LES PLANS DE CONSCIENCE EN RELATION AVEC LES CHAKRAS (CENTRES D’ÉNERGIE)

En général, l’enseignement spirituel divise les plans de conscience en sept niveaux, si on fait abstraction du Plan monadique, qu’on appelle aussi, à l’occasion, le Plan divin ou le Soleil cosmique.  Les plans de conscience représentent une division arbitraire dans une continuité énergétique en évolution pour aider le mental à comprendre ce qui lui échappe, soit ce qui dépasse son entendement.  Mais il n’existe aucune frontière véritable entre ces plans ou niveaux de la Conscience cosmique, Une et Totale.  Il s’agit d’une continuité vibratoire qui, émanant de la Source unique et s’en écartant (la Descente ou la Chute), se densifie progressivement, dans la projection, mais devient de plus en plus subtil dans la remontée, l’Ascension oucaducee-hermesimages le Retour au Foyer.

Justement, le plan monadique, associé au Soleil cosmique central, correspond à la Monade spirituelle, à l’Atome permanent, à l’Étincelle divine, le Centre unique de Vie.  Il s’agit du Monde de l’Esprit, d’une fréquence infinie, qui donne la vie, explique, ordonne, éclaire, dirige, commande tout, faisant exécuter ses plans par l’âme (le plan atmique), qu’il peut, en tout temps, réabsorber.  Cette Entité d’énergie contient les souvenirs passés de l’individu, ses qualités acquises, sa fréquence vibratoire ou sa note particulière, car il en est le Noyau.  Sa qualité d’expression dépend du degré d’évolution de l’individu.

Ce plan infiniment pur et subtil, situé au-dessus des contingences de la Matière, émane l’énergie spirituelle ou divine.  Celle-ci se manifeste dans l’être humain par le système nerveux à partir du cerveau et des glandes endocrines.  Elle circule librement en lui quand les parties de son système nerveux, de son système endocrinien et de ses centres d’énergie sont coordonnés et adoptent un rythme harmonieux.  Assez curieusement, l’affirmation de la pleine manifestation de la Nature divine ne peut se produire dans un sujet qu’après l’éveil de son centre spinal inférieur, le centre-racine.  Voilà qui donne une indication qu’il est inutile de tenter de s’approprier l’énergie spirituelle, puisqu’il faut élever l’énergie de la Nature matérielle, par le vouloir et la soumission, jusqu’au centre supérieur, le centre monadique.  Pour qu’une respiration soit complète, il faut une expiration et une inspiration.

Tout doit retourner à sa Source.  Chaque être est appelé à retourner au Royaume originel.  L’éveil spirituel se produit quand l’énergie de la Nature matérielle, l’énergie sensible et l’écaducee1nergie psychiquplans de consciencee, ainsi quel ‘aspect de l’être, sont unifiés et réalisés.  Le plan monadique, aussi appelé l’énergie centrale ou la force égoïque, constitue le Principe de l’être individuel.  Elle est indivisible, sans étendue, douée d’unité interne et d’Essence divine.  Elle régit la Sphère des Archétypes (Modèles premiers) et le Soleil spirituel central.  Elle stimule principalement les centres de la tête et le cœur physique, siège de l’âme.

En fait, la Monade désigne la Conscience cosmique, l’aspect essentiel et existentiel, doté de vitalité et du pouvoir constructif, pourvu d’intelligence, qui sait tout et pénètre tout.  Elle établit une communication intense avec Dieu et induit dans l’extase (le ravissement spirituel ou la félicité).  Lors de la fusion dans la Conscience cosmique ou l’Essence divine, un être reste lui-même, ne captant plus l’infinité que par l’intuition, bien au-delà du mental.

Cet état ne s’atteint pas spontanément puisqu’il implique la maîtrise de la personnalité et du mental.  Il réside au-delà du tunnel de la conscience objective qui ouvre sur la Conscience subjective, traversant le Pont des âmes ou le fil du rasoir.  Cette fusion se produit uniquement chez l’être qui n’accepte plus les sollicitations de la gauche ni de la droite, mais qui s’est résolument engagé sur la Voir droite, la Voie royale, la Voie du Juste Milieu.  Autrement dit, il a réuni les deux aspects de sa polarité dans l’Unité.  Le plan monadique constitue la Source de la plus haute connaissance intuitive, de la Sagesse divine, qui est Essence-Conscience-Béatitude.  C’est l’Œil de l’Esprit qui procure cette expérience grandiose lorsque les sens, l’intellect et le sentiment entrent au repos complet.  Alors, le sujet réalise l’Unité et l’Unicité de toutes choses, hors du temps et de l’espace, au-delà de la causalité.  Il accède à l’omniscience, à l’omniprésence, à l’omnipotence, à l’omniagence et à la perfection, recomposant l’Androgyne originel ou l’Homme cosmique au-delà de la dualité.

La Conscience cosmique constitue le couronnement de l’Œuvre alchimique, une expérience qui échappe à toute description parce qu’il élève l’être au niveau de la compréhension universelle où il conçoit la Présence immédiate de l’Absolu.  Tout ce qui peut être dit du plan monadique, c’est qu’il révèle que la joie circule dans tous les cœurs et que la Vie éternelle, un Grand jeu amoureux, appartient à tous les êtres.  Car à ce niveau, l’Amour pur embrase, enveloppe, soutient tout, dirigeant le moindre atome de la Création.

Celui qui accède à ce plan comprend que le Cosmos forme un Corps unique, le Temple de Dieu, et que chaque élément prend une signification cosmique.  Il s’agit d’un état d’être qui appartient à tous ceux qui y aspirent et qui écartent en eux ce qui lui fait obstacle.  Il rend pleinement vibrant, vivant, immortel, intelligent, permettant d’éprouver le sentiment d’universalité et de partager la vie éternelle, au-delà de tout entendement et hors des préoccupations matérielles.  Il ne s’agit pas de l’état statique de celui qui joue de la harpe sur son petit nuage, dans la contemplation Face à face éternelle de Dieu, loin de ses compagnons de plaisirs, mais d’un état vibrant d’éternelle créativité individuelle dans la Lumière et la Beauté.  Il s’agit de l’Univers des Co-créateurs avec Dieu.

Le plan atmique ou christique correspond au niveau de conscience que Jésus a révélé lors de sa transfiguration au mont Thabor, le moment où il entra dans la Conscience christique.  Il constitue le Sentier lumineux qui aide à intégrer et à développer les forces de l’Amour divin.  En chacun, il renforcit le corps angélique, produisant la libération karmique.

Ce plan spirituel, né du Principe de l’Amour divin, a été fusionné par Jésus.  Il est formé par le corps de l’Humanité.  Il donne accès aux Archives planétaires et universelles, contenant les codes lumineux du cheminement spirituel de l’ensemble de l’Humanité, représentant l’activité réelle de l’accomplissement dans la conscience planétaire et universelle.  C’est le centre de l’âme ou de l’entité psychique, l’Individualité vraie et permanente qui se développe en l’être humain autour du Centre divin ou de la Monade spirituelle.  Selon un point de vue involutif ou évolutif, c’est plan christiquele premier plan qui unit un être à Dieu ou l’en sépare.

Sur ce plan, la pensée prend forme en se distinguant de la Source divine, car c’est en lui que la pensée se réalise (mouvement descendant) et remonte à sa Source (mouvement ascendant).  Autrement dit, la pensée y naît, y entreprenant sa descente vers la Matière, par concrétisation (mue par le vouloir et la concentration), prenant ultimement forme dans le Monde concret.  Mais, une fois concentrée et cristallisée, elle reprend son ascension pour retourner à la Source originelle et éternelle d’où elle vient.  En effet, la pensée revient toujours à son point de départ.

Shri Aurobindo appelle ce niveau les plans du Supra-conscient puisqu’il comprend les degrés de conscience qui ne font pas encore partie de la conscience purement humaine, sauf chez des êtres exceptionnels ou chez un être, mais à des moments exceptionnels et fugaces.  Pour lui, l’âme correspond au psychisme, à l’entité qui se forme autour du Centre divin, correspondant au Cœur intérieur.  Il contient tout l’avenir et il régit l’énergie sensible de l’âme.  Il constitue le véhicule intermédiaire entre l’Esprit et la Matière, permettant à l’âme de transporter les éléments du Monde de l’Esprit vers la Terre et les éléments du Monde physique vers le Ciel.

Tout passe par le plan animique, qui contient le ressenti et la pensée, dans un sens ou dans l’autre.  Il distribue les énergies de la Vie, se déployant en force vitale qui se spécifichakras1e au besoin en force sexuelle, en force sensible, en force amoureuses, en force créatrice, en force intuitive, en force spirituelle, provenant de la Force divine.  Cette énergie, qui provient du cœur du Soleil, imprègne tous les plans inférieurs, devenant, de façon privilégiée, le principe de la perception consciente qui confère l’aptitude à réagir à une plus grande gamme de contacts extérieurs.  Elle développe le sens de l’Unité, conduisant un sujet à se déterminer à se réaliser dans l’Esprit de Vie.  On l’appelle parfois le Royaume de l’Homme spirituel ou l’Homme de Lumière ou le plan bouddhique supérieur.  Il est relié au Lotus à mille pétales.

Le plan bouddhique ou intuitif, relié au centre coronal, constitue le corps intuitif vrai et originel.  C’est le plan de l’Amour spirituel, mieux dit de l’Amour-Sagesse, issu du deuxième cercle de ce plan.  Rattaché au cœur, il conditionne l’énergie vitale et la qualité d’expression de l’âme, régissant le corps astral, agissant sur la circulation sanguine, par lequel il éveille le plexus solaire.  C’est le niveau qui établit le contact télépathique avec le Centre divin, l’Absolu, régissant l’Harmonie et l’Accomplissement spirituel.  Il correspond au «chas d’aiguille» dont parle Jésus dans l’Évangile ou au fil du rasoir de la Tradition orientale, identifié concrètement par la fontanelle.  Considéré comme la troisième bouche, il établit le lien entre le Centre animique et le centre cardiaque.  Il figure la Maison du Père qui conduit à la Montagne sacrée de l’illumination, la Source de la pensée.

 Comme le plan atmique, ce plan commande à tous les autres, imposant une orientation spirituelle à toute pensée, à tout choix et à toute action.  Placé au sommet du crâne, il s’enracine dans le plan intuitifcerveau, présidant à l’élaboration de toutes les énergies dites insolites ou fantastiques, susceptibles d’animer tous l’organisme biopsychique (plan souterrain ou plan de l’ombre, plan élémental ou physique, plan éthérique, âme), par le relais du chakra du cœur.  On l’appelle parfois le centre cérébral ou le centre hypophysaire.  Il désigne le plan du Commandement qui confère la Clé de toutes les clefs et qui constitue la Pierre d’assise du Temple cosmique (l’Église ou le Lieu de rencontre spirituel).  C’est en lui que s’opère la spiritualisation définitive de l’être.  Jésus invitait à s’y réfugier en temps de conflit, le désignant comme le Mont spirituel.  C’est le niveau où l’individu peut trouver la sécurité, la consolation, le réconfort, la paix intérieure pendant que la tempête fait rage en bas, la nourriture spirituelle, l’immunité, l’invincibilité, car il y devient parfait et infaillible.  Il gère les facultés spirituelles.  Dans le plan intuitif, par le biais de l’imagination, la pensée prend directement forme dans la Lumière.  Autrement dit, dans ce réservoir subtil, la Lumière se densifie pour adhérer à la pensée.

Le plan bouddhique s’appelle aussi le plan intuitif, le plan spirituel ou le plan médiumnique.  Dans la structure humaine, il est relié à la glande pituitaire (épiphyse) qui confère l’habilité psychique, les hauts pouvoirs du cerveau, l’imagination, la vision subtile, la compréhension.  C’est le plan médiateur entre le monde visible et le monde invisible.  Parlant du troisième œil, à proprement parler, il ne peut être assimilé à la glande pinéale ou à la glande pituitaire, puisqu’il manifeste le résultat de l’action vibratoire qui se produit entre les forces de l’âme qui agissent par la glande pinéale et les forces de la personnalité qui agissent par la glande pituitaire.  On comprendra mieux cette distinction subtile si on précise que la Monade, qui constitue l’Essence du Soleil cosmique, réside dans la glande pinéale (la Chambre secrète), mais qu’elle a établi son Trône dans la glande pituitaire.  Cette image fait comprendre à quel point il est difficile de morceler les plans supérieurs en plans particuliers, tellement ils sont étroitement unis.

Le plan intuitif ou plan de la vision spirituelle porte le nom d’ajna, en sanscrit, et il émet un rayonnement indigo ou une énergie violette dorée et qui favorise la croissance spirituelle.  Il capte les forces à un niveau spirituel, à travers l’être humain, se nourrissant de Lumière pure.  Centre de la vision subtile lié à l’aptitude de visualiser et de comprendre les concepts menplan intuitif1taux qui élaborent ses conceptions personnelles de la Réalité, donc de sa vision du Monde et de l’Univers, et à l’idée que chacun se fait de ce que l’avenir devrait lui réserver.  Centre déclencheur des idées créatrices, il aide à consolider les fondements de la personnalité.  Il reflète la beauté en toutes choses et il ouvre le sixième sens apportant de nouvelles informations, toujours cohérentes.  Il libère des cauchemars, de l’angoisse, de l’impression que la vie estplan intuifit ou bouddhique un drame étrange et périlleux.  Il est responsable du libre arbitre, de la volonté, de l’expression de la Pensée divine, du développement des facultés supérieures, assurant l’harmonie dans tout l’être.  Déclenchant les facultés supérieures, il confère l’habilité psychique ou l’aptitude de la médiumnité, il permet la projection spirituelle sur les plans.  Il préside au bon fonctionnement du cerveau et de tout le système nerveux, favorisant une bonne oxygénation des cellules cérébrales et immunisant contre le processus du vieillissement.  Il régénère les cellules nerveuses et il affine les perceptions sensorielles.  Il fournit une vision claire de son vécu pour le vivre dans le détachement.  Autrement dit, par lui, un sujet peut visualiser sa vie, comme ses vies antérieures, sans devenir émotionnellement affecté, donc en restant paisible et serein.  Il stimule la compréhension de ses émotions, régissant l’équilibre émotionnel par la perception du vrai sens de l’Amour.  Il renforce la volonté d’accomplir ou de réaliser à travers une pensée structurée, claire, nette et précise.  Il stimule la vivacité d’esprit et accroît la conscience spirituelle.  Il favorise la santé mentale, augmente le désir de croître spirituellement, d’accorder un pardon inconditionnel à tout et à tous, d’agir de façon libre et autonome, d’élever sans cesse ses vibrations.  Centre de la joie, de la sérénité et de la plénitude, il permet d’actualiser le Je Suis  ou le Soi divin dans tout l’être.  Il constitue le centre exécutif présidant à la mise en œuvre des idées créatrices formulées par le centre frontal.  Il mène à choisir l’action appropriée pour réaliser ses idées dans le monde physique.  Il écarte les justifications mêlées de reproches.  Il stimule à entreprendre l’action qui conduit au but visé.  Il aide à accepter l’existence physique comme un lieu d’expérimentation où chacun peut réaliser ses idées ou façonner son monde à son image et à sa ressemblance.  En même temps, il prévient qu’on perde son temps à réaliser l’impossible.  Il engendre le phénomène de l’ascension dans la Pure Lumière blanche de cristal, permettant de réaliser l’État de Lumière appelé Illumination

Le plan causal, relié au centre de la gorge, constitue le centre du pouvoir créateur et de la maîtrise de formes-pensées.  Niveau des causes, il se présente comme le Royaume des idées ou des archétypes (des premiers modèles ou des images originelles, il correspond au «manas supérieur» des Orientaux, le corps egoïque, le niveau del ‘Intelligence spirituelle.  Ce plan sublime, d’une grande beauté et d’une grande stabilité, sert de véhicule à la Conscience supérieure.  Il manifeste le Mental de l’Humanité, permettant la communication d’esprit à esprit et l’échange érotique sans contact.  Il résulte du rapport entre le Cœur du Soleil et les corps mentaux (inférieur et supérieur).  En fait, il constitue le plan spirituel de l’âme, plan causall’intermédiaire entre l’Esprit et la Matière, la Vie et la forme, la Monade et la personnalité.  Il favorise l’alignement de l’individu incarné avec son Atome divin, forçant la vie inférieure à se soumettre à l’orientation et à la domination de l’âme.  Le plan causal représente le réservoir des connaissances acquises et il sert de réserve mémorielle afin que l’individu puisse conserver tout ce qui a été accompli pour mieux évoluer, sans toujours avoir à tout répéter au niveau de l’expérience.  En lui, la pensée se sépare définitivement de la matière pour se concrétiser directement dans la Lumière.  Il constitue la force de frappe personnelle, la foudre du Père des Cieux.  Il émane la force manasique, la force du Mental universel qui dirige la pensée.  Il dispense la connaissance psychique, la connaissance directe, immédiate et totale, par identification à l’Être psychique ou Atome spirituel, que d’autres appellent la connaissance intuitive ou la connaissance subjective.  Le plan causal désigne le niveau de l’esprit, le domaine des causes profondes, de toutes les causes dont les effets se manifestent dans les plans inférieurs.  C’est la Patrie céleste de l’être humain, le Mondes des idées les plus élevées, de la connaissance absolue, de l’état de conscience divin.  À ce niveau, la Penseur possède le souvenir de son passé, pouvant suivre son propre développement à travers toutes ses existences incarnées et désincarnées.  Mails il peut également y explorer à volonté l’histoire passée de la Terre et apprendre les graves leçons du Monde.  Il peut y étudier les lois secrètes qui guident l’Évolution et les secrets profonds de la vie cachée au sein de la Nature.  Il entre en contact avec la Mère divine, pouvant soulever un coin de son voile.  Il y trouve, dans une illumination, la solution au problème posé par l’existence indéniable des contraires.  Ce plan révèle le Pont qui mène aux Dieux, le niveau fondamental de la pensée où l’Esprit pur abaisse sa fréquence afin d’exprimer créativement ses idées.  Il contient l’empreinte mentale de la Manifestation.  Il figure l’état où la pensée entre en harmonie avec la Force cosmique.

Le plan mental, associée au centre cardiaque, permet à la pensée de l’individu de scruter son œuvre tout en s’en détachant, exprimant à la fois sa pensée et son résultat.  Il constitue le monde frontière entre la Matière et la Lumière.  De ce fait, il permet d’apporter la Lumière sur l’œuvre personnelle pour en faire apprécier la qualité et les détails.  L’être humain constitue le point de rencontre des forces cosmiques si grandes et si diverses que son cerveau, fort heureusement, ne peut en approcher la conception.  Tant que son appareil mental n’est pas suffisamment éveillé ou maîtrisé, il lui est impossible d’interpréter et d’utiliser les multiples renseignements que son corps astral lui transmet.  Toutefois, son plan mental comprend les facultés d’interprétation, d’organisation et de compréhension.  Il transmet la volonté d’être dans le temps et l’espace.  plan mentalMais, pour y parvenir, l’individu doit maîtriser son mental rajasique, son mental agité, pour en faire un  mental sattvique, une mental sublime et serein.  En fait, l’énergie du plan mental se révèle sous trois aspects : le mental inférieur ou concret (la substance mentale, dite «chitta»);  le mental abstrait (l’intellect ou la raison, en rapport avec le monde des idées);  le mental pur  (l’intuition) ou le mental supérieur, donnant accès à l’Esprit.  Ici, c’est le mana supérieur, le mental abstrait, le niveau des pensées et des raisonnements humains, l’intellect et la raison en rapport avec le monde des idées, qui est considéré.  Le mental concret est relié à la «chitta», dans le centre éthérique.  Le mental pur ou raison supérieure, donnant accès à l’Esprit, se loge dans le plan causal.

De ce fait, le premier rôle assigné à l’aspect du mental présentement considéré, c’est d’interpréter l’âme.  Le mental pense, combine, dissocie, analyse, synthétise, ressent et agit.  Par nature, il projette vers le monde extérieur et il se laisse affecter par la diversité des objets.  Laissé à lui-même, le mental vole comme une plume au vent, tourbillonnant en vain au milieu des objets.  Incapable d’aborder plus d’une chose à la fois, il tâtonne dans l’ombre, fluctuant sans cesse.  Il développe progressivement nombre d’idées, d’habitudes, d’impulsions, d’émotions.  Il tente, il éprouve, il exagère, il grossit, il déforme, il alarme sans raison par des craintes ou des pressentiments non fondés.  Il met tout en œuvre pour détourner de la concentration.  Le mental agit comme le solliciteur importun qui fait pencher vers la matière, décevant au moyen des objets, des formes concrètes, tout à fait illusoires.  Il porte vers des buts qui, à prime abord, apparaissent séduisants, utiles, pertinents, innovateurs, enchantent les yeux et l’imagination, mais dès que ce but est atteint, il entre dans l’ennui, la souffrance et les désillusions.  Car désir et souffrance vont de pair.  Le mental introduit dans la dualité, voyant tout en bien ou tout en mal.  Il se contracte dans la peine et il se dilate dans le plaisir.  Plaisir et peine, beauté et laideur, bien et mal constituent des représentations fictives du mental, des faussetés, des mirages.  Car ce qui est beau, grand, bon pour l’un est neutre pour l’autre et laid, petit ou mauvais pour un autre.  Le mental court toujours après le plaisir, coupant de la sérénité et du bonheur.  De nature, il est porté vers les extrêmes, car il comprend par les oppositions.  Il est envieux de tout et il cherche à faire dévier du but, amenant à confondre les moyens avec le but.  Il vagabonde comme un chien de rue, car les sens, qui le renseignent, portent spontanément vers l’univers objectif.

Mais cette disposition originelle disperse les rayons du mental, affaiblit l’entendement et voile l’intuition.  Les sens morcellent la Réalité unique en multiplicité et ils prennent le monde extérieur pour la réalité, de la vraie nature des choses et des événements, qui ne peuvent trouver une explication plausible qu’à l’intérieur.  Alors, l’obscurité prend plus de valeur, un aspect plus agréable et apparemment révélateur, que la Lumière.  Autrement dit, les sens parviennent à obscurcir le mental.  Le mental influence le corps et ses perceptions négatives le dévitalisent et l’affaiblissent.  Mais, à son tour, le corps influence le mental.  Pour Sivanandâ, le mental intervient par trois phases successives.  Il commence par le sens commun (le bon sens) qui prend les choses telles qu’elles apparaissent aux organes des sens.  Il ne cherche nullement à savoir si elles sont réelles ou illusoires, si elles se suffisent à elles-mêmes ou sont associées à un principe causal.  La majorité des êtres humains ne dépassent pas cette catégorie, dans leur recherche, croyant que toute connaissance provient de l’extérieur et que le cerveau ne peut faire autrement que d’enregistrer passivement les impressions externes.  Leur monde n’a pas de loi : ils vivent dans l’arbitraire et les apparentes coïncidences.  Dans un deuxième temps, le mental se développe en raison (ou en compréhension scientifique).  Ce qui apparaît à la majorité comme une série d’événements successifs, laissés au hasard, sans liaison essentielle, apparaît au scientifique comme une série constante de phénomènes liés entre eux par une causalité.  Au stade ultime, le mental se développe en discrimination qui considère l’être comme lié par les chaînes de la nécessité.

Dans ce contexte, le mental se sent capable de revenir sur lui-même et de se regarder agir.  L’être peut se concevoir comme libre, mais comme évoluant dans un cercle d’objets extérieurs et d’événements assujettis à la loi d’action et réaction ou de cause à effet.  Par la réflexion, l’individu se sent capable de comprendre le principe de l’unité qui et le point de référence des diverses existences et transcende l’apparente multiplicité des objets.  Heureusement, l’être qui entre en contact avec ses centres d‘énergie, dans le sens ascensionnel, découvre peu à peu qu’il peut maîtriser son mental, qu’il n’est pour lui qu’un instrument de réalisation.

Sri Aurobindo Ghose mentionne nombre s’aspect du mental.  Dans l’ordre descendant, il nomme le Surmental, le mental intuitif, le mental illuminé et le mental supérieur, suivis du mental ordinaire (le mental pensant), du mental vital, du mental physique et du mental cellulaire.  Tout porte à croire que le Cosmos est un système mental en constante transformation.  Par cette nomenclature, il entend moins attirer l’attention sur la dispersion mentale que sur les nombreux aspects de la personnalité qu’il affecte.  Il présente le mental moins comme un instrument de connaissance que comme un organisateur de cette connaissance.  Pour ce Maître spirituel, le mental se loge dans deux centres : d’abord entre les sourcils, pour gouverner le vouloir et le dynamisme des activités mentales (l’action par la pensée), car c’est le centre de la vision intérieure;  puis, dans la gorge, pour gouverner toutes les formes d’expression mentale, la connaissance indirecte et fragmentaire, portée vers l’extérieur, synonyme de connaissance objective ou de connaissance intellectuelle, et, la discrimination mentale ou le mental supérieur qui se relie à l’intuition.  Cet auteur précise l’expression «mental ordinaire» en disant que c’est le mental de la vie qui a appris à penser et à raisonner, mais d’une manière obscure, guidé par ses propres fins.

Le plan mental, c’est le plan qui contient les mille et une pensées tourbillonnantes et multiformes qui circulent d’un être à un autre dans la région pensante ou région de la grisaille.  Quant au mental supérieur, que d’autres appellent le «causal», il en fait le plan de la substance lourde, assez froide, qui commence à comprendre seulement quand il explique, mais plus lumineux et condensé que le mental ordinaire.  Pour lui, tous les plans mentaux doivent éventuellement se subordonner au Surmental, le plan de l’Idée mentale, le Principe supérieur dont les idées mentales sont une traduction plus ou moins exacte, dépourvue de pouvoir.  Shri Aurobindo appelle cette région le «Monde des Dieux», conçu comme une conscience cosmique sans perte de contact avec la Monade et qui voit calmement, par grandes masses.  Pour résumer, le plan mental exprime la compréhension du cœur, donnant la connaissance (le Savoir par opposition à la science, la connaissance ordinaire).  En elle, l’individu se perçoit comme au-delà de ses organes de perception sensorielle, capable de les orienter vers les buts qu’il a lui-même choisis.  Il se sent également un, solidaire, avec les autres et avec tout ce qui est.  Il comprend mieux que jamais le sens ascensionnel de l’aspiration spirituelle, qui est une invitation à se relier au Principe premier, à Dieu, Source de toute connaissance vraie.  Il favorise la croissance et l’expansion, devenant un facteur d’abondance et de prospérité.  Éclairé, il mène à l’altruisme et au don de soi fondant l’amour et la compassion véritables.  Il s’agit d’un plan mortel.

Le plan astral, relié au plexus solaire, désigne un niveau de conscience qui est double et qui contient un secteur de réalité et un secteur d’illusions.  Autrement dit, à ce niveau que les réalités objectives (astral supérieur ou mental) et les réalités subjectives (astral inférieur ou astral vrai) trouvent leur contrepartie, ce qui rend difficile la distinction entre les deux.  En outre, correspondant au plan de la sensibilité, un sujet y crée instantanément l’état d’être dans lequel il se trouve.  Ainsi, s’il s’y projette en état de neutralité, il pourra se faire l’observateur d’un néant deplan astral sérénité, s’il s’y lance en état d’harmonie, il fera un «good trip», mais s’il s’y aventure en état de dysharmonie, il risque de faire un «bad trip» et d’expérimenter des cauchemars et d’entrer dans une peur panique.

Les énergies astrales, appelées forces karmiques, sont reliées au domaine de l’affect, de l’attrait et du désir et elles émanent du cœur du Soleil, agissant par les centres situés sous le diaphragme.  Elles déterminent notamment le registre subliminal, le monde des pouvoirs situés au-dessous de la conscience claire.  En fait, le subliminal désigne divers plans de conscience répartis dans le nescient, le subconscient et le superconscient, remplis de forces extrêmement irrationnelles et puissantes, mais conscientes.  Les énergies astrales font surgir des mirages, déformant les choses, détournant et trompant l’individu peu familier avec ses modes d’expression.  Elles imprègnent l’être incarné de toutes les réactions sensibles, s’exprimant facilement sous le mode exagéré des émotions et le soumettant aux sentiments de la masse, développant chez lui la mentalité grégaire qui tente de standardiser et de niveler tout ce qui est rare et original.

En fait, le plan astral constitue le plan spécifique de l’illusion que les Orientaux appellent «Maya».  Peu d’individus sont capables de transmuter ces énergies fluides et fugaces en aspiration et en une motivation de service.  Il agit comme un simple réflecteur de la Lumière divine, servant d’état-tampon entre le corps et l’Esprit ou de point de jonction entre le triangle divin et le triangle humain.  Il constitue un plan physico-éthérique, un lieu de rencontre des forces du haut et du bas, non seulement le plan des réactions sensibles.  Il est relié à la volonté de pouvoir et de domination.  Il contient notamment les Archives akashiques ou le Livre de Vie dans lesquels sont rigoureusement consignés les désirs personnels de l’homme, les désirs collectifs de l’Humanité, les désirs instinctifs des vies subhumaines, l’activité des vies désincarnées qui viennent de quitter la matière et celle des âmes qui se préparent à l’incarnation, l’activité d’entités surhumaines grandioses.

Selon les auteurs et les voies spirituelles, ce plan trouve plusieurs noms, comme corps sensible, corps affectif, âme du désir, corps éthéré (platoniciens), corps aqueux ou corps liquide, corps émotif, corps lumineux (pythagoriciens), corps de gloire (christianisme), corps vital fluidique, «linga sharira» (pensée orientale) et bien d’autres.  Relié aux sons et aux couleurs, qui s’expriment en mille nuances, ce plan superbe contient tout pour séduire le profane, mais il ne révèle pas grand-chose d’utile au chercheur spirituel qui doit préférer la projection animique qui mène dans un monde qui ne contient que la vérité.

Le plan astral identifie précisément le domaine de la chute de l’Androgyne primordial et il contient l’Arbre de la Connaissance des Opposés compatibles et complémentaires, l’Arbre de la Dualité ou de la Polarité.  Ainsi, il donne l’impulsion qui rend la forme et l’existence concrètes possibles par le jeu de l’affect.  Le plan astral sert à revêtir l’individu de sa propre qualité, le limitant selon le degré d’évolution qu’il a acquis, déterminant son cercle infranchissable et définissant les limites de sa réaction sensible, dans l’expérience de la vie.  Il développe le vouloir de s’affirmer et de s‘imposer.  Il suscite les sentiments et les nourrit, initiant le désir de satisfaire ses appétits physiques, surtout par l’activité génésique.

À ce niveau, contrairement aux animaux, l’être humain peut tirer des courants planétaires, solaires et cosmiques assez d’énergie karmique pour s’élaborer un corps astral individuel, séparé de l’âme-groupe de son espèce.  En outre, ce corps réagit à la note individuelle du sujet, lui donnant sa propre qualité, déterminant sa différence en termes d’originalité et de rareté.  Ce niveau contient les énergies telluriques (corps astral de l’Esprit de la Terre), les formes astrales (la force d’évolution) et les coques astrales (force d’involution).  Il comporte également l’émanation collective du désir impulsif du règne humain dans son ensemble, comme les émanations sensibles du milieu où vit un sujet (environnement, groupe familial, groupe d’amis, relations, connaissances).  Transmuté, il ouvre à l’intuition et il suscite l’aspiration.  Présentement, ce plan est en dislocation rapide pour tirer l’homme de ses illusions psychiques.

Le plan éthérique, associé au centre sacré ou sexuel, est constitué d’une fine substance énergétique à partir de laquelle elle crée le moule de toute forme, manifestée sur le plan physique, à partir d’un modèle archétypique.  On l’appelle diversement atmosphère individuelle, aura, champ magnétique, corps rayonnant, corps subtil (Inde), corps d’ombre, lumière d’or, bol d’or, corps communiel, véhicule de la flamme de couleur, corps de lumière, corps glorieux (Pères de l’Église chrétienne), corps de ravissement spirituel (mystique), corps de vibration, corps du milieu, corps dynamique, corps vital, corps aromal (Fournier), «jiva» (Orient).

Certains pourront affirmer avec raison que les expressions corps rayonnant, lumière d’or, bol d’or, corps communiel, corps de lumière, corps glorieux, corps de ravissement spirituel réfèrent plutôt au corps astral dans sa forme illuminée.  Ce plan constitue un véhicule plutôt dense, très voisin de la forme ou du corps physique, par sa nature et sa concrétion.  Il révèle la vie et les formes,plan etherique modelant et supportant la Matière.  Il sert de lien pour unir chacune des particules physiques selon le modèle déterminé par la pensée.  En somme, il donne la vie et il nourrit la Matière.  Il donne naissance au corps qui est aperçu dans les apparitions et les projections pour ceux qui jouissent d’un certain degré de vision subtile.

Ce plan transmet la force vitale au corps physique, servant d’agent de liaison de toutes les énergies.  Il agit par le centre du cœur, distribué abondamment par le centre sacré.  Il fait partie de l’Éther universel par lequel circulent toutes les énergies.  Il émet les énergies qui animent les activités du corps qui sont de son ressort, qui résultent de sa stimulation, par la circulation sanguine et lymphatique.  On dit à juste titre que le plan éthérique constitue la véritable substance du corps physique, lui donnant la vitalité, imprégnant chaque partie de ce véhicule dense.  Car le corps physique consiste en une enveloppe de fausse matière, de sorte que, le vrai corps, c’est le corps éthérique, capable de ramener un sujet à l’Éden.

Le corps éthérique distribue le mental vital, soit les énergies qui régissent les pulsions et impulsions, les désirs et les instincts, comme les besoins vitaux.  Par la rate, ce plan régit la santé du corps physique.  Par les centres situés sous le diaphragme, il régit la force de l’attrait ou du désir.  Par le centre de la gorge, il régit la force de la pensée et il assure la pensée rationnelle et logique, développant le discernement, le pouvoir créatif et le pouvoir curatif.  Par la Monade, il stimule surtout les centres de la tête et le centre du cœur.  À la hauteur du nombril, il gouverne l’affirmation de soi, souvent pervertie en mouvements de domination, d’acquisivité, de possession, de conquête, d’ambition personnelle.  Entre le nombril et le sexe, au plexus mésentérique, il commande les vibrations les plus basses du désir, qui vibrent sous le mental, dégénérant souvent en convoitise.

Le plan éthérique comporte des centres vitaux qui sont reliés entre eux par des lignes de force (méridiens), qui sont reliés au système nerveux du corps physique et qui s’allient au corps éthérique du milieu ambiant, pour donner la perception kinesthésique et la télépathie.  À ce propos, il établit le circumconscient, le champ de vibrations qui entoure un sujet ou une forme, pouvant s’illuminer ou s’obscurcir selon l’état d’être ou l’état d’âme.  La pensée le gouverne plus que la respiration.  Il se compose de centres de force, les nâdis, physiquement identifiés par le système nerveux, les nerfs et les ganglions.

Ce plan entretient en l’homme le sens évolutif, le désir évolutif d’accéder à l’immortalité, développant son sens de la fraternité et de l’unité, fondant du reste la vérité astrologique.  Il incline vers les échanges primaires fondés sur l’échange intéressé, mais équitable, pour faciliter les règles de la survie.  Il rend possible la reproduction.  Il confère la force d’origine solaire qui fait croître le corps physique et l’entretient.  Il contient la réserve de la mémoire.

Au regard du voyant, le plan éthérique reproduit le monde et le corps physique comme une doublure, située à la frontière de la matière, à sa ressemblance, mais il apparaît moins lourd et plus harmonieux.  C’est le «soushoumna sharira» des Orientaux dont le sujet se sert pour se projeter ou auquel il fait appel au moment de la transition pour induire la nouvelle naissance.  Dans la projection, il prend tous les aspects de la réalité et il se charge de tous les potentiels de l’individu.  Il fait comprendre que la mort n’est pas vraiment à craindre puisqu’elle constitue une libération dans des sphères plus subtiles, agréables et paisibles.

Ce plan fournit la contrepartie du corps physique, mais en plus subtil et en plus grand.  À son niveau, il transmet la force vitale par trois orifices principaux : le plexus solaire, le centre cardiaque et le centre coronal.  Mais seuls les êtres très évolués, d’excellente qualité éthique, peuvent aussi agir par le centre cardiaque.  Au niveau du cœur, il régit la dimension sensible de l’être, ses ressentis et son acuité perceptive.  C’est le plan éthérique qui permet l’ubiquité ou la bilocation.

Enfin, le plan physique, associé au centre-racine, constitue le plan de la Matière ou des formes concrètes, tangibles et palpables.  En soi, il est aussi parfait que les autres, sauf qu’il est plus dense, soumis au temps et à l’espace, par écartement extrême du Centre divin.   Ce plan peut être aussi agréable à expérimenter que n’importe quel autre niveau de l’existence, à la condition qu’on lui permette d’être ainsi.  C’est au niveau de ses préjugés qu’il faut intervenir, pour le concevoir différemment, en lui découvrant son véritable sens.

La Terre constitue une école d’expérience concrète où l’Esprit divin vérifie, à travers un être incarné, la validité de ses concepts par la créativité mentale.  Sur ce plan, chacun peut faire l’expérience de la quintessence des possibilités et potentialités du mental et de la matière.  C’est le plan de la vitalité, le Seuil de l’Évolution, qui confère la santé, assure la créativité, réalise l’abondance, dplan physiqueonne l’expérience du confort et du bien-être dans la Création.  C’est le plan du départ sur le Sentier évolutif.  Il s’agit de permettre à sa volonté d’évoluer, dans la force et la douceur, pour retrouver tous ses pouvoirs afin que l’Esprit puisse exprimer tout ce qu’il peut offrir sur la Terre.  Le plan physique et diversement appelé plan vital, plan dense, plan grossier, plan de la forme ou du formé, plan de la construction des formes ou «rupa» (Orientaux).

À ce niveau d’expérimentation, la construction des formes repose sur trois lois : la limitation synthétique (appelée vie), la réaction vibratoire (dite construction) e la précipitation active (la manifestation à partir d’un vouloir clair, net, précis et vibrant).  L’être humain peut s‘y mouvoir et créer grâce à la force vitale qui engendre l’âme et la conscience, le Substrat de la Vie.  Il y agit par son corps doté d’un système circulatoire très délicat et subtil qui a pour fonction de répartir la force vitale dans tous els atomes de son véhicule, sans exception.

À travers le système nerveux, la force vitale est dirigée sur un groupe de cellules cérébrales qui agissent à leur tour comme distributrices de cette énergie et la renvoient vers tous les atomes du corps pour lesquels elle ressent de l’affinité.  Cette énergie se transmet le long des nerfs, les protégeant eux-mêmes.  En dissipant sa force vitale par l’abus sexuel (notamment l’onanisme), le surmenage mental, le labeur exagéré, la tension excessive, les cellules se sclérosent et elles ne peuvent plus former de cellules de substitution qui devraient pourtant se former continuellement.  Alors, les jeunes cellules sont refoulées tandis que les vielles cellules s’étiolent, se décomposent et meurent.

À l’inverse, quand un sujet conserve toute sa force vitale, par la continence et un mode de vie saine, s’en ajoutant par des techniques appropriées, ses cellules physiques se renouvellent indéfiniment, en toute facilité, assurant sa longévité et, ultimement, son immortalité.  Ainsi, le corps, qui détient son intelligence propre, peut se charger de vie au point s’insuffler la parole vivante à toutes les formes.  Le plan physique régit le véhicule matériel, l’aspect génésique et il donne accès au subconscient.  Il évoque le plan de la survie, qu’il faut élever jusqu’à la vie, apte à combler les besoins primaires.  Il mène à l’affirmation de soi et il apprend la créativité matérielle.  Il engendre la chaleur.

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