LE RÊVE RÉVÈLE SANS FARD LE PSYCHISME PROFOND D’UN ÊTRE…

Le rêve désigne une production psychique indépendante de la volonté, survenant pendant le sommeil, dans sa part qui peut être mémorisée.

Le rêve représente le langage oublié de Dieu.  Il offre une visite dans son esprit biologique et dans les archives de son destin spirituel, d’où il permet de capter des interprétations provenant de l’autre côté du voile par le biais d’une métaphore ou d’une allégorie.  Il se produit toujours au bon moment, plus reve-songeprès de la réalité divine que tout ce qui s’expérimente habituellement.  Il met en contact avec son propre cerveau, empêchant qu’on tente de se cacher quelque chose à soi-même.  Il procure des repaires permettant de localiser le mal en soi, de baliser les voies de sa guérison par l’accomplissement de soi-même.  À part le rêve paradoxal, qui se signale par son incohérence et qui évoque un passage accéléré d’un plan à un autre de la conscience, tout rêve porte un sens plus ou moins important, relié au moyen d’équilibrer les instances de la personnalité ou les dimensions de l’être et de résoudre les conflits psychiques.  Le premier rôle du rêve, c’est d’équilibrer les aspects de la polarité et de ramener dans l’harmonie.  Il sert d’exutoire des sentiments négatifs, il guide les affaires quotidiennes, il sert d’instrument pour se connaître en profondeur et pour croître spirituellement. Voilà l’âme qui déploie sa faculté de montrer ses secrets sous la forme imagée de symboles.   S’il parvient en symboles, c’est précisément pour éviter les distorsions du mental.  Aussi convient-il de tenter de les décrypter à partir des clés universelles, mais on les comprendra plus sûrement si on se réfère à sa grille personnelle de symboles, dégagés à partir de sa propre expérience.

Le rêve établit dans le psychisme une sorte d’équilibre compensatoire au vécu, assurant une régulation personnelle au niveau biologique et psychique.  Ainsi, d’une carence de rêves, il peur résulter des désordres mentaux graves.  Mais, très souvent, il n’éclaire que le jeu des émotions de la personnalité, d’où, dans ce cas précis, on lui accorderait trop d’importance à essayer de le décrypter.  Alors, il ne révèle que l’aspect affectif, sensuel et pulsionnel de l’être humain.  Selon les sujets, le rêve peut aller de la plus grande primarité à la plus haute aspiration spirituelle.  Dans ce dernier cas, le sujet peut communier avec l’invisible ou avec d’autres mondes et se nourrir de sciences mystérieuses et d’inspirations.  Alors, en les déchiffrant, il peut avancer dans sa connaissance de lui-même et de l’Univers.  Somme toute, on peut classer les rêves en deux catégories : ceux des êtres qui ressentent davantage des sentiments qu’ils ne raisonnent, dont les rêves deviennent l’illustration de leurs désirs fictifs;  ceux des intellectuels, qui pensent plus qu’ils ne ressentent, dont les rêves peuvent révéler un idéal qui se forme les projetant vers l’avenir.  Chez les gens plus terre-à-terre, les rêves informent surtout sur leurs frustrations sexuelles, leurs ambitions latentes, leur dépit amoureux, donc surtout des désirs irréalisés et préférences erronées.  Alors, dans ses rêves, ils se rappellent ce qu’ils aimeraient être, vivre, s’accorder, comme leurs ambiances de prédilection.  Ils s’informent des plus grandes satisfactions qu’ils aimeraient éprouver, du désir le plus bas à l’illusion la plus sublime.  Dans les rêves n’exprimant que chaos et discontinuité, ils s’informent sur des activités cérébrales sans importance.

Chez les êtres qui ont atteint un bon contrôle de leur mental et de leurs sentiments, les rêves peuvent révéler des expériences subtiles réelles qui sont plus que des simples impressions exprimant les aptitudes psychiques qu’ils déploient à d’autres niveaux de conscience, bien qu’il puisse y subsister quelques illusions ou quelques incompréhensions.  Certains sujets plus doués, parce que plus lumineux, peuvent réellement aller lire dans les archives akashiques, dans le Registre de l’Histoire de la Vie humaine entière, recouvrant leur passé, leur présent et leur avenir.  Ils peuvent en tirer des inspirations fort utiles, certains faits étant prémonitoires.  D’autres rêves sont purement symboliques et ils représentent l’archétype de la future manifestation du Plan divin.  Alors, ils reconnaissent un lien entre l’espèce humaine et certaines lignes de force qui président à l’évolution.  Dans le rêve, ils peuvent également capter des concepts symboliques d’enseignements reçus dans la Salle d’instruction aux niveaux supérieurs de la conscience ou dans l’intimité d’un Maître spirituel.  Enfin, ils peuvent capter des ondes télépathiques, captant un message envoyé par un tiers, qu’ils s’approprient comme un message personnel, comme s’il provenait de leur propre conscience.  Alors que l’être stagnant dans son évolution rêve très peu ou ne se souvient pas de ses rêves, l’être réalisé, qui a atteint la Conscience cosmique, ne rêve jamais, n’ayant pas besoin de telles informations pour évoluer.  En fait, pendant la nuit, il agit au-delà du plan astral, le plan du rêve,  Son état de réalisation lui permet plutôt d’agir dans les plans supérieurs, ce qu’il fait avec diligence et ardeur, pour le bénéfice de l’Humanité.  Ainsi, il s’investit de façon dynamique et évolutive dans un sommeil sans rêve.  L’être réalisé a échappé à la dualité, ayant dépassé le Néant cosmique, d’où il ne peut pas rêver.

Il faut bien comprendre que l’état de rêve se situe à un niveau intermédiaire entre le plan formel et le plan animique, qui est sujet à la dualité, d’où il peut être tout illusionnant ou confondant.  Pour toutes ces raisons, il convient d’analyser certains de ses rêves, surtout les plus impressionnants ou les plus significatifs, mais sans leur accorder une importance indue, comme s’ils détenaient toutes les clés de son destin.  Normalement, le rêve se produit au moment où le dormeur passe de l’état de sommeil complet à l’état de veille et il dure rarement plus longtemps que deux ou trois minutes.  Mais, à la vitesse qu’il se déroule, il peut donner l’impression d’avoir rêvé pendant toute une nuit.  En général, le rêve fournit une capsule de vérité pour orienter dramatiquement la vie d’un sujet.  Il présente diversement un raisonnement déductif du subconscient;   un rappel mnésique d’un fait;  le développement de suggestions extérieures;  ou la réception subconsciente de l’impression mentale d’autres individus (enregistrement télépathiques).  Il indique souvent une voie à suivre, devenant alors la source la plus importante de sa vérité.  Il permet d’approcher l’étrange faculté créatrice à laquelle participent le cerveau et l’âme.  Celle-ci élabore des formes, des images, des paroles en combinant les événements vécus, les désirs profonds, les besoins réels.  C’est le moyen par lequel la sagesse personnelle s’exprime.  Celui qui dit ne pas rêver a simplement choisi de ne pas se souvenir de ses incursions nocturnes, car une personne qui ne rêverait pas ne tarderait pas à sombrer dans la folie ou à mourir, écrasée sous le poids de ses émotions négatives.  Chacun peut se rappeler de ses rêves s’il les juge pertinents et utiles, en commençant par le demander.  Le rêve éclaire d’abord sur le véritable état de conscience pour inspirer.  Il représente un genre de communication inter-dimensionnelle en provenance de ses guides spirituels ou de la source divine pour apporter support et encouragement.  Jour après jour, il fournit aussi les symboles de la connaissance de soi qui peuvent apporter un soulagement ou une libération des émotions négatives.  En cas de problème urgent, il peut apporter rapidement une réponse qui a échappé au raisonnement pour aider à le résoudre.  Pour ainsi dire, il sert de courrier céleste aidant à équilibrer les aspects de la polarité mâle et femelle (sagesse et amour) exprimant la conduite sage et équilibrée qui peut aider à parvenir à la maîtrise.

Comme on le voit, le rêve peut être à la fois pratique et inspirant.  Il sert de moyen de se délivrer des émotions négatives, de favoriser la santé, de fournir une direction dans les affaires quotidiennes, de se connaître en profondeur et de croître spirituellement.  Même ses rêves les plus inaccessibles apportent des images de son but le plus élevé ou de son mode de vie lorsqu’on l’aura atteint.  Il peut suggérer des images qui transposent dans le monde familier ce qui vient des racines de l’Arbre de Vie.  Comme un film symbolique, il permet de savoir où on en est, révélant le but à poursuivre et signalant les progrès réalisés dans sa vie.  Il clarifie pour soi la façon d’affronter des situations quotidiennes.  Quelqu’un a dit: «Par le rêve, c’est l’enfant qui continue à vivre dans l’homme, avec ses particularités et ses désirs, même ceux qui sont devenus inutiles.»  Mais le rêve transcrit souvent le langage symbolique du Maître intérieur qu’il faut apprendre à décrypter.  Chacun devrait tenir un journal de ses rêves puisqu’ils expliquent sa continuité évolutive.  Il semble que chaque rêve contienne la trame d’à peu près toute sa vie, mais en mettant en exergue un éclairage particulier.  En général, ils signalent la conclusion des transactions de vie récentes, rehaussant les points qui ont encore besoin de travail ou qui présentent une menace.  Puisque la fonction du rêve est d’abord de renseigner crument sur ses incursions dans l’inconscient, à titre de reflet de la réalité, le rêve agréable exprime souvent une vie terne, apathique, complaisante, fumiste, alors qu’un rêve triste ou apeurant exprime qu’on reste dans le feu de l’action et qu’on règle des problèmes sérieux.

Certains se plaignent de ne pas rêver.  Tous les dormeurs rêvent à plusieurs reprises, mais tous ne s’en souviennent pas.  Soit qu’ils ne veulent pas s’en souvenir pour avoir déjà fait des cauchemars pénibles.  Soit qu’ils ne portent pas attention aux messages de leurs songes, d’où ceux-ci se voilent.  Ils ne veulent pas entendre l’avis de leur conscience, par le truchement de leur subconscient, pour éviter de devenir responsables, car, alors, ils seraient forcés à agir.  Soit encore qu’ils s’élèvent à des plans trop élevés pour en garder un souvenir par le rêve.  Pour aider à rétablir un contact nocturne effectif et efficace avec sa conscience intérieure, pendant le sommeil, on peut appliquer certains moyens empiriques qui se démontrent pertinents dès qu’on cesse d’en rire.  D’abord, on rêve davantage si on dort la tête tournée vers la direction du nord.  Quelques-uns ont trouvé un allié merveilleux dans le miroir, relié à la Lune et aux reflets, qu’ils placent sous leur lit ou leur matelas.  D’autres dans le cristal de quartz.  Mais il est plus probant d’apporter un grand verre d’eau dont on boit une lampée après qu’on s’est couché et qu’on place ensuite sur sa table de chevet pour la nuit.  Surtout, on peut demander à rêveur-dreamerson Maître intérieur, juste avant de s’endormir, d’envoyer des messages oniriques utiles au cours de la nuit, de les coder en images claires, nettes et précises et de veiller à ce qu’on s’éveille dès qu’on les a reçues ou qu’on s’en souvienne, à son réveil, au matin.  Comme les rêves s’effacent de la mémoire à une vitesse incroyable, se diluant de plus en plus, il serait pertinent de conserver à portée de la main un crayon et une tablette pour les noter dès son réveil, du moins pour griffonner quelques bribes.

Le rêve représente l’expression la plus secrète et la plus impudique de soi-même, surgissant de l’inconscient.  L’interpréter permet de mieux connaître son psychisme profond et son âme.  Il représente souvent l’expression et l’accomplissement d’un désir refoulé.  Il sert d’exutoire à des impulsions réprimées, fait émerger des problèmes à résoudre, suggère des solutions sous forme de drames.  Il soulage la vie consciente, renseignant sur l’état psychique personnel, sur sa situation existentielle.  Il révèle l’idéal à atteindre, le modèle à devenir, la qualité à rayonner, le degré d’intégration de sa lumière intérieure, la réalisation d’un nouvel aspect du bien.

Depuis quelques années, l’être incarné rêve moins souvent qu’il ne songe.  C’est-à-dire que ses rêves apparents lui transmettent des informations qu’il a retenues dans des plans supérieurs ou inférieurs au cours de ses projections, à moins qu’il n’ait sondé une part de ses propres Archives akashiques.

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