LE REVENANT, SE FAIRE PEUR D’AVOIR PEUR…

Le revenant peut désigner une apparition, un esprit, un spectre ou le fantôme d’un mort.  Ce mot d’un autre temps réfère à l’âme inquiète d’un défunt qui reviendrait sur la Terre pour hanter les vivants ou pour leur porter un message de l’Au-delà, en empruntant une forme physique.  Il s’agit plutôt d’un être décédé qui, REVENANTen raison de son piètre rayonnement lumineux ou de son piètre taux vibratoire, est resté prisonnier de la Matrice terrestre et vogue dans l’astral à défaut d’avoir pu s’élever plus haut dans la Lumière spirituelle.

Cette entité exprime la crainte superstitieuse des êtres qui vivent dans l’Autre Monde ou de son propre moi inconnu qui peuvent surgir du subconscient.  Elle exprime une réalité reniée, redoutée, rejetée, refoulée.  Car, après sa transition, aucun être ne peut descendre au niveau des vivants, dans la trajectoire du temps et de l’espace.  En pareil cas, c’est l’être incarné qui doit élever sa conscience jusqu’à son niveau.  Nous ne nions pas qu’un sujet particulièrement doué puisse percevoir l’ectoplasme (le double éthérique) d’un être en projection volontaire ou spontanée ou qu’il puisse recevoir la visite autorités d’un proche transité pour le guider ou le protéger, mais il s’agit de cas rarissimes.  Chose certaine, on ne peut pas atteindre un être cher par la voie d’un médium qui pratique les tables tournantes ou les planchettes de oui-ja, qui sont activées par des forces artificielles, la force psychique du groupe présent ou des esprits ratoureurs des plans inférieurs (éthérique ou bas astral).

On appelle «revenants» les esprits des trépassés qui reviendraient porter un message de l’Au-delà.  La communication avec les défunts est possible, mais elle est rarement utile, souvent illusoire. N’a-t-il pas été dit : «Laissez les morts s’occuper des morts et les vivants s’occuper des vivants?»  Chose certaine, les trépassés sont rarement autorisés à entrer en communication avec les vivants (il y a des Gardiens sur tous les plans) et il est absolument impossible d’entrer en communication avec eux par les médiums, les tables tournantes ou une table de Oui-jà.  À ce moment, ce sont des entités des plans inférieurs, souvent parasitaires et trompeuses, qui se manifestent ou, à son insu, le propre psychisme de l’opérateur.  Aucun défunt ne peut descendre au niveau des vivants après sa transition.  C’est l’être vivant qui doit s’élever jusqu’à eux, par la voie de la Conscience cosmique, par le biais de la visualisation.  Aussi, seuls les Initiés établissent correctement cette communication.

En principe, il n’y a aucune raison de douter qu’un être ait pu percevoir un ectoplasme (forme d’une entité subtile).  Avec la pratique, tout être peut apprendre à se dédoubler et à se projeter sur d’autres plans. Certains perçoivent facilement le double éthérique des êtres en projection.  Dans certaines circonstances incontrôlées, certains se dédoublent du reste spontanément, pouvant se projeter ailleurs et y être vus par des ultra-lucides ou clairvoyants.  Dans la nuit, la majorité des êtres humains se projettent ainsi.  Exceptionnellement, des défunts peuvent établir des contacts autorisés avec ceux qu’ils aiment, pour les aider ou les protéger.  Ce qui est réalisable dans le plan physique doit bien l’être dans les plans subtils.  Mais on aura toujours intérêt à se méfier et à ne pas se prendre pour l’exception qui peut jouir d’une telle réalité.  Si l’on créait des liens avec une entité obscure des plans inférieurs, on pourrait avoir de la difficulté à mettre un terme à ce parasitage.

Dans d’autres cas, les défunts peuvent communiquer par une pensée concentrée, à ce point que cette pensée peut se faire sentir.  Si celui qui perçoit cette pensée a peur ou sursaute, il peut lui-même créer un ectoplasme passager qu’il prendra pour un fantôme réel.  Au moment de la transition, un agonisant peut également penser désespérément à un être cher, éloigné de lui, et réussir, sans s’en rendre compte, une projection vers lrevenantui.  On sait que le visible et l’invisible s’interpénètrent.  Il n’y a donc pas d’objection à ce qu’un être spirituel, désireux d’enrichir un être humain dans sa compréhension et sa connaissance, se manifeste à lui, particulièrement dans un moment de calme, de réceptivité passive, de silence, donc dans un état subjectif.  Mais un être éminent n’oserait jamais faire peur à quelqu’un: il se contenterait d’imprégner la pensée d’un sujet s’il savait qu’il devait avoir peur en le percevant dans sa forme subtile.

À chacun de faire le meilleur usage de ses contacts avec l’invisible, mais la consigne reste à la prudence.  Il y a des fourvoiements dont on se remet difficilement.  La meilleure façon d’être certain de ses contacts invisibles, c’est d’en prendre soi-même l’initiative par le biais de la visualisation, dans un état de calme et de joie sereine.  Alors, on peut s’abandonner en toute assurance à une communication.

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