UNE EXPÉDITION AU PAYS DES LEPRECHAUN

Cela se passait en 2013, mais l’aventure reste d’actualité.  Une nuit,  mon Maître spirituel transité m’a amené visiter le pays souterrain des Leprechaun.  En fait, c’est lui qui m’a révélé avec insistance le nom de ce petit être mâle du peuple des fées, juste avant que nous nous quittions et que je revienne à la réalité de la troisième dimension.  Je l’avais probablement lu quelque part, il y a des années, mais il n’avait sûrement pas attiré mon attention au point de le retenir.  Sachant que, dans le Grand Jeu amoureux du Grand Rêveur cosmique qu’est l’Absolu, ce qui fait que la vie terrestres représente une illusion, au sens où nous la comprenons, je n’ai jamais été très porté à jouer à l’acteur ou à encombrer ma mémoire de notions farfelues, afin d’éviter d’ajouter de l’illusion à l’Illusion.  Car il était bien précisé, dans une description de la Toile mondiale, qu’il s’agit d’un personnage légendaire du folklore irlandais qui n’apparaissait Leprechaun_jnl qu’à la Saint-Patrick, le patron de leur patrie, ce que j’avais dû lire un jour ou l’autre.

Pour vous situer ladite entité mythique, je vais me permettre, pour gagner du temps et de l’espace, de résumer un texte emprunté au site «Guide Irlande.com».  On y dit que le Leprechaun est, par définition, un être qui se distingue par sa petite taille (90 cm).  Trapu, vêtu de vert et revêtu d’un tablier de cordonnier («leigh bhrogan» en gaélique irlandais), ce petit être de caractère assez bougon, qui abuse souvent du «dudeens», une liqueur de fabrication domestique, et de sa pipe, qui lui permet de fumer on ne sait quelle herbe nauséabonde.  On pourrait dire qu’il s’agit d’un être solitaire et associable puisque sa mauvaise humeur caractéristique ne le rend pas toujours sympathique.  Chez cette famille d’êtres atypiques, il n’existe que des mâles.   La légende raconte que cette espèce serait issue de l’union d’un être humain et d’un esprit, bien qu’elle reste rejetée par ces deux mondes.

Malgré son avidité le Leprechaun saurait être reconnaissant et il n’hésiterait pas à offrir de son whisky fait maison. Malheureusement, les humains, que le Leprechaun évite pourtant autant qu’il le peut, ont du mal à tenir le coup.  La créature miniature tiendrait à sa disposition, dans deux bourses de cuir, une pièce d’un shilling et une pièce d’or devant servir de pots-de-vin.  Elle serait également le gardien de chaudrons pleins de pièces d’or, en général caché là où un arc-en-ciel touche terre, car, en plus d’être un adroit cordonnier, il servirait de banquier du Petit Monde (le Royaume des Élémentaux).  Si le Leprechaun se montre méfiant envers les humains, cela s’expliquerait par le fait qu’il les sait cupides et idiots, ce qui le ferait craindre pour ses trésors.  Son espace de vie se cantonne aux buissons depuis lesquels il bondit vers d’autres ravines, se démontrant si rapide que celui qui l’attraperait accomplirait presque un prodige.  Mais celui à qui cela devrait arriver, celui-là gagnerait à éviter de croire en ses promesses de fortune, qu’il ne manquerait pas de faire, dans l’espoir de recouvrer sa liberté, car, dès que son ravisseur aurait le moindrement relâché son emprise, il lui filerait entre les doigts.  S’il le lâchait un seul instant des yeux, ne serait-ce que pour cligner de l’œil, il disparaître de sa vue comme par magie, bien peu soucieux de tenir sa promesse!

Bien sûr, dans ce récit aux ajouts légendaires, des spéculations mentales bien humaines, il faut discerner la part de projections craintives de la part de réalité. À vrai dire, si je vous relate cette expérience personnelle, plutôt mystique, ce qui m’arrive rarement, c’est d’abord pour vous rappeler qu’il est rare qu’une légende ne comporte pas un quelconque fondement spirituel, ce qui ne peut pas échapper à la règle, particulièrement pour ce qui a trait à l’Irlande, ce pays d’émeraude où s’expriment des énergies très puissantes, parmi les plus sacrées et les plus restauratrices de la planète, du reste, une contrée en lien direct avec le Monde des Fées et des Artisans de Lumière.  Je dois pourtant retenir que, même si mon aventure m’a entraîné jusqu’au cœur de leur cité subtile, plutôt sylvestre, dépourvue de maisons — car ils semblent tous habiter le sol même de leur territoire — il doit vraiment s’agir d’entités discrètes, puisque je n’en ai aperçu aucune, bien que je sentais leur présence dans les nombreux bosquets, où les rues ne représentaient que d’étroits sentiers.  En fait, je n’y ai retrleprechaun2ouvé que deux constructions d’apparence artificielle, une grande colonne de cristal, de forme très phallique, au sommet arrondi, entièrement recouverte de symboles sculptés, dont le sens m’a complètement échappé et, ailleurs, lors du retour, une immense table de cristal transparent, très unie, aux arêtes très aiguës, qui ressemblait à un carré à demi enfoui dans le sol.  Il devait s’agir d’un autel de culte ou d’une table de résonance des énergies cosmiques.  Par la Lumière spirituelle qui baignait tout le décor et par la paix que je ressentais dans tout mon être, j’accepte difficilement la thèse qu’il s’agisse d’entités malveillantes, malgré qu’on leur attribue peu de nuisances réelles, à part leurs mensonges.

La deuxième raison de relater ce songe si clair, c’est que, comme par concordance, je lisais ultérieurement un article dans lequel un médium racontait que le franchissement d’un certain Portail cosmique, ouvert du 23 au 27 octobre 2013, avait obtenu une grande part de sa puissance de la circulation des nouvelles énergies dans le savant alignement des méridiens telluriques, qui suivent les cristaux enfouis dans le sol, gardés par des entités subtiles, des lignes généralement assez peu dérangées par les rapts miniers de certains humains avides, de la manière que les nerfs répartissent les ondes électriques dans le corps humain.  Puis, ailleurs, un autre médium racontait que, grâce à l’intervention des Phares de Lumière, ces relais incarnés de la Hiérarchie spirituelle, les entités subtiles qui peuplent les plans invisibles de la Terre, notamment les esprits de la Terre (gnomes et gnomides), de l’Eau (ondins et ondines), du Feu (salamandres) et de l’Air (fées, farfadets, sylphes et sylphides) venaient d’accorder un pardon inconditionnel à l’espèce humaine, pour les torts qu’ils avaient causé à la planète, ce qui avait extrêmement compliqué leur tâche, en tant qu’auxiliaires de support de l’Évolution, et qu’ils avaient renoué avec eux une Alliance sacrée, afin d’accélérer le processus ascensionnel de la Terre et de l’Humanité.

Cela leur mérite sûrement une expression bien sincère de gratitude, avec l’engagement des êtres éveillés de mieux s’informer des problèmes que les êtres humains peuvent leur causer, afin de le prévenir du mieux qu’ils le peuvent.  Pour ma part, j’émets le vœu que ceux qui désirent, comme moi, percer certains mystères que les légendes recouvrent, puissent bénéficier d’une expérience aussi transformatrice que celle qui m’a conduit, en compagnie d’un aussi bon guide, au pays souterrain des Leprechaun.

Quelqu’un pourrait-il m’en apprendre davantage sur ce petit peuple de la Nature?

© 2013-16, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime

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