CONFORMÉMENT AU PLAN DIVIN, LES SAISONS DE L’ANNÉE RYTHMENT L’EXPANSION DE LA CONSCIENCE D’UNE PLANÈTE ET DES ÊTRES QU’ELLE PORTE. 

L’année terrestre représente un cycle complet de croissance ou d’expansion qui appelle un nouveau commencement ou un recommencement en plus affiné, en plus complet, en plus achevé.  En cela, les saisons désignent chacune des divisions de l’année divisée par les équinoxes et les solstices, résultant du mouvement de la Terre autour du Soleil et caractérisée par un climat relativement constant et par le changement de végétation.  Ainsi, la saison réfère à une période de l’année saisonsd’environ trois mois qui observe une relative constance du climat et de la température et qui joue un rôle déterminant sur l’état de la végétation, ce qui dépend essentiellement des facteurs climatiques. D’un point de vue astronomique, une saison correspond à l’intervalle de temps que la Terre occupe sur une portion de l’espace lors de sa révolution autour du Soleil. C’est l’inclinaison de l’axe des pôles, combinée à la révolution de la Terre autour du Soleil, qui fait qu’il se produit une alternance des saisons.  Celles-ci proviennent de la variation d’ensoleillement induite par l’orientation changeante en regard du rayonnement solaire. Elles correspondent aux périodes qui séparent le passage de la Terre à certains points de son orbite ou, réciproquement, du Soleil à certains points de la voûte céleste, et que la mécanique céleste désigne par les équinoxes et les solstices.  Ainsi, dans les zones de climat tempéré, les saisons astronomiques correspondent grossièrement à quatre phases d’évolution du climat dans l’année : printemps, été, automne, hiver. Dans les zones de climat tropical climat tropical, on parle également de saisons mais dans le sens de saison des pluies et de saison sèche.

Le printemps désigne la saison du retour du rayon vert, des semailles et de la reprise de la végétation et, dans l’hémisphère nord, il s’étend du 21 mars au 21 juin.  Il marque l’inversion de l’intériorisation vers l’extériorisation.  Pour maintenir l’équilibre énergétique, quand tout s’active extérieurement autour de soi, c’est le temps d’affermir son intériorisation.  Quant tout ralentit extérieurement autour de soi, c’est le temps d’accroître son extériorisation.  Première saison de l’année, si on s’en remet au sens d’un cycle complet de croissance, le printemps se situe entre l’équinoxe du printemps et le solstice d’été.  Cette saison est reliée au renouveau de la terre et à la terre (comme planète rectrice), symbolise la renaissance cyclique.  C’est la saison où le soleil, en montée, ramène l’éclosion de la vie sous toutes ses formes et le moment privilégié par l’alchimiste pour engager son opération (hiver des philosophes).  Cet espace-temps magique de rénovation constitue une sorte d’âge d’or, un modèle universel à suivre.  Elle démontre comment on peut accomplir une œuvre vibrante à partir de l’éveil de la conscience et le recours à des polarités équilibrées, bien intégrées, car on la réalise alors dans l’harmonie et qu’on fait fleurir en soi la Lumière divine.  Elle invite à redevenir un Enfant de l’univers, grâce à l’aide du Ciel.  dans le concret du quotidien, le printemps évoque un  regain de vie et d’ardeur, un enthousiasme naissant, une motivation en montée, une nouvelle situation productive, le commencement d’une période fertile.  Il suggère de laisser croître le sentiment d’un besoin quelconque pour prendre le temps d’en considérer la forme et la nature.  En s’écoutant, on devrait sentir surgir en soi des images qui donneront des repères.  Quand on rêve du printemps, c’est qu’on reçoit, dans l’immédiat, des promesses d’accomplissement dans un domaine ou dans un autre.

L’été désigne la saison la plus chaude de l’année qui accompagne la montée du Soleil jusqu’à son zénith et qui entraîne l’extériorisation de l’être.  L’hémisphère Nord est incliné vers le Soleil durant l’été.  Ainsi, il fait plus chaud l’été puisque les rayons arrivent plus perpendiculairement sur les régions tempérées que durant l’hiver.  Dans les régions tempérées, elle suit le printemps et elle précède l’automne.  Dans l’hémisphère Nord, il commence au solstice d’été (vers le 21 juin) et il se termine à l’équinoxe d’automne (vers le 21 septembre).  Cette saison chaude qui couvre la période entre le solstice de juin et l’équinoxe de septembre, dans l’hémisphère nord, symbolise la montée jusqu’à son apogée de la lumière sensible et l’affaiblissement de la Lumière céleste, ce qui favorise l’expansion de la Matière et de l’esprit.  Période d’extériorisation, elle devra décroître au moment opportun pour permettre à la Lumière interne de produire ses effets bénéfiques d’éveil psychique, appelé l’Hiver des philosophes.  La saison estivale invite à célébrer la Vie sous toutes ses formes, ce qui est culturellement rappelé par les festivités du vingt-quatre juin, la Fête de la Lumière, fixée le Jour de la Saint-Jean-le-Baptiste.  Saison reliée au Soleil et à Neptune, elle exprime l’abondance, la prospérité, la richesse, le bonheur, la réussite, le succès, la vitalité, l’ardeur, le dynamisme, l’activité intense, la joie de vivre.  On l’associe au Sud, à la chaleur, à la conscience claire, au mental illuminé, à l’amour ardent, à la culture de la terre, à la maturation, à la croissance, à l’expansion, à l’intuition, à l’aspiration.

L’automne désigne la saison de la chute des feuilles, de la moisson et de l’assoupissement graduel de la végétation et, dans l’hémisphère nord, il s’étend du 21 septembre au 21 décembre.  Cette saison marque l’apogée des récoltes et prépare le grand repos hivernal de la terre, symbolisant d’abord et avant tout une période de grands accomplissements confirmant la pertinence de certains choix et de certaines activités antérieurs.  Cette saison est curieusement associée au soleil pour exprimer des réussites insoupçonnées, des souvenirs heureux ou un grand bonheur au foyer.  Il figure la période par excellence de la rétribution qui permet de s’accorder enfin des divertissements sains et un repos bien mérité.  Elle prépare un déclin qui aidera à repartir sur de nouveaux fondements.

L’hiver désigne la saison la plus froide de l’année, dans l’hémisphère boréal, couvrant du solstice d’hiver à l’équinoxe du printemps, la période où la lumière décroît au maximum.  En hiver, dans l’hémisphère Nord, le sol reçoit moins d’énergie du Soleil, car les rayons de cet astre sont moins concentrés à la surface.  Puisque les rayons du Soleil parvenant à la surface font un angle très faible par rapport à cette surface, la concentration de rayons par unité de surface est plus petite en hiver qu’en été.  Quoi qu’il en soit, l’hiver évoque le moment où la vie se tourne vers l’intérieur, se repose et attend la prochaine poussée de vie du printemps.  Pendant que la Nature sommeille, c’est le temps de s’activer au niveau psychique et spirituel.  Saison la plus froide de l’année, dans l’hémisphère boréal, couvrant du solstice d’hiver à l’équinoxe du printemps, l’hiver devient le moment où la lumière sensible atteint son intensité minimale, après neuf mois de gestation et d’activité, permettant au Principe fertile de produire tous ses fruits, et permettant à la Lumière spirituelle d’atteindre son apogée, moment où l’Enfant divin choisit de naître, lui-même symbole de cette Lumière cosmique.  Paradoxalement, on l’appelle l’Été des philosophes, relié à Saturne, car c’est un temps de repos pour la terre, mais un temps d’intériorisation pour les Sages.  Cette saison sert à convaincre l’homme de sa précarité et de sa solitude dans le Monde dense de la Matière, en exil du Royaume céleste, par la dénudation et la glaciation de la terre.  Elle annonce un  ralentissement dans les activités, une chute de vitalité (pouvant aller jusqu’à la mort), un refroidissement de ses sentiments ou de son affectivité, une fermeture du cœur, un besoin de se ressourcer, un appel à s’intérioriser.  Pendant cette période glacée, où le soleil se fait rare, où la nuit s’étire et règne en  maître, le temps semble se ralentir, mais le germe caché fait sa gestation.

Dans une présentation très schématique, on peut rappeler que, dans les différentes traditions boréales, depuis des millénaires, chaque nouvelle saison est marquée par une fête : PÂque, pour le printemps;  la Saint-Jean, pour l’été;  l’Halloween, l’Oktoberfest ou la Saint-Vincent, pour l’automne;  et la Noël ou la Saint-Sylvestre, pour l’hiver.  Jusqu’à récemment, dans le monde rural, ces fêtes revêtaient une énorme importance tant du point de vue social que spirituel ou religieux, mais, de nos jours, les gens mettent d’abord l’accent sur leur aspect festif ou commercial de ces moments privilégiés de l’année.

Pour plus de précision, le solstice désigne chacune des deux époques de l’année où le Soleil atteint son plus grand éloignement angulaire du plan de l’équateur établissant le point d’écliptique.  Au moment des solstices, semblant s’arrêter, à l’extrême de sa course, le Soleil inverse son mouvement.  Ainsi, il existe un écart maximal entre la durée du jour et de la nuit, jour le plus long et nuit la plus courte en été et jour le plus court et nuit la plus longue en saisons1hiver.  Alors, les polarités expriment leur intensité maximale, révélant complètement leur nature propre.  L’opposition domine entre elles, l’une assujettissant l’autre, d’où le mouvement s’arrête, devenant improductif ou stérile.  Ainsi, l’harmonie par opposition s’exprime aux équinoxes, exigeant une maîtrise des polarités, par connaissance de la nature propre des opposés, ce qui devient possible par les solstices.  L’équinoxe exprime l’idée de passage entre les extrêmes, de l’inférieur au supérieur, du terrestre au cosmique et vice versa.  Il révèle le moment précis du passage de l’hémisphère austral à l’hémisphère boréal, ou le contraire, par la rencontre de l’écliptique et de l’équateur céleste, soulignant l’existence d’un axe qui relie la Terre concrète et le ciel cosmique.  C’est à partir du point vernal que se note le déplacement apparent des constellations, appelé la précession des équinoxes.  L’axe solsticial permet le contact entre la Manifestation et le Monde des origines.  Les solstices marquent une inversion des schèmes de l’activité : l’été, l’activité s’intensifie dans le concret, ce qui favorise l’extériorisation,  alors que l’hiver, elle s’intensifie dans l’abstrait, ce qui favorise l’intériorisation.

Pour approfondir un peu, on peut dire que le solstice d’été, qui correspond à l’apogée de la course solaire, au milieu de l’été et qui amène l’astre de feu au zénith, marque le début de la maturité, exprime l’affirmation de soi et révèle la lumière du rivage.  Il se produit au jour le plus long de l’année, vers le 22 juin.  Le solstice d’hiver, qui correspond au déclin de la course solaire, au milieu de l’hiver, amène l’astre de feu à son point le plus bas, marquant le temps le plus sacré de l’année, propice à la naissance de l’Enfant-Soleil.  Il marque le jour le plus court de l’année, vers le 22 décembre.  En cela, le solstice d’hiver marque le moment de la renaissance du Soleil et de la Lumière, ce qui confère toute son importance au 25 décembre.

Quant à l’’équinoxe, il désigne chacune des deux périodes de l’année où, le Soleil passant par l’équateur, la durée du jour devient égale à celle de la nuit, d’un cercle polaire à l’autre.  À partir de cette égalité, le Soleil passe soit du sud au nord  (équinoxe d’été) ou du nord au sud (équinoxe d’hiver).  Elle implique un changement de polarité dans un mouvement rapide de l’astre du jour.  L’équinoxe exprime l’idée de passage entre deux extrêmes, de l’inférieur au supérieur, du terrestre au cosmique et vice versa, de point d’équilibre des énergies.  C’est un mouvement astronomiquement et psychiquement précis qui indique le passage de l’hémisphère austral à l’hémisphère boréal, dans la rencontre de l’écliptique et de l’équateur céleste.  Ce phénomène souligne un axe qui relie la Terre matérielle et le Ciel cosmique et il se produit annuellement vers les 21 mars et 22 septembre.

On associe l’équinoxe d’automne à la récolte, à la maturité, à l’introspection, aux souvenirs, bref au couronnement de la Sagesse et l’équinoxe du printemps à la renaissance, au nouveau départ, au début de la croissance, donc à la réception de la Sagesse.

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