NUL AUTRE QUE L’INCARNÉ LUI-MÊME NE PEUT PARCOURIR LE SENTIER QUI EST LE SIEN…

 

Nul ne peut, par interposition de personne, parcourir le sentier qui est le sien…  Chacun est son propre Créateur et son propre Sauveur, donc son Agent d’évolution!  Et c’est seul, bien qu’accompagné dans l’invisible, qu’il doit le compléter.

 Le fait de suivre un sentier heureux plutôt qu’un sentier malheureux relève de la somme des choix conscients et inconscients ou, mieux dit, de la vibration la plus puissante qu’un sujet émet.  Cette vibration résulte de l’impact subtil de ses pensées, de ses ressentis, de ses paroles et de ses actions.  Avec le temps, elle donne une coloration à toute sa vie qui peut être celle de bonheur, du bien-êtremarcheuse-solitaire, du réalisme, de l’abondance ou autre ou, à l’inverse, celle du malheur, du malaise et de la maladie, de l’illusion, du manque et de la pénurie, même du lyrisme, du romanesque ou de la mélancolie, comme on le retrouve souvent chez certains artistes.  L’expérience du moment exprime un résultat, celui de l’amalgame ou de la fusion de ses choix conscients et inconscients.  En cela, le fait de choisir ou de ne pas choisir produit autant de conséquence puisque le fait de ne pas choisir représente lui-même un choix, celui de s’abstenirde choisir ou d’intervenir.

 On comprendra que le sentier le plus enrichissant, c’est le sentier le moins fréquenté et, pourquoi pas, le sentier à inventer, sauf que, par les complications qu’il comporte, il attirera toujours peu d’accompagnateurs.  Encore que, pour qu’il en soit ainsi, il doit conduire vers le sommet de la Montagne sacrée, un autre facteur qui n’attire pas grands concurrents puisqu’il implique un effort constant, une dépense plus grande d’énergie, et qu’il amène à manquer d’oxygène.  Trop projetés dans les plaisirs de la socialisation par leur pulsion grégaire, la majorité des êtres incarnés préfèrent contourner ce vaste accident de relief jusqu’à ce qu’ils se rendent compte qu’ils en ont déjà fait le tour à plusieurs reprises et que, du fait, ils tournent en rond autour d’eux-mêmes, sur un sentier qui finit par se creuser d‘ornières.

   Dans la vie, celui qui s’est formé un esprit de battant, plutôt que de victime ou de perdant, donc de saboteur, saura toujours assumer les conséquences heureuses ou malheureuses, agréables ou désagréables, intenses ou mitigées de ses choix tandis que celui qui a sombré dans la mentalité de victime se cherchera des excuses dans le monde extérieur, même des boucs émissaires chez autrui, dans le ciel, l’enfer ou en Dieu.  Dans l’un et l’autre cas, personne ne parviendra à changer cette loi intangible, qui participe de la troisième dimension, donc du monde de la densité et de la dualité, que tout ce qui lui arrive provient de lui et uniquement de lui.  Car l’expérience du moment résulte, chez tout être humain incarné, de ce qu’il vibre alors que ce qu’il vibre est déterminé par son degré de conscience, sa compréhension de la réalité sur laquelle il centre sa conscience.

   Dans cette perspective, pour un individu particulier, il n’y a absolument aucun autre moyen de raccourcir ou de mettre un terme à une expérience pénible que de comprendre comment il l’engendre et la maintient.  En effet, aucune loi ne vise à sanctionner, à punir ou à culpabiliser ;  au contraire, toutes, issues de l’Amour divin, qui contient tout, contribuent à propulser vers l’avant, mieux dit, à ouvrir toujours davantage la conscience de l’être incarné.  Une fois qu’une loi est comprise et appliquée, ce qui est le but même de l’existence de cette loi, toute conséquence (qu’on l’appelle effet, réaction, causalité, compensation, répercussion, rectification, juste retour, choc en retour) s’abolit n’ayant plus de raison d’être.

   Pour bien comprendre ce principe fondamental, il faut savoir que la vie n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat du choix d’apprentissage d’une âme, avant l’incarnation même.  Une fois qu’un être maîtrise une loi, parce qu’il a compris la manière de l’appliquer, il ne peut pas la dominer ni l’asservir, mais il peut s’élever au-dessus d’elle par son respect.  Dans la vie, il n’existe aucun impossible pour celui qui sait comment l’attirer ou la manifester.

   Puisque l’être humain vit dans un monde d’origine divine, soit un monde qui contient tout, par ce qui précède, chacun peut comprendre que ce qui manque le plus dans la vie, ce n’est rien d’autre que la conscience.  Hélas, cette compréhension semble échapper à bien des gens puisque, lorsqu’ils souhaitent changer une réalité dont ils ont trop souffert, au lieu de recourir à leur créativité mentale et à leur rayonnement amoureux, ils commencent à s’activer ;  ils se mettent à se battre ;  ils cherchent des alliés à leur cause, pour augmenter leur nombre et leur force présumée ;  ils marcheurorganisent des manifestations ;  ils partent en croisade ;  ils fomentent une révolution.

   Mais, par ses méthodes agressives, la révolution, si elle permet de changer un tant soit peu le contexte concret, s’oppose souvent à l’évolution, d’où, peu de temps après, il faut souvent tout recommencer.  L’évolution ne peut jamais procéder des protestations de l’ensemble, si fortes qu’elles soient, ni de l’élimination des forces adverses ou opposants, de la destruction des systèmes, de l’amélioration du réseau d’éducation et de ses conditions d’accès, du développement de la culture, de la création d’emplois, de l’enrichissement personnel, de l’affirmation nationale ou quoi encore, elle ne peut procéder que de l’ouverture de la conscience.

   En conséquence, dans toute partie du monde, c’est sur la conscience qu’il faut travailler, jamais ailleurs.  Tenter de changer un phénomène en intervenant au niveau des effets et des symptômes, c’est peine perdue.  Il n’y a qu’en intervenant au niveau des véritables causes qu’on peut changer le monde durablement.  Or les causes en question sont toujours subtiles et invisibles parce qu’elles résident à l’intérieur d’un être, d’un couple, d’une famille, d’un organisme, d’une  communauté, d’une société, d’une nation, d’un continent, d’une réalité planétaire, d’une réalité systémique, de la Réalité cosmique elle-même.

   L’Éther, aussi appelé la Substance cosmique ou l’Intelligence cosmique, n’attend qu’une chose, à savoir que chacun de ses atomes de conscience tire de lui tout ce dont il a besoin pour faire son bonheur, ce qui lui permet, du coup, de découvrir peu à peu, à travers cette expérience de manifestation, l’ampleur de sa puissance, de son pouvoir et de sa force.

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