LES ESSÉNIENS, UNE FRATERNITÉ SPIRITUELLE D’AIDANTS ET DE THÉRAPEUTES TRÈS LUMINEUSE…

Le mot «essénien» désigne le nom d’un membre du peuple juif, appelé «Pur», descendant des Initiés de l’ancienne École de mystère fondée au XVᵉ siècle av. J.-C. par le pharaon Thoutmosis III.  Cette Société mystique secrète, dont le nom vient de l’égyptien «kashai» qui signifie «secret» ou «sacré», est née à Alexandrie,

Pendant de l’École égyptienne de «Tat», cette Société mystique ouvrit d’abord un centre en Égypte, sur les rives du lac Maoris, émigra à Massada, puis elle en ouvrit un autre à Engadi, près de la Mer Morte, en Palestine.  Elle finit par s’installer au Mont Carmel à cause du despotisme des dirigeants de la Palestine et de la rivalité de son corps sacerdotal.  Elle s’occupa de sauvegarder les traditions et les documents formant le fondement de son enseignement.  Tous ses membres étaient de pure descendance aryenne.  Dans certains pays, on appelait ses membres les «Thérapeutes» ou les «Frères en tunique blanche» ou «en blanc», car seuls les initiés connaissaient leur véritable nom.  Ils vivaient en communauté, chacun investi d’une mission particulière (médecin, guéEsséniensrisseur, artisan, astronome, enseignant, missionnaire, traducteur, scribe), accordant peu d’importance aux plaisirs du monde.  Leur vie solitaire et extrêmement ascétique préludait aux saintes austérités ou mortifications des anachorètes chrétiens.  Au moment de l’initiation, ils donnaient tous leurs biens à la communauté.  Généralement, ils observaient le célibat, l’abstinence perpétuelle, s’interdisant tout droit de propriété.  Maîtres dans l’art d’utiliser les sons, ils pouvaient guérir et protéger à distance.  Ils fondèrent les Hospitaliers qui s’occupaient des dispensaires pour soigner les malades et accueillir les pauvres.  On les considérait comme les plus religieux et les plus probes des Juifs.

Cette communauté exerça une grande influence en Perse, en Inde, en Égypte, au Tibet et en Grèce, mais surtout en Palestine, autour de la Mer Morte.  Elle vivait loin des villes et des villages, au bord de l’eau, mais dans des régions désertiques peu convoitées.  Ni riche ni pauvre, elle fondait son économie sur la Loi pour combler ses besoins sans devoir peiner lourdement. À ce propos, elle fut la première à se prononcer contre l’esclavage.  Elle menait une étude approfondie des Écritures et des sciences utiles comme l’astrologie et l’herboristerie, ponctuant sa vie simple et régulière de prières et de divers rituels.  Les membres devaient se lever avant l’aube pour étudier, méditer, procéder à un bain rituel à l’eau froide et communier avec les Forces de la Nature.  Ensuite, ils prenaient un repas silencieux en écoutant des récits édifiants, bannissant complètement la viande et les boissons fermentées.  Puis ils vaquaient aux travaux des champs et de la vigne.  En soirée, ils se remettaient à l’étude et communiaient avec les Forces supérieures.  Remplis d’amour, ils étaient réputés pour leur vigueur, leur endurance et leur longévité.  Ils envoyaient des guérisseurs dans le monde pour dispenser la connaissance à ceux qui voulaient l’accueillir.  Ils agissaient comme des sentinelles vigilantes et obscures afin de transmettre l’Évangile de Joie.  En fait, ce groupe mystique, qui vivait selon une philosophie d’une pureté et d’une transparence exemplaires croyait à la paix et à l’harmonie, mais il rejetait tout culte religieux.  Au temps de l’Évangile, ils furent associés de très près à Jésus, car ils comptaient environ 4 000 membres en Palestine et environ 1 500 dans tout l’Orient, au moment de sa vie.  Ils se présentaient comme des unificateurs et des éveilleurs de conscience pour présenter une mystique de liberté face au chaos de l’ère des Poissons naissante.

Environ 150 ans avant la venue du Messie, ils se seraient installés à Qumran, sur la rive orientale de la Mer Morte, y établissant un genre e monastère.  Jésus serait allé s’y faire instruire dans sa jeunesse, pendant sa vie cachée, avant de se rendre au Tibet et en Inde.  À l’origine, ses membres s’intégrèrent à communauté juive, cherchant à se démarquer des Pharisiens, qui se disaient les élus de Dieu, bien qu’ils pratiquassent un culte de surface très public, enfermés dans un dogme stérile.  Ils voulaient retourner aux sources de l’enseignement de Moïse pour préparer l’avènement du Royaume, enseignant l’approche de la fin d’un monde et invitant à se détacher de la matière pour favoriser cette transition.  Ils dispensaient uYeshuaMountn enseignement très proche de celui du Bouddhisme.  Informés des prophéties messianiques, ses membres prodiguaient un enseignement ésotérique auquel il alliait les connaissances juives, égyptiennes et orientales.

Après le passage de Jésus, ils constituèrent un réseau discret qui se destina à diffuser les paroles de Jésus dans le bassin méditerranéen.  Voilà qui permit la diffusion rapide du message évangélique.  Ils le firent, conscient de l’ampleur de leur mission, en se laissant guider par leur intuition et leurs facultés psychiques, particulièrement bien développées.  Toutefois, ils ne témoignèrent pas d’une attitude unanime à l’endroit de Jésus du fait qu’ils ne détenaient pas tous un même degré de conscience.  De ce fait, certains tardèrent à appuyer le nouveau message ou ils contestèrent les événements.  Cela se produisit surtout dans la branche traditionaliste, plus dogmatique, trop attachés aux textes et aux transmissions orales pour saisir rapidement la lumière de ce grand personnage.  D’autres ne purent dépasser leurs attentes et ils ressentirent autant d’attirance que de répulsion pour cet être très humain, d’où ils se limitèrent à l’analyse de ses apparences.  Il fallait une grande sensibilité pour reconnaître en Jésus, un bon vivant, le fruit de la promesse.  Si tel n’avait été le cas, nul n’aurait jamais pensé interrompre sa mission et le crucifier.  Par ses propos innovateurs, souvent provocateurs ou d’apparence hérétique, Jésus en choquait plus d’un dans tous les groupes bien pensants du peuple juif.  Plusieurs, attendaient plutôt un roi capable de chasser les Romains et d’établir la suprématie juive en Terre Sainte, dans tout le bassin du Jourdain, d’où ils furent grandement déçus par le manque de prétentions politiques de cet homme qui prêchait un Royaume spirituel tout intérieur.

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