LES PLANTES, DES COMPAGNES D’ÉVOLUTION…

La plante désigne un être du règne végétal vivant fixé en terre, par des racines, donc une entité qui croit, mais dépourvu de locomotion, et dont la partie supérieure s’épanouit dans l’air ou dans l’eau douce.    Cet être multicellulaire, à la base de la chaîne alimentaire, est historiquement classé, avec les algues et les champignons, comme l’objet d’étude de la botanique.

Les plantes jouent un rôle fondamental sur la terre du fait que seules elles peuvent faire la synthèse de la matière vivante à partir du carbone de l’air et des substances du sol.  Premier degré de la vie sur terre, elles symbolisent la naissance perpétuelle (naissance et renaissance) et la manifestation de l’énergie vitale en ses formes diverses.  Unités fondamentales de la vie, elles expriment le caractère cyclique de toute existence, démontrant le processus de croissance et d’expansion.

 plantes Les plantes expriment le développement des potentialités à partir de la graine et de la matière indifférenciée que représente la terre, développement qui se produit par l’assimilation de la force vitale.  Elles comportent des racines qui plongent dans la Matière première.  Ainsi, elles expriment la condensation et la manifestation des rayons solaires, captant les forces magnétiques de la terre et les forces ignées du soleil et accumulant ces puissances de croissance et d’expansion.  Elles manifestent l’énergie dans ses formes diverses qui portent des semences.

Liées à l’apparition des formes vivantes, les plantes démontrent comment la vie est inséparable de l’eau et du feu.  Elles illustrent le flux incessant de l’énergie vitale qui engendre le processus de la naissance perpétuelle dans un cycle de naissance, croissance, déclin, mort et renaissance.  Elles sont mues par la loi de l’Oblation, du Support et du Service.  Elles évoquent la sérénité, le naturel, la générosité, l’évolution vers un équilibre plus harmonieux conformément à leur loi interne.  Elles donnent la promesse de l’abondance, de la prospérité, de la vitalité, de la fertilité et de l’amour.

Premier degré apparent de la vie, le règne végétal révèle la manifestation de l’Énergie divine en ses formes localement mobiles, d’aspects divers.  Il symbolise la renaissance perpétuelle et le flux incessant de la vie.  Il évoque l’effort pour croître dans le calme serein et l’ordre naturel.  Il traduit la lente évolution vers un équilibre gracieux et harmonieux, conformément à sa loi interne ou à son rythme particulier.  Il révèle le Principe de l’oblation ou du don de soi dans l’amour impersonnel et inconditionnel.  Par leur couleur verte, les plantes évoquent l’amour omniprésent de la Source divine et la prospérité permanente.  Par leurs fleurs diversement colorées, elles manifestent, de façon concrète, toutes les nuances de l’arc-en-ciel, symbole du Pont cosmique et de l’alliance éternelle de Dieu avec ses créatures.  Celles-ci  rappellent que tous les rayons d’énergie proviennent d’une Source unique et tendent à ramener vers elle.  Par leurs teintes variées, elles éclairent que toutes les expressions, si particulières, rares, originales ou marginales qu’elles soient, expriment un aspect spécial et unique de Dieu, qu’il faut accepter comme licite et légitime.  Par leurs fruits, elles annoncent la récolte et figurent la rétribution à venir.  Quant à leur parfum, il permet d’enivrer, d’inculquer la joie de vivre, d’éveiller les sens et l’esprit, de réconcilier avec l’Univers.

Dans la Hiérarchie spirituelle, le règne végétal, relié aux Principautés et aux sylphes et sylphides, qui donnent leurs propriétés nutritives et leurs vertus médicinales aux plantes, associé au monde de l’eau, figure les échanges primaires qui permettent de croître et de se reproduire par l’intervention de l’énergie vitale dans la forme.  En effet, l’énergie vitale actualise les potentiels (aptitudes latentes) de la vie et de la conscience dans un processus d’affect qui s’amplifie graduellement en appétence, en attraction, en désir, en sensibilité, en sentiment, pour se compléter dans le partage parfait de l’Amour divin.  Autrement dit, l’affect, qui devient désir, puis force d’aspiration, transmué par l’amour, la force d’unification et de cohésion du Cosmos, éveille la motivation qui meut la volonté à choisir l’action créatrice et évolutive.

En lui-même, le règne végétal illustre le premier aspect de la vie qui se libère ou accède à un degré initial d’autonomie en structurant la matière inorganique de façon organisée de manière à permettre la croissance et la reproduction des êtres.  Ce qu’un règne apporte, les règnes supérieurs le conservent en virtualité ou en réalité.  Dans les Textes traditionnels, conservés dans les Archives akashiques, on dit que les potentialités de vie sont restées latentes dans les minéraux jusqu’à l’apparition imminente de l’homme, puisque la vie, dans les règnes inférieurs, sur le plan terrestre, ne prend son sens que dans leur désir de le servir et de supporter ses activités créatrices, gage de son expansion.  Quand aux plantes, elles ont commencé à se développer à l’approche de l’incarnation humaine, ne donnant de fruits, par leurs fleurs, symbole d’épanouissement intérieur, qu’au moment de son arrivée sur la Terre.  L’apparition de l’homme, être mentalisé, a ainsi permis aux plantes de proliférer dans l’échange magnétique, comme cela s’observe dans la fécondation par la pollinisation.  Les fruits du Ciel et de la Terre accompagnent donc l’arrivée de l’homme sur Terre qui, par le feu, venait mentaliser la planète et lui rappeler son but.  Comme le feu est porté à monter dans le concret, il transmute subtilement l’énergie vitale en force d’aspiration et d’accomplissement.  Le feu engendre la conscience réflexe, autant objective que subjective.  Chez les plantes, il les amène à s’élever vers le haut.  Chez les animaux, il engendre la locomotion qui leur permet de se déplacer à leur gré pour satisfaire leurs instincts et combler leurs besoins vitaux.

Comme on l’a dit antérieurement, le règne végétal représente le Principe de l’oblation qui résulte de l’affinité des polarités électromagnétiques.  L’oblation signifie offrande mutuelle, don et redon, échange et partage, dans le silence et le secret.  En effet, les plantes servent d’éléments nutritifs et thérapeutiques aux animaux et à l’homme qui doivent, dans les premiers stades de leur développement, au niveau de la densité, renouveler leur substance physique, avant de pouvoir se nourrir et se régénérer uniquement à partir de la force vitale, une fois leur maîtrise atteinte.  Au niveau terrestre, toute forme s’use, se dévitalise, se désagrège, se décompose, retourne au réservoir des éléments  premiers.

Comme on l’a mentionné aussi, le règne végétal est relié à l’eau.  En tant que principe subtil de la Manifestation, placé entre la terre et le feu, cet élémental sert de véhicule aux éléments et aux nutriments pour favoriser la croissance de ce qui est apte à croître, mais putréfie ce qui est appelé à mourir, pour redonner aux éléments la simplicité et la liberté qui leur permettront de servir à nouveau dans les formes plus achevées.  De même, l’eau purifie, libère des toxines et des déchets nuisibles.  Au niveau psychique, elle produit un phénomène analogue de clarification mentale, appelé le discernement, qui permet de reconnaître ce qui est bon pour soi et ce qui ne l’est pas et de renoncer à ce qui devient désuet et stérile, donc encombrant dans sa conscience.  Avec le concours de la vitalité de la terre, l’eau régénère et guérit les corps, harmonisant et équilibrant leurs fonctions naturelles, les rendant plus aptes à servir les choix de la Conscience supérieure..

Pour ceux qui, comme nous, ont d’abord été formés dans une religion judéo-chrétienne, certains passages de la Bible peuvent éveiller des réflexions salutaires.  Nous en citerons successivement certaines brides qui éclairent sur l’utilité nutritive et thérapeutique des plantes.  Et  Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe  portant de la semence, croissant à la surface de la terre et tout arbre portant fruit et semence, comme nourriture.  Ailleurs, il est précisé : Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du firmament et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte comme nourriture.  Il est ajouté quelque part : Et de plus, en vérité, je vous le dis : toutes les herbes salutaires ont été crées par Dieu pour la constitution, la nature et l’usage de l’homme.  Et encore : Chaque herbe en sa saison et chaque fruit en sa saison;  mais pour s’en servir avec prudence et actions de grâce.  Enfin, terminons avec cette maxime de la Doctrine et des Alliances : Et quiconque parmi vous est malade, et n’a pas la foi pour être guéri, mais croit, sera soigné tendrement avec des herbes et une nourriture légère, et non par les mains d’un ennemi.  Devrions-nous croire que le corps et l’esprit peuvent se satisfaire des tiges, des racines, des semences et des fruits que les plantes lui offrent?

            Le règne minéral, relié à la sensibilité, aux sentiments et aux désirs, invite à accorder une priorité à la vie affective et à porter attention aux petits détails de la vie quotidienne.  Il incline à développer des relations harmonieuses avec tous les êtres, à savoir se réconcilier, à s’exprimer avec grâce et douceur, à agir avec prévenance et gentillesse, à exprimer au mieux sa tendresse et son amour.  Il suggère d’apprendre le sens du don de soi, sans attente ni intérêt, afin de bannir l’égoïsme, d’harmoniser les intérêts divergents, de favoriser la cohésion de la dualité, de respecter les autres, de développer la compréhension mutuelle.  À sa manière, chaque plante condense l’énergie solaire, capte les forces ignées de la terre, accumule splantes-tropicaleses forces et les redistribue aux êtres qui les consomment et qui ont fait se choix pour se guérir, se revitaliser ou enrichir leur conscience.  Exprimant le flux incessant de la vie, l’acceptation des dons du Ciel et de la Terre, porteuse de semences, chacune d’elles révèle toujours le caractère cyclique et l’unité fondamentale de la vie.

Le règne végétal illustre la manifestation de l’Énergie unique, en provenance de la Source suprême, dans des formes diverses.  Puisque, pour sa vie, il est indissociable du feu et de l’eau, de l’air et de la terre, il évoque la vie fertile, la prospérité, la sérénité et le calme.  Fontaine de santé, il puise la vitalité en enfonçant des racines dans le sol et en élevant des tiges dans le ciel.  Il exprime le développement de toutes les possibilités à partir de la graine et de la matière indifférenciée, développement qui ne peut se produire sans un apport adéquat de forces vitales.  Aussi l’homme se sert-il des plantes pour orner les intérieurs, créer des ambiances, inclure de la beauté dans son environnement, s’en alimenter et se guérir.  Les Sages des temps anciens ont eu l’intuition qu’en étudiant la forme, la physiologie et la composition des plantes, l’homme pourrait trouver en elles une grande inspiration, se nourrir convenablement et se maintenir ou se rétablir dans la santé.  En effet, il semble inconcevable que la Providence n’ait pas inclus dans la Nature les remèdes propres à soulager l’humanité.  Malgré les faiblesses et les échecs de la science et de la technologie, qui se sont considérablement développées au cours du dernier siècle, nous en  sommes collectivement  venus à penser qu’elles peuvent aider à tout comprendre et résoudre, même à  produire des miracles.  Pourtant, comportant bien des leurres ou des illusions, les traitements qu’elles suggèrent ne durent souvent que le temps d’une rémission, ne soulageant, en général, que les symptômes.

À propos de l’aide thérapeutique, dans la limite des connaissances actuelles, nous devons reconnaître que certains traitements de phytothérapie et d’herboristerie ne parviennent qu’à améliorer une condition morbide parce qu’on n’investit pas beaucoup dans la recherche en ce domaine.  D’autres peuvent prévenir la maladie et guérir.  Sans émettre de critiques sur la médecine actuelle et en évitant également de prescrire des traitements particuliers, nous aimerions quand même, par ce livre, ouvrir un dialogue à propos des vertus médicinales des plantes.  Nous n’entendons pas, par certaines notions thérapeutiques que nous rappelons, nous substituer à la médecine, mais présenter à la population des découvertes certaines, d’autres plus contestées par manque de preuves, mais du moins souvent avérées par l’usage populaire et les pratiques des Amérindiens.  Les Émissaires divins n’ont sûrement pas recommandé vainement de faire un usage plus large des plantes pour se nourrir, se régénérer et se soigner.  Nous opinons que certains ont tort de mettre en doute l’efficacité de certains traitements quand ils négligent de mener des études sérieuses à leur sujet, pour la simple raison qu’ils désirent conserver le monopole du domaine de la santé, alors qu’ils n’investissent que dans les produits de synthèse.  Ils contestent systématiquement l’avis des Maîtres spirituels parce qu’ils se veulent  d’éternels sceptique, mais sans avoir fait ce qu’il faut pour mettre à l’épreuve les techniques naturelles et les principes spirituels.

Un très grand nombre de plantes fait partie du régime alimentaire ou du traitement thérapeutique de toutes les civilisations depuis l’aube des temps.  Ce n’est que récemment, et de façon bien timide, que la communauté scientifique a commencé à entreprendre des recherches sur les plantes.  Beaucoup de scientifiques s’évertuent à décrier nombre de leurs usages et allaient ranger au rang de superstition.  Pour ceux d’entre eux qui ont commencé à s’intéresser aux vertus médicinales des plantes, nous leur suggèrerions de s’inspirer des connaissances des Anciens mystiques, dont les plus sûres indications s’appuient sur quatre grandes traditions : la tradition européenne (particulièrement en Grèce et en Égypte), la tradition chinoise, la tradition (région de l’Inde, du Tibet, du Népal) et la tradition des Première Nations d’Amérique.

De toute évidence, les hommes ont eu recours aux plantes, à des fins alimentaires et thérapeutiques, bien avant l’histoire écrite.  Au fil des temps, les connaissances en herboristerie se sont développées, au gré des essais et des erreurs, pour distinguer les plantes comestibles des plantes nocives et toxiques.  Ainsi, s’appuyant sur leur pouvoir, perçu comme magique, des mythes et des légendes ont pris naissance pour témoigner de la validité de certaines de leurs propriétés.  Par exemple, l’ingestion de produits naturels aux vertus hallucinogènes, provoquant de belles visions, n’ont pu qu’éveiller l’imagination et le respect des premiers hommes.  Les archéologues ont découvert des artéfacts et d’autres preuves certifiant cet intérêt des hommes primitifs pour les plantes et pour  le rôle qu’elles jouaient dans leur vie quotidienne.  Entre autre, des dessins et des bas-reliefs recouvrant les murs de cavernes, datées de l’ère du Cro-Magnon, évoquent la crémation de plantes, probablement utilisées en guise d’encens, comme produit hallucinogène ou comme support d’un  rituel magique.

Une preuve concrète de l’utilisation des substances tirées des plantes dans l’Antiquité provient de l’exhumation du tombeau de Toutankhamon, en Égypte.  Parmi les trésors découverts dans son complexe funéraire, on a identifié des vases qui exhalaient un parfum qui résultait probablement du brûlage d’un encens ou d’un parfum qu’on y avait  versé.  On y a aussi trouvé de l’ail, réputée chasser les mauvais esprits, sûrement placée là pour protéger l’âme du défunt au cours de son voyage vers les Enfers.  Dans le Codex d’Ebers, un papyrus égyptien datant d’environ 1500 ans avant J.-C., on parle déjà de cette liliacée.  Dans ce document trouvé près du Nil, long d’environ 33 mètres, on compte 826 formules d’herboristerie élaborées à partir de cinq cent plantes.  Ce n’est donc pas d’hier qu’on utilise les plantes à d’autres fins que l’alimentation.  Les Égyptiens, y ont officiellement fondé des écoles d’herboristerie, il y a environ 4000 ans, et ils y importaient des herbes, des épices et des huiles aromatiques de Babylone et de l’Inde.  Du reste, ils apprirent l’usage traditionnel de ces plantes au cours de leurs excursions commerciales dans les pays étrangers.  On s’en servait en cuisine, dans les traitements de beauté, en parfumerie et en teinturerie, comme produits désinfectants et pour l’embaumement des morts.

Dans toute l’histoire, les Chinois furent les premiers à consigner par écrit les divers usages des plantes.  En l’an 2700 avant J.-C., l’empereur Chen Nung élabora le Pen Tsao Ching, un ouvrage classique sur les herbes, comprenant 237 formules tirées de leurs vertus.  Certains textes attribués au grand philosophe et mystique Confucius (500 ans avant J.-C.), font l’éloge du ginseng indigène, appelé le roi des Hébreux.  Depuis 1950, on mène énormément de recherches sur cette plante légendaire.  La tradition des herboristes de l’Inde s’appuie, elle, sur les Védas, quatre livres classiques révélant la Sagesse spirituelle.  Ils donnent des formules composées d’herbes.  Certains de ces textes remontent à plus de 5000 ans.  Une recherche sur les peuples amérindiens recense l’usage d’au moins 50 plantes qu’ils firent connaître aux colonisateurs et explorateurs européens.  N’eût été d’eux,  bien des navigateurs seraient morts du scorbut et les premiers colons d’Amérique d’autres maladies.  Puisque nombre de plantes trouvées dans le Nouveau Monde avaient un équivalent en Europe, bien qu’ils y poussaient à l’état sauvage, les colons commencèrent à les utiliser et à les cultiver.

Grâce à l’invention de l’imprimerie, vers les années 1400, des textes d’herboristerie ont permis la diffusion des connaissances accumulées sur des siècles d’expérience.  En Amérique, le premier livre de ce genre fut publié en 1569, par un médecin espagnol du nom de Nicolas Monardes.  On étudie depuis longtemps la valériane, plante qui y jouit d’une grande réputation et de tout un folklore.  En Amérique, c’est la luzerne, importée en Californie par les prospecteurs d’or vers 1850, qui y jouit d’une faveur séculaire.  Elle fut d’abord cultivée dans les plaines du Minnesota, dès 1857, par des immigrants allemands.  C’est du reste la plus ancienne culture de l’homme, connue dans la Mésopotamie, l’Arménie et le Yémen il y a plus de 3000 ans, importée ensuite en Grèce, puis répandue en Europe.  En Amérique, la culture des herbes médicinales a atteint son apogée au 18e siècle, avec les Shakers, une petite communauté religieuse qui se vouait à une vie simple et naturelle.  Ils croyaient fermement que la beauté résultait de la consommation des plantes et que plus un sujet en consommait, plus il devenait beau.  Comme leur système économique reposait sur l’agriculture, ils furent les premiers à cultiver et à vendre des herbes sur une grande échelle et ils sont devenus, petit à petit, des herboristes officiellement reconnus.  Grâce à eux, l’intérêt pour les plantes s’est maintenu en Amérique jusqu’à nos jours.

En Grande Bretagne, pays insulaire, la coutume de la culture des herbes pour usage domestique, a considérablement décru  au milieu du 19e siècle avec la montée de la révolution industrielle puisqu’elle força les gens à chercher du travail dans les villes.  Comme on y entassait les maisons par économie, on trouvait peu d’espace pour la culture dans des jardins.  Dans les autres pays d’Europedefleurs, qui s’industrialisèrent plus lentement, l’usage des herbes, surtout pour les recettes culinaires, n’a jamais cessé, spécialement en France et en Italie.  Aujourd’hui, les scientifiques et les chercheurs accentuent leurs recherches sur les plantes.  Ils sont entrés dans cette recherche par le mouvement écologique qui préconise l’établissement d’un système économique et d’un mode de vie plus sain.  On cherche ainsi à palier le traitement chimique des aliments, leur raffinage et l’ajout d’agents de conservation qui élimine leur arôme naturel et leurs propriétés nutritives.  On veut ainsi conserver l’énergie renouvelable, mousser la culture biologique, élaborer des substituts à la viande, découvrir des fertilisants naturels, des insecticides et des carburants biodégradables.

Comme on le voit, l’humanité témoigne d’une confiance croissante dans le vaste potentiel des plantes et d’un respect renouvelé pour leur rôle fonctionnel sur la planète et à titre d’agent de support et d’entretien de la vie.  De plus en plus, on leur trouve des valeurs nouvelles, appréciant les bienfaits qu’elles apportent.  À notre avis, tout être qui se dit évolutif doit connaître et utiliser les vertus des plantes et leur symbolisme pour mieux comprendre ses liens avec l’Univers et le Cosmos.

Chaque plante est reliée à une essence subtile déterminée par la planète qui la régit.  Ainsi, la plante jupitérienne exprime l’optimisme, le goût de la liberté, l’humour joviale, l’honnêteté, la franchise, l’opulence, la philosophie, la religion, l’intellectualité, la curiosité, la désinvolture, le goût du mouvement, le désir d’harmonie, la puissance du verbe (affirmation).

La plante lunaire traduit l’émotivité, la réceptivité, la versatilité, l’instabilité, l’affection, le degré de popularité, l’amour du public, l’intuition, les sentiments délicats, l’imagination fertile, la perspicacité, la tendresse, la froideur, la protection, la sympathie, la sensibilité, l’humeur changeante, la fertilité, le rythme des cycles.

La plante martiale impose le dynamisme, le goût de l’action, la vitalité rayonnante, le courage, l’ardeur, l’héroïsme, l’esprit d’entreprise, l’enthousiasme, la confiance en soi, la vivacité, la franchise, la causalité brute (loi du Talion), le pouvoir d’affirmation de soi, l’égocentrisme.

La plante mercurienne suggère la modestie, la versatilité, l’androgynat, la méticulosité, la minutie, le sens pratique, les communications rapides et efficaces, l’esprit d’analyse, l’esprit critique, l’inspiration, la confiance, le succès dans les affaires et le commerce, l’adaptabilité, l’humour, l’intelligence, l’éloquence, la jeunesse et la vivacité d’esprit.

La plante neptunienne confère l’imagination, la sensibilité, la bonté, la compassion, l’altruisme, le désintéressement, le service humanitaire, l’intuition, la compréhension, l’impressionnabilité, l’esprit nébuleux ou prolixe, l’intégration à l’environnement, la fusion.

La plante plutonienne exprime le niveau d’énergie, la détermination, l’émotivité, l’intuition, la puissance, la passion, la séduction, l’attraction, la compulsion, l’entêtement, l’intensité, l’obsession, la révolution, l’esprit marginal.

La plante saturnienne règle le degré de matérialisme ou de spiritualité, la prudence, l’ambition, la méthode, la rigueur, la discipline, l’approfondissement, la patience, l’esprit consciencieux, l’humour grinçant (ironie, sarcasme, cynisme), la réserve, l’humilité, la modestie, la préméditation, la méditation, l’esprit conventionnel et conservateur, la rigidité, le caractère sérieux, le fatalisme.

La plante solaire supporte la générosité, l’altruisme, l’amour inconditionnel, la vitalité, la chaleur, la créativité, l’extraversion, l’enthousiasme, la largeur d’esprit, l’expansion, la fidélité, la sincérité, la puissance, les jeux d’impression, l’autorité sereine et douce, la franchise, l’ouverture.

La plante uranienne instille l’amitié, le sens humanitaire, l’honnêteté, la loyauté, l’originalité, l’esprit d’invention, le modernisme (aptitude à s’adapter aux nouvelles découvertes), l’esprit d’indépendance, l’intelligence vive, le détachement, la distance, l’esprit rebelle, l’innovation.

Enfin, la plante vénusienne contribue à renforcer la patience, la chaleur, le sérieux, l’amour tendre, la sociabilité, la persévérance, la chasteté, la détermination, la sérénité, la fidélité, la constance, la fantaisie, l’esprit de possession, la douceur, l’élégance, le raffinement, le sens artistique, les échanges platoniques, la diplomatie, la politesse, le romanesque, le charme, le pacifisme, l’idéalisme, l’harmonie, la sympathie, la versatilité, la légèreté, la satisfaction de soi, rendant influençable et changeant.

© 1998-2015, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

 

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