L’ISLAM N’EST PAS LA RELIGION MUSULMANE, MAIS SON PENDANT POLITIQUE ET IDÉOLOGIQUE…

Le mot arabe «Islam», qui pourrait se traduire par l’expression «soumission totale aux décrets de Dieu» représente une tendance de la religion musulmane radicale qui répond au credo fondamental : «Il n’y a d’autre Dieu qu’Allah, et Mohammed est son prophète  Il s’agit d’une religion abrahamique  articulée autour du «Coran», que le dogme de cette idéologie religieuse considère comme le recueil de la parole de Dieu («Allah»), révélée à Mahomet (mieux dit, Muhammad), considéré par ses adeptes comme le dernier prophète de Dieu, au VIIᵉ siècle, en Arabie. Islam

L’Islam, qu’il ne fond pas confondre avec la religion musulmane, a pour fondement et enseignement principal le «tawhid», à savoir qu’elle revendique le monothéisme le plus épuré où le culte est voué exclusivement à Dieu.  L’Islam se veut le pendant politique de la religion musulmane et il se veut une révélation en langue arabe de la religion originelle d’Adam, de Noé et de tous les prophètes, ce qui inclut Jésus.  Ainsi, il se présente comme une culture arabe forçant un retour à la religion d’Abraham (Ibrahim).  Car, du point de vue de la croyance, le Coran le définit comme la voie d’Ibrahim, une soumission exclusive à Allah, le Dieu unique.  Outre le Coran, la majorité des musulmans se réfère à des transmissions de paroles, actes et approbations de Mahomet, récits appelés «hadiths» bien que les différentes branches de l’Islam ne s’accordent pas sur les compilations de hadiths à retenir comme authentiques. Le Coran et les hadiths dits «recevables» sont deux des quatre sources de la loi islamique, la «charia», les deux autres étant l’unanimité («ijma’») et l’analogie («qiyas»).

En fait, l’Islam, formée de sectaires et d’intégristes, qui représente un mouvement religieux, politique, culturel et social, n’est pas représentatif de la religion musulmane, plutôt tolérante dans ses fondements.  Entre les deux, on peut, en principe, établir la même distinction que les gens font généralement entre le Judaïsme et le Sionisme.  Le plus grand problème de ce mouvement religieux, c’est qu’il ne comporte pas de chef suprême, comme nombre d’autres religions capable d’uniformiser la doctrine, d’où les interprétations peuvent partir en tous sens.  C’est ainsi qu’un ministre légitime peut décréter une «fatwa», un avis juridique donné par un présumé spécialiste de la loi islamique islam12sur une question particulière, qui s’impose de fait à tous les Musulmans, alors qu’un dissident, qui se prétend aussi versé en exégèse coranique, pourra prononcer un verdict contraire pour tenter de l’annuler.  On peut imaginer la confusion qui peut s’installer dans l’esprit des fidèles puisque une fatwa ne peut vraiment en annuler une autre.  En outre, nombre des ministres de cette religion, pour les sectes qui en admettent, sont souvent très doctes en matière de théologie musulmane, mais complètement ignares des autres religions et des autres sciences, de sorte qu’ils manquent souvent de culture historique dans leurs prononcés ou leurs discours.  Ils se démontrent purement et simplement doctrinaires et autoritaires.

La religion lumineuse, dont l’Islam est issu, a été fondée par Mahomet au début du VIIe siècle, prophète dont la doctrine est contenue dans le «Coran», largement dicté par Gabriel.  Comme il a été dit, outre la loi civile et politique, le Coran impose le monothéisme.  Il régit un culte (prières, ablutions, jeûne, circoncision, pèlerinage à La Mecque).  Il décrète des principes moraux, dont la charité, qui ne s’applique pas aux infidèles qu’il faut exterminer, la condamnation de l’usure, de la débauche, des boissons fermentées et de la viande de porc.  Dans une observance rigoureuse, le fidèle, appelé le «bon musulman», doit remplir sept principes fondamentaux.

Premièrement, il doit croire en Allah qui n’a ni commencement ni fin, qui est le seul Créateur et Seigneur de l’Univers,  qui possède la connaissance, la gloire, la perfection et le pouvoir absolus.  Deuxièmement, il doit croire dans les Anges d’Allah, des êtres impeccables, créés à partir de la Lumière.  Troisièmement, il doit croire aux Génies du bien et du mal, créés à partir du feu sans fumée, sujets à la mort.  Quatrièmement, il doit croire dans les Saintes Écritures (le Coran) qui sont la Parole incréée, révélée par les prophètes.  Cinquièmement, il doit croire aux grands prophètes et apôtres, dont les plus distingués sont : Adam, Noé, Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob, Moïse, David, Jésus et Mohammed.  Sixièmement, il dvoileoit croire en la résurrection générale et au jugement dernier, principalement de nature physique et non spirituelle.  Septièmement, il doit croire en la prescience absolue de Dieu et ne la prédestination de toutes choses, à la fois bonnes et mauvaises.  Pour le reste, il doit procéder aux purifications rituelles, s’adonner aux prières quotidiennes, distribuer des aumônes, accueillir les étrangers, faire un pèlerinage à La Mecque une fois dans sa vie.

Comme la religion musulmane, l’Islam proclame qu’Allah, le Dieu-Un et le Créateur de toutes choses, a parlé aux hommes par les prophètes.  Le Jésus des Chrétiens n’aurait pas été crucifié, mais il aurait été remplacé par un autre qui lui ressemblait beaucoup au moment opportun.  Du reste, les disciples ont altéré l’enseignement de leur Maître.  Mahomet, plus grand que Jésus, clôt la série des prophètes, puisqu’il représente, apparemment, le Messie attendu par les Juifs et le Paraclet annoncé par Jésus.  Après lui, la Révélation est terminée, d’où il est défendu à tout jamais d’y ajouter ou d’en retrancher quoi que ce soit, comme de soumettre le «Coran» à quelque examen que ce soit.  Il existe des anges bons et des mauvais.  L’âme humaine, parcelle de la divinité, est soumise à la fatalité, prédestinée à tout ce qui lui arrive, bien et mal, vie et mort, salut et damnation.  Il existe un ciel spirituel et voluptueux pour les élus, exclu aux Juifs et aux Chrétiens;  un purgatoire, où les mauvais Musulmans séjournent avant d’enter au ciel jusqu’au jour du jugement général;  un enfer pour tous ceux qui ne meurent pas dans la foi musulmane.  Tous, élus et réprouvés, ressusciteront avec leur propre corps et ils seront réunis à la fin des temps pour le Jugement dernier.

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