LE SYMBOLISME DES INSTRUMENTS DE MUSIQUE, CES OBJETS QUI PARLENT AU CŒUR ET À L’ÂME…

musique

Chaque instrument de musique, selon son espèce, identifie un moyen d’accéder à l’harmonie secrète du monde, si on sait en jouer correctement.  Il étale divers degrés de la paix de l’esprit, de l’enthousiasme du cœur, de la joie de vivre et de l’extase de l’âme.  S’il émet des sons agréables, il exprime la fin des préoccupations et l’avènement d’une phase de bonheur.  En général, il révèle l’art de combiner les sons pour produire une impression d’harmonie.  De ce fait, on peut relier ses sons à des messages intuitifs codés.  Selon le contexte, il peut révéler ses sentiments, ses talents, son génie.  Il devient la muse qu’il faut suivre jusque dans son royaume d’enchantement et d’émerveillement.

 

ACCORDÉON : Généralement associé aux fêtes populaires, aux bals et aux tangos langoureux, cet instrument de musique  à soufflet et à hanches (lames vibrantes) réfère au besoinaccordéon de se retrouver dans un climat affectif ou sentimental joyeux et heureux: au besoin d’une vie accordée;  au besoin de trouver des relations familiales ou sociales harmonieuses.  On éprouve le     désir d’échapper à un quotidien terne;  de renouveler son contexte affectif;  de retrouver la joie de vivre;  de mener une vie plus inspirée;  de trouver refuge dans un milieu plus amical et détaché pour oublier des soucis ou la banalité du quotidien.  On se sent soulagé dans sa tristesse;  on sort de sa dépression, de sa tension physique, de sa lassitude;  on veut se divertir l’esprit;  on vit une période d’émotions intenses.  On cherche à retrouver l’accord dans un aspect ou un autre de sa vie.   

 

BANJO : Cet instrument à manche et à caisse ronde, fiché de cinq à neuf cordes, dont la table d’harmonie est formée d’une membrane tendue sur un cercle de bois, renvoie à l’esprit des fêtes populaires dans les pays issus de la Conquête espagnole.  Il réfère à l’expression spontanée des sentiments primaires, pour ne pas dire simplistes, frustres et triviaux, qui provienbanjonent des tripes.  On l’associe à l’expression des sentiments populaires, teintés tantôt d’allégresse simple, tantôt d’élans primitifs passionnés, tantôt d’un lyrisme larmoyant, plaintif ou braillard.  En fait, dans son expression sentimentale et romanesque de l’affectivité, il fait vibrer davantage le centre sexuel (sensualité brute) et le plexus solaire (domination subtile) que le centre du cœur (amour pur).  On désire passer d’agréables moments avec des amis ou des êtres chers.  On aimerait faire une escapade, rencontrer un nouvel amour, être impliqué dans une affaire merveilleuse.

 

BASSON : Cet instrument de musique à vent, en bois et à hanche double, forme, dans l’orchestre, la basse de la famille des hautbois, ce qui le relie à la Nature profonde, à la Tradition, à l’autorité paternelle et à la voix des Ancêtres.

 

BATTERIE : Au sens de l’ensemble des instruments de percussion d’un orchestre, la batterie invite à se mettre à l’écoute de soi, de ses pulsions profondes, de son inconscient, de même qu’à l’écoute de la Nature, surtout dans ses aspects telluriques et souterrains.  On est invité à accorder son rythme à celui du monde ambiant.

BOL CHINOIS : Il s’agit d’un instrument de musique qui engendre des sons et des rythmes envoûtants, destinébol-chinois à ouvrir un espace intérieur, afin de parvenir au silence mental.

BOL TIBÉTAIN : Il s’agit d’un instrument de musique, composé des sept métaux conventionnels associés aux sphères planétaires ou aux planètes sacrées, qu’on fait vibrer pour harmoniser les plans de conscience.  Il rééquilibre les hémisphères cérébraux, induisant dans une détente profonde.bol-tibetain

 

BUGLE : Cet instrument à vent, en cuivre, à tube court et conique, muni de pistons, proche du clairon, appartient à la famille des saxhorns.  Parce qu’il imite le beuglement d’un jeune bœuf et qu’il est surtout utilisé  dans la musique militaire, on lui attribue un symbolisme tout martial.  Il exprime la primarité des instincts et des pulsions, commbuglee on les vit au temps de l’adolescence.  

CARILLON : Le carillon résulte de l’assemblage d’une série de cloches accordées à différents tons et disposées de manière à  fournir une ou plusieurs gammes afin d’émettre, frappées de l’extérieur, des mélodies plus ou moins élaborées.  Comme il ne sert généralement qu’à souligner des moments de grande joie collective, il symbolise la liesse ou une joie incommensurable.  Il annonce un événement brusque et imprévu qui surprendra.  Il traduit la joie du renouveau, l’exaucement des prières, l’intercession des âmes saintes, carillonla protection universelle, l’accroissement des forces vitales, la transformation d’une vision, l’approche d’une grande réalisation.  Il est toujours lié à un moment significatif, généralement heureux, de la vie d’un sujet.  Il correspond occasionnellement à l’ouverture d’un chakra supérieur.

 

CASTAGNETTES : Cet instrument de percussion d’origine espagnole, composés de deux pièces de bois ou d’ivoire rondes et creuses, résonnent par frappement l’un contre l’autre dans la main.  Il témoigne du degré d’intensité de son affection ou de sa flamme amoureuse.  Il marque le tempo des battements de son cœur.

 

CITHARE : Qu’elle désigne l’instrument de musique à cordes antique, apparenté à la lyre, muni d’une grande caisse de  résonance, ou l’instrument plus récent à cordes tendues sur ucitharene caisse de résonance, mais dépourvu de manche, la cithare, attribut de Terpsichore, muse grecque de la Danse, de la Poésie lyrique, des Chants et des Chœurs, et des Kinnaras, les êtres célestes mi-humains mi-oiseaux de la Tradition hindoue, symbolise la Parole ailée, le Verbe créateur.  Le corps de l’instrument désigne le cœur;  ses cordes, les sens;  son archet, le souvenir de Dieu et la connaissance sacrée;  son joueur, l’Intelligence divine en potentiel d’action.  Cet instrument solaire invite à se mettre à l’écoute de la Symphonie des Sphères (ou du Chant de l’Univers), qui vibre en soi, pour s’accorder à elle, à remplir son ciel personnel de musique et à danser de joie.  La cithare exprime le ravissement qui surgit de la contemplation de la Nature ou de l’incursion dans la Nature.  Elle traduit le sens de la mesure et de la modération.  Le jeu de la cithare imite le chant des oiseaux.

 

CLAIRON : En spiritualité, cet instrument de musique à vent à son clair, en cuivre, sans piston ni clefs, en usage surtout dans  l’armée et la marine, désigne l’instrument paisible du réveil des morts qui pousse à l’action.  Marquant une étape décisive de l’évolution d’un sujet, il décuple ses forces en bombardant tout le corps d’une énergie rénovatrice.  Il symbolise l’appel du Soleil quclaironi fait crouler les murs de toute résistance.  Relié à Mars, le dieu de la Guerre et de la Causalité, il annonce une catastrophe, un cataclysme, un tremblement de terre qui ébranle les fausses assises et appelle à une guerre contre soi-même.  C’est l’instrument de Gabriel, l’ange de la Lune, qui sonne l’imminence d’un jugement particulier ou du Jugement dernier.

CLARINETTE : Cet instrument de musique à vent, mais en bois, constitué d’un tube cylindrique à clefs et à anche, dont l’étendue dépasse les trois octaves, symbolise l’allégressclarinettee, la liberté d’esprit, les complicités heureuses, la compréhension mutuelle, parfois les élans de tendresse.

 

CLOCHE : Cet instrument de métal, le plus souvent fabriqué en bronze, en forme de coupe inversée, mis en vibration sonore au moyen d’un battant ou d’un marteau, sonne généralement pour activer l’empreinte de la lumière laissée indélébile en soi lors du départ du Foyer céleste ou pour marquer l’heure d’un rendez-vous spirituel.  En Inde, associée à Airvata (Airavata), le dieu-éléphant d’Indra, la cloche symbolise la force, la solidité et la fermeté.  Dans la pclocheensée chrétienne, elle est plutôt reliée à la Lune et à Gabriel, le Messager des bonnes nouvelles, surtout de la fécondité et de la fertilité.

Voilà la coupe inversée du Ciel, en tant que sphère de conscience la plus élevée, qui s’anime de façon cyclique et fait retentir sa volée magique, profonde et puissante, mettant tout l’être en éveil, pour annoncer la dispensation de ses dons.  Elle signale les moments magiques, enchanteurs et enthousiasmants de la vie ou elle traduit un appel à réparer ce qui est abîmé dans ses relations.  La cloche désigne la perception du son, reliée à l’ouïe, avec ce qu’elle perçoit de la vibration primordiale.  Elle répercute la Puissance divine dans l’existence, dissolvant les limitations de la condition temporelle.  Elle contient un pouvoir d’exorcisme, de protection et de purification.  On l’appelle parfois, en spiritualité, la Voix de la Méthode ou de la Sagesse. 

La cloche donne un avertissement ou elle émet un rappel à l’ordre.  Elle invite à se préparer convenablement à ce qui peut suivre.  Elle contient souvent une part d’angoisse puisqu’elle peut sonner le glas comme la victoire.

CLOCHETTE : La petite cloche qu’on fait tinter pour éveiller l’attention symbolise l’ouverture au Savoir.  Associée aux vertus féminines et à la notion de matrice, l’organe qui lance dans le monde phénoménal ou le monde des apparences, elle traduit la dissémination rapide du son.  Ce son peut servir à éloigner des forces mauvaises ou à prévenir de leur approche.  La clochettclochettee peut occasionnellement présager des bavardages futiles et sans intérêt.  Mais, en général, elle exprime le désir de sonder la Loi spirituelle qui exorcise et purifie.  On la relie à la Doctrine, la méthode du monde, par rapport à la Sagesse, la Méthode de Dieu.  Son manche figure la foudre du Ciel qui frappe la Terre.  Elle lance l’appel divin d’étudier la Loi, d’obéir à la Parole divine, d’établir une meilleure communication entre le Ciel et la Terre.

 

COR : Cet instrument de musique à vent, en cuivre, composé d’une embouchure et d’un tube contourné sur lui-même en spirale, mais terminé par un pavillon évasé, symbolise l’instrument de la renommée.  De par sa fonctiocorn, le cor ou la trompe de chasse met en alerte, annonce des nouvelle heureuses et rassurantes ou, à l’inverse, des nouvelles mauvaises et inquiétantes.  Il réfère habituellement à la situation affective du rêveur qui songe à une union, à une séparation ou à une rupture.

CORNE : La trompe faite d’une corne d’animal dont on a enlevé la pointe annonce généralement la fête et la jubilation. corne

CORNEMUSE : Cet instrument de musique à vent, composé de tuyaux à anche reliés à un réservoir en peau de mouton, appelé gourde, appelle généralement à la récréation ou à la guerre.  On s’en est longtemps servi pour apeurer ses ennemis.  Il détermine généralement l’état du cœur.

 

CRÉCELLE : Ce petit instrument à manche, en bois ou en métal, comportant un moulinet denté sur lequel frotte une languette de bois flexible collée sur une plaque pivotante et qui émet un bruit très aigre et agaçant en tournant, est devenu un jeu d’enfant.  À l’origine, les lépreux s’en servaient pour signaler leur présence à l’approche d’une personne saine.  Dans les églises, on s’encrécelle servait les Jeudi et Vendredi saints, alors que les cloches étaient parties à Rome, comme on disait, pour expliquer leur silence de trois jours.  La crécelle identifie généralement les médisances, les calomnies, les commérages, les bavardages, le tintamarre inutile, les paroles vides de sens, les relations nuisibles, mais aussi les conséquences de ses actes à redouter.

 

CYMBALES : Cet instrument de percussion, composé de deux disques de cuivre, tenus à la main ou suspendus, qu’on frappe l’un contre l’autre, est relié à Uranus, d’où il annoncymbalesce un événement soudain, subit ou imprévisible qui produira un grand choc.  On dit qu’il résonne dans les profondeurs de l’ombre, soit au plus profond de la Terre-Mère, capable, par choc en retour, d’ébranler les assises humaines. Selon son degré d’appréciation, il peut référer plutôt à une grande joie affective, aux joies domestiques ou au plaisir des réunions heureuses entre amis.  On désire faire du bruit pour signaler sa présence, au sens de se faire voir.

FIFRE : Cette petite flûte en bois, au son aigu, qui a longtemps servi dans les musiques militaires, implique un appel inattendu à défendre sa réputation ou ses intérêts.  Elle peut indiquer qu’en raison de sa solidité, une relation reste intacte, peu importe ce qui est dit.  Y a-t-il rumeur ou bruit de guerre dans son univers?  

 

FLÛTE : Instrument de musique, de la famille des vents, à timbre plutôt aigu, formé d’un tube creux percé de plusieurs trous et muni d’une embouchure.   Ce tube percé de trous constitue probablement l’instrument à vent le plus simple.  Le joueur en tire des sons en y soufflant dans le bec du tube pendant qu’il en bouche les trous, en nombre variable, au moyen de ses doigts ou à l’aide de clefs, ce qui modifie les sons qui en sortent.  Cet instrument de musique, relié à Mercure, sert d’attribut à plusieurs divinités, notamment à Pan.  Dans la Traditionflûte grecque, on assure qu’il fut inventé par Silène, l’ancêtre des Satyres et le père nourricier de Dionysos.  La Tradition mystique en fait l’instrument privilégié des anges.  Dans la Tradition hindoue,      Shiva obtint de Vishnou de l’accompagner sur terre, dans son avatar de Krishna, sous la forme d’une flûte.  Celle-ci symbolise le Souffle de Dieu qui anime l’Axe de l’Univers et, par réduction, qui circule dans la colonne vertébrale des êtres vivants.

Dans les légendes antiques, on raconte que Marsyas, un satyre phrygien, habile joueur de flûte, l’un des emblèmes d’Apollon, conféré par Hermès, défia le talent du Dieu du Soleil.  Après la prestation des deux célèbres personnages, les Muses, choisies pour juger le concours, déclarèrent perdant l’instigateur du défi.  Alors, Apollon l’écorcha vif.  Dans un autre chapitre de ces mythes anciens, voilà que Dionysos emprunta un jour un navire pour se rendre à Naxos.  Ses marins, des pirates, s’enivrèrent, se saisirent du Dieu et l’attachèrent au mât de l’embarcation, probablement pour se rendre le vendre en Asie, comme esclave.  Entre autres prodiges, pour les apeurer, le vénérable prisonnier fit retentir des flûtes invisibles très stridentes.  Le stratagème porta fruit puisque, pris de panique, ses ravisseurs se jetèrent à l’eau et y périrent.

Culturellement, on associe spontanément la flûte aux vertus surnaturelles et à la vie pastorale.  Dans son sens positif, elle représente l’instrument de l’harmonie intérieure, de l’apaisement, de la détente, de la sérénité, du moment où on exprime ses meilleures vibrations.  Elle exprime la séduction des plaisirs et la légèreté en amour, mais comme un état empreint d’un peu de libertinage.  Dans son sens purement inversé, elle devient le symbole phallique qui éveille le diable intérieur et qui l’amène à révéler la lubricité et l’obscénité dont il est capable, du fond de son antre secrète, image du plus profond de l’inconscient.

            Dans le Taoïsme, la flûte de fer émet la foudre, tranchant la racine des nuages et fendant les rochers.  La flûte de Pan désigne un instrument antique, formé de roseaux de longueur inégale, liés et juxtaposés par rang de taille.  Le mot Pan vient du grec παντος qui signifie tout et désigne Dieu, le Tout.  Pour cette raison, cet instrument symbolise la beauté, voire la splendeur de la Nature et le Pouvoir du Tout.  Relié à la Lune, il évoque un caractère simple, accommodant, serein, paisible, imperturbable.  Dans les contes, la flûte enchantée, instrument de musique dont on se sert pour opérer des sortilèges, réfère à l’intuition qui illumine le mental, désigné comme le pouvoir des Muses.  On l’associe à la créativité artistique, à l’inspiration, à la Sagesse divine qui purifie l’être de ses pensées négatives.  Elle invite à vivre dans la confiance, l’insouciance, la spontanéité et la joie en écoutant sa propre musique intérieure.  La flûte traversière, reconnaissable à son embouchure latérale, prend à peu près le même symbolisme de la joie simple et sereine, du bonheur naturel, qu’elle anoblit en allégresse.

FLÛTEAU : Il s’agit de la flûte grossière et rudimentaire qui amuse tant les enfants.  On la relie à l’esprit d’enfance, notamment à la spontanéité du moment.

GONG : Instrument de percussion oriental suspendu, destiné à l’appel, formé d’un disque de métal aux bords relevés sur lequel on frappe avec une mailloche à tampon.  Il sert à marquer les hegongures justes et martèle l’instant d’un juste départ. La vibration puissante qu’il émet évoque la Voie du Juste Milieu.  Il transporte les ondes cosmiques jusque dans les fibres et les atomes.  Il traduit un contact direct avec un Rayon lumineux de la Conscience cosmique.  De ce fait, on doit s’ouvrir à la Conscience universelle pour retrouver son équilibre.  Il importe de mieux comprendre son but réel dans la vie et d’écarter ce qui encombre sa conscience.  On gagnerait à se mettre en méditation pour établir un contact avec ses Guides spirituels et leur demander leur aide afin de retrouver la voie de l’ordre et de l’harmonie.

            Le gong illustre la nécessité de rassembler ses forces pour les orienter autrement.  On peut s’attendre à ce que son courant évolutif soit transformé du tout au tout.  Sans trop savoir comment cela s’est produit, on témoignera d’une nouvelle attitude intérieure, ce qui améliorera sa croissance, sa progression, son avancement ou son évolution.  On pourrait s’attendre à se retrouver bientôt en joyeuse compagnie, surtout que des événements pénibles, qui tirent à leur fin, cesseront d’importuner.

GRELOT : Cette boule métallique creuse, percée de trous, contient un noyau de métal libre, qui, à la moindre agitation, la fait résonner comme une clochette.  Elle symbolise le désir soudain qui attise la joie.  Elle exprime une envie de se distraire, de prendre du bon temps, de jouir de la vie, d’attirer l’attention sur soi.  Dans certains cas, elle dénote une attitude puérile, GRELOT grelotstun manque de sérieux, une chute de crédibilité, un manque de discrétion.  Elle peut annoncer une nouvelle déplaisante.  La ceinture à grelots évoque l’esprit de la fête ou le désir de célébrer.  En spiritualité, elle désigne le corps de gloire développé qui, bien qu’il ne soit pas visible aux yeux physiques, signale son efficacité pour aider les autres, ce qui n’échappe pas à la perception psychique des gens de l’entourage.  Les sept grelots désignent les sept planètes sacrées.

GUIMBARDE : Cet instrument primitif, composé essentiellement d’une armature de métal munie d’une languette qu’on fait vibrer devant la bouche, qui sert ainsi de caisse de résonance, symbolise le désir d’être partie prenante de sa réalisation.  On désire que tout en soi vibre à l’unisson du message que l’on profère, de l’intention qu’on émet ou du but que l’on se fixe.

GUITARE : Comme tous les instruments à corde, cet instrument à six cordes pincées, à caisse plate et à manche muni de frettes, illustre parfaitement le corps féminin et il exprime la passion et les émotions.  Il constitue l’instrument par excellence pour extérioriser, dans la simplicité, les élans profonds de son être.  Entre les mains d’un homme, il révèle les secrets de son coguitaremportement sexuel.  On l’associe au désir de charmer, de séduire, de faire vibrer l’autre, de l’entraîner dans les plaisirs sexuels ou dans l’extase amoureuse.  C’est l’instrument des rencontres amicales, des souvenirs heureux, des joies familiales, des divertissements domestiques.

La guitare électrique est associée à la créativité juvénile, à la fougue du jeune homme, à la révolte de la jeunesse.  Elle traduit l’emportement de ses revendications et son désir de provocation.  On l’associe à l’expression franche et directe des pensées et des sentiments, comme à la sensualité primaire, brute ou frustre.

HARMONICA : Cet instrument de musique à anches libres, dont on fait passer une rangée de trous devant la bouche, pour les mettre en vibration ou en tirer des sons par son souffle, évoque les plaisirs simples et spontanés qui surgissent du parcours naturel de la vie.  Associé aux élans sensibles profonds ou puissants, il invite à mieux intégrer les émotions harmonicaqui émanent des activités de son quotidien.  On devrait laisser entrer plus de joie et de plaisir dans sa vie.  Il éclaire le degré d’harmonie de sa vie au niveau des sentiments.  Voilà pourquoi il exprime autant l’allégresse et l’euphorie de l’âme, que la plainte et la complainte de l’humain.  Il peut annoncer des nouvelles surprenantes et inattendues.

HARMONIUM : Ce petit orgue portatif, composé de hanches libres, plutôt que de tuyaux, et activé par une soufflerie commandée par pédalier, symbolise le degré d’accord entre l’âme et l’Esprit, l’imagination et l’intuition, le créateur et son œuvre.

HARPE : Cet instrument de musique triangulaire, dont on joue en pinçant des deux mains les cordes de longueur inégale qui le montent, exprime le pur chant du cœur ou la joie intérieure, au sens des oscillations de l’âme.  Il symbolise la symphonie d’un autre monde, encore largement inconnue aux humains, dont les accords bénéfiques apaisent naturellement l’être.  Assharpeocié à Vénus, il fait rêver, il aide à entrer dans un état de transe, à accéder à l’harmonie spirituelle et à conduire une guérison.  Par ses vibrations et ses rythmes subtils, il permet d’exprimer toute la gamme des courants d’énergie et des sentiments, qui vont de l’amour à l’affectivité et à l’érotisme.  Il permet de relier le Ciel et la Terre.

Justement, la harpe fait ressortir la tension qui résulte du conflit entre les ambitions matérielles (cadre de bois) et les aspirations spirituelles (cordes de métal), mais qui doivent parvenir à s’harmoniser.  Elle ne parvient à traduire cette harmonie que si la tension est parfaitement réglée entre toutes les dimensions de l’être de celui qui en joue.  Pour donner son plein rendement, elle exige de lui la maîtrise de lui-même, la soumission de sa personnalité et la pureté d’intention.  Elle invite à abandonner ses soucis pour se mettre en quête d’un bonheur dont on a peu de certitude ici-bas parce qu’on n’en connaît que des échos fugaces.

La harpe dépeint un être idéaliste, épris d’harmonie et de paix, amant de la musique, de l’ordre et de l’accord intime.  Il aspire à des états qui transcendent la réalité ordinaire.  Comme objectif ultime, il vise un haut niveau d’excellence ou de réalisation. Il produit constamment les efforts qui le rapprochent de la perfection.  Il sait que le degré personnel d’harmonie détermine le niveau d’abondance, de santé et de succès.  Il sait que le bonheur résulte de l’art de la combinaison rythmique des conditions et des circonstances.  Il sait que, autant dans les affaires que dans les relations domestiques, le bonheur surgit de l’alliance de la conformité à son but et de l’unité d’action.

Dans l’Antiquité, on vantait les vertus de la harpe éolienne, de cet instrument qui résonnait harmonieusement sous l’action du vent et qui séduisait tous ceux qui l’entendaient.  Cette harpe désignait la femme, dans son aspect réceptif, visitée par le vent, l’Esprit qui féconde.  Ainsi désignait-elle l’Esprit qui courtise l’âme accueillante.  Dans la Tradition celte, on évoque la harpe d’or, qui est attribuée à Merlin.

HAUTBOIS : Cet instrument à vent, en bois, au tuyau de perce conique et à hanche double, est associé aux fêtes champêtres et aux célébrations dans la nature.  Il traduit les instanhautboists de grande joie humaine, d’émotions tendres, de confidences discrètes.  Il transmet la bonne nouvelle d’une libération.

LUTH : Cet instrument de musique à nombreuses cordes (tantôt 7, tantôt 13, tantôt 21), qui présente un corps en demi-poire et un chevillier à angle droit avec le manche, se joue par pincement des doigts.  Il symbolise le Verbe créateur, la pureté et la foi et il évoque le chant des oiseaux.  Il réveille et chasse les illusions au son de la vibration de la Loi.  Il fait tomber la douce rosée quand il émet l’accord parfait sur quatre cordes.  Il exprime la joie intime, la quête de la solitude, voire de la réclusion, l’inclination à méditer ou à contempler, parfois une tendance à la mélancolie et à la sévérité morale.  Mais il peut tout aussi bien évoquer la subtilité dans ses œuvres, la douceur, la grâce, la gaieté, le goût de la beauté.

LYRE : Cet instrument ancien, à cordes pincées, fixées sur une caisse de résonance aux montants d’une forme galbée, voisine de celle de la cithare, communique à merveille toute l’émotion du joueur.  Elle symbolise la joie et l’harmonie.  Attribut des poètes et des musiciens, voilà l’instrument de l’harmonie cosmique et de l’amour heureux et sans histoire.  Elle atteste une participation active à l’Union béatifique.  Elle s’établit en correspondance avec les sept planètes, qui s’accordent spontanément dans leurs vibrations et leurs révolutions universellyreles.  Elle identifie le pouvoir de divination propre à Dieu.  On la définit comme l’autel symbolique qui unit le Ciel et la Terre.

Selon la Tradition grecque, artistement joué, cet instrument aurait la propriété d’animer les pierres et de les amener à s’assembler d’elles-mêmes, comme s’édifièrent les remparts de Thèbes par l’effet des incantations d’Amphion.  C’est l’instrument privilégié d’Apollon (avec la flûte), reçu d’Hermès;  celui d’Orphée;  et l’attribut de Polymnie, la Muse de la Poésie lyrique.  Voilà aussi l’emblème de la Ville Sainte, de la Cité de la Paix, l’attribut principal du signe des Gémeaux.

            En fait, la lyre désigne la boîte crânienne avec ses vingt-huit nerfs qui descendent dans la colonne vertébrale.  Pour en jouer convenablement, il faut donc avoir développé tous ses centres d’énergie et les amener à vibrer au rythme de l’Esprit.  Elle confère le don du Verbe divin inconnaissable, qui s’exprime selon sept modes vibratoires, ceux des sept cieux.  Associée à l’harmonie de la raison, elle transmet la paix qui résulte d’un rythme ordonné et serein et la sagesse intérieure qui calme, tout en exprimant la religion universelle qui réunit tous les hommes dans l’amour et le bon vouloir.  Elle invite à être soi, à éviter de se mentir et à prendre sa place dans le concert de la vie.                   

mandoline    MANDOLINE : Cet instrument de musique d’origine italienne, composé d’une caisse de résonance bombée, prolongée par un manche serti de cordes doubles pincées, évoque le sentimentalisme mièvre, la nostalgie affective, les lourdes peines du cœur, les regrets éphémères, le romanesque un peu surfait, la passion enflammée, mais passagère et superficielle.

MARACA : Cet instrument de percussion, constitué par une coque garnie à l’intérieur de grains durs, avec lequel on scande le rythme des danses, symbolise le sein de la Mère première.  Malgré quelques numaracaances, on lui confère la fonction du tambour, celle de marquer le rythme de la vie, surtout les pulsations du cœur de la Terre.  On l’emploie pour signaler sa présence à l’aïeul.  Il souligne la présence de Dieu ou la mise en communication avec le Ciel.

MARIMBA : Ce xylophonemarimba d’origine africaine, dont chaque lame est munie d’un résonateur en bambou, en bois ou en calebasse, figure l’écho symphonique de la Terre.

MÉLODICA : Il s’agit d’un petit instrument portatif, de la classe des vents, muni d’un clavier semblable à celui d’un piano, dont on active manuellement les touches, qui actionnent des soupapes et qui permettent au souffle, poussé par la bouche dans un bec, d’en tirer les sons.  Il fait le bonheur des enfants dans les fêtes organisées à leur intention.  Il traduit le bonheur simple, trouvé dans la spontanéité, le plaisir et l’humour du moment.  Il invite à se mettre à l’écoute de sa mélodie intime.

orgue

ORGUE : Cet instrument de musique à un ou plusieurs claviers, qui par le vent fait vibrer des tuyaux, laisse entendre le spectre le plus complet du registre sonore.  Relié à la distinction sociale, il éclaire une fortune bien établie.  Relié à l’élévation spirituelle, il éclaire un haut degré de réalisation.  Aux heures solennelles, pour accompagner son bonheur ou son malheur, il émet des sons élevants et pacifiants.  On l’associe à Jupiter et à une amitié de longue durée.

PIANO : Ce mot désigne un instrument de musique à cordes, frappées par des petits marteaux, déclenchés par lepianos touches de son clavier.  Il est capable d’épouser toute la gamme des sentiments, des plus ordinaires aux plus sublimes ou des plus conventionnels aux plus provocateurs.  On est en quête d’harmonie dans sa vie.  On est satisfait de sa façon de vivre.  On se laisse flotter sur le courant de la vie.

PICCOLO : Cette petite flûte traversière, accordée à l’octave supérieure de la grande flûte, évoque la fascination et l’enchantement.  Elle traduit le désir qui motive, l’ardeur qui entraîne, l’enthousiasme qui soulève.piccolo

PIPEAU : Cette petite flûte à six trous, un instrument très rudimentaire, symbolise la poésie pastorale et célèbre la vie rurale.

saxophone

SAXOPHONE : Cet instrument de musique en cuivre, à hanche simple, muni d’un bec et de clés, classé dans les vents, exprime, mieux que tout autre, la langueur, la volupté, l’exaltation amoureuse ou affective du mâle.  On veut exprimer ce qui provient du plus profond de son être.  On a établi une connexion profonde avec un être ou avec son subconscient.

SIFFLET : Ce petit instrument, formé d’un étroit canal, terminé par une embouchure en biseau, sert à émettre un son strident pour avertir d’un danger.  En spiritualité, le coup de sifflet  sifflet réfère à Hécate, la Lune, qui prévient d’ennuis, mais qui, plus souvent, blesse ou tue.

SISTRE : Cet appareil de musique, ancien et primitif, constitué d’un cadre sur lequel sont enfilées des coques de fruits, des coquilles de mer ou des rondelles métalliques, qsistreui s’entrechoquent à l’agitation, figure la force vitale, en processus de régénération, qui active la matière assoupie pour la remettre dans le mouvement de l’évolution.  De même, toutesles formes d’existence qui se ralentissent doivent être agitées pour que jamais le mouvement de la vie ne s’immobilise.  Toujours, il instille la joie.

SYNTHÉTISEUR : Cet appareil électronique actionné, par un clavier ou des potentiomètres, produit un son à partir de signaux électriques numériques.  Il traduit un degsynthetiseurré de déshumanisation ou de dépersonnalisation ou il implique une idée de plagiat ou d’imitation servile.

TAMBOUR : Dans son premier sens, le tambour désigne un instrument à percussion, formé d’une caisse cylindrique tendue d’une peau à chacun de ses fonds, dont on frappe la surface avec deux baguettes pour en tirer des sons.  À l’instar du Son primordial, ces sons graves, profonds et mystérieux associent au rythme de l’Univers.  Dans la Tradition mystique, on l’associe à la course du Soleil et au solstice d’hiver. Son roulement imite le tonnerre et la foudre, il appelle la pluie bienfaisante, la fertilité de la Terre ou la bénédiction céleste (appel des faveurs du Ciel).  Mais il étambourvoque surtout le battement du cœur et donne un signe de vie.  À l’occasion, il figure la voix des puissances protectrices de qui proviennent les richesses du sol.

Chez les Premières Nations d’Amérique, le tambour établit une médiation entre le Ciel et la Terre.  On affirme que s’il prend autant au ventre, c’est qu’il reproduit la respiration et le battement du cœur de la Terre.  On s’en sert dans toutes les cérémonies importantes.  En Afrique, on considère comme l’instrument par excellence cet objet aux voix multiples qui peut imiter l’écho sonore de toutes les phases de l’existence.  On dit qu’il porte la voix de l’homme avec le rythme vital de son âme et avec tous les remous de son destin.  Ce grand messager reproduit la pulsation du Cœur cosmique, du cœur de la Terre et du cœur individuel et il amène tous les cœurs à vibrer à l’unisson.  Son rythme, qui permet d’organiser une musique, révèle l’ordonnance de la matière et la maîtrise des énergies vitales.

En Inde, on révère le tambour comme l’attribut de Shiva (Çiva).  Chez les anciens Samoyèdes, on l’appelait l’arc musical, l’arc d’harmonie ou l’arc de chasse du chamane.  On le considérait également comme le symbole de l’alliance entre le Ciel et la Terre.

Dans le concret, le tambour évoque le pouvoir du rythme.  Il annonce généralement un événement qui surprendra et auquel on réagira fortement.  Associé à une volonté forte, il indique qu’on avance par ses propres moyens et qu’on s’en tient à se décisions.  Il fait souvent ressurgir des peurs sourdes qu’il faut dissiper.

TAMBOUR DE BASQUE: Instrument plat composé d’une peau tendue sur un cadre muni de sonnailles (grelots ou cymbales), évoque la fin des misères et le début des réjouissances de la fête.  Il identifie un être sans souci, au cœur léger, tout égayé, car il est heureux de vivre. tambour-de-basque

TAMBOUR À FROTTEMENT : Là où on s’en sert, il représente le crapaud.

TAMBOUR DE GUERRE : À l’origine, allégorie de la destruction par la foudre dans un éclat de tonnerre, il servait d’arme psychologique pour détruire toute velléité de résistance à l’intérieur des troupes ennemies.  Il sonne l’offensive et déclenche l’alarme.

TAMBOUR MAGIQUE : Il sert à répéter le Son primordial de la Création et à introduire dans l’extase divine.  Servant aux initiations, il marque les rites de passage qui introduisent le jeune homme dans la sécurité, le rendent plus fort et plus apte au bonheur, le rapprochent de la Puissance céleste.  Comme une barque spirituelle, il fait passer du monde visible au monde invisible, établissant une médiation entre le Ciel et la Terre.  Il sert parfois à la divination.  Il déclenche le tonnerre de la mort ou de la fécondité.

TAMBOUR NON BATTU : Cette expression, empruntée au Yoga et au Tantra, traduit approximativement le mot sanscrit anahata, qui désigne le centre du cœur, dans la colonne vertébrale ou l’Arbre de Vie.

tambour-sablier TAMBOUR-SABLIER : Dans la Tradition védique, cet attribut de Shiva (Çiva) désigne un tambour à deux peaux qui lui sert à rythmer sa danse de la Création.  Il évoque sa nature double et il révèle le cycle de l’évolution-involution.  On l’appelle aussi tambour-double.

TAMBOUR-SIGNAL : Dans la Tradition bouddhique, il s’agit d’un instrument placé à différents endroits du domaine d’une lamaserie pour appeler les moines à la prière ou aux cérémonies.

TAMBOURIN : Ce tambour à deux peaux, à fût long et étroit, que l’on bat avec une seule baguette, est lié aux vibrations envoûtantes des étoiles et il amène à vivre de façon ptambourinlus intérieure, dans la méditation et la contemplation.  Il évoque une musique douce qui ravit et invite à la danse.  Il évoque le plaisir et la joie.  Il sert à scander le rythme des élans d’un cœur léger et enjoué.  On l’associe à l’évolution à son rythme et à la musique des sphères (des astres).  Dans son sens négatif, il annonce des rumeurs persistantes qui peuvent compromettre ses relations.

TAM-TAM : On retrouve ce genre de tambour en Inde, dans l’océan Indien et dans nombre d’endroits en Extrême-Orient.  Mais pour un Américain ou un Européen, il réfère surtout tam-tamà ce tambour de bois africain qui sert à transmettre des messages, à rythmer la musique ou à accompagner les danses.  Il évoque un message qui veut surgir des profondeurs de son être (de l’inconscient ou du supra-consciente) ou il annonce une transition.

timbale

TIMBALE : Ce mot désigne d’abord une paire d’instruments à percussion, réglées à des sons différents, des tambours formés d’une caisse hémisphérique, en cuivre ou en laiton, couverte d’une peau tendue, réglable par des vis, sur laquelle on frappe avec des baguettes ou des mailloches.  Elle évoque alors une nouvelle qui surprend ou étonne par sa soudaineté ou qui fait grand bruit.

TROMBONE : Cet instrument à vent à embouchure, de la catégorie des cuivres, composé d’un long tube cylindrique de métal replié deux fois sur lui-même et terminé en forme de cloche,  trombone  produit des sons très puissants par l’allongement de son corps, grâce à sa coulisse.  Classé dans la famille des trompettes, il leur ajoute la possibilité de maîtriser la colonne de son.

TROMPE : Ce mot désigne tout instrument de musique à vent à embouchure, formé d’un simple tube évasé en pavillon.  Voilà l’instrument privilégié pour annoncer bien haut ou avec fracas les proclamations publiques.  On devrait veiller à maintenir sa réputation intacte.  La trompe de chasse constitue un cor simple et il sert à déclarer la chasse ouverte, à claironner la victoire ou à lancer un appel.

TROMPETTE : Il s’agit d’un instrument de musique à air, à embouchure, constitué par un tube de perce cylindrique, muni de pistons,  replié sur lui-même et terminé par un pavillon.  Attribut de Gabriel, le Régent de la Lune et des anges, il sert à sonner l’appel à l’éveil, souvent appelé le Réveil des morts ou le Retour au Royaume du Père, dans un éclatrompettet d’énergie.  Il règle les principaux moments du jour et il annonce les grands moments historiques et cosmiques.  Il associe le Ciel et la Terre dans une célébration commune, soulignant toute conjonction importante d’éléments et d’événements marqués par une manifestation céleste destinée à la Terre et à ses habitants.  Il lance l’appel victorieux de l’Esprit, le Principe unificateur et sublime de la Matière, et il confère le plus haut degré de l’Initiation.  Il affirme la foi agissante qui permet d’organiser l’assaut et le triomphe sans combat.   Selon les cultures, on en fait un usage religieux et militaire.

La trompette exprime la rigueur du jugement, l’allégresse de la victoire et l’accession à la liberté intérieure.  Elle marque toujours un événement solennel qui révèle l’alliance du Ciel et de la Terre ou l’harmonie entre les projets terrestres et la destinée spirituelle.  Dans le concret, elle indique l’apparition soudaine d’une préoccupation.  Elle peut prévenir que tous ses faits et gestes, honorables ou pas, seront révélés ouvertement au jour fatidique du jugement.  Elle annonce des événements nouveaux qui ne manquent jamais de perturber ou une arrivée perçue comme inopinée.  La trompette d’or émet des ultrasons qui enclenchent une transformation radicale.

TUBA : Ce grand instrument de musique à vent, en métal, muni de trois pistons et d’une embouchure, classé dans la catégorie des cuivres, constitue la basse de la catégorie des saxhorns.  Comme tous les instruments à son grave, il illustre le sérieux, la sévérité, la rigueur, la rigidité, l’austérité, la patience, la persévérance, la sagesse acquise dans le temps, tout tubace qu’implique la nécessité d’approfondir une réalité pour la comprendre dans tous ses aspects.  Il évoque la voix de l’autorité bienveillante.

TYMPANON : Ce mot désigne un instrument de musique en forme de trapèze, monté avec des cordes d’acier, que l’on frappe avec deux petites baguettes appelées marteaux ou maillets.  Il exprime les attitudes simples, lestes et décontractées.  Il rythme avec spontanéité le mouvement de l’instant présent.  Il invite à vibrer au rythme de son cœur, à réaliser ses projets dans l’amour et la joie de vivre, concentré sur l’ici et le maintenant.

VIÈLE : Ce mot désigne tout instrument de musique aux cordes frottées par un archet ou par une roue, indépendamment de sa forme et du nombre de cordes.  On pourra donc se référer au nom spécifique de l’instrument dont on veut connaître la valeur symbolique, par exemple aux mots viole, violon, basse, contrebasse, violoncelle, etc.

VIOLON : Relié à Vénus, à la femme et à l’harmonie domestique, cet instrument de musique à quatre cordes accordées par quintes, que l’on frotte avec un archet, est relié aux pulsions et impulsions, donc aux élans spontanés, qui peuvent aller de la nostalgie ou de la mélancolie à la plus grande exaltation, en passant par le lyrisme, le romanesque et la volupté.  On l’associe violon volontiers à la générosité, au sens de l’honneur, à la sincérité, à la paix, à l’esprit d’union et à l’harmonie dans la famille ou dans le couple.  C’est un instrument de socialisation qui accompagne autant les fêtes populaires que les concerts des grands orchestres symphoniques.  Quelqu’un a dit qu’il émet l’écho de l’extase de la Création divine et qu’il éveille l’espoir.

VIOLONCELLE : Cet insvioloncelletrument de musique à quatre cordes accordées par quintes, que l’on frotte avec un archet, suffisamment grand pour qu’on en joue assis en le plaçant entre ses jambes, représente la basse de la famille des violons.  Il évoque la créativité et l’accomplissement de ses désirs sensuels.  Il démontre la force et la stabilité.  Il remue dans les tripes.

XYLOPHONE : On joue de cet instrument dxylophonee musique à percussion, composé de lames de bois ou de métal d’inégales longueurs, portées sur deux appuis, en frappant ses lames avec deux baguettes de bois, appelés maillets ou mailloches.  Il donne des sons clairs et courts qui évoquent la spontanéité, la décontraction, l’insouciance, la joie simple et sereine.  Il indique généralement une réussite avec mention honorable.

© 2002-2015, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

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