Genèse, à savoir que «l’homme a été créé à l’Image et à la ressemblance de Dieu».

On peut apprendre à devenir un miroir lumineux pour les autres en transformant subtilement leurs propos, leurs pensées, leurs sentiments et leurs actes négatifs.  Il suffit, lorsqu’on les rencontre, de se lier à son Moi supérieur et de l’appeler à remplir tout son être et tout son champ magnétique de sa Lumière spirituelle.  Ce faisant, on se lie à des myriades d’esprits lumineux qui vibrent à des niveaux plus élevés, hors du temps et de l’espace, plutôt qu’aux êtres peccables (en évolution) qui gravitent autour de soi dans le temps et l’espace.  Parce qu’on devient plus fort et plus clair, les vibrations négatives des êtres avec on qui on se trouve concrètement en relation ne peuvent plus affecter son être.  Ainsi, on n’a plus à les reprendre sans cesse sur leur attitude ou leur comportement, à réagir à tout ce qu’ils font ou disent, à émettre des commentaires ou des jugements de valeur sur leur conduite, à penser à la manière qu’on pourrait leur venir en aide ou à s’évertuer à leur répondre mentalement.  Opérant la correction pour soi, celle-ci rejaillit sur eux.

Pour devenir un tel miroir lumineux, il faut se centrer sur son cœur et se mettre à l’écoute, dans le silence mental, les élans amoureux de son âme, ce qui permet de transformer les pensées émises autour de soi sans se soucier de ce qui s’y passe.  En fixant son mental sur des pensées élevées, on devient une source de lumière et une fontaine d’amour pour tous ceux qui entrent en contact avec soi.  En devenant ainsi un miroir plus limpide, on réfléchit un plan plus élevé, paisible et invincible, et on rend la lumière disponible aux autres, à leur insu, d’une façon toute simple.  Ils y trouent alors une joie et une plénitude qui les amènent à chercher sa compagnie chaleureuse et sécurisante.  Conformément à la loi de la Causalité, à titre de miroir, c’est en s’harmonisant soi-même qu’on parvient à harmoniser les autres et son environnement.

Le miroir, qui émet un reflet inversé de la réalité, peut permettre de voir son vrai visage, son moi avec sa lumière et ses ombres.  Il désigne un être disposé à recevoir l’influence de son modèle.  Il invite à pousser plus loin son introspection afin de découvrir de nouveaux aspects de soi et de mieux se connaître.  Il permet de découvrir ce qui se cache sous les apparences.  Il indique que, dans ses réflexions, il faut dégager la part de réflexe qui permet de dégager la part d’illusion de sa perception.  Pour l’instant, on gagnerait à établir des repères clairs qui permettraient de se distancer d’un contexte.  Dans une attitude d’observateur, on devrait se choisir comme objet d’étude, mais en s’établissant dans la position du sujet qui regarde et de l’objet qui est considéré.  Ainsi, à l’écoute de sa voix intérieure, on découvrirait ce qui fait son unicité, cette part de différence qui fonde son originalité, sa rareté, sa préciosité et sa dignité, ce qui permet d’être fier de ce qu’on est, et on discernerait également ses forces et ses faiblesses, d’où on cesserait de projet ses travers sur les autres.

Le miroir projette un reflet juste et précis d’une vérité à propos de soi-même qu’il importe de découvrir.  Par ce reflet illusoire qu’il offre à sa contemplation, il symbolise la réalité transitoire de son être psychique.  Dans certains cas, c’est sur sa complaisance, sur sa vanité, sur son envie de séduire ou son désir d’être vu ou regardé, qu’il attire l’attention.  Il traduit parfois la quête du secret de l’amour, qui porte à butiner de cœur en cœur, parce que, très prétentieux et égocentrique, centré sur son nombril, on ne sait pas aimer les autres.  Toutefois, en général, on reste plus près de la vérité, si on le relie au jugement intérieur, parce que celui-ci se prononce avec sagesse et vérité.  En rêve, l’apparition du miroir indique qu’on cherche une ouverture qui pourrait servir de canal de communication avec son Esprit pour mieux comprendre les aspirations de son âme.  Aussi est-il probable qu’il traduise le désir de découvrir un sens plus profond à son existence ou de grandir en conscience.  En fait, on veut faire face à sa réalité profonde.  Et on y parviendra par la pénétration du regard interne, dans l’introspection (réflexion mentale) ou l’intériorisation (écoute de l’intuition).  On peut alors l’associer à une quête de pureté et de transparence.

Si le miroir cassé attire des ennuis pendant sept ans, ce qui est une superstition, cela ne peut s’expliquer que par son entêtement à refuser une vérité et les ajustements aux principes qu’elle contient.  Car le fait de casser un miroir implique le rejet d’une ancienne image de soi ou la rupture avec une vieille habitude.  Il se pourrait qu’on se fasse une image morcelée de soi-même.  Dans un autre contexte, il indique simplement un moment d’inattention qui n’attire aucune autre conséquence que la perte du miroir.  Le miroir embué indique qu’on conçoit une image embrouillée de soi.  On est dans la confusion par rapport à ses buts.  On manque de clarté dans un projet.  On vit un problème d’identité.  On ne sait pas trop qui on est.

Le miroir aux alouettes désigne ce qui trompe ou fascine.  Passer de l’autre côté du miroir réfère à l’entrée dans le monde invisible, à la projection de l’âme dans une autre dimension, par la faculté magique, pour explorer ce qui existe derrière le voile.  Pour certains, cette expression réfère à la mort ou à la transition finale.  Se regarder dans un miroir suggère qu’on se regarde en face pour voir si on est encore soi-même.  Mais le miroir reflète alors surtout la perception que les autres ont de soi, plutôt que ce qu’on reconnaît en soi, pour qu’on opère les corrections qui s’imposent.

 

MIROIR ARDENT : Un miroir à surface concave qui fait converger les rayons du Soleil.

MIROIR BRISÉ : En spiritualité, il réfère à l’ébrèchement cyclique de la Lune.  Ailleurs, il évoque la séparation.

MIROIR DE LA CADUCÉE : Il désigne à la fois l’objet observé et celui qui l’observe, l’enseignement et l’enseignant, enroulés dans un même destin évolutif.  Il démontre que l’homme est l’unique créateur de sa réalité comme de ses mirages (illusions).

MIROIR DES FIANCÉS : Chez certains peuples arables, il désigne le miroir employé pour bénir la première rencontre entre le fiancé et sa promise.  On le suspend au mur du fond de la salle de réunion de sorte que les fiancés, qui entrent par deux portes opposées, puissent se regarder de biais, ce qui est obligé, au lieu de se regarder directement.  Il symbolise ainsi la rencontre dans l’idéal, au Paradis.

MIROIR DU DHARMA : Dans la Tradition bouddhique, il s’agit de la loi de la Causalité (la Justice immanente) qui montre la cause des actes passés.

MIROIR MAGIQUE : Cet instrument de magie, de confection personnelle, selon des procédés très stricts, sert à accéder à d’autres dimensions ou à capter des images des plans intérieurs, à la manière de la boule de cristal.  Il représente une réminiscence déformée du Grand Mandala cosmique qui répond à tout, si les questions sont posées.  Comme on lui attribue la faculté d’arrêter les vibrations négatives et de les retourner à l’expéditeur, on s’en sert pour se protéger contre les influences contraires.  Dans la Cabale, on en fait le don de Daath, la Séphire cachée, qui fait découvrir la profondeur de la Sagesse éternelle.   Dans les contes, il figure la quête incessante de la beauté parfaite et de la jeunesse éternelle.

MIROIR OCTOGONAL : Dans la Tradition chinoise, il s’agit du miroir magique que l’on place au-dessus des portes pour connaître la nature réelle des influences malfaisantes, les éloigner et s’en protéger.

MIROIR POUSSIÉREUX : En spiritualité, il désigne un esprit confus, obscurci par l’ignorance.

MIROIR RECONSTITUÉ : En spiritualité, cette expression désigne le retour de la Pleine Lune.

 

MODULE : Dans le monde de la préfabrication, il s’agit d’une unité de coordination dimensionnelle susceptible d’être utilisée conjointement à d’autres.  Autrement dit, il s’agit d’un meuble ou d’un objet en pièces détachées, accompagnés du plan de montage et de tous les accessoires de fixation, qu’un acheteur se procure par souci d’économie et qu’il assemble lui-même.  Il indique qu’on cherche à réunir des bribes d’expérience pour en comprendre le sens et la finalité.  On traverse une période de pénurie ou d’économie.  On manque d’estime de soi : on ne se croit pas le droit au meilleur.  On témoigne d’un grand esprit pratique.  On veut mettre de l’ordre dans sa vie.

 

MONITEUR : Il s’agit d’un écran de visualisation associé à un micro-ordinateur, qui exprime qu’on aimerait bien constater de visu et dans l’immédiat les résultats de ses présentes actions, démarches, entreprises ou expériences.  Mais le moniteur de soins, cet appareil médical électronique, utilisé dans les salles de réanimation et dans les unités de soins intensifs, qui permet d’enregistrer en permanence des phénomènes physiologiques et qui déclenche une alarme au moment de troubles, dénote un état de grande inquiétude ou de panique intérieure par rapport à ses moyens de survie.

 

MOQUETTE : Ce tapis à bouclettes, souvent d’une seule couleur, généralement destiné à couvrir tout le plancher d’une pièce, implique un désir d’expérimenter, jour après jour, dans la douceur et la facilité ou de rencontrer des appuis ou des personnes-ressources qui n’impliquent pas de complications.

PAILLASSE : Ce mot désigne d’abord le plan de travail, à hauteur d’appui, qui jouxte la cuve de l’évier, dans une cuisine ou un laboratoire.  Il suggère de considérer à quelle transformation intime ou à quelle alchimie interne on se livre.

 

PAILLASSON : Ce mot peut désigner une petite natte épaisse, en fibres dures, qu’on place au seuil d’une habitation, pour essuyer les semelles des chaussures.  On se reconnaît alors capable de témoigner d’un sentiment de respect envers autrui, d’un sentiment d’estime de soi.  À moins qu’on ressente un sentiment de souillure ou d’indignité dont on veut se libérer.  Il se peut qu’on désire simplement faire un peu de ménage dans ses idées, ses sentiments ou ses perceptions après un certain parcours.  Il peut signaler l’approche de chagrins et de désappointements.  Culturellement, le paillasson désigne une personne sans caractère, obséquieuse et servile.

 

PARAVENT : Ce meuble, composé de panneaux verticaux articulés, sert à isoler un monde intime et à protéger des courants d’air.  Pour ces raisons, on peut le relier à la pudeur naturelle, aux vérités cachées, aux secrets conservés, aux confidences inavouées, à tout effort d’adaptation à un milieu ou à un environnement.

 

PARQUET : Il résulte d’un assemblage plus ou moins esthétique de planches pour former le plancher d’une pièce d’habitation.  Le plancher figure ce sur quoi on pose les pieds, les organes de la locomotion, au sens physique;  les organes de l’accomplissement ou de la progression, au sens psychique;  et les organes de la réalisation ou de l’évolution, au sens spirituel.  Il désigne donc un support ou une fondation pour avancer, progresser ou évoluer.  Il peut servir à révéler comment on prend soin de soi ou comment on se traite vraiment.

PERSIENNE : Ce contrevent ou ce volet, formé d’un assemblage à claire-voie de lamelles inclinées, qui arrêtent les rayons directs du soleil, mais sans couper la circulation de l’air, sert à fermer une baie.  Il peut servir à démontrer comment on réduit une vérité; comment on tamise la lumière et l’amour;  comment on s’isole ou s’enferme sur soi;  comment on protège son intimité;  comment on veut protéger ses secrets.  On veut voir, mais sans être vu.  Voir à volet.

 

PLACARD : Cette armoire fixe, dotée d’une porte, aménagée dans un mur ou contre un mur, évoque une mise à l’écart temporaire dans la pleinplacarde obscurité.  Elle symbolise notamment l’état d’isolement qui permet de ressentir, à volonté, l’amour de sa famille spirituelle, simplement grâce à l’intention pure.  Elle contient ce qu’on n’est pas encore prêt à révéler ou à montrer aux autres.

 

POÊLE : En tant qu’appareil de chauffage à combustible, cet objet, relié à l’ardeur du cœur, prend largement le sens de l’âtre.  Pour cette raison, il évoque le confort familial, l’entente affective, la sécurité à domicile, l’intensité de la motivation ou de la passion.

 

PORTEMANTEAU : Ce support mural ou sur pied sert à suspendre les manteaux (ou les vêtements usuels de sortie ou de travail).  Il implique l’idée d’indécision, d’atermoiement, de tergiversation.  On doute de la fidélité d’une personne.  On désire mettre de l’ordre dans ses idées.   Si on y accroche un vêtement, il indique qu’on fait une pause ou qu’on a complété une tâche.  Si on y décroche un vêtement, il indique qu’on se dispose à se mettre à la tâche ou à changer d’ambiance.

 

PRIE-DIEU : On s’agenouille sur ce meuble bas, formé d’un banc pour les genoux et d’un dossier terminé en accoudoir, pour prier.  Il devrait suggérer prie-dieu qu’on traverse une phase d’insécurité intérieure, de détresse morale, de chagrin ou de tristesse et qu’on cherche une consolation ou du réconfort.  On désire peut-être s’accuser d’une faute ou en obtenir le pardon.

 

PUPITRE : Ce mot désigne tout petit meuble en forme de plan incliné, monté ou non sur pied, sur lequel on pose quelque chose à hauteur de vue.  Depupitre1 ce fait, il indique une réalité qu’on désire mettre en évidence ou adapter à son niveau de compréhension.  Le pupitre d’écolier, une petite table à couvercle incliné, qui sert à écrire et à ranger ses manuels scolaires, renvoie à une situation d’infériorité analogue à la dynamipupitreque de l’autorité scolaire.  Aurait-on négligé de récupérer son libre arbitre ou d’approfondir une vérité, à point nommé, dans le passé, dans la longue chaîne de ses expériences?

 

RADIATEUR : Ce mot désigne d’abord l’élément d’un chauffage central, à circulation d’eau chaude, qui assure l’émission de la chaleur.  On a besoin de chaleur, de nutrition, de confort.  On veut épancher ses sentiments ardents.  On accepte d’aimer et d’être aimé.  On peut se référer au mot calorifère.

 

RADIO : Il peut s’agir autant de la station de radiodiffusion que du poste récepteur qui capte les ondes sonores qu’une telle station émet.  Il transmet un message de l’inconscient.  On reçoit une inspiration sur un fait de son actualité.  On capte une communication télépathique.  On se renseigne sur l’état actuel de son parcours de vie, notamment sur ses sentiments affectifs ou amoureux.  On cherche à établir une relation avec autrui ou à entrer en contact avec l’extérieur.  On fonde sa compétence présumée sur la vulgarisation des informations qu’on reçoit du monde extérieur.  On colore les événements à partir de ce qu’on entend dire autour de soi.  Le poste de radio ou de télévision identifie l’appareil récepteur des ondes radiophoniques ou télévisuelles.  Au Canada, il désigne également la station d’émission des ondes radiophoniques ou télévisuelles.  .

 RALLONGE : Dans un premier sens, ce mot identifie toute pièce qu’on ajoute à un objet pour en augmenter la longueur, la largeur ou la surface.  Elle évoque une ouverture d’esprit qui permet de saisir une plus grande part d’une vérité, d’agir avec plus grande compréhension d’un contexte, d’intervenir avec plus d’aise, de sécurité, de confiance.  On s’accorde une plus grande marge de liberté ou on obtient un plus grand cercle d’influence.

Dans un deuxième sens, ce mot désigne un conducteur souple, composé d’une fiche mâle à l’une de ses extrémités et d’une fiche femelle à l’autre, qui permet le raccordement d’un appareil électrique à une prise de courant trop éloignée.  Elle pourrait suggérer que, peu importe comment on est ou peu importe où on se trouve, on peut toujours se relier à sa source d’énergie ou compter sur la bonne inspiration pour guider son agir.  On ressent le besoin de rencontrer des êtres dynamiques et vitalisants.  On devrait sortir de sa torpeur ou de sa passivité.  La source d’énergie peut inclure ici toute source d’influence ou de savoir qui stimule ou motive.

 

RAYON : Ce mot désigne d’abord une tablette de meuble, notamment d’armoire.  On peut alors se référer aux mots tablette et armoire.  Cependant, notons que chaque rayon d’un meuble identifie un niveau de son esprit, où on conserve les idées, les concepts, les souvenirs.  Dans le cas des rayons de bibliothèque, il semble qu’on ait besoin d’acquérir des renseignements ou des connaissances sur une situation avant de prendre une décision  Ce mot identifie encore l’ensemble des comptoirs d’un magasin affecté à un même genre de marchandise.  Il évoque alors la notion d’un rangement spécifique ou d’un classement sélectif.

 

RÉCEPTEUR : Dans le processus de la transmission des ondes, le récepteur désigne le pôle qui capte les signaux émis, les décode, les interprète et les transforme en sons ou en images.  Il existe ainsi un poste récepteur de radio, de téléphone, de télévision.  En rêve, le récepteur téléphonique, la partie de l’appareil où l’on écoute, qui transforme le courant alternatif reçu en ondes sonores, ce qui permet la reproduction du son initial tel qu’il est émis à l’origine, invite à se mettre à l’écoute de son monologue interne ou de son intuition.  Tout récepteur indique, selon sa fonction, qu’on s’est mis à l’écoute des sons, des images, des impressions, des ressentis qui proviennent du plus profond de soi-même.

 

RÉPONDEUR : Cet appareil, qui enregistre les messages téléphoniques en cas d’absence ou d’impossibilité de répondre du résident des lieux, suggère que, trop occupé ou sous de mauvais prétextes, on n’écoute pas un message qui est émis à son intention.  À moins qu’on éprouve de la difficulté à comprendre une idée ou un point de vue ou de la frustration à ne pas les cerner.

 

RIDEAU : Cette pièce d’étoffe, souvent un voile, que l’on peut tendre à volonté, sert à tamiser ou à intercepter la lumière du jour, à isoler de l’air froid ou du bruit, à protéger des regards indiscrets.   Selon qu’on l’ouvre ou le tire, il suggère le dévoilement ou l’obscurcissement.  Cherche-t-on à se fermer au monde ou à se couper des problèmes extérieurs?

RIDEAU DÉCHIRÉ : En spiritualité, Il donne le signe manifeste que les lieux secrets de la religion, cachés derrière les voiles, ne devraient plus interdire l’accès à tous les hommes, ni être considérés comme sacrés et saints, ni servir d’endroit où un seul homme, supposément doté d’un pouvoir spécial, peut racheter les péchés des hommes.

RIDEAU DE FEU : Il sépare le profane du sacré, indiquant la ligne de démarcation entre le périssable et l’éternel.  Voilà la frontière où le candidat aux Mystères doit abandonner l’habit du vieil homme pour revêtir celui du nouvel homme afin de rencontrer Dieu Face à face.  Il éclaire ainsi un passage entre un état ancien et un état nouveau, la transmutation par le feu, qui permet de passer de l’imparfait au parfait.

RIDEAU DE FER : Cette fermeture métallique qui sert à protéger la devanture d’un magasin, réfère à un niveau de conscience primitif où les êtres humains, dénués d’amour, se considèrent encore spontanément comme des rivaux potentiels et s’inventent des moyens de protection à la mesure de leurs fausses croyances.  On se blinde : on se tient sur la défensive, on reste sur ses gardes, on et suspicieux.

RIDEAU DE SCÈNE ou DE THÉÂTRE : Il s’agit d’une grande toile peinte ou une draperie qu’on lève ou qu’on abaisse au besoin devant la scène d’un théâtre et qui indique qu’une représentation instructive va commencer pour démasquer une part des illusions qu’on garde en regard de soi-même.

RIDEAU DU TEMPLE : Dans la Tradition hébraïque, cet immense voile, qui faisait cinq fois la hauteur d’un homme, donnait accès au sanctuaire sacré, la chambre sacrée, la shekinah, où seuls les grands prêtres avaient le droit d’entrer, maintenant les gens dans une terreur révérencieuse à son égard.  Il symbolisait le rideau de feu.

 

SECRÉTAIRE : Ce meuble à tiroir et à casiers, muni d’une surface pour écrire, escamotable ou non, éclaire le désir de communiquer avec les autres pour partager des idées, pour confier un secret qui oppresse ou pour faire connaître un point de vue, ce qu’on ne parvient pas à faire verbalement dans la secrétaire réalité.  On tient à maintenir l’ordre et à organiser convenablement les choses dans sa vie.  On désire garder des faits ou des éléments secrets.   À moins que, par association subtile, on se sente traité comme une secrétaire.

 

SOFA : Ce canapé rembourré, à joues et dossier, sans bois apparent, se signale par ses trois appuis, quand on y prend place.  Il appelle généralesofament à ralentir ses activités, à se reposer, à prendre ses aises.  À moins qu’il signale une période marquée par l’aisance, le bien-être, l’insouciance et la sérénité en raison de ses acquis, de ses réalisations, de ses accomplissements.

 

SOMMIER : Ce châssis plus ou moins souple, qui repose dans le cadre d’un lit ou s’appuie sur des pieds, sert à supporter un matelas.  En général, il sert à éclairer l’état d’esprit du rêveur en regard de son bien-être et de son sentiment de sérénité.  Il peut révéler la qualité de ses ressorts intimes.sommier

 

TABLE : Ce mot désigne tout meuble composé d’un plateau horizontal posé sur un ou plusieurs pieds, dont le meuble de la salle à dîner ou de la cuisine qui sert pour les repas.  En spiritualité, on lui donne à la table le sens de l’autel, soit celui de centre spirituel, unificateur et régénérateur, où se consomme tablele repas rituel (les agapes fraternelles).  Elle invite à exprimer une action de grâces pour tout ce qui s’accomplir dans l’ordre terrestre.

Au sens des Tables de la Loi, ces monolithes de pierre reçus par Moïse au Sinaï, elle réfère au Centre spirituel, conservateur de la Tradition, qui envoie des guides pour faire connaître la Loi et ses commandements et pour éclairer les êtres humains désireux de se prendre en main et de mettre en pratique les leçons qu’ils ont tirées de leurs expériences en incarnation.  Elle contient les vérités sublimes inspirées par l’Éternel et les meilleures méthodes pour évoluer.  La Table ronde transcrit un partage dans l’égalité (surtout l’égalité dans les bonnes occasions et dans les droits), la coopération, l’honnêteté, la sincérité, la loyauté des pairs.  Elle évoque le Cycle zodiacal, la Perfection et la Limite en expansion infinie.  Elle suggère une égalité des fonctions : on peut discuter entre pairs des questions d’intérêt commun.

Au sens pratique, la table implique un climat de communication, l’ouverture aux autres, la création de liens, l’esprit de participation dans la coopération et la circulation d’informations.  Elle réfère aux connexions sociales et familiales.  Elle peut renseigner sur les problèmes familiaux, le genre de vie sociale, le climat de confiance, le sens de la fraternité et de la solidarité humaines, la qualité de ses affections, la stabilité de l’orientation de sa vie ou sur la qualité des liens du couple.  Elle peut éclairer sa capacité de rencontrer d’autres gens et de se réunir avec eux.  Elle peut dévoiler ce qu’on veut partager avec les autres, surtout ce qu’on ne peut plus garder pour soi seul.  Elle implique la recherche d’un principe de cohésion (amour ou amitié) et la création d’une communauté : elle aide à unifier les gens et à les amener à former  un groupe.  De ce fait, une table vide pourrait trahir une inhibition de l’esprit.  Occasionnellement, le sens de la table se confond avec celui du lit.

La table de nuit ou de chevet, ce petit meuble à compartiments, qui comprend parfois un ou plusieurs tiroirs, placé à côté du lit, reçoit les articles usuels dont on peut avoir besoin avant son sommeil ou au cours de la nuit.  Allégoriquement, il reçoit notamment les sujets de prédilection, les articles qui rassurent et réconfortent, les propos confidentiels et les éléments auxquels il faut accorder sa vigilance.  La table roulante, cette petite table de service, à plusieurs plateaux, montée sur roulettes, exprime habituellement l’ingéniosité dans ses activités courantes ou le secours prompt à venir.  Elle signale généralement que tout va mieux qu’on le pense.  La table d’hôte désigne la table d’hôtel, d’auberge ou de restaurant où l’on sert, à l’heure et à prix fixes, des repas pris en commun.  Elle peut éclairer diversement une crainte de la pénurie, un sens de l’économie exagéré, une confiance excessive dans les autres, un désir de connaître un point de vue extérieur, un besoin de communication, un désir de satisfaire sa sensualité.

Dans le milieu hospitalier, la table d’opération, cette table articulée sur laquelle on place le patient pour les interventions chirurgicales, évoque un souci à propos de son état de santé, le désir de se libérer d’une grande culpabilité, l’imminence d’une transformation ou d’une transition importante.

TABLE DE COMMUNION : Cette balustrade d’église, où le prêtre offre l’hostie consacrée en consommation aux fidèles désigne les Portes royales ou la Porte de Dieux.

TABLE DES FÉES : Elle désigne une roche plate, située près des crevasses et des torrents, dans les montagnes.

TABLE D’ÉMERAUDE : Texte ésotérique attribué à Apollonius de Tyrane.  Il renferme en résumé le Secret de la Création des Êtres et la Science des Causes de toutes choses.

 

TABLETTE : On peut donner à la tablette, comme premier sens, la planche disposée horizontalement pour recevoir des papiers, des livres, des objets qu’on veut classer ou ranger.  Comprise dans ce sens, elle suggère un besoin de mettre de l’ordre dans ses idées, ses pensées, ses sentiments.  On peut alors se référer à rayon.

 

TABOURET : En tant que petit siège sans bras ni dossier, à pied unique ou à pieds multiples, il évoque une situation plus ou moins confortable qui ne devrait pas durer.  En tant que petit meuble où l’on pose les pieds, une fois assis, pour se reposer, il suggère d’apprendre à demander de l’aide aux gens de tabouretson milieu.  Le tabouret de piano, parce qu’il s’ajuste en hauteur au moyen d’une vis, démontre qu’on sait s’adapter à une situation ou se mettre au niveau de la compréhension des autres.  Le tabouret de bar inspire un désir de faire une pause, de communiquer ses sentiments, surtout de partager sa sensualité ou des confidences.

 

TABOURET-TORTUE : Ce siège de justice des Tikars du Cameroun, sur lequel on fait asseoir les prévenus, vise à les empêcher de mentir au cours de leur interrogatoire.  En effet, selon leurs croyances, s’ils devaient dire des mensonges, le siège devrait craquer pour en avertir tout l’auditoire.

 

TAPIS : Cette pièce d’étoffe, dont on couvre le sol, particulièrement aux entrées et dans les secteurs les plus passants, révèle la qualité de ses motivations et le degré de stabilité dans ses entreprises.  Dans certains cas, on peut le relier à l’intensité ou à la qualité de sa vie affective.  Dans d’autres, on peut l’associer à un besoin d’introspection ou de méditation pour bien capter des intuitions ou des éclairs d’illumination et pour se transformer intérieurement.  Alors, on gagnerait à s’accorder une période d’attente et de repos pour se mettre en contact avec sa vérité intérieure.  En acceptant de vivre dans la patience et le calme, la lumière pourrait se faire en soi.  Selon son état, le tapis évoque le confort, la richesse, le luxe, la propreté.  Il peut attirer l’attention sur ce qu’on cherche à cacher, à couvrir, à faire disparaître.  À moins qu’on laisse simplement les autres abuser de soi et agir en sa demeure comme en terrain conquis.  Parfois, il indique qu’on veut se protéger contre les dures réalités de la vie.Le tapis-brosse, ce paillasson à poils durs et serrés, destiné à s’essuyer les pieds, à l’entrée d’une habitation, témoigne de son respect et de sa pureté d’intention à l’endroit de soi-même ou de son hôte.  Le tapis roulant désigne un dispositif à mouvement continu, qui transporte des personnes ou des marchandises en des lieux où il faut couvrir une grande distance, comme dans les aéroports.  Il indique qu’on se sent épuisé et qu’on a besoin de repos ou d’aide;  que ses affaires marchent à merveille;  qu’on fait preuve d’insouciance, d’incurie ou d’ignorance en regard de sa situation.

TAPIS DE PRIÈRE : Cette natte de méditation et de prière, décorée du losange et de l’octogone à crochets ou de petits triangles latéraux, représente la tarentule et le scorpion dont on veut se protéger.  En guise d’images, on peut y retrouver le chameau, le chien, le paon, la colombe, l’arbre de vie ou le cyprès, le peigne, la grenade en fleurs, la capsule à graines et l’œillet.  Comme couleurs, on peut y retrouver le jaune, le blanc, le rouge, le noir, le vert, l’azur, le pourpre.  Après usage, il faut le rouler pour éviter de le fouler de ses pieds.  Il délimite un espace sacralisé qui sépare du monde profane.  Il peut figurer le Jardin céleste que l’on atteint par le jardin en soi, jardin de printemps frais qui revigore et ravive, auquel on peut accéder en tout temps et en toutes saisons.  Dans un sens élargi, il symbolise la demeure, avec son caractère sacré et tous les désirs de bonheur paradisiaque qu’elle comporte.

TAPIS DE ROSEAUX BLANCS : Dans la Tradition chinoise, il constitue le tapis rituel.

TAPIS MAGIQUE : Dans la pensée occidentale, il dérive du tapis de prière des saints arabes.  On les figurait naviguant sur un tapis tiré par des poissons.  Tandis que le méditant est assis au centre, chacun de ses coins est gardé par un ange.  Si la médiation est réussie, le tapis franchit les espaces.  Le tapis illustre le méditant placé au centre de son cercle magique, tourné vers l’Est (ou vers La Mecque) et placé au milieu des quatre coins cardinaux.  Nombre de légendes arabes évoquent le tapis volant.  La plupart des Musulmans apportent avec eux un tapis sur lequel ils peuvent faire leurs dévotions rituelles.  De toute évidence, ce tapis merveilleux réfère à l’expérience de projection dont étaient capables certains soufis et d’autres religieux islamiques.  Dans certains cas, il correspond à l’expansion complète du centre-racine, qui assure la lévitation.  Il indique qu’on se sent apte à surmonter les obstacles et les limitations physiques.  Comme on le voit ci-contre, le tapis volant s’illustre par une étoile au centre d’un carré inscrit dans un cercle plus grand que le carré.

TAPISSERIE : Cet ouvrage textile décoratif, qui tend un mur ou couvre un meuble, indique les apparences dont on couvre son être ou ses affaires, la façon dont on veut être perçu, un désir de vivre dans la beauté ou les stratagèmes auxquels on recourt pour cacher des faits.

 

TÉLÉVISEUR : Cet appareil, qui capte les images transmises par ondes radioélectriques, informe sur l’orientation que prendra un projet ou une situation, soit sur la direction que prendra sa vie.  Il montre comment on reçoit, intègre et exprime ses idées et ses pensées.  Il offre une projection objective de ce qui se passe dans son esprit.  Il reflète le flot de ses pensées et de ses sentiments.

 

TENTURE : Cette pièce de tissu, qui sert à décorer les murs d’une pièce ou les fenêtres d’un appartement, prend le sens du rideau ou de la tapisserie.                            

 

TIRETTE : Cette petite tablette à glissière, qui peut sortir d’un meuble et y entrer, suggère l’adaptabilité dans l’application de ses principes.

 

TIROIR : Ce compartiment ou cette caisse, qui s’emboîte dans un meuble et qui se tire à volonté par un bouton ou une clé, attire l’attention sur un état d’être caché ou intime.  Il indique le degré d’ordre ou de désordre dans un aspect de sa vie.  Le tiroir-caisse, qui contient les valeurs, les paiements ou les versements du jour, devrait expliquer des soucis financiers, notamment des contraintes pécuniaires répétitives qui préoccupent l’esprit.

 

TRÉPIED : Ce support à trois pieds exprime la révélation d’une idée ou d’un projet divins, une assise de l’harmonie, un insigne de la sagesse, un signe d’inspiration.  En effet, globalement associé au lever (vitalité et jeunesse), au zénith (maturité ou stade d’adulte et sens des responsabilités) et au crépuscule (déclin et sagesse), donc aux trois âges de la vie, il est également lié à l’inspiration qui surgit des œuvres humaines.   Il figure ainsi la stabilité des énergies intérieures et l’appui en provenance de la Source divine.

Pour sa part, on associe le trépied sacré à la proclamation des oracles ou des augures ou à la manifestation des décrets des Dieux qui permet de participer à leurs secrets.  Dans la vie courante, cet instrument, surmonté d’une espèce de coupe, servait à faire chauffer de l’eau et à verser le vin aux banquets, où les convives venaient puiser avec leur gobelet.  Il existait aussi un trophée d’honneur plus ou moins décoratif, qui prenait cette forme, que l’on offrait au vainqueur des jeux ou des chœurs.  On pouvait le conserver ou le consacrer aux dieux.  Mais il désigne surtout le siège de la mantique d’inspiration, signe de la Présence divine, d’assise d’harmonie ou d’insigne de la sagesse.

TUILE : Cette plaquette, originellement de terre cuite, mais désormais de nombreuses autres matières, de forme variable, mais le plus souvent carrée ou rectangulaire, sert à couvrir les toits des maisons et des bâtiments, les planchers des appartements, les murs intérieurs des cuisines et des salles de bain, comme les murs extérieurs de certains édifices.  La tuile permet de mettre à l’abri des intempéries ou de l’usure engendrée par l’abrasion des chaussures, des saletés et des poussières, qui résultent de l’intrusion des profanes.  Elle met le secret à l’abri des curieux, des importuns et des imposteurs.  Mais, par son opacité, elle peut impliquer une fermeture aux conseils de l’extérieur ou à l’influence spirituelle.  Elle peut traduire la propension à se refermer sur l’acquis et l’installé.  Dès lors, tout secret, si grandiose qu’il soit, se corrompt et se vide de sens.

 

VAISSELIER : Plus que la vaisselle, ce buffet dont la partie haute comporte les étagères sur lesquelles on dispose de la vaisselle, surtout la vaisselvaisselierle des grands jours, la vaisselle de réception, les pièces rares, les souvenirs de famille ou les pièces auxquelles on tient, exprime le degré d’estime que l’on a de soi ou l’impression qu’on veut donner aux autres.  Il peut indiquer qu’on a quelque chose à digérer ou à intégrer au niveau de son vécu, sinon on risque de réprimer cet élément psychique.

© 2009-2015, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

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