LES MEMBRES DE L’INVISIBLE HIÉRARCHIE SPIRITUELLE

Le Maître cosmique est un membre invisible de la Hiérarchie cosmique.  Il s’agit d’un être réalisé qui a appris parfaitement la nature du Soi et sa relation avec Dieu, le Principe cosmique.  Cet être a atteint les plans supérieurs de la Conscience divine, détenant une maîtrise parfaite de la Nature et de l’esprit.  Il témoigne également d’un sens profond du devoir en assistant les être humains, soit en leur apportant l’aide nécessaire, plutôt que celle qui est requise, s’il y a conflit entre ce qui est requis et le bien évolutif.  Sa mission implique une diligence à supporter les efforts de l’Humanité de toutes les manières possibles, même si cela requiert de sa part un grand renoncement et une grande compassion.  Le pouvoir qu’il détient ne fait jamais abstraction des principes naturels et de la Loi cosmique, d’où il n’engendre jamais des conditions ou des phénomènes qui pourraient exercer une domination sur eux.

Certains de ces Maîtres continuent à jour de l’existence terrestre tandis que d’autres, ascensionnés, agissent à partir des plans invisibles.  Les Maîtres terrestres sont capables de transcender le temps et l’espace pour communiquer avec l’esprit d’un autre être peu importe où il se trouve.  De plus, ils peuvent vivre n’importe où, soumis aux contingences matérielles, devant faire face aux affaires du Monde et portant le vêtement de l’époque.  Objectivement, ils ressemblent à toute autre personne bien équilibrée, sage et intelligente.  L’être humain doit donc se dégager des images romanesques, mythiques ou superstitieuses qu’il peut se former à leur endroit, car elles témoignent d’illusions préjudiciables à une relation saine et enrichissante avec eux.  Simples et humbles, ils ne font pas étalage de leur pouvoir et ils ne portent généralement pas de signes distinctifs.  On ne les reconnaît pas davantage à leur gravité, à leur Maître cosmiqueaspect hiératique ou béatifique, car ils agissent en personnes sociables et joviales, bien que sereines, équanimes et réservées.  Ils peuvent exercer toutes sortes de métiers ou de professions, ne se contentant pas toujours uniquement d’enseigner ou de tenir un centre.  En général, bien que menant une vie modeste, ils ne se coupent pas du monde pour se consacrer à une vie largement consacrée à l’abnégation, à l’austérité ou à la mortification, car ils n’ont dédain ni de leur corps ni du monde.

Après la transition d’un Maître, il est possible d’entrer en communication psychique avec lui.  Mais, comme le Cosmos est infini, après leur départ, les Maîtres ascensionnés continuent de poursuivre leur évolution, ce qui implique qu’ils ne se consacrent pas exclusivement à la direction des affaires et des recherches des êtres humains.  Bien qu’élevés dans l’omniscience, ils ne deviennent pas des Dieux qui guideraient de façon particulière des êtres privilégiés dont ils assumeraient le destin.  Leurs anciens disciples ne doivent pas développer, dans leur vie, un sentiment de fatalité qui les amènerait à abdiquer leur propre raison dans un effort d’incorporer leur volonté, qui leur serait subtilement communiquée.  Car cela conduirait à accepter le bonheur et l’adversité comme l’expression de leur volonté, abolissant l’effort personnel à produire pour ne découvrir la cause.  Le fait de travailler avec un Maître ne doit pas conduire à penser que chaque circonstance de sa vie deviendra une piste subtilement fournie par l’invisible, un avis forcément exécutoire.

Les Maîtres cosmiques ne tracent un modèle de vie pour personne, se contentant de fournir, s’il y a une demande, des suggestions de sagesse, non des directives.  Et ils savent fort bien qu’ils ne peuvent éclaire que celui qui a exploré toutes ses ressources personnelles avant de faire un appel à eux, donc les êtres en détresse certaine.  Demander aux Maîtres la façon d’agir dans une circonstance particulière est licite et légitime, mais s’attendre à ce qu’ils agissent à la place d’un autre, c’est de la démission et de l’imposture.

Ainsi, les Maîtres cosmiques ne mènent pas l’Humanité à travers ses crises en la tenant par la main.  Ce serait une tutelle insupportable en regard du libre arbitre, un mode d’intervention qui ne servirait qu’à développer la dépendance et la servilité.  Nul ne peut devenir un Maître sans développer les qualités personnelles que ce statut exige, sans exercer ses propres pouvoirs innés.  Celui qui se complaît à dire qu’il évolue sous l’égide d’un Maître particulier, alors qu’il est d’abord guidé par son Maître intérieur et ses nombreux auxiliaires, affiche sa tentative inconsciente d’échapper à la responsabilité de se prendre en charge personnellement.  C’est le lot d’un Maître en potentiel qui s’impose à tout être humain, doté de liberté.

© 2012-15,  Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.        

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