L’ÉCHANGE ET LE PARTAGE : UN RAPPEL AMOUREUX PLUS DÉSINTÉRESSÉ QU’ON NE POURRAIT LE CROIRE!

 

Le Principe de l’Amour pur repose sur les échanges désintéressés et le partage égalitaire.  Il importe de le rappeler encore et encore parce que le principe de l’Échange, qui garde les énergies en mouvement, est au fondement de la croissance et de l’expansion.  Au-delà des illusions personnelles, que peut justifier une pénurie bien méritée, celui qui prend sans d’abord donner ne peut obtenir les bienfaits de ce qu’il spolie ainsi.  Car, alors, il s’agit bel et bien d’un vol conscient ou inconscient.  La Nature elle-même en donne l’exemple en tout et partout quand chaque graine de plante, qui puise gsemeurénéreusement dans le sol est appelée, par ses racines, à ameublir le sol et à multiplier ses bonnes bactéries, pour enfin tomber en décrépitude et tout redonne à son terreau d’origine, s’assurant la possibilité d’une vie nouvelle, multipliée, dans une forme sans cesse plus évoluée.

La Nature a  horreur du vide.  Pour cette raison, nul ne peut s’abreuver régulièrement à une source sans appliquer la loi de l’Échange et du Partage, sans quoi il ne gagne rien de sa consultation ou de sa lecture, à part l’illusion d’évoluer ou de grandir.  C’est une loi absolue du donnant-donnant qui s’applique partout dans l’Univers et le Cosmos : toute récolte requiert une semence  travailleur mérite son salaire.  Chacun doit impérieusement penser à donner avant de prendre, sans quoi il n’a aucun droit de prendre, en plus de se refuser tout droit à une moisson ultérieure , de s’imposer de travailler à la sueur de ses bras et, en passant, de s’attirer un traitement de même nature.

Il est étonnant que personne ne conteste le droit d’un commerçant d’exiger un montant en retour des produits ou des services qu’il offre, de même pour un travailleur, un thérapeute, un consultant, un coach, un conférencier.  Mais on critique immédiatement le Phare de Lumière, Instructeur spirituel avéré ou l’être inspiré, qui publie des textes éclairants, révélateurs, épanouissants et qui souligne son droit à un juste retour parce que lui, semble-t-il, il ne devrait pas monnayer la Lumière.  C’est lui lancer au visage le message que ses écrits, dont on se délecte secrètement et qui produisent tant d’éclairs de conscience, ne méritent aucune évaluation ou n’ont aucune valeur, en tout cas, pas une valeur suffisante pour s’imposer l’intégrité d’une rémunération quelconque, à la mesure de ses moyens.  Pourtant, dans un monde d’Amour ou auprès d’un être en quête de Lumière, il ne devrait même pas avoir à faire de rappels du genre pour ramener des chercheurs spirituels, supposément en quête de la Vérité, à s’investir dans la compréhension, le discernement et la Sagesse.

En passant, un être qui sait apprécier ce qu’on lui offre peut exprimer un retour autre que financier, s’il est démuni de deniers.  Sauf qu’il gagnerait à se demander si son état de pénurie ne s’expliquerait pas, justement, par sa longue transgression, dans le passé, de la loi ici commentée qui, par son manque d’intégrité et de foi, le rend chiche ou… simplement négligent.  Qu’est-ce qu’un être peut bien gagner à se refuser le retour au centuple, à point nommé, soit au moment le plus opportun, de l’application de cette loi, si ce n’est de couvrir sa courte honte, sa mesquinerie ou son impuissance dans la protection, soit par le recours à des prétextes fallacieux, de critiques acerbes, d’observations suspicieuses, d’explications aussi malicieuses que tordues, pour s’éviter de considérer son état de pénurie et éviter de s’en sentir coupable.

S’il n’en est pas ainsi, comment se fait-il que, après chaque rappel du genre, certains lecteurs cessent de souligner leur passage sur le babillard, comme s’ils s’étaient retirés, alors qu’ils continuent secrètement de le fréquenter le babillard, ou annulent promptement leur adhésion d’ami virtuel?  À moins qu’ils ne recourent au courrier intérieur pour proférer des invectives.  Pourtant, l’échange et le partage ne servent qu’à s’accorder le droit de recevoir, même que, pour cette raison, il devrait toujours précéder la réception.  Attributs d’une âme noble, ils démontrent qu’un être se soucie autant du bien de l’autre et du bien commun que de son profit ou de ses intérêts égoïstes.

Ainsi, un Instructeur spirituel n’aurait pas le droit de s’évaluer et de ramener à l’ordre, alors que c’est son devoir, puisque l’Absolu, qui lui a donné la liberté, ne le fera pas à sa place?  Et il n’a pas le droit d’inciter à l’échange et au partage – ce qui revient, paraît-il, à donner des leçons ou à faire la morale, ce qu’il ne peut se permettre — un principe fondamental de la vie, qui demande à circuler sans cesse et sans entraves, alors qu’on fréquente son espace pour en recevoir, maismoissonneur-millet uniquement sur d’autres sujets, se repaissant goulûment de ses autres textes dans un vain espoir d’en tirer un bénéfice spirituel.

Dans ma longue carrière d’enseignant, parce que je m’y suis souvent reconnu, j’ai réalisé qu’il n’y a pire personne que celle qui vit dans la pénurie, qui a toujours le porte-monnaie bien plat, parce que sa situation lui assèche le cœur, dans sa peur du manque, et que toute initiative d’évaluer convenablement ses bienfaiteurs devient une surcharge financière.  Inconsciemment, elle s’invente un droit à la gratuité générale, en faisant un devoir aux autres.  Souvent, dans son déséquilibre psychique, elle partage aussi peu qu’elle se fait exigeante dans les transactions quand c’est elle qui doit s’investir ou qu’elle offre un objet, une production ou un service.   Forcément, pour ne pas se voir agir, elle projette ses torts, se fait très suspicieuse sur les intentions d’autrui, au point de le juger dans une sévérité qu’elle ne tolérerait pas.  Plus un être est pauvre, plus il prend;   plus il a le cœur plein, plus il donne.

Dans tout cela, ce qu’il y a de rassurant, c’est que si l’Absolu ne juge pas et ne punit pas, sa Providence ou la Causalité éthique, le Bouclier de défense de son Plan cosmique qui ramène toujours tout à l’Ordre, finit toujours par rattraper l’ingrat, l’inconséquent, l’inconscient, l’injuste, l’imposteur, mais au moment où la leçon va le mieux lui servir.  La générosité spontanée, sans jugement ni attente, n’est-elle pas l’attribut des êtres amoureux, ces âmes bien nées?  Pour ceux qui auraient compris, au lieu de fuir leurs responsabilités et de concocter, dans le secret, une fuite ou une vindicte, je détiens un compte «Paypal».

© 2013-15 Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

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