LE SOMMEIL REPRÉSENTE UNE NÉCESSITÉ VITALE:

AINSI, LE FAIT DE S’ACCORDER SUFFISAMMENT DE SOMMEIL PEUT FAIRE TOUTE LA DIFFÉRENCE DANS UNE VIE!

Normalement, un être consacre seize heures aux activités de veille, à la conscience objective, et huit heures à des incursions sur d’autres plans, dans la conscience subjective. Il partage ainsi constamment sa vie entre deux existences : d’un côté, il affine son mental et exerce sa créativité;  de l’autre, il retrempe son âme dans l’Esprit.

Au sortir du sommeil, le sujet garde quelques souvenirs de ses incursions sur les autres plans sous la forme de ses rêves et ses songes.  Mais il faut savoir que, pendant son sommeil, un être ne peut voguer que dans les royaumes où il lui est permis de le faire, gravitant normalement, par affinité, dans les plans sommeil-femme-enfant avec lesquels il a établi des liens légitimes par rapport à son degré d’évolution.  Les êtres matérialistes visitent surtout les plans de la conscience du rêve (monde astral) alors que les êtres évolués s’élèvent bien plus haut, dans le sommeil sans sommeil, le sommeil sans rêve, où ils s’adonnent au service de la Source suprême.

Le sommeil sert à reposer, à réparer et à revigorer le corps et à harmoniser le psychisme par la libération des émotions.  Il permet encore d’échapper aux limites terrestres pour aller étudier ailleurs (dans d’autres états plutôt que dans d’autres lieux) et à se recréer dans les autres dimensions (dans le monde céleste).  La vie nocturne permet d’équilibre la vie diurne : elle permet au travail intérieur de se faire pendant que le corps se régénère.

La finalité du sommeil, c’est d’accorder du repos à tout son organisme et de marquer un temps de pause qui permet la recharge énergétique, la détente musculaire et la reconstruction cellulaire.  Aussi, n’est-il réellement adéquat et efficace que selon le degré de détente qu’il procure au cerveau et à tout le corps. Voilà pourquoi il faut dormir dans un milieu calme, dans une obscurité suffisante, en se vidant l’esprit de ses préoccupations.  La qualité du sommeil ne s’évalue pas en heures, mais par le degré de détente, de repos, de délassement qu’il procure.  Pour la majorité, sept à huit heures devraient suffire.  Mais, comme il n’ya pas de règle stricte, selon sa nature, l’un peut dormir moins et l’autre plus.  L’important, c’est de dormir tout le temps qu’on en a besoin.

La meilleure façon de se préparer au sommeil, c’est de se vider l’esprit, sans garder aucune pensée précise ou particulière qui puisse activer la conscience subjective et pourrait provoquer l’agitation.  On ne peut se détendre que si on limite ses activités physiques et cérébrales une fois qu’on est couché.  Car on ne se couche pas pour penser à ses problèmes ou les ruminer, on se couche pour s’abandonner au sommeil réparateur.

Bien des gens se demandent ce qui se passe pendant le sommeil.  Pour eux, c’est comme une petite mort qui permet d’oublier les événements de la vielle pour s’ouvrir aux occasions et aux défis du lendemain  Il récompense un accomplissement ou il en marque le terme.  Eh bien, pendant le sommeil, d’abord un être se repose, il refait ses forces physiques et mentales, pendant que son corps s’abandonne et que son mental s’oblitère.

À vrai dire, le sommeil n’est qu’un repos profond au sens qu’il s’agit simplement d’un changement de conscience, chez celui qui sait se détendre.  Malgré ce qu’il peut penser, dans son sommeil, le sujet reste conscient de tout, sauf qu’il ne se laisse pas déranger inutilement pour se détendre suffisamment.  Ainsi, il conserve la maîtrise de tous ses mécanismes de réaction et de protection.  Même dans le sommeil profond, il reste toujours quelque chose en lui qui veille et qui peut, au moment opportun, exécuter ce qui lui est demandé.  On en aune preuve dans le réveil automatique pour se prépare à aller au travail.

Peu importe ce qu’en dit présentement la science, avec ses limites, en principe, deux heures de sommeil suffisent à restaurer les énergies physiques.  Alors, à quoi s’occupe-t-on le reste du temps?  Le reste du temps, l’être se projette et se mêle de ses vraies affaires sur d’autres plans.   C’est le moment où l’âme s’échappe du corps, n’y tenant plus que par un fil.  L’être pur devient libre de parcourir les espaces spirituels et de monter, d’échelon en échelon, jusqu’au lieu d’où il vient, selon l’ouverture de conscience.

Jusqu’à récemment, au cours de son sommeil, l’être peu évolué pouvait rencontrer des entités maléfiques, capables de troubler ses pérégrinations nocturnes, parce qu’il ne parvenait pas à se dégager des plans inférieurs, très denses et obscurs.  La drogue, l’alcool, les ébats sexuels jouisseurs retiennent dans les plans plus denses où on peut faire des cauchemars.

Voilà comment, au matin, un être évolué peut entreprendre une nouvelle journée de labeur avec inspiration.  Il est allé chercher, au bon endroit, les plans et les directives relatifs à son quotidien.  Pour l’homme plus lumineux, dans cette consécration quotidienne au repos, il entre dans la sphère de service.  Mais l’être grossier s’éveille déprimé, mal à l’aise, inquiet, car il n’a pas découvert les solutions à ses problèmes ni appris le sens du nouveau jour qui se présente.  Ainsi, pour l’homme ordinaire, le sommeil représente tout simplement un temps d’errance et de repos.

Outre un bref moment de repos, le sommeil devrait normalement servir à se retremper dans la Source et de collaborer, sur les plans subtils, à la réalisation des Plans divins.  Peu y parviennent parce qu’ils n’ont pas accumulé suffisamment d’énergie pour s’élever aussi haut.  Ils sont incapables de se projeter aussi haut parce qu’ils n’ont pas l’énergie pour faire marcher correctement leurs mécanismes psychiques et spirituels.  Ils s’endorment et se projettent, pour ainsi dire, dans la vanité, dans des espaces aussi lourds et sombres que leurs motivations à l’état de veille.

Pour leur part, les Initiés et les Maîtres ont su coloniser et apprivoiser les plans supérieurs, tellement ils ont aimé, connu, agi.  Ils ont restructuré tous leurs corps dans un arc-en-ciel de couleurs, d’où ils peuvent sonder tous les registres.  Ils n’ont pas vraiment besoin de se projeter: tout est devenu leur corps, leur être.

Ainsi, jusqu’à récemment, se passait la nuit des êtres humains selon leur degré d’aspiration et de conscience.  Mais, depuis que le plan astral a été entièrement disloqué et presque aussi complètement dissous et que le plans mental a commencé à être fragilisé, les pérégrinations nocturnes ont un peu changé.  Ce qui a le plus changé, pour tous, c’est qu’ils ne peuvent plus rêver, puisque le plan qui le leur permettait, l’astral, n’existe presque plus.  Alors, les êtres humains les plus frustres évoquent des fragments de leurs registres akashiques dont ils complètent, selon les énergies du moment, les transactions les plus urgentes à régler.  Mais, à proprement parler, plus personne ne rêve au cours de la nuit.  Ainsi, ce qu’ils rapportent comme souvenirs rappelle des faits qu’ils ont réellement vécus dans des vies antérieures ou pendant la nuit même.

Quant aux êtres plus conscients, dans la mesure où ils désirent réellement coopérer à l’amélioration du destin de leur prochain, soit de leurs amis, des membres de leur famille humaine ou de leur famille spirituelle, ils peuvent s’offrir au service.  Mais ils ne peuvent devenir pleinement efficaces que s’ils sont complètement détendus, donc s’ils s’abstiennent de la drogue, des pilules et d’autres produits inhibiteurs, surtout des calmants ou des excitants, et s’ils prennent la peine de s’endormir après avoir consacré quelques instants à la prière. Par prière, nous entendons l’offrande verbale, à voix audible, au service divin auprès des membres de la Hiérarchie selon ses compétences réelles.  L’émission de rayons d’Amour et de Lumière a ses exigences.

Les êtres humains les plus évolués ne sont pas toujours ceux qui paraissent l’être le plus.  Quoi qu’il en soit, certains êtres sont déjà si évolués qu’ils peuvent se projeter très loin ou très haut, voire rejoindre leur monde de provenance.  Ici, il ne s’agit pas forcément de leur monde d’origine, mais du monde où ils ont vécu, expérimenté et qu’ils ont le plus aimé.  Ainsi, ils peuvent se déplacer autour de la Terre ou s’élever très haut dans les plans de conscience pour rejoindre d’autres univers.  Mais, très souvent, ils se déplacent à l’autre bout du monde pour aller aider des gens qui souffrent ou des peuples qui en ont besoin, où ils peuvent rencontrer des amis qui leur paraissent aussi réels que ceux qu’ils rencontrent à l’état de veille.

À ce propos, lorsque vous éprouvez quelque préoccupation à l’endroit de l’un de vos proches ou de l’une de vos connaissances, vous pouvez les aider à se recentrer si, sans l’imposer, vous leur offrez votre aide nocturne.  Car le meilleur moment et le moment le plus efficace d’aider, c’est pendant la nuit, puisque, alors, n’étant pas limité par votre mental, vous avez accès à un grand registre de possibilités pour intervenir.  Cela devient possible si, avant de vous endormir, vous demandez à votre corps subtil de se rendre près de la personne choisie, au cours de votre sommeil et du sien, et de l’assister dans ses besoins légitimes

Pendant la nuit, les êtres qui aspirent sincèrement à évoluer, peuvent encore rejoindre la Grande École universelle, où ils peuvent assister à des cours dispensés par les Grands Maîtres réalisés en provenance de la planète Terre ou d’autres sphères.  C’est ce qui permet par exemple à un sujet d’accéder soudainement à des inspirations ou à des traits de génie dans ses activités quotidiennes, jusque là problématiques, lorsqu’il revient dans son corps matériel.  Souvent, ceux-ci se présentent dès le réveil ou très peu de temps après.

En pareil cas, il peut arriver qu’un être s’éveille plutôt avec un sentiment de frustration du fait qu’il provient d’un monde de beauté et de facilité où il s’est occupé dans des domaines extraordinaires qui n’ont pas de commune mesure avec le monde matériel où il vient de se réinsérer, ce qui le remplit de nostalgie et d’impatience de vivre dans un monde de limitations.  L’âme obnubile ces moments de bonheur pour éviter que le sujet se rappelle de ce qu’il a appris du fait qu’il ne pourrait pas encore l’appliquer correctement, ce qui le rendrait encore plus malheureux, au point de perturber ou de fausser ses expériences.

Lorsque, en s’endormant, un être sort de son véhicule physique, il se dévoile, il retrouve une complète liberté, il récupère toutes les potentialités qu’il a activées dans son lointain passé.  Au retour de ses pérégrinations nocturnes, dès qu’il réintègre son corps, il se voile de nouveau, limitant ses perceptions et ses capacités.  Cela lui permet de vivre ses expériences courantes dans la joie de la découverte et d’assumer ses devoirs sans distraction et dans la responsabilité.  Autrement dit, il vit ses diverses réalités comme il a choisi de les vivre dans son plan de vie et d’après le rôle fonctionnel qu’il a choisis avant de s’incarner.  C’est ainsi qu’il peut le mieux progresser en conscience.

Mais il peut arriver que, suite aux suggestions d’entités tutélaires, soucieuses de son avancement ou désireuses de le voir rattraper du temps persommeil1du, qu’il a rencontrées au cours de la nuit – des êtres très respectueux de la liberté d’autrui qui n’imposent rien, mais recommandent fortement – soucieux de votre avancement, il apporte des modifications à ses activités courantes ou à sa manière de s’y prendre dans la vie.

C’est ainsi que, dès qu’un sujet s’endort et que son corps physique entre dans le repos, une autre partie de lui, sa partie la plus importante de son entité, entre en action.  L’entité humaine présente deux parties dont l’une est aussi active que l’autre : l’une d’elles agit dans la matière tandis que l’autre agit hors de la matière, dans les plans subtils.  Comme l’une, la plus importante, agit au niveau des causes, elle devrait recevoir carte blanche pour mettre en branle tout ce qui peut améliorer le destin de l’être qu’elle anime et guide.

Mais le travail nocturne devient d’autant plus intense que, avant de s’endormir, un sujet établit un contact avec son Centre divin pour lui demander de réharmoniser et de régénérer son corps et de lui donner la force dont il a besoin pour accomplir son travail sans fatigue, dans la motivation et la joie, le lendemain.  Ensuite, il peut demander d’être guidé vers l’endroit où il peut le mieux servir au cours de la nuit selon les compétences qu’il a acquises dans ses expériences antérieures.

Lorsqu’un être s’endort, il peut avoir l’impression de sombrer dans le néant d’un grand trou noir, ce qui n’est absolument le cas.  Car, à chaque nuit, il se prête à un nouveau mode de vie hors du corps matériel, pouvant aller très haut ou très loin, puisqu’il est doté d’une entière liberté de le faire.  Chose certaine, il ramène toujours avec lui des énergies et des connaissances qu’il ramène dans le corps de chair en se réinsérant en lui.

© 2012-15, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.  


A propos de l'auteur

Une réponse

  1. Noëlla Desmarais

    Quel merveilleux site Bertrand ,riche en enseignement ,de connaissance ,bonne continuation et merci pour tout le temps que vous y mettez .
    Une élève assidue
    Noëlla ❤️

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *