LE SOMMEIL PERMET DE RETROUVER L’ÉQUILIBRE PHYSIQUE ET PSYCHIQUE, SANS QUOI IL Y A PERTE DE PERFORMANCE

nuit-lune

Comme tous le savent, le sommeil désigne l’état d’une personne qui dort, donc qui perd la conscience de veille.  Il s’agit en fait d’un état où la vigilance, telle qu’on la connaît à l’état éveillé, est temporairement suspendue, restant immédiatement réversible.

Le sommeil vise à reposer l’esprit, à revigorer le corps et à harmoniser le psychisme en libérant des émotions.  Il permet d’échapper aux limites terrestres pour aller étudier ailleurs (dans d’autres états plutôt que dans d’autres lieux) et pour se recréer dans les autres dimensions (dans le monde céleste).  La vie nocturne permet d’équilibrer les expériences de la vie diurne : elle permet au travail intérieur de se faire pendant que le corps se régénère.

 Le but du somminsomnieeil, c’est de donner du repos à tout l’organisme, de sorte qu’il n’est réellement adéquat et efficace que dans la mesure où il procure un degré suffisant de détente au cerveau et à tout le corps.  Voilà pourquoi un être gagne à dormir dans un milieu calme, dans une obscurité suffisante, après s’être vidé l’esprit de ses préoccupations.  Car on ne se couche pas pour penser à ses problèmes ou les ruminer, on se couche pour s’abandonner au sommeil réparateur.

Dans ce contexte, la qualité du sommeil ne s’évalue pas en heures, mais par le degré de détente, de repos, de délassement qu’il procure.  Pour la majorité, bien qu’il n’y ait pas de règle absolue, sept à huit heures devraient suffire.  La meilleure façon de se préparer au sommeil, c’est de libérer l’esprit, en se livrant à un petit rituel personnel, sans tenter de garder aucune pensée précise ou particulière qui puisse activer la conscience subjective et provoquer l’agitation.  Terminer une soirée en écoutant la télévision, qui, par son contenu, survolte le psychisme, n’est pas très avisé.  Et, une fois couché,  on ne parvient à se détendre que si on limite ses activités physiques et cérébrales.

Bien des gens se demandent ce qui se passe pendant le sommeil qui leur paraît n’être qu’une phase de petite mort permettant d’oublier largement les événements de la vielle de manière à s’ouvrir autrement aux occasions et aux défis du lendemain  Ainsi, il apparaît comme un moyen de récompenser un accomplissement ou d’en marque le terme.

Pendant le sommeil, un être commence par se reposer, par refaire ses forces physiques et mentales, pendant que, peu à peu, le corps s’abandonne et que le mental s’oblitère.  Le sommeil n’est qu’un repos profond au sens qu’il s’agit simplement d’un changement de conscience, chez celui qui sait se détendre.  Contrairement à ce qu’on pense, au cours du sommeil, un être reste conscient de tout ce qui se passe, sauf qu’il ne se laisse pas déranger inutilement pour parvenir à se détendre suffisamment.  N’empêche que, s’il n’a pas pris de somnifère ou de produit dopant, il conserve la maîtrise de tous ses mécanismes de réaction et de protection.

Même dans le sommeil profond, il reste toujours en lui un quelque chose qui veille et qui peut, au moment opportun, exécuter ce qui lui est demandé.  On en obtient une preuve dans le réveil automatique pour se prépare à aller au travail.

En principe, deux heures de sommeil suffisent à restaurer les énergies physiques.  Alors, à quoi s’occupe-t-on le reste du temps?  Pendant le reste de son sommeil, l’être se projette et se mêle de ses vraies affaires sur d’autres plans.   C’est le moment où l’âme s’échappe du corps, n’y tenant plus que par un fil, l’être pur acquérant la liberté de parcourir les espaces spirituels et de s’élever, d’échelon en échelon, jusqu’au lieu d’où il vient, selon son ouverture de conscience du moment.

Dans le sommeil, l’être peu évolué peut rencontrer des entités maléfiques, capables de troubler ses pérégrinations nocturnes, parce qu’il ne parvient pas à se dégager des plans inférieurs, très denses et obscurs.  La drogue, l’alcool, les excès sexuels retiennent dans ces plans.  Alors, il dit avoir fait des cauchemars.  Bien que ces derniers puissent encore s’explique par une angoisse qui, au niveau astral, enclenche des projections subjectives de sa propre invention, selon les modèles de nature à terrifier un individu particulier.  Ils peuvent aussi provenir d’incursions dans des épisodes troublants de l’une ou l’autre de ses vies antérieures.

Mais, en général, l’être grossier (au sens de peu évolué ou de dépourvu d’aspiration spirituelle) s’éveille déprimé, mal à l’aise, inquiet, car il ne parvient pas à découvrir, pendant ses errances nocturnes, les solutions à ses problèmes ni à saisir le sens du nouveau jour qui se présente à lui.  À l’inverse, c’est par un sommeil réparateur que, au matin, un être évolué peut entreprendre une nouvelle journée de labeur avec élan et inspiration, car, en général, il est allé chercher, au bon endroit, les plans et les directives relatifs à son quotidien.

Normalement, un être devait consacrer seize heures aux activités de veille ou de la conscience objective, et huit heures à des incursions sur d’autres plans, dans la conscience onirique ou subjective.  Bien souvent, le changement d’activité ou le fait de s’adonner à des activités qu’on aime accorde déjà un grand bien-être physique et une grande détente psychique.  C’est la manière de partager constamment sa vie entre deux existences : d’un côté, il affine son mental et exerce sa créativité;  de l’autre, il retrempe son âme dans l’Esprit, il augmente sa lumière.  Il peut arriver qu’il garde quelques souvenirs de ses incursions sur les autres plans, rapportés par le biais de ses rêves ou de ses songes.

Au cours de son sommeil, un être ne peut voyager que dans les royaumes où il lui est permis de le faire, gravitant normalement, par affinité, dans les plans avec lesquels il a établi des liens légitimes par rapport à son degré d’évolution.  Les êtres matérialistes visitent surtout les plans de la conscience du rêve alors que les êtres évolués s’élèvent bien plus haut, dans le sommeil sans sommeil, le sommeil sans rêve, où ils peuvent s’adonner à la collaboration universelle.

Ainsi, pour l’homme ordinaire, le sommeil ne représente rien d’autre qu’un temps d’errance et de repos tandis que, pour l’homme éclairé, il trouve, dans cette consécration quotidienne au repos, une manière de s’élever dans la sphère du service.

Outre le fait d’accorder un bref moment de repos, le sommeil devrait normalement servir à se retremper dans la Source et de collasommeil-réveilborer, sur les plans subtils, à la réalisation de certains aspects du Plan divin.  Peu y parviennent parce qu’ils n’ont pas accumulé suffisamment d’énergie pour s’élever aussi haut.  En général, ils consacrent toute leur énergie à entretenir la dynamique des trois centres inférieurs, n’ayant plus, la nuit, de réserves pour faire monter plus haut l’ascenseur de leur conscience.

Autrement dit, ils ne parviennent pas à se projeter aussi haut parce qu’ils n’ont pas l’énergie requise pour faire fonctionner correctement leurs mécanismes psychiques et spirituels.  Ainsi, ils s’endorment et se projettent, pour ainsi dire, dans la vacuité, dans des espaces aussi lourds et sombres que leurs motivations à l’état de veille.  Pour leur part, les Initiés ont su explorer, apprivoiser et coloniser les plans supérieurs parce qu’ils ont beaucoup aimé, appris, agi.  Ils ont restructuré tous leurs corps dans un arc-en-ciel de couleurs, d’où ils peuvent sonder tous les registres de la Conscience cosmique.  Ils n’ont pas vraiment besoin de se projeter: tout est devenu part de leur corps, de leur réalité, de leur être.

© 2012-15, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime

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Une réponse

  1. assane zaroq

    encore écolier. j’ai rêvé d’un grand défilé de caravanes. des chameaux à deux bosses dans une large rue qui vient d’une très grande porte .rien que ces chameaux qui avançaient en silence vers une grande place .le reste la grande porte le pavé les habitants enfin la scène . je ne peux pas affirmer l’avoir vu dans le rêve
    pourtant ;c’était dans le rêve telle que je l’ai décrite… encore je suis sur que à cet age je ne pouvais savoir quoi que soi; ni par quoi que se soit dans mon entourage sur une ancienne cité légendaire .que maintenant en rédigeant ce commentaire je peux dire: il me semblerait que j’ai vu Babylone dans ce rêve …Alors qu’est-ce que vous pensez?

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