LE MAGE, UN ÊTRE QUI ÉTUDIE LES PRINCIPES COSMIQUES ET LES LOIS NATURELLES… 

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«Cette croyance erronée en des forces surnaturelles manipulables, qui émanent du Monde, mais le transcendent, tirent son origine de tous les phénomènes naturels et psychiques inexplicables et apparemment incontrôlables, ce qui aboutit à leur déification.  En présence de tels phénomènes, l’homme primitif ne peut que ressentir des sentiments profonds qui varient de la considération à l’admiration, s’ils lui semblent agréables et bénéfiques, et de la crainte à la terreur, s’ils lui paraissent désagréables, dangereux et préjudiciables.  Dans les deux cas, il ne pouvait qu’être porté à les glorifier, à implorer leur protection, à requérir leur intervention ou leur assistance. La Magie, reliée à Mercure, désigne l’art de produire des phénomènes apparemment mystérieux et inexplicables, mais qui constitue la démonstration scientifique d’un Savoir spirituel conforme aux principes de la Nature et à la Loi cosmique.  Pour le profane, la magie apparaît comme une manipulation des forces élémentaires subtiles ou comme l’art par lequel un être peut produire des effets étonnants et propices en recourant à des formules ou à des rites qui déclenchent un pouvoir de la Nature en sa faveur, par l’intermédiaire des Démons ou des Divinités.  Alors, on croit qu’il peut soumettre ou contraindre à sa volonté les Puissances supérieures, commander aux éléments de la Nature, attirer l’influence des astres, envoûter les gens, jeter des sorts, guérir les malades, etc.»

La Magie, reliée à Mercure, désigne l’art de produire des phénomènes apparemment mystérieux et inexplicables, mais qui constitue la démonstration scientifique d’un Savoir spirituel conforme aux principes de la Nature et à la Loi cosmique.  Pour le profane, la magie apparaît comme une manipulation des forces élémentaires subtiles ou comme l’art par lequel un être peut produire des effets étonnants et propices en recourant à des formules ou à des rites qui déclenchent un pouvoir de la Nature en sa faveur, par l’intermédiaire des Démons ou des Divinités.  Alors, on croit qu’il peut soumettre ou contraindre à sa volonté les Puissances supérieures, commander aux éléments de la Nature, attirer l’influence des astres, envoûter les gens, jeter des sorts, guérir les malades, etc.

Cette croyance erronée en des forces surnaturelles manipulables, qui émanent du Monde, mais le transcendent, tire son origine de tous les phénomènes naturels et psychiques inexplicables et apparemment incontrôlables, ce qui aboutit à leur déification.  En présence de tels phénomènes, l’homme primitif ne pouvait que ressentir des sentiments profonds qui varient de la considération à l’admiration, s’ils lui semblaient agréables et bénéfiques, et de la crainte à la terreur, s’ils lui paraissaient désagréables, dangereux et préjudiciables.  Dans les deux cas, il ne pouvait qu’être porté à les glorifier, à implorer leur protection, à requérir leur intervention ou leur assistance.

Dans ce contexte, on peut dire que la magie guette le sacré pour le pervertir dans l’imagination des hommes.  En réalité, la magie résulte d’une alchimie spirituelle progressive, par le travail assidu sur ses centres d’énergie, qui conduit au Savoir et, de là, à des démonstrations puissantes, glorieuses et salutaires.  Pour agir, toute magie doit viser le bien, c’est-à-dire une meilleure compréhension de la Réalité divine.  Car le Pouvoir découle du Savoir qui sert le Plan cosmique ou la Volonté divine, non du recours à la force, de la volonté appuyée de faire intervenir les Forces spirituelles dans son intérêt, qui pourrait être mesquin ou égoïste.

Les Forces spirituelles de l’Ombre et de la Lumière n’appuient que le Bien, c’est-à-dire ce qui aide à évoluer ou à prendre de l’expansion en conscience, soit ce qui est conforme à la Loi cosmique, sert le bien commun et fait grandir.  Conformément à ce principe, le mal apparent se détruit par lui-même, par un choc en retour.  De ce fait, aucune magie, blanche ou noire, divine ou diabolique, ne peut produire d’effet sur une personne qui n’accepte pas cette influence, ne croit pas en elle, ne lui donne pas force par son consentement.  Si un rituel magique agissait sur une personne, c’est qu’elle lui aurait donné force par un consentement tacite, conscient ou inconscient, ou par sa peur ou par ses croyances superstitieuses.

L’élément déclencheur d’un phénomène réside dans la foi.  Dans la magie, il existe deux principes fondamentaux.  Le premier stipule que le semblable produit son semblable ou que tout effet ressemble à sa cause, ce qu’on appelle la loi de la similitude.  Le deuxième exprime que les choses qui ont été en contact les unes avec les autres continuent à agir à distance les unes sur les autres après que le contact a été supprimé, ce qu’on appelle la loi du contact ou de la contagion.

De ce fait, la véritable magie réside dans l’évolution constante, menée à son rythme, conformément à sa compréhension et à ses moyens.  Au terme de son évolution, tout être pourra produire les mêmes effets qu’il a vu produire par d’autres, parce qu’il détiendra le Savoir qui le lui permet.  Car la magie ne résulte pas d’une contrainte de la Nature et de l’Esprit, mais d’une collaboration consciente avec eux.  On peut la définir comme l’application correcte des ressources intérieures.

En associant l’imagination à la raison et à l’observation, tout être peut développer un Savoir que, avec le temps, il peut appliquer et qui devient une technique magique.  Cette technique amène les ressources de la Nature  à collaborer avec sa volonté, dans la mesure où l’intention reste pure et amoureuse.  La magie consiste d’abord à maîtriser la nature intime, à disposer de ce qui est dedans comme on apprend à maîtriser ce qui se trouve dehors.

À Babylone, en Assyrie, puis en Perse, le Mage désigne un prêtre de la religion de Zoroastre.  Dans la Tradition gréco-romaine, un astrologue.  Dans les Écoles de mystères, une personne qui a atteint le plus haut degré d’initiation et qui a révélé sa compétence parfaite dans les domaines des arts et des sciences.  Ce Sage du Temple des Mystères devient un grand dispensateur des Principes suprêmes de l’éducation.  Dans le Tarot, il s’agit de la lame du Bateleur.  Dans le Nouveau Testament, les Mages ou les Rois Mages désignent les personnes qui vinrent rendre hommage à l’enfant Jésus, peu après sa naissance.  Il se serait agi de Gaspard (Caspar), le Roi des Initiés des Aigles;  de Melchior, le Roi de la Montagne fabuleuse, Elkai, de l’Ordre des Bons Samaritains, le Logos galactique de la Voie lactée;  et de Balthasar, Roi d’Éthiopie, Initié des Serpents.  Dans les Églises chrétiennes, on célèbre cet événement le 6 janvier, sous les noms d’Épiphanie, de fête des Rois, d’Adoration des Mages.  Le Mage noir réfère à un Maître qui a perdu le contact magique avec le disciple ou celui qui a suspendu le processus de connaissance après avoir maîtrisé les seules forces de la Terre.  Dans les Écoles de mystères, le Grand Mage réfère à l’avant-dernier stade initiatique, la rencontre avec Isis et Osiris.  En fait le vrai Mage, dit Mage blanc, identifie désigne celui qui vise le but profond de se transformer lui-même en un être radieux en sublimant ses défauts apparents en qualités spirituelles.

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En Occultisme, on définit la Magie astrale comme la Magie proprement dite qui permet de capter et de répandre les fluides vitaux.  La Magie blanche pourrait se définir comme l’art spirituel de diriger licitement des Forces naturelles ou surnaturelles ans une intention bénéfique et évolutive.  Mieux encore, on pourrait la décrire comme l’utilisation des Énergies divines en s’magicien-blancappuyant sur l’amour impersonnel, la pureté d’intention, le désintéressement, la sagesse, au service de la Vérité.  De ce fait, toute magie qui ne sert pas à l’alchimie spirituelle de son être, donc à la spiritualisation de son auteur, constitue une falsification de la loi naturelle qu’on essaie vainement de diriger pour produire certaines conditions désirées.  Car le Ciel n’aide que celui qui veut s’aider et aider.  Tout autre recours à la Magie constitue une tentative illicite d’invoquer la Nature par la contrainte, pour qu’elle obéisse à ses demandes, peu importerait le mobile humain.  Or, le mobile pur devient précisément ce qui peut déclencher une force de la Nature.  Si le mobile n’est pas pur, la Nature réagit tôt ou tard, soit au moment le plus opportun, mais contre l’auteur, pour lui donner une leçon de sagesse.  La Magie cérémonielle désigne l’évocation d’entités surnaturelles lors de cérémonies mystiques ou spirituelles, par recours à des Forces supranormales licites.  La Magie déformée identifie la Sorcellerie.  La Magie naturelle constitue celle qui permet de réaliser le Grand Œuvre et qui n’agit que sur le plan physique.

La Magie noire, une simple inversion de la Magie blanche, pourrait se définir comme l’art de mettre les Forces des Ténèbres au service de l’homme ou de tenter d’utiliser les Forces spirituelles à son profit, comme pour faire de l’épate, faire le mal, dominer ou manipuler les autres, produire des prodiges, etc.  Fondée sur l’égoïsme, créatrice de séparation ou de division, elle vise des fins ténébreuses.  Or, les Forces diaboliques ne peuvent rien contre la Lumière, qu’elles doivent servir.  Aussi tout Magicien noir recourt de préférence à la prestidigitaforces-de-l-ombretion ou au fakirisme pour créer subtilement l’impression qu’il détient un réel pouvoir, mais il ne procède jamais que par la frime ou en déclenchant les pouvoirs infimes de petites entités sans volonté propre.  Ce type de magie n’aboutit qu’à des démonstrations purement imaginaires en déjouant l’attention des personnes présentes ou en profitant de leur naïveté.  Son seul pouvoir réside dans l’effet qu’elle produit dans la conscience des faibles, par la crédulité ou la peur qu’elle inspire, les seuls ingrédients qui peuvent la rendre opérante et définitivement nuisible.  Chacun gagnerait à éviter d’attribuer aux coïncidences ou aux accidents apparents de la vie quotidienne une valeur qui dépasse leur signification, surtout à éviter de les considérer indûment comme des mauvaises influences qui s’exercent contre lui.  Chacun ne récolte que ce qu’il sème, consciemment et inconsciemment.  Dieu est l’Être d’Amour qui engendre le Cosmos dans un Grand Jeu amoureux.  De ce fait, il n’existe aucune Cause surnaturelle qui dépasse ou transcende les principes de la Nature et la Loi cosmique.  La majorité du temps, ce qu’on prend pour un résultat de la Magie noire ne provient que de son incompréhension qui amène à embrouiller une situation qui résulte de ses propres excès ou de ses réactions inconscientes.

La Magie de Merlin réfère au Rayon qui œuvre avec la Ligue de la Lumière du Messie et les Ordres mâle et femelle de Melchisédech.  Elle initie à la Joie de la Découverte et à la Découverte de la Joie.  Pour bien comprendre la magie tantrique, on pourra se référer à l’expression culte phallique.

Le Maître de la Magie désigne Mercure, mais la Maîtresse de la Magie, la Lune, source du psychisme astral et des forces magnétiques.

© 2015, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

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