LES ÉLECTIONS POLITIQUES RÉCURRENTES, À QUOI ÇA SERT?

LE 19 OCTOBRE 2015, C’ÉTAIT GRAND JOUR D’ÉLECTIONS AU CANADA

Encore une fois, aux dernières élections fédérales, nous avons assisté à la valse des deniers et à la surenchère des promesses pour assurer l’élection des membres d’un nouveau Parlement canadien.  Et comme à chaque fois, on rabâche les oreilles des citoyens les invitant à assumer leur devoir politique de voter.  Devoir, mon œil, puisqu’il s’agit uniquement, au point de vue spirituel, d’un droit, non d’une obligation.  Ainsi, légiférer en ce domaine, pour rendre le geste obligatoire, constituerait purement et simplement une atteinte à la liberté individuelle.  Car on pense de plus en plus à en faire une obligation légale, dûment sanctionnée par une loi, si les gens continuent de manifester leur désintérêt pour la chose publique en s’abstenant de participer à pareil scrutin général. parlement-fédéral-téléchargement

   Mais encore une fois, il faut regarder qui parle et qui pense agir.  Et il s’agit, bien sûr, du Gouvernement central, désormais dirigé par une équipe libérale (Parti Libéral du Canada) qui a  détrôné un parti conservateur, plutôt porté à s’accaparer tous les pouvoirs, à fonctionner en vase clos, loin de la presse, soit, plus précisément, un gouvernement conservateur (Parti conservateur du Canada), très moralisateur, plutôt porté à tout interdire, criminaliser et lourdement pénaliser.  Ne pensaient-ils pas à faire construire la plus grande prison du pays au coût de centaines de millions de dollars, pour accueillir les criminels, après avoir alourdi les peines des crimes, si ce Gouvernement, dit de droit, avait été ramené au pouvoir?

   Mais les autres partis ne sont pas sans péché, le parti libéral l’ayant assez récemment prouvé par le scandale des commandites (1), dont les gens disaient avoir conservé un souvenir amer censé les desservir, mais, au Canada, la mémoire semble plus oublieuse qu’elle ne retient.   Quant au parti nationaliste québécois, il entretient une vision éculée du monde en plus d’entretenir, inconsciemment, les rivalités ethniques.  Pour sa part, le au Nouveau Parti démocratique, qui mériterait peut-être un essai, regroupe des gens bizarres et peu expérimentés, que supportent les syndicats, mais que s’ingénie à réprimer le monde financier.

   Enfin, le Canada a fini par élire un Gouvernement libéral, avec le jeune Justin Trudeau, à sa tête, ce qui changera peut-être la donne, dans les nouvelles énergies.

   Mais, ce n’est pas ce que notre propos cherche d’abord à faire comprendre et à répéter.  Il vise à amorcer une réflexion sur la présumée obligation du citoyen quand toute forme de gouvernement représente une imposture qui relègue la Source suprême dans l’ombre en redoublant le Gouvernement de la Hiérarchie spirituelle?  Qui en a décidé ainsi, si ce n’est une entité qui est à la fois législatrice et exécutrice, donc juge et partie?

   D’ailleurs, que vaut une démocratie quand elle devient un moyen d’imposer un pouvoir arbitraire?  Et que valent ses élus, souvent des êtres imbus de jouissance, de richesse, de notoriété ou de pouvoir, pour mériter l’imposition d’un tel geste?   D’ailleurs qu’est-ce qu’une démocratie, si ce n’est un système qui, au nom de l’égalité, accorde au plus ignorant, au plus inconscient et au plus débile le même droit d’élire ses chefs qu’au plus savant, au plus conscient ou sage et au plus intelligent?  Car, une fois qu’un gouvernement est élu, il n’a plus trop d’écoute pour le peuple, dont il se coupe rapidement, et qui n’a plus grand-chose à dire.

   Puis il est vrai que les hommes politiques d’un pays — qu’on appelle peut-être avec raison, par calque anglais et possible lapsus éclairant, «politiciens», ce qui désignait, étymologiquement, en français, un «homme politique de peu d’envergure, intriguant ou d’abord intéressé», donc qui s’est présenté pour défendre ses propres intérêts —  servent de miroir au peuple qui les élit, ni plus ni moins.  Qui se ressemble s’assemble, n’est-ce pas?

   Mais puisque les gouvernements ne disparaîtront pas de sitôt, parce que les diverses sociétés font preuve de trop d’irresponsabilité et d’immaturité spirituelle, il faut bien les tolérer et leur accorder un espace public, dans la mesure où ils acceptent de servir le bien commun sans brimer le bien individuel.

  En effet, tout bon gouvernement devrait servir le but de conserver les institutions légitimes et de protéger les gens, non de pourvoir aux besoins des élus et d’exercer le pouvoir pour le pouvoir.  Sa fonction principale devrait viser à favoriser le bien commun et à assurer le bien à long terme de toute la population et de l’environnement, non les intérêts à court terme de quelques groupes de pression.

   Mais chaque société élit les justes représentants qu’elle appelle et tolère.  Ainsi, ce n’est pas le gouvernement qui, le premier, exploite, tyrannise ou provoque les guerres puisqu’il ne fait que puiser sa force dans le regroupement des âmes d’une collectivité.  Les gouvernements sont relatifs et transitoires.  Ils n’ont de valeur que dans la mesure où ils favorisent la fraternité humaine, accroissant le bonheur, le bien-être, le progrès des individus et de l’humanité.

   Chaque individu, comme le peuple entier, doit se garder de donner son pouvoir au gouvernement qu’il se choisit en assumant ses responsabilités.  Car le gouvernement qui les représente ne devrait s’occuper que des choses importantes comme la collecte et la gestion des déchets, l’impact des industries sur le milieu et l’environnement, la construction des routes (entretien et sécurisation), la coordination avec les autres pays.  Et, cultivant l’acceptation, il devrait se faire accueillant pour les migrants, cherchant toujours à unir plutôt qu’à diviser ou séparer.

   Depuis des années, la majorité des gouvernements de la planète se sont fait élire par la peur ou le poids de l’argent.  Pourtant, il faut élire un gouvernement pour son aptitude à entretenir l’espoir et à favoriser l’amour, non en comparant les programmes des chefs de parti et en mesurant leur expérience personnelle.  Le gouvernement n’est pas appelé à édicter des lois, mais à établir des coutumes saines et éthiques qui peuvent fonder une tradition lumineuse.  De ce fait, il devrait abolir toute société publique ou privé, comme toute entreprise, dont les chefs n’œuvrent pas pour le bien-être commun, tentant plutôt de s’enrichir en exploitant leurs semblables, en appauvrissant, en exploitant ou en perturbant la planète.

   Dans les faits, un gouvernement ne mériterait son vote que s’il servait à élire un représentant local, sans ligne de partie, qui accepterait de s’associer aux autres élus locaux, choisis de la même manière, pour proposer au peuple des projets emballants par leur  vision, leur utilité et leur inventivité et œuvrer en semble à leur application.  La dissolution des partis politiques éliminerait d’un coup cette rivalité stérile qui s’engendre entre eux.  Car il faut se souvenir que c’est le gouvernement qui est le serviteur du peuple et non le peuple qui est son serviteur.   En effet, c’est le peuple qui a amené tout gouvernement à l’existence, pas le contraire.  Ainsi, l’élu devrait être le serviteur des serviteurs de sa société.

   Avec le temps, l’unique souci des hommes politiques devient celui de demeurer assis le plus longtemps possible en disposant des insignes du pouvoir, alors qu’ils devraient porter le peuple vers ce qu’il y a de plus grand au-delà des obstacles intérieurs.  Du reste, en raison du Gouvernement occulte des Illuminati, qui sera prochainement mis en déroute complète, les hommes politiques ne détiennent du pouvoir que pour les aspects mineurs de leurs sociétés respectives puisque tout le reste est géré de loin par une petite clique de gens fortunés.

     Pour le reste, tant qu’il subsiste des partis, les convictions politiques divisent les gens, leur faisant perdre le sens des liens qui les unissent et réprimant la coopération communautaire.  Cette séparation les empêche de se regrouper et de décupler leur force collective, car elle amène à centrer son attention sur ce qu’ils n’on pas en commun ou leur donne le sentiment d’être différents des autres, parfois supérieurs.  Le véritable pouvoir découle du savoir, non de la force ou de la domination.

   Celui qui exerce un pouvoir sans connaissance, donc sans élévation spirituelle, ne tarde pas à sombrer dans le piège de la vanité, comme dans celui de l’autoritarisme.  Il devient prétentieux, arrogant, condescendant, rigoriste, dogmatique, impérieux.  Il cherche constamment à enfermer des gens sous son autorité pour se valoriser ou revaloriser, sous nombre de fallacieux prétextes, notamment la légitimité.  Il ne peut se maintenir en place que par un rapport de force.

   Dans une société adulte, la légitimité du pouvoir devrait se comprendre dans un sens hiérarchique et synarchique.  Le pouvoir terrestre devrait reproduire la Pyramide cosmique, donc porter à la tâte des gouvernements, non des esprits narcissiques, mais des sages, des êtres conscients.

   À ce propos, écoutons Lanza del Vasto: ((Qu’est-ce que faire de la politique? C’est militer pour un parti en vue de participer aux avantages et aux privilèges du pouvoir.  Nous disons bien avantages et privilèges, car avantage a le sens de passer avant les autres, et privilège le sens de river autrui d’une liberté dont on jouit-soi-même.  Tout bien que l’on peut tirer de la politique, activité improductive, jeu de rivalités, ne peut qu’être enlevé au prochain.  La politique, c’est le règne de la division, et, dans les pays où règne la politique, la direction est donnée comme une résultante, un biais entre les contraires, une ligne qui serpente selon les lois de la pesanteur et de la moindre résistance.)) 

   En fait, la politique, dans son acception épurée, devrait rechercher l’intérêt général et impliquer le dévouement au bien commun, placé au-dessus des avantages et des privilèges personnels.  Elle devrait favoriser la nomination de chefs véritables, non élus, mais naturellement révélés par l’état de conscience qui correspond à cette fonction.  Tout bien compté, ils devraient être choisis parmi la classe des enseignants spirituels, dans la mesure où ils ont gardé leur sens pratique.  Mais cela est un peu illusoire puisque, en cette matière, l’inférieur peut difficilement juger de la qualité du supérieur.

   En résumé, l’être conscient, qui n’est pas une île, gagne à s’intéresser au devenir de l’Humanité, mais il gagnerait autant à s’abstenir, sans devenir rebelle ou anarchique, de faire de la politique.  La politique, telle qu’on la conçoit présentement, est une absurdité et une illusion qu’elle seule ignore puisqu’elle tente de supplanter les Lois cosmiques et de substituer à Dieu.

   Il n’empêche que la souveraineté spirituelle de Dieu devrait un jour l’emporter sur toutes les allégeances politiques et sur toutes les loyautés humaines intermédiaires et interposées.  Présentement, le Gouvernement invisible travaille pour que toutes les nations soient gouvernées par un Gouvernement mondial unique, non par une Ligue des Nations où certains peuples restent menés par les plus puissants.

   Dans ce nouveau système, chaque nation devrait pouvoir conserver ses particularismes, mais toutes devraient s’imposer d’abandonner leur pouvoir de faire la guerre entre les mains d’un gouvernement représentatif de toute l’humanité.   Comme les gouvernements devraient profiter aux citoyens, non le contraire, il importerait que les frontières tombent et qu’il ne subsiste qu’une seule religion, s’il en faut, et qu’une seule langue universelle.

(1) Pour les étrangers, le «scandale des commandites» réfère à une affaire politique canadienne qui avait entouré le référendum québécois sur la souveraineté, une affaire relative à l’usage de fonds publics pour financer diverses opérations de relations publiques visant à contrecarrer les actions du Parti québécois en faveur de la souveraineté du Québec.  Dans l’intention de sensibiliser l’opinion publique québécoise sur les actions positives du Gouvernement central du Canada, le Gouvernement fédéral, sur le territoire québécois, des instances occultes ont signé d’importants contrats avec des agences publicitaires, hors du cadre de lois fédérales et provinciales qui géraient ce plébiscite. Mais l’usage des sommes allouées, l’efficacité de la campagne et le montant des contrats n’ont pas fait l’objet d’évaluations et de contrôles stricts, ce qui a donné lieu à des abus financiers extrêmes, une dépense évaluée à 332 millions de dollars canadiens, un usage de fonds publics à des fins illégales.  Dans cette affaire, l’implication du Parti libéral du Canada, au pouvoir de 1993 à 2006, avait été très importante.  En raison de la pression populaire, Paul Martin, le Premier ministre du pays,  avait dû instituer une commission d’enquête, la «Commission Gomery», qui n’a pu s’empêcher de faire la lumière sur ce scandale politique.

Note : Lors des dernières élections provinciales du Québec, le 7 avril 2014, nous avions publié un article qui peut utilement compléter le propos qui précède, ce pour quoi nous le reproduisons ici.

QUÉBEC : DERNIÈRES ÉLECTIONS DE TYPE CONVENTIONNEL?

   Voilà, ça y est, le Gouvernement du Québec a prématurément plongé ses citoyens dans une campagne électorale, pour des raisons d’opportunisme, comme c’est souvent l’habitude, quand on s’expose à être bouté dehors, parce qu’on a, des années durant, succombé à la tentation de la corruption et du copinage et qu’on en est venu à manque d’idées ou d’un idéal motivants à proposer.  Pendant plus de trente jours, ils ont assisté à des joutes oratoires dans lesquelles les divers partis, surtout les plus traditionnels, se sont livrés à une bataille de dénigrement en escalade, au lieu de proposer un programme intéressant.  Même que, recourant à des firmes spécialisées, faiseuses d’image et d’opinion, les uns et les autres sAssemblée nationaleont parvenus à faire passer leur sophisme pour des vérités auprès d’un public moins averti.  Car c’est bien connu, pour rendre un mensonge apparemment vrai, il suffit de le répéter ad nauseam jusqu’à ce que le populo, confus, n’y voyant plus que du feu, prenne l’hypocrisie pour la vertu et le mensonge systématique pour la vérité.

   Il est probable que, en tant que pionnier, le Québec a donné l’exemple, par le ridicule, de ce qui ne peut plus se faire ou perdurer, dans un cycle d’Ascension accélérée, avant, plus tard, de donner l’exemple de ce qui doit se faire pour correspondre aux nouveaux paradigmes.

   En effet, que nous offrait-on comme alternative?  Un parti sortant, lié à l’establishment fédéraliste et au monde de la finance qui, bien qu’usé, a choisi de précipiter une élection afin d’échapper aux affres du jugement d’une commission d’enquête et qui, ne sachant pas innover et se renouveler, à part dans sa rhétorique, n’en a pas moins réussi à duper le populo et à se faire réélire pour trois mandats, même s’il quitte avec un bilan politique désastreux, pour n’avoir jamais réussi à  tenir ses promesses.  Un autre parti, indépendantiste et souverainiste, qui ne pouvait plus faire de l’«étapisme politique», en  taisant sa vocation d’affranchir la province francophone de l’État canadien, qu’il n’aborde plus que du bout des lèvres, ce qui n’aurait pu que provoquer des dissensions catastrophiques et des défections nombreuses, mais qui a continué de se reposer sur les lauriers des années où il a déjà remporté plusieurs suffrages consécutifs, en se présentant comme une alternative de bon gouvernement.  Un troisième parti, qui se dit éminemment novateur et qui propose la gérance politique en bon homme d’affaires, mais qui, sans programme consistant, dans un étrange mimétisme qui tient du fédéralisme et de l’indépendantisme, a tenté de diviser le vote et de se faire élire en arrachant aux deux autres partis un nombre suffisant de votes pour obtenir une majorité à l’Assemblée nationale.

   Ces trois partis comptaient gagner la faveur du public par la méthode habituelle de l’attaque des adversaires, l’accumulation de promesses irréalisable, la démagogie ronflante  et de la désinformation systématique.  Car il est clair que, tant que la Cabale obscure tiendra les goussets du monde et la propriété des plus grands moyens de communication de masse, même si son existence ne tient plus qu’à un fil, tous les gouvernements du monde restent tout à fait impuissants à changer la situation sociale et à améliorer le sort de leurs populations locales.

   Pour le reste, il semble qu’on pourrait retrouver des candidats indépendants et des petits partis plus marginaux, parfois plus radicaux et contestataires, donc plus extrémistes, représentant l’extrême gauche et l’extrême droite, ce qui inclut un parti vert et peut-être des communistes — quel anachronisme — qui, pour le moment, n’ont pas la moindre chance de se faire élire.  C’est parmi ces derniers, en raison de leurs idées avant-gardistes, souvent révolutionnaires, qu’on pourrait trouver les germes de la politique de demain, fondée sur la proposition d’un programme clair, plutôt que l’attaque en règle des adversaires, incluant notamment l’ouverture au monde, l’acceptation réelle de la diversité et le respect des différences, l’assainissement des mœurs politiques — par exemple l’instauration de la représentation proportionnelle, la disparition de la ligne de parti, la révision des modes de financement des partis et, surtout, la mise de la politique au service du peuple, avec une meilleure répartition de la richesse pour aider les plus faibles et les plus démunis.  En toile de fond, les étudiants, peut-être les seuls à être vraiment à la page, en raison de leur contestation, moins des frais d’études que du système social lui-même et de l’implantation du nouvel ordre mondial de la Cabale souterraine, ont tenté de faire obstacle, par tous les moyens légaux, donc licites et légitimes, à l’élection d’un parti dont le seul vrai bilan, par ses procédés cachés, souvent véreux, était d’avoir fait régresser de plusieurs années la situation du Québec, presque à tous égards.

   Ces élections ont mené à l’élection d’une équipe souverainiste qui n’a pas fait long feu, ce qui a imposé, moins d’un an plus tard, une nouvelle élection qui a ramené le Parti libéral du Québec au pouvoir.  Il semble que les Québécois, dont la devise est pourtant «Je me souviens», ont soudainement eu la  mémoire courte!

   Il n’en reste pas moins que tous ces partis provinciaux, même les plus intègres et les plus sincères, perdus dans une certaine confusion, avancent à tâtons, parce que, dans la présente transition planétaire accélérée, ils ne savent pas trop où se loger, idéologiquement, devant, pour de donner l’impression d’être, à la fois cohérents et innovateurs, garder un pied dans le passé, en retenant des valeurs plus ou moins périmées, et en poser un autre dans l’avenir, en proposant des valeurs inédites, qui, à défaut de savoir de quoi demain sera fait, soit ce qui attend le monde, ne représentent que des projections améliorées des présents paradigmes comme si le monde devait évoluer dans une continuité, au lieu de procéder à un bond quantique.

   Ce qu’il faut bien comprendre, même si certains peuvent avoir l’impression qu’il n’en est rien ou que la transformation planétaire ne se fera que très progressivement, c’est que la planète, dans son élévation, est plus avancée qu’elle ne le laisse percevoir à l’homme ordinaire, de sorte qu’aucune des valeurs anciennes reliées à la matérialité et à la dualité ne peuvent plus tenir.  Le passage d’une dimension à une autre représente plus qu’un voyage qui porterait de son pays natal ou d’adoption vers une terre étrangère, aux us et coutumes complètement différentes par la topographie, la latitude, le climat, la tradition, la politique, la religion, les idées, la culture, les comportements sociaux, les habitudes quotidiennes et le reste.  Il s’agit d’un passage d’une densité à une autre qui implique la libération complète des attachements, des concepts mentaux, des principes spirituels, du véhicule physique, bref de toutes les références humaines coutumières, pour entrer dans la Conscience de l’Unité et devenir l’expression de l’Amour total.

   Ainsi, même s’il fallait attendre au maximum quinze générations pour y arriver, le passage dans le Nouveau Monde implique, la révélation de paradigmes faciles à concevoir par le cœur, chez un être ouvert à l’influence de la Lumière divine, parce qu’il se reconnaît, non comme un être humain peccable, souillé dès la naissance et, par conséquent, limité, mais comme un Fils de Dieu, conçu à son image et à sa ressemblance, mais difficiles à concevoir pour l’esprit.   Il s’agit du passage du monde d’Illusion ou du paradis artificiel au Paradis terrestre ou Ciel sur Terre, soit du Retour au Pays originel.

   Cette transition, qui s’opérera plus ou moins rapidement, selon l’assentiment du plus grand nombre des membres de l’humanité, comportera entre autre, la récupération de la liberté individuelle, avec le terme des limitations, des carences, des douleurs et des souffrances;  une autre manière d’assurer la vitalité par l’alimentation prânique (la respiration contrôlée) et l’action conjuguée du Feu du Ciel (l’Éther cosmique) et de l’Onde de Vie;  l’accession à l’immortalité personnelle par le rehaussement vibratoire du corps et des ajustements ponctuels de l’ADN et de l’ARN, permettant  le passage d’une base carbonée à une base siliciée;   l’unification des diverses nations en un seul peuple, l’humanité, ce qui implique l’abolition des frontières territoriales et des divers gouvernements;  la disparition des partis politiques, des systèmes philosophiques et des religions;  l’adoption d’une langue commune, de préférence celle de la télépathie émise sur le rayon de l’Amour pur.  Dans le Nouveau Monde, il n’existera pas un gouvernement unique, pouvant imiter la Société des Nations, chacun aura accédé à une conscience suffisamment éclairée pour exercer sa souveraineté personnelle.

   Tout ce préambule sert à poser la question, à savoir pourquoi les partis politiques, tous impuissants à changer le monde actuel, cherchent, à la fin d’un mandat politique, à susciter l’intérêt des électeurs ou à les séduire, puisqu’il s’agit, à plusieurs titres, d’une cause perdue.  Le vote des citoyens ne représente qu’une parade trompeuse.  En effet, l’humanité ne tardera pas, surtout dans les pays Occidentaux, où on les a longtemps bernés par des principes politiques fallacieux, qu’il n’existe nulle part sur Terre de véritable démocratie, au sens étymologique du terme.  Est-ce de la démocratie que d’élever un parti politique à la tête d’un gouvernement qui, assuré d’un mandat de quatre à sept ans, selon les pays, peut par la suite agir à son gré, même au détriment du peuple et contre ses protestations massives, pour la simple raison qu’il a obtenu un mandat légal, qu’il peut faire défendre par les sbires de la police, voire, en cas plus grave, de l’armée, des subalternes déformés par des entraînements martiaux, aveuglément soumis à ses ordres?

   De toute manière, dans un monde d’être libres et conscients,  chacun étant, de droit inné, souverain dans son univers, nul n’aurait besoin d’un gouvernement qui, pour se maintenir en poste, ne peut devenir qu’une tyrannie, un organisme corrompu, hypocrite et trompeur ou un État providence qui réussit à perdurer en déresponsabilisant ses citoyens et en suscitant leur adhésion par une propagande insidieuse  et des promesses fallacieuses, un stratagème toujours repris avec assez de succès d’une élection à l’autre, en raison du raffinement des techniques d’abrutissement du peuple.  Tout gouvernement ne peut se maintenir au pouvoir que par la conviction qu’il entretient dans l’inconscient collectif qu’il représente une entité absolument nécessaire et qu’il détient la panacée de presque tous les maux, même s’il devient rapidement, dans la concurrence mondiale des nations, un ennemi voilé des autres nations, dans sa quête d’obtenir la plus large part du grand gâteau du territoire et des ressources planétaires.

   Dans ce contexte, qui accepterait, pour ne donner que quelques aberrations, comme c’est pourtant le cas absolu, que tout gouvernement terrestre est illégal et illégitime, du point de vue spirituel;   que ses lois sont injustes du fait qu’elles favorisent les plus puissants et les plus riches ou briment la liberté de la majorité des citoyens honnêtes, pour apparemment la protéger d’une minorité criminelle;  que ses organismes, avec leur lourde bureaucratie de fonctionnaires, représentent un leurre, répondant à de faux besoins, et qu’ils servent trop souvent à masquer le lobbyisme, à couvrir la collusion des bandits et des mafieux, à favoriser les privilégiés de la société, à assurer un revenu décent au plus grand nombre en exploitant le contribuable insouciant, confus ou désabusé, à récompenser les êtres loyaux fidèles au parti politique victorieux et à déresponsabiliser les individus;  que les impôts et les taxes, surtout les taxes déguisées, souvent plus nombreuses que les taxes déclarées, constituent purement et simplement du vol légalisé;  que toutes les institutions nationales ne visent pas d’abord à servir et à protéger les citoyens, mais qu’elles servent à couvrir, par la force s’il le faut, toutes ces impostures.

   Mais – ces propos lancés sans trop de discernement de notre part — il faut affirmer que, le plus grotesque et le plus injurieux des systèmes politiques et des gouvernements, c’est qu’ils redoublent le système de la Direction cosmique, celui de la Providence divine ou de la Justice immanente, parce que, à leurs yeux, l’Absolu, dont ils ignorent le degré de patience et de compassion, semble impuissant à diriger le Destin des hommes, à subvenir à leurs besoins et à régler leurs problèmes, du fait qu’il procède, dans sa dynamique supérieure, qui répond à une loi différente, fondée sur l’Amour pur, à produire, non la sanction ou la destruction de ses créatures réfractaires ou rebelles, mais le salut de tous ses enfants et l’harmonisation des forces antagonistes, de manière à assurer le plus grand bien de tous, dans l’équilibre parfait du bien commun et du bien particulier.  Car, même lorsqu’il a réintégré la Conscience de l’Unité, tout être garde éternellement son individualité et il mérite que ses choix, s’ils ne nuisent à personne, soient respectés.

   Ainsi, nous pouvons conclure, que le droit de votre qui n’en est pas un, mais qui est adroitement présenté comme un devoir politique, puisqu’il pourrait s’accompagner de sanctions prévues par la loi, en cas de refus de voter, ne peut rien changer au Destin du monde, puisque l’Absolu en a repris les rênes depuis quelques décennies et que les gouvernements, même ligués, si sages et puissants qu’ils se pensent — qui ne représentent même pas un fétu de paille à ses yeux – ne peuvent rien contre ses édits et son Plan cosmique.  Ainsi, ils peuvent bien faire ce qu’ils veulent, tenter de continuer à leurrer les peuples, en anesthésiant les citoyens les plus inconscients, soit en continuant de faire leur cinéma et de leur faire avaler leurs promesses séduisantes et en promulguant des lois qui les rendent populaires ou renforcent leur hégémonie, ils ne tarderont pas à être tous renversés et éradiqués de la planète.  Dès lors, chaque individu exercera, dans son univers personnel, sa complète liberté d’être à sa manière.

   Pour cette raison, chacun peut bien aller voter, pour s’amuser, au début de septembre prochain, ce qui peut servir de divertissement comme un autre, mais ce qui n’en est pas moins parfaitement vain, n’impliquant qu’une imposture savamment orchestrée et une complète perte de temps — quoi qu’en disent les moralisateurs politiques et les bien pensants de la société.  Mais chacun gagnerait à le faire en connaissance de cause, pour éviter de se montrer dupe, non comme un petit chien bien dressé ou conditionné par les sermons religieux ou politiques.  Une société ne se transforme pas d’abord par la politique et la finance, mais par le rehaussement de la conscience qui rend plus autonome, plus conscient et plus vibrant.

   Peut-être le Québec est-il en train de montrer au monde ce qu’il ne convient plus de faire avant, bientôt, de lui démontrer la nouvelle voie à suivre!  Tant de peuples revendiquant leur présumée supériorité avec chauvinisme, pourquoi ne pas le faire aussi, pour badiner un brin, mais peut-être pas tant que cela?

© 2012-16, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

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